Grasset (1/2025)
Reference : SVALIVCN-9782246834618
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782246834618
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
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Alger Bastide 1846 Petit in-8 (21 x 14 cm.) xii-90 pp; 14 ff. non chiffrés. Demi-reliure basane brune. Le texte arabe est orné d'une belle chromolithographie.
Première édition établie par Bresnier de cette célèbre grammaire traditionnellement en usage dans les classes élémentaires au Maghreb. Dos et mors fragiles.Louis-Jacques Bresnier (1814-1869) est le fondateur de l'enseignement français de l'arabe à Alger. Issu d'un milieu modeste, il est ouvrier à l'Imprimerie nationale et suit les cours de l'Ecole des langues orientales et du Collège de France (turc, persan, hindoustani, arabe auprès de Silvestre de Sacy, Caussin de Perceval et J. J. Marcel). Sacy choisit de le placer à la tête de la nouvelle chaire publique d'arabe d'Alger (1936) plutôt que de pérenniser l'enseignement de J. Pharaon dont il juge la science trop faible. Ajoutant à cet enseignement celui des élèves du collège d'Alger, il forme en langue littérale comme en langue vulgaire plusieurs générations de civils et de militaires. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
. Non daté. In-8. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Environs 50 pages - nombreux dessins en couleurs dans le texte - sens de lecture de droite à gauche - OUVRAGE ENTIEREMENT EN ARABE - BANDE DESSINEE EN ARABE - VOIR PHOTO. . . . Classification Dewey : 492.7-Arabe
OUVRAGE ENTIEREMENT EN ARABE - BANDE DESSINEE EN ARABE - VOIR PHOTO Classification Dewey : 492.7-Arabe
Précieuse réunion de trois rares éditions originales reliées en vélin souple de l’époque. Leyde, in officina Raphelengiana, 1613. - [Avec]: II/ Rous, Francis. Archaeologiae Atticae libri tres. Three bookes of the Attick Antiquities. Containing The description of the Citties glory, government, division of the People, and Townes within the Athenian Territories, their Religion, Superstition, Sacrifices,… Oxford, Printed by Leonard Lichfield for Edward Forrest, 1637. - [Avec]: III/ Crinesius, Christoph. Babel Sive Discursus de confusion linguarum, tum orientalium: Hebraicae, Chaldicae, Syriacae, Scripturae Samariticae, Arabicae, Persiae, Aethiopicae: tum Occidentalium, nempe, Graecae, Latinae, Italicae, Gallicae, Hispanicae,… Nuremberg, Simon Halbmayer, 1629. Soit 3 ouvrages relies en 1 volume in-4 de : I/ (4) ff., 192 pp., (2) ff. d’errata; II/ (4) ff., 149 pp.; III/ (6) ff., 144 pp., (2) ff. Vélin souple de l’époque, mention «Arabic grammar» inscrite à l’encre sur le plat supérieur, dos lisse. Reliure de l’époque. 186 x 147 mm.
I/ «Première édition de cette grammaire arabe, la première méthode raisonnée composée par un Européen, la grammaire de Kirsten publiée en 1608 n’étant qu’une traduction de l’Al-djarumia, du moins quant à la syntaxe. – Le passage arabe transcrit en lettres hébraïques et en lettres syriaques (page 13) n’a pas été reproduit dans les éditions suivantes». (Bibliothèque de Monsieur le Baron Sylvestre de Sacy, n°2762). ESTC S116252 ; Madan, I, p.202 ; STC 21350 ; Schnurrer, 49 ; Brunet, II, 1050; Zenker I, 168; Fuck 59 ff. First edition of the Arab Grammar by Thomas Erpenius (1584-1624), "the first native European to achieve true greatness in Arabic" (Toomer, Eastern Wisdom and Learning, 1996), published in the year he was appointed Professor of Oriental Languages at Leiden. «Pendant deux siècles, la Grammaire d’Erpenius fut le livre de base dans l’étude de l’arabe, rééditée sans changement substantiel, mais augmentée de toutes sortes de morceaux choisis. » (Mélanges de l’Université Saint-Joseph) Dès l’âge de dix ans, Thomas van Erpe (1584-1624) s'adonna à l'étude des langues orientales à Leyde. Célèbre orientaliste hollandais de son temps, il publia de nombreuses grammaires orientales et fut titulaire de la chaire d'arabe et de langues orientales de l'université de Leyde de 1613 à 1624. On créa même une chaire d'hébreu en sa faveur. Courtisé par les grandes places d'Europe, il ne quitta jamais Leyde. La Grammatica contient des fables et des sagesses traduites en latin, avec le texte arabe. "Nous lui devons une grammaire pour l'enseignement et la connaissance de l'arabe que l'on peut