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Reference : lc_99140
Livre à l'état de neuf, très frais sans annotations ni défauts dissmulés.
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
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Quelques traces anciennes à la première de couverture. Paris, Gallimard, (24 février) 1945 1 vol. (180 x 230 mm) de 90 p. et [1] f. Demi-percaline marron, pièce de titre, couvertures conservées (reliure des années 1950 [J. Moreau, relieur à Orléans]). Édition originale. Un des 1 000 exemplaires sur châtaignier (n° 457). Envoi signé : "À Georges Bataille, intime de l'homme abrupt dans sa prison, René Char".
Seuls demeurent est le titre le plus ancien de René Char présent dans la bibliothèque de Georges Bataille, et cette dédicace est selon toute vraisemblance la première jamais faite, à en croire l’inventaire récemment établi par les librairies du Sandre et Vignes. Il s’agit en outre de l’un des rares volumes que Bataille fera relier, en l’occurrence chez J. Moreau à Orléans, où il sera muté en juillet 1951 en sa qualité de bibliothécaire. Moins de vingt exemplaires parmi les 1 283 titres répertoriés à ce jour dans sa bibliothèque sont reliés, attestant que, comme l’écrivent les libraires cités, « les difficiles conditions d’existence de l’écrivain dans l’après-guerre sont perceptibles jusque dans la modestie des exemplaires », du point de vue de leur condition tout au moins. Car c’est à n’en pas douter parce que cet exemplaire à lui dédicacé de Seuls demeurent lui tenait tout particulièrement à cœur que Bataille l’a fait ainsi établir, dans cette modeste reliure de bibliothèque, à l’exemple de L’Œuvre du marquis de Sade d’Apollinaire, des Œuvres de 1919 à 1936 de Marx Ernst, de L’Âge d’homme de Leiris ou des Exercices de style de Queneau. Peut-être est-ce le 7 avril 1945 que Char et Bataille, se rencontrant pour la première fois, s’échangent leurs derniers livres : ce Seuls demeurent et L’Expérience intérieure que nous proposons tous deux ici. Car ce jour-là, Bataille ajoute sur l’exemplaire de Madame Edwarda que Paul Éluard, en possession d’un double, avait offert au poète le 1er novembre 1944 : « j’ai finalement à me réjouir d’avoir aujourd’hui rencontré René Char » (Dans l’atelier du poète, p. 378). Leurs relations s’approfondiront lorsqu’ils se retrouveront à Carpentras, où Bataille prendra le poste de conservateur à la bibliothèque municipale. Char lui offrira par la suite L’Héraclite d’Éphèse (1948), Le Soleil des eaux (1949), Les Quatre Fascinants (1951), À la santé du serpent (1954) et La Bibliothèque est en feu (1956).
Paris, Gallimard, (24 février) 1945. 1 vol. (185 x 230 mm) de 90 p. et [1] f. Broché. Édition originale. Un des 1 000 exemplaires sur châtaignier (n° 504). Envoi signé : « À Henriette et André Gomez [sic, pour Gomès]. Le chant finit l’exil. En toute amitié, René Char" ».
Née à Montmartre, Henriette Gomès débute son activité comme collaboratrice de Pierre Loeb, dont la galerie située alors au 2 rue des Beaux-Arts à Paris, est un lieu de rencontres et d’expositions essentiel pour les artistes d’avant-guerre. Elle y rencontre en 1937 son futur mari, André, qui est alors journaliste et technicien de radio, et l’épouse un an plus tard avant d’ouvrir, avec le soutien Loeb, son propre espace, la « Galerie Henriette » avenue Matignon, inaugurée par une exposition consacrée à Georges Rouault. Deux années durant, elle y expose Cézanne, Gromaire, Brauner, Vieira da Silva, Arpad Szenes, Pierre Charbonnier et Hartung. Mais la guerre met fin à son activité : juive, elle est contrainte de quitter Paris en mai 1940 et se réfugie à La Rochelle avec la famille de Pierre Loeb, séparée de son mari, mobilisé. Sa galerie est confisquée. Après s’être retrouvés à Nîmes, Henriette et