Pauvert, 1971
Reference : lc_92209
Broché, très bel état.
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
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Paris, Charles et Sercy et Guillaume de Luynes, 1657 In-4 de (44) ff., 208 pp. mal chiffrées 262, (4) ff, 144 pp. mal chiffrées 127, (1) f. de privilège, veau fauve, dos à nerfs orné de filets et fleurons, succession de dentelles dorées entourant les plats, riche décor aux petits fers composé de quatre grandes gerbes entourant un motif central fait de triple filets courbes juxtaposés et d'un large fleuron en pointillés dorés, aux angles larges triangles en pointillés dorés, coupes décorées, tranches dorées (reliure de l'époque).
"Edition originale. L'ouvrage est illustré de 26 portraits hors texte gravés en taille-douce. Il s'ouvre sur celui de François de Beauchâteau, ""âgé de onze ans"", gravé par Frosne d'après Hans. Le ""petit de Beauchâteau"" reste l'enfant prodige le plus célèbre de son siècle. Né en 1645, fils de comédiens ordinaires du roi, enfant brillant, exceptionnellement doué pour les langues, ce sont ses talents poétiques qui le firent remarquer de la cour. Il fut présenté à la reine mère puis au roi par l'intermédiaire de Christine de Suède. En mai 1657, il publia, chez Charles de Sercy et Guillaume de Luynes, La Lyre du jeune Apollon ou la Muse naissante du petit de Beauchâteau, recueil collectif composé de deux parties qui se répondent en miroir. Il s'ouvre sur l'Approbation des Muses, où plus de quatre-vingt poètes et courtisans de l'époque célèbrent la gloire de l'enfant. Y répond une suite de poèmes flatteurs adressés aux plus illustres membres du clergé et de la noblesse par le jeune Apollon, accompagnés parfois de leurs portraits. A travers Beauchâteau, la cour s'encense elle-même, et tout le monde crie au miracle. Loret lui consacre plusieurs articles dans sa Muse historique, sorte de gazette rimée de la cour. En février 1658, l'Académie française reçut le livre avec ""marques de grande estime"", et l'on songea sérieusement à y faire entrer le petit François (Corinne Touchelay, Le Printemps des génies, Bibliothèque nationale, 1993, pp. 106-107). Bel exemplaire en reliure décorée de l'époque. Lachèvre, Bibliographie de recueils collectifs de poésies publiés de 1597 à 1700, II, 121-122. - Picot, Catalogue Rothschild, I, 833. - Brunet, I, 715."
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Paris, Gallimard, 1927 In-4 (284 x 228 mm) de 1 f. bl., 89 pp., (3) ff., broché, couverture illustrée rempliée.
"Édition originale de ces cinq histoires pour enfants. Un des 15 exemplaires sur Hollande venant après 7 Whatman ; celui-ci marqué P. Suivent 322 exemplaires sur vélin d’arches. Tirage total : 344 exemplaires 50 dessins à la plume de Pierre Bonnard coloriés au pochoir en bleu et en rouge. “L’idée de rehausser les images de touches de couleur, alternativement en bleu et en rouge, donne une luminosité remarquable à l’ouvrage qui est imprimé sur un très beau papier. Il est probable que le coloris a été réalisé à la main par l’artiste lui-même, la justification indiquant que les illustrations ont été “dessinées et coloriées” par Pierre Bonnard, et aucun atelier de coloris n’étant crédité” (Alban Ceriser et Jacques Desse, De la jeunesse chez Gallimard ; 90 ans de livres pour enfants, n° 2). “Dans un entretien accordé à Comœdia, en 1943, Bonnard fait l’éloge de son ami Chauveau : J’étais enthousiasmé par les Histoires du gros escargot, du petit serpent qui a usé ses pattes, de L’ours Rounichond. Léopold Chuveau est un conteur délicieux. Je m’étonne qu’il ne soit pas lu davantage. Son imagination rafraîchissante est bien apte à séduire les petits. Selon le témoignage de sa famille, recueilli par Michèle Cochet, Chauveau est malicieusement représenté en pépé moustachu sur la première page des Histoires du Petit Renaud” (ibid). Très bel exemplaire. "
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Paris, Moniteur du Bibliophile, 1878 Petit in-4 de 192 pp., demi-vélin ivoire à la Bradel, dos lisse, pièce de titre de maroquin rouge, non rogné (reliure du XXe siècle).
Réédition de l'éphémère journal parisien de Colletet. François Colletet (1628-1680) inaugura sa carrière de journaliste en 1659 en publiant divers brochures ou occasionnels sur les grands événements du temps : Paix des Pyrénées, mariage de Louis XIV, entrées royales, etc. Le dimanche 5 juillet 1676, il lance son Journal de la ville de Paris contenant ce qui se passe de plus mémorable pour la curiosité et avantage du public, où il relate les événements de la semaine précédente. Cette gazette n'eut qu'un seul numéro, mais fut suivie, de la fin juillet à la fin novembre 1676, du Journal des avis et des affaires de Paris contenant ce qui s'y passe tous les jours de plus considérable pour le bien public. Le débit de cet hebdomadaire paraissant le jeudi, et qui empiétait sur les privilèges de la Gazette, fut défendu sur l'ordre du roi, après le numéro 18. Lacombe (cat.), 2509. - Mareuse, 3892. - Jean Sgard, Dictionnaire des journalistes (1600-1789), pp. 99-101.