considérer comme la première utilisable en Europe" (Josée Balagna, L'Imprimerie arabe en Occident, Paris, Maisonneuve, 1984, p. 53). "First edition of the first scientific Arabic Grammar written by a European scholar". Smitskamp 68b This work introduced generations of Europeans to the rudiments of Arabic grammar. II/ Edition originale. STC 21350; Madan 18. Francis Rous entered Broadgates Hall Oxford in 1593 at the young age of 12, afterwards studying at Leyden and the Middle Temple (1601). In 1626 he was elected to Parliament for Truro, where he served for many years. He was an Independent and a member of Cromwell's Council of State (1653), and a much despised as the provost of Eton College during the Interregnum (1643). Rous's translation of the Psalms went through many editions. III/ Rare édition originale. “Crinesius (1584-1629) whose biography is rehearsed in the preface was born in 1584 in Bohemia, the son of a cleric and schoolmaster of the same name and his mother Anna Günther. Educated first in his father’s school, in 1603 he went to Jena and then Wittemberg, and graduated in philosophy in 1607. He then devoted himself to theology and linguistic studies. He married in 1615 Regina Dörffliner, a widow with children. In 1624 he was forced to migrate to Nuremberg, where he taught and ministered. He died around five in the morning on 28 August 1629. In this work Crinesius, who was the author of several works on Syriac grammar and texts, treats Hebrew as the first or origin of languages, a not uncommon belief, and then goes on to discuss the languages which are cognate with Hebrew or have some validity in the establishment of the scriptural text. He passes on to Samaritan, a chapter on Hebrew vocalization and from this we pass to the other languages stemming from Hebrew – Chaldacan, Syriac, Arabic and Ethiopic, with Persian also discussed. Crinesius tells us he is still a novice in Arabic, but is studying the grammars of Petrus Kirsten of Breslau and Erpenius. From Crinesius we learn also of a complete interlinear Latin translation of the Qu’ran together with marginal refutations of Muhammadan doctrine, which now ‘needs nothing except a printer, properly trained in the setting of Arabic’… Unexpectedly there is an interesting account of the pronunciation of French pp. 88-101 with shorter paragraphs on Italian and Spanish, and again the Lord’s Prayer is given. The penultimate chapter is a discussion of the divine name and its forms, and the last chapter is a series of eight scriptural linguistic ‘praxeis’, each one devoted to a different language… The work includes several sets of liminary verses, including one in Hebrew by Daniel Schwenter, Syriac, Greek and one in Arabic by Zechendorff. This is engraved (not printed) together with some in Samaritan characters by the engraver Herreman, and dated 3 October 1628. This work, like all the various works on Syriac of Crinesius, is not common”. (Maggs Bros, Further Books from the Library of The Earls of Macclesfield, 2012, n°58). Précieuse réunion de trois rares éditions originales reliées en vélin souple de l’époque.
Paris, Leroux, 1880-1891. 2 volumes in-4, XXIX, 975 pp. et (4) ff., 860 pp., demi basane à coins, dos à nerfs orné.
Texte imprimé sur 2 colonnes. Cet important dictionnaire contient : 1° Tous les mots de la langue française et tous les termes spéciaux aux arts, sciences, métiers, etc. avec la prononciation des mots arabes figurés en français. 2° La traduction en arabe de tous ces mots avec les différences spéciales aux divers pays musulmans. 3° La déclinaison des noms et adjectifs, la conjugaison des verbes réguliers et irréguliers, leurs noms d'action, ainsi que les noms de temps, de lieu, etc. 4° Les différentes acceptions des mots avec de nombreux exemples, savoir : exemples d'arabe grammatical tirés du Coran, d'Ibn Khaldoun, d'Ibn Batouta, d'Aboulféda et des meilleurs auteurs arabes. Exemples d'arabe parlé dans les divers pays ou localités d'Algérie, Tunisie, Maroc, du Sahara et du Levant. 5° L'étymologie des mots dérivés des verbes arabes ou de langues étrangères. " Dictionnaire très recherché " (Chadenat 834) ; Hage Chahine, 1798.Cachet de la " Commune mixte des Eulmas, dpt de Constantine ". Découpe au haut du titre du tome 2 sans manque de texte. Reliure épidermée, coins émoussés.