André Gomès se réfugient à Marseille en 1941, où ils retrouvent écrivains et artistes regroupés autour d’André Breton à la villa Air-Bel, louée par le Comité américain de secours aux intellectuels, dans l’éventualité d’un départ aux États-Unis. C’est André Gomez qui photographiera Marcel Duchamp, dans un célèbre cliché, saluant le bras levé, debout à la proue d’un paquebot qui s’apprête à gagner le large. Le couple, lui, restera en France : engagés dans la Résistance, ils ont notamment plusieurs échanges avec le maquis des Basses-Alpes, comme en témoignera plusieurs fois René Char, alias capitaine Alexandre. Après la Libération, le couple retrouve un petit emplacement au 6 rue du Cirque à Paris, qu’ils remettent en état, tandis qu’André Gomès poursuit une activité de photographe professionnel. D’autres lettres de Char au couple Gomès, qu’il nomme ses « chers agneaux », témoigneront de cette période. Les amis se retrouvent à la Libération, et René Char peut enfin faire publier Seuls demeurent : le recueil témoigne des premières années d’Occupation et de so, engagement dans la résistance (1941-1943). La publication a néanmoins été envisagée par Char dès avril 1941, mais cette perspective s’estompe dès lors que s’organise le maquis : « Je ne désire pas publier dans une revue les poèmes que je t’envoie. Le recueil d’où ils sont extraits et auxquels en dépit de l’adversité je travaille, pourrait avoir pour titre Seuls demeurent. Mais je te répète qu’ils resteront longtemps inédits, aussi longtemps qu’il ne se sera pas produit quelque chose qui retournera entièrement l’innommable situation dans laquelle nous sommes plongés » (billet à Francis Curel, 1941). Seuls demeurent est terminé au printemps 1943 mais, lorsque le poète envoie à Gallimard son contrat d’’édition, il exprime le souhait que son recueil ne paraisse « qu’une fois la situation de notre pays définitivement éclaircie ». Le recueil est composé de trois moments : « L’Avant-monde », qui regroupe des poèmes en prose, écrits entre 1938 et 1943, René Char ajoutant à l’ensemble un dernier poème en 1945, « La Liberté », qu’il avait envoyé à José Corti en août 1942 ; « Le Visage nuptial », un ensemble de cinq poèmes d’amour en vers datant de l’été 1938 et du début de la guerre et enfin « Partage formel » : une série d’aphorismes écrits en 1941 et 1942 sur le rôle du poète. Le recueil sera publié en février 1945, dans un tirage des plus restreints en grand papier : seulement 13 exemplaires sur pur fil (3 hors commerce A, B et C puis 10 chiffrés en romain), suivis de 1000 exemplaires sur châtaignier. Ces premiers tirages sont aujourd’hui forts rares. Très belle provenance et envoi.
Institut supérieur de philosophie - Louvain in8. Sans date. Broché. 24 volume(s). Répertoire bibliographique de la philosophie - 24 volumes - années 1977 1978 1979 1982 et 1983 complètes - N°1&2 seuls pour 1980 et 2&3 seuls pour 1981
Bon Etat de conservation cependant couvertures défraîchies bords frottés ternissures qques rousseurs intérieurs propres
Précieux exemplaire conservé dans son vélin du XVIIe siècle. On les vend a Paris, a Lenseigne du Pot cassé. (à la fin): Ce present Livre fust acheve dimprimer a Paris le XIII. Iour dapvril M.DXXIX, pour Maistre Geofroy Tory de Bourges, qui le vend au dict Paris a Lenseigne du Pot casse (13 avril 1529). Petit in-8, contenant (16) ff. préliminaires, 99 ff. de texte et (13) ff de table, lettres rondes, marque au pot cassé au dernier feuillet, l’ensemble du texte est imprimé au sein d’un triple encadrement de filets. Plein vélin ivoire, dos lisse, titre et date calligraphiés à l’encre brune, infime galerie de vers en marge intérieure d’une vingtaine de ff. sans atteinte au texte, taches d’encre sur 2 ff., garde finale renouvelée. Reliure du XVIIe siècle. 161 x 103 mm.