Maastricht, A.A.M. Stols, 1926 Plaquette in-12 carré de 2ff.bl., 18pp., (1)f., 2ff.bl., broché sous couvertures imprimées à rabats de papier gris-bleu.
"Deuxième édition, hors-commerce, dans la collection To the happy few -ce qui dit assez le soin apporté à son impression (en noir et rouge). Tirage limité à 125 exemplaires numérotés et signés à la justification par l'éditeur. Un des 25 exemplaires de tête sur Japon; celui-ci n°12, nominatif, Exemplaire de Monsieur Ronald Davis. Le ""petit discours"" en question a été prononcé au dîner annuel de la Revue Critique. Quant à la présente édition, elle présente la particularité d'avoir été en librairie, du moins en Belgique, avant l'originale… circonstance d'autant plus curieuse qu'ici le titre spécifie clairement ""Ne se vend pas""! Stols a en effet commis l'impair de déposer des exemplaires chez un libraire bruxellois, cela, qui plus est, avant même la date prévue pour la remise des exemplaires aux quelques privilégiés auxquels ils étaient destinés. L'éditeur de l'originale, Émile Chamontin, protesta auprès de Valéry qui s'en trouva fort embarrassé. Exemplaire à l'état de neuf. Karaïskakis et Chapon, Bibliographie des œuvres de Paul Valéry, n°76A."
[SNPMD] - PETIT, Henri ; [ SAUTET, Camille ; PETIT, Madame Henry : SUFFRAN, Michel ]
Reference : 54662
(1977)
Texte recueilli par Camille Sautet, un des 450 exemplaires non numérotés (après 50 numérotés), 1 vol. in-4 reliure pleine toile éditeur sous jaquette transparente, sous étui cartonné, collection "L'univers sensible", SNPMD, Paris, 1977, 110 pp. avec Pays de Bourgogne, 1 vol. in-8 br., 1979, pp. 353-417
Remarquable ensemble réunissant : un bel exemplaire de "Paysages" dédicacé par Henri Petit "Pour Michel Suffran, qui sait ma très vive sympathie et aussi ma reconnaissance" ; le numéro spécial d'hommage à Henri Petit publié par la revue "Pays de Bourgogne", accompagné d'une belle L.A.S. (2 pages) de Camille Sautet adressée à l'écrivain bordelais Michel Suffran : "Mon Cher docteur et ami, je vous adresse par le même courrier un exemplaire de la revue "Pays de Bourgogne" qui vient de paraître, où vous trouverez entre autres votre remarquable article "Frère de Silence" en hommage à Henri Petit. Quand je dis "remarquable", il ne s'agit pas d'un mot passe-partout [ ... ]mais de ce qui est proprement digne de retenir l'attention. Je regrette beaucoup que, comme me l'avait fait espérer Yves Leroux, vous n'ayez pas pu, en son temps, lors de la parution de "Paysages", donner à Henri Petit le bonheur de lire quelques pages de vous, de ce ton et de ce style [ ... ] nous nous retrouvons en certains mots : artisanal, race terrienne, contemplation... et je disais souvent que l'athée qu'il disait être avait une pensée et un coeur franciscain et une âme contemplative, parce que le croyant qu'il avait été jusqu'à l'âge de 13 ans cet enfant était toujours près de lui et le suivrait jusqu'au bout de la route. Madame Petit, que je viens de voir à Paris, a beaucoup apprécié et en particulier votre témoignage. Elle vous écrira sûrement" [ ... ]". Michel Suffran a écrit ces lignes sur l'enveloppe : "A la limite, ce n'est pas ce que nous proclamons et analysons qui importe le plus. Ce qui compte (et ce qui nous sera compté), c'est ce qui appartient à l'indicible, ce qui rayonne de nous à notre insu, et peut-être, contre notre consentement. Un andante de Mozart, un crépuscule de Watteau, un page de Nerval témoignent bien plus sûrement de Dieu en l'homme, que la plus ingénieuse des "démonstrations" métaphysiques". On joint la belle lettre autographe (prévue par Camille Sautet) signée par Madame Henri Petit, adressée à Michel Suffran : "Je viens vous remercier très sincèrement du bel article que vous avez consacré à mon mari. Vous dites à son propos des choses que personne n'a encore dites. Vous allez très loin. J'en suis, croyez moi, profondément touchée. Et c'est vrai (souligné). [ ... ]"Né à Avallon (Yonne), l'écrivain bourguignon Henri Petit (1900-1978) fut élève à Louis-le-Grand puis à la Sorbonne, où il rencontre Jean Grenier. Il publie son premier texte ("Vézelay") en 1927, et reçoit le Grand Prix de littérature de l'Académie Française en 1965.