REINAUD (Joseph Toussaint, traducteur), Abu Zayd AL-HASAN al-SIRAFI, Sulayman al-Tajir
Reference : PHO-2067
(1845)
Paris, Imprimerie Royale, 1845, 2 volumes in-12 (15x9,5cm), CLXX, 154 pp. 105, (1), 202 pp., demi toile et coins moderne, pièce de titre et tomaison, couverture conservée, coupé en tête, mouillure, cachet répétés. Première édition française de deux récits de voyage arabes en Chine et en Inde. Le texte a été traduit de l’arabe par l’orientaliste et professeur français Joseph Toussaint Reinaud (1795-1867). Le texte arabe avait été imprimé pour la première fois en 1811, sous la supervision du linguiste et orientaliste français Louis-Mathieu Langlès. Le premier volume s’ouvre par une introduction, suivie de la traduction. Le texte principal se divise en deux parties. Le premier récit repose sur le témoignage d’un marchand nommé Sulayman Al-Tajir (Sulayman le Marchand), qui aurait voyagé en Inde et en Chine vers les années 851-852 (237 de l’Hégire) ; cependant, l’auteur véritable du texte reste inconnu. Le récit suivant est rédigé par Abu Zayd al-Hasan al-Sirafi. Al-Sirafi rapporte avoir reçu la mission de vérifier et d’enrichir le premier témoignage. La date de ce second récit demeure incertaine, mais il fut probablement rédigé dans la première moitié du Xe siècle. Le récit de Sulaymān al-Tājir (vers 851-852), complété par Abū Zayd al-Ḥasan al-Sīrāfī au Xe siècle, relate un voyage partant du port de Siraf (golfe Persique) vers l’Inde, avec des escales sur la côte occidentale (Sind, Malabar), puis à Ceylan (Sri Lanka), avant d’atteindre la Chine à Khanfu (Canton/Guangzhou). Sulaymān décrit le commerce intense de soie, porcelaine, épices et métaux précieux, les douanes, la monnaie et les marchés, tandis qu’al-Sīrāfī enrichit le récit par des observations sur les royaumes indiens, les castes et coutumes religieuses, ainsi que sur la Chine : la cour impériale et le « Fils du Ciel », la capitale (Chang’an ou Hangzhou), l’organisation des marchés, la justice, l’administration et l’infrastructure urbaine, incluant routes pavées, papier hygiénique et urinoirs en bambou. Le texte offre également les premières mentions arabes du thé et de la porcelaine, des détails sur les coutumes alimentaires et religieuses, la sécurité des routes et la puissance maritime chinoise, offrant ainsi un panorama vivant et inédit de la vie quotidienne et du commerce en Inde et en Chine médiévales. Le second volume contient des notes accompagnant la traduction, suivies du texte arabe. À ce dernier ont été ajoutés deux extraits d’ouvrages d’Al-Masʿudi, dont ses Muruj al-dhahab. M2-Et3 1000€ VOYAGE, EXPLORATION, GÉOGRAPHIE, HISTOIRE, Palestine , Israël , XIX, 19ÈME , religion , Moyen-Orient, Égypte, Liban, Perse , chine , Inde , Arabie, esclavage, Maroc, Alger , moyen-orient , religion, traduction , manuscrits
Paris, Imprimerie Royale, 1845, 2 volumes in-12 (15x9,5cm), CLXX, 154 pp. 105, (1), 202 pp., demi toile et coins moderne, pièce de titre et tomaison, couverture conservée, coupé en tête, mouillure Première édition française de deux récits de voyage arabes en Chine et en Inde. Le texte a été traduit de l’arabe par l’orientaliste et professeur français Joseph Toussaint Reinaud (1795-1867). Le texte arabe avait été imprimé pour la première fois en 1811, sous la supervision du linguiste et orientaliste français Louis-Mathieu Langlès. Le premier volume s’ouvre par une introduction, suivie de la traduction. Le texte principal se divise en deux parties. Le premier récit repose sur le témoignage d’un marchand nommé Sulayman Al-Tajir (Sulayman le Marchand), qui aurait voyagé en Inde et en Chine vers les années 851-852 (237 de l’Hégire) ; cependant, l’auteur véritable du texte reste inconnu. Le récit suivant est rédigé par Abu Zayd al-Hasan al-Sirafi. Al-Sirafi rapporte avoir reçu la mission de vérifier et d’enrichir le premier témoignage. La date de ce second récit demeure incertaine, mais il fut probablement rédigé dans la première moitié du Xe siècle. Le récit de Sulaymān al-Tājir (vers 851-852), complété par Abū Zayd al-Ḥasan al-Sīrāfī au Xe siècle, relate un voyage partant du port de Siraf (golfe Persique) vers l’Inde, avec des escales sur la côte occidentale (Sind, Malabar), puis à Ceylan (Sri Lanka), avant d’atteindre la Chine à Khanfu (Canton/Guangzhou). Sulaymān décrit le commerce intense de soie, porcelaine, épices et métaux précieux, les douanes, la monnaie et les marchés, tandis qu’al-Sīrāfī enrichit le récit par des observations sur les royaumes indiens, les castes et coutumes religieuses, ainsi que sur la Chine : la cour impériale et le « Fils du Ciel », la capitale (Chang’an ou Hangzhou), l’organisation des marchés, la justice, l’administration et l’infrastructure urbaine, incluant routes pavées, papier hygiénique et urinoirs en bambou. Le texte offre également les premières mentions arabes du thé et de la porcelaine, des détails sur les coutumes alimentaires et religieuses, la sécurité des routes et la puissance maritime chinoise, offrant ainsi un panorama vivant et inédit de la vie quotidienne et du commerce en Inde et en Chine médiévales. Le second volume contient des notes accompagnant la traduction, suivies du texte arabe. À ce dernier ont été ajoutés deux extraits d’ouvrages d’Al-Masʿudi, dont ses Muruj al-dhahab. M2-Et3