Hazan 1993 365 pages in-4. 1993. Cartonné/Jaquette. 365 pages. Nombreuses illustrations en noir et en couleurs
Reference : 17286
Très bon état
Bouquiniste
M. Thibault Hairion
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Paris, A. Quantin, 1878. Fort in-4, XX-391 pp., non coupé, Bradel, demi percaline vert bouteille, pièce de titre, couverture et dos conservés.
Première publication. Ici un des 50 sur Hollande, bien complet de ses fac-similés et de son frontispice en deux états. * Voir photographie(s) / See the picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Introduction et notes par Françoise Cachin, Hermann, collection Savoir, 1964, 205 pp., broché, couverture légèrement dé
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Séquences, 2000, 95 pp., broché, une tache sur la quatrième de couverture, bon état.
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Paris, Citadelles et Mazenod, 1997. In-folio, 350 pp., cartonnage éditeur de toile noire, jaquette originale illustrée, étui éditeur illustré (quelques petits frottements).
Monographie consacrée à l'oeuvre du peintre Eugène Delacroix. Il est abondamment illustré de reproductions en couleurs. Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Chez Gihaut frères, Edit. Boulevard des Italiens, 5 | Paris s.d. (1843) | 36.40 x 49.80 cm | relié
Suite complète de 13 lithographies originales d'Eugène Delacroix, en premier tirage avec la lettre, un des 20 exemplaires sur papier Chine appliqué sur vélin: «Il en a été tiré à l'origine quelques épreuves sur chine dont le format dépasse le trait carré d'un à deux centimètres. Elles sont très recherchées quoiqu'elles portent la lettre» (Robaut). Reliure de l'éditeur en demi-chagrin marron, titre estampé à l'or sur le premier plat, couverture conservée. Petite déchirure restaurée dans la marge de la couverture sur 5 cm, dos insolé, mors et coins frottés, rousseurs éparses et une mouillure en partie inférieure affectant le vélin sur lequel les lithographies sont contrecollées, sans atteinte aux lithographies. Exceptionnel et rare ensemble de lithographies originales d'Eugène Delacroix tirées sur papier Chine, illustrant le chef-d'uvre de Shakespeare. Sommet de l'art romantique, cette suite a "été faite pour le compte personnel de M.Delacroix. Le tirage ne comportait que 80 exemplaires, dont 60 sur blanc et 20sur chine, lesquels étaient épuisés au décès de l'auteur" (Henri Béraldi). * Il s'agit du deuxième portfolio lithographique de Delacroix d'après une uvre littéraire, après le Faust de Goethe en 1828. Fortement influencé par les Caprices de Goya, les planches arborent des noirs profonds et de saisissants contrastes, magnifiés par le tirage sur papier Chine : "Personne aussi ne méconnaît l'importance du rôle joué par Delacroix dans la lithographie, [...] dans l'Hamlet, dans le Cheval terrassé par un tigre, ou mieux encore dans le Lion de l'Atlas et le Tigre royal, ces merveilles, il montre ce que le crayon lithographique peut acquérir de vigueur et de couleur dans la main d'un maître" (Henri Béraldi). Malgré les bons commentaires de Théophile Gautier et de Jules Janin, la suite d'Hamletest demeurée confidentielle dès sa publication à l'initiative de Delacroix chez les frères Gihaut : «Je les avais fait tirer à un petit nombre et bien m'en avait pris car ils n'ont pas eu de succès et son loin de m'avoir indemnisé des frais de tirage» écrira Delacroix dans une lettre à Champfleury (1er mai [1852]). Même au XIXe siècle, les exemplaires sur Chine sont presque impossibles à trouver : seulement vingt ans après la parution, Philippe Burty considérait la suite, tous tirages confondus «si rare désormais» ! (vente colonel De La Combe, 1863). Sa contribution à l'imaginaire visuel et l'iconographie d'Hamlet est immense. C'est en effet Delacroix qui inaugure ici l'image d'Ophelia morte, à l'horizontal, sur l'eau - préfigurant le célèbre tableau préraphaélite de John Everett Millais. C'est même à partir des lithographies qu'un nombre de ses peintures est né: « Entre les années 1830 et sa mort, Delacroix a également peint des versions à l'huile d'un certain nombre de lithographies [dont Hamlet et sa mère, aujourd'hui au Metropolitan Museum]....» (Alan R. Young, Hamlet and the Visual Arts, 1709-1900). L'intérêt de Delacroix pour le théâtre de Shakespeare - et tout spécialement Hamlet - s'est manifesté très tôt, comme en témoignent certaines de ses lettres signées "Yorick", où il dévoile en 1817 ses premières passions pour la jeune anglaise Elizabeth Salter. Il lut probablement la pièce en anglais dans le texte (si l'on en croit son Journal, étudié par Luciana Lourenço Paes) et se reconnut dans le protagoniste principal, qui lui inspirera un « Autoportrait en Hamlet », aujourd'hui au musée Delacroix. En 1825, il fit un voyage à Londres où il assista à plusieurs pièces du barde, et regretta d'avoir manqué le Hamlet interprété par le légendaire Henry Keane au Drury Lane Theater. Deux ans plus tard, Delacroix tomba sous le charme, avec le Tout-Paris romantique, du Hamlet joué au théâtre de l'Odéon par la troupe anglaise de Charles Kemble, directeur de Covent Garden. C'était la première fois qu'on jouait Shakespeare dans sa langue originale, avec les scènes auparavant censurées: l'apparition du fantôme dans le premier act
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