[video width="1920" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2025/06/IMG_49791.mp4"][/video] Edition originale précieuse et rare de l’un des deux seuls livres de langue française imprimés et traduits par Geofroy Tory (1480-1533), premier imprimeur du roi François Ier, écrivain, graveur et peintre. Elle précède de quinze jours la parution du Champfleury (28 avril 1529). «Volume très rare dont M. Auguste Bernard (dans ses intéressantes recherches sur Geofroy Tory) ne signale qu’un autre exemplaire dans la bibliothèque de M. Ambr. Firmin Didot.» (J. Techener. Cat. Felix Solar. Paris, 1860). «Une des productions rares de Tory» (A. Firmin Didot. Paris, 1878). «Le seul exemplaire que j’ai vu de cette première édition, possédé par M. Ambroise Firmin Didot…» (Auguste Bernard. Bibliographie de Geofroy Tory - Paris, 1865). «Volume rare, dont un exemplaire relié en maroquin rouge par Trautz-Bauzonnet a été vendu 142 fr. F OR. Solar, ce qui est un prix exorbitant» (Brunet). A la même vente Solar (Paris, 1860), le bel exemplaire de la première édition du Champfleury du même Geofroy Tory, Paris, 1529, se vendait 152 F OR (valeur actuelle plus de 100000 €). N°613 du catalogue Solar. «Geofroy Tory, de Bourges, auquel M. Aug. Bernard a consacré une excellente monographie (voir la colonne 898 du présent volume), s’est rendu célèbre à plus d’un titre… Cependant malgré leur mérite réel, les admirables productions de cet artiste semblaient avoir été presque généralement méconnues; et c’est seulement de nos jours qu’on a su les bien apprécier. Aujourd’hui les curieux les recherchent avec le plus grand empressement et les payent, pour ainsi dire, au poids de l’or». (Brunet, année 1865). « Geofroy Tory, ce grand artiste qui paraît avoir été universel, comme les hommes de génie de son époque, était versé dans les littératures grecque, latine et même hébraïque. Il fut un des propagateurs les plus zélés de la langue française, dont il réforma l’orthographe. Il abandonna le professorat pour apprendre l’art de l’imprimerie, auquel il devait plus tard tracer des règles. Ses talents d‘artiste de littérateur et de typographe lui méritèrent de François Ier (en 1529) le titre d’imprimeur royal, titre qui fut transmis ensuite à Néobar pour le grec, à Robert et à Charles Estienne pour le latin et l’hébreu, à Olivier Mallard, successeur de Tory, pour le français, et à Denys Janot pour la même langue» (A. Firmin Didot). Geofroy Tory s’est aussi rendu célèbre par son «Champfleury» paru la même année 1529, ouvrage infiniment moins rare que celui étudié ici. Ses Livres d’Heures sont particulièrement recherchés; mais deux seules œuvres virent le jour pour lesquelles Tory fut à la fois imprimeur et traducteur et donc, dans la conception du XVIè siècle, auteur: le présent volume, imprimé en 1529 et «les Politiques de Plutarque» imprimé en 1532. Dans l’épitre imprimée en tête du volume, Geofroy Tory écrit en forme de préface. Geofroy Tory de Bourges a tous studieux et vrays amateurs dhonneste lecture et fructueux passe temps dit et donne humblement salut. Ie vous avois promis nagueres, au preface de la Table de Cebes et des Trente dialogues nouveaulx de Lucian, quen bref de mes petits labeurs je vous ferois quelque aultre nouveau livre, qui a mon advis vous pourroit donner quelque bon et gracieulx passe temps, en vous y esbatant a lire et veoir choses desquelles vostre esperit pourroit en temps et lieu estre recree et savoureusement soulace. A ceste fois cy (mes tres honorables seigneurs), comme vostre petit serviteur, qui vous est totallement desdie, ie vous fayz present dun Summaire de Chroniques, que je vous ay translate, comme les susdictz Cebes et Dialogues, de langue latine en langaige francoys, au moins mal quil ma este possible, vous advertissant que, a la maniere de Jehan Baptiste Egnace, present autheur, ie ny ay meu : ne change le sens de lhistoire en faveur dhomme quelconque. Ma traduction aussi ny est de mot a mot, car ce eust este stille trop mesgre et sans grace aucune. Ie scay, selon Horace, que (nec verbo verbum curabit reddere fidus interpres) ung translateur ne se doibt soucier de rendre ne adresser ung chacun mot de ce quil traduit a aultre mot de son langaige ; mais doibt bien maintenir le sens, et le coucher en plus beau stille qui luy sera possible. Ainsi ay ie faict au mieulx que iay peu, tant pour lamour et honneur que ie vous doibs, que pour ne desvoyer de la pure vente de lhistoire, qui est de telle nature, qu'elle ne veult aucunement estre alienee de sa purite. Marc Tulles Cicero nous la bien enseigne, quant il nous a laisse par escript, au second livre de son Orateur, ou il a dit : « Nam quis nescit primam esse historiae legem, ne quid falsi dicere audeat, deinde ne quid veri non audeat, ne qua suspitio gratiae sit in scribendo, ne qua simulatis ? » Mais qui esse (dit il) qui ne scayt que la premiere loy dhistoire est de ne oser dire chose faulce, et de ne se faindre a dire la verite, afin quil ny aye aucune suspition de faveur ou envye en ce quon escript ? Certainement histoire doibt estre purement vraye, tant pour les causes ia dictes, que pour ce que, comme ledict Ciceron a recite ung peu devant le ia dict lieu allegue: « Historia est testis temporum, lux veritatis, vita memoriae, magistra vitae, et nuncia vetustatis.» Histoire (dit il) est tesmoignage des temps, lumiere de verite, nourice et vie de la memoire, enseigneresse et maistresse deschole a nostre vie, et messagiere danciennete. Ie vous ay voulentiers plustost choisi faire present dune histoire, et icelle abregee en summaire, que dautre chose, pour ce quen vous y recreant vous y puissiez veoir, comme en ung mirouer, mille excellentes choses, desquelles pourrez cognoistre et entendre innumerables bons advertissemens pour vous faire service quelque foys en temps et lieu. Tite Live dit, en la prefation du premier livre de sa premiere Decade « Hoc illud est precipue in cognitione rerum salubre ac frugiferum, omnis te exempli documenta in illustri posita monumento intueri, unde tibi tuaeque Reipublicae quod imitare cupias, unde foedum inceptum, foedum exitu quod vites. Cela (dit il) est singulierement bon et fructueux en la congnoissance des choses, de veoir et congnoistre en la noble histoire les enseignemens de tout exemple, a limitation et ressemblance de quoy tu pourras eslire pour toy et pour ta chose publicque ce que tu doibvras imiter et ensuyvre, et ce que tu doibvras eviter comme cas abominable, tant au commencement que a la fin. Prenez doncques ores en gre, sil vous plaist ce petit œuvre, et lacceptez de front et face amyable, comme avez de bonne coustume par vostre benivolence, et vous me inviterez, de vostre honneste et singuliere grace, dicy en avant a faire mieulx, aidant Nostre Seigneur Iesus, auquel je prie vous donner a tous son amour et saincte grace, a vostre noble et bon desir. De Paris, ce X jour Dapvril M. D. XXIX. (10 avril 1529). Au dernier feuillet du livre on voit le Pot Cassé, avec cette souscription : Ce premier livre fut acheve dimprimer a Paris, le xiii jour Dapvril M.D.XXIX i, pour Maistre Geofroy Tory de Bourges, qui le vend audict Paris, a Lenseigne du Pot Casse. Rareté: seuls trois exemplaires sur le marché public depuis 1960: - un exemplaire en veau abimé vendu 5500 £ par Sotheby’s le 27 novembre 1986, il y a 39 ans (“one very small wormhole in the final 28 leaves only affecting a very few letters, contemporary rough calf, spine slightly wormed”), - «Abrams copy» avec 28 feuillets aux lettres atteintes par un trou de vers, défaut rédhibitoire pour les bibliophiles, adjugé cependant $ 11000 le 17 novembre 1989, il y a 36 ans, - un exemplaire en vélin du XIXe avec de nombreuses restaurations vendu par Bonhams 5000 £ le 2 octobre 2012, il y a 13 ans («ninetenth century vellum, skilful repairs to first two leaves, with part of border made good, minor repairs at end», catalogué et vendu par un libraire renommé quelques mois plus tard au prix de 25000 €. Deux exemplaires complets dans les bibliothèques américaines: Harvard Univ.; Newberry Libr. (relié au XXè siècle par Honnelaître). Rareté littéraire complète, bien conservée dans son beau vélin du XVIIe siècle, de l’une des plus belles prouesses typographiques de la Renaissance. Référence: BMC: 7. 1234. 85.
Paris, Gallimard, (24 février) 1945. 1 vol. (185 x 240 mm) de 90 pp. et [1] f. Broché. Édition originale. Un des 1000 exemplaires sur châtaignier (n° 446). Envoi signé : "À Lucien Biton avec les remerciements d'Artine et la sympathie amicale de René Char". Bandeau éditeur conservé.
le recueil témoigne des premières années d'Occupation et de l'engagement dans la résistance de René Char (1941-1943). La publication a néanmoins été envisagée par Char dès avril 1941, mais cette perspective s'estompe à partir du moment où s'organise le maquis : « Je ne désire pas publier dans une revue les poèmes que je t'envoie. Le recueil d'où ils sont extraits et auxquels en dépit de l'adversité je travaille, pourrait avoir pour titre Seuls demeurent. Mais je te répète qu'ils resteront longtemps inédits, aussi longtemps qu'il ne se sera pas produit quelque chose qui retournera entièrement l'innommable situation dans laquelle nous sommes plongés. » (billet à Francis Curel, 1941). Seuls demeurent est terminé au printemps 1943 mais, lorsque le poète envoie à Gallimard son contrat d'édition, il exprime le souhait que son recueil ne paraisse « qu'une fois la situation de notre pays définitivement éclaircie ». Le recueil est composé de trois moments : « L'Avant-monde », qui regroupe des poèmes en prose, écrits entre 1938 et 1943. René Char ajoutera à l'ensemble un dernier poème en 1945, « La Liberté », qu'il avait envoyé à José Corti en août 1942. Suit « Le Visage nuptial », un ensemble de cinq poèmes d'amour en vers datant de l'été 1938 et du début de la guerre et enfin « Partage formel » : une série d'aphorismes écrits en 1941 et 1942 portant sur le rôle du poète. Le recueil sera publié en février 1945, dans un tirage des plus restreint en grand papier : seulement 13 exemplaires sur pur fil (trois hors commerce A, B et C puis 10 chiffrés en romain), suivis de 1000 exemplaires sur châtaignier. Ces premiers tirages sont aujourd'hui forts rares.