‎LESSEPS (Ferdinand de). ‎
‎Manuscrits autographes préparatoires pour son discours de réception à l'Académie française, le 23 avril 1885.‎

‎ 1885 LESSEPS (Ferdinand de). Très intéressant volume sur la préparation de son discours de réception à l’Académie Française, le 23 avril 1885, qui révèle l'implication d’Edouard Pailleron (1834-1899) dans cette composition.Edouard Pailleron, l’un des plus importants collaborateurs de La Revue des Deux Mondes, avait été élu à l'Académie en 1882, puis reçu le 17 janvier 1884. Version de F. de Lesseps :- Copie manuscrite de secrétaire, 15 ff in-4, recto, avec ajouts autographes de Ferdinand de Lesseps : 3 ff. in-8 manuscrits au recto, interfoliés en bis avec corrections ; plusieurs passages biffés ; ajout p. 1 ; autres corrections au crayon.Sans doute la première version de son discours, intéressante car très éloignée du discours final. Lesseps se présente à travers ce qu’est son public mais, se qualifiant d’ “homme de lettres in partibus”, il dit n’être pas un maître de la littérature, de la poésie ni de l’éloquence. Puis il expose sa carrière : “Il a fallu que le hasard des événements politiques ait arrêté ma carrière des affaires étrangères pour permettre de séparer par un Bosphore l’Afrique de l’Asie et de préparer, au centre de l’Amérique, un passage maritime entre les deux océans… plus diplomate qu’ingénieur, j’ai cherché, en rapprochant les distances à solidariser les intérêts et à préparer de loin la paix universelle.” Pailleron fera disparaître néanmoins ce passage d’importance dans les versions suivantes. Lesseps rend ensuite un long hommage à ses deux prédécesseurs et amis : Henri Martin et Adolphe Thiers : “M. Thiers se délassant des soucis de l’homme d’état en écrivant des œuvres considérables ; Henri Martin entreprenant, achevant, sans une minute de défaillance, ces 20 volumes de notre histoire qui constitue un monument impérissable.” “Tout ce qui concourait à la grandeur de la France passionnait M. Thiers et Henri Martin.” Sollicitation de Lesseps :- LAS de Ferdinand de Lesseps à Édouard Pailleron, datée Paris, 7 février 1885, 1 p. in-12 : "J'ai mis de côté mon premier projet de discours. J'ai alors été en Égypte et j'ai consulté le Sphinx. Voici ce qu'il m'a lâché. Renan en a été content mais ce n'est pas tout pour moi. Je veux que vous me corrigiez et que vous ajoutiez avec votre plume fine, spirituelle et sympathique, une phrase finale que je ne trouve pas. Tout à vous".Lesseps sollicite Pailleron, qui en fait réécrira grandement ce discours :Version de É. Pailleron :- Brouillon manuscrit de la main d’Édouard Pailleron, envoyé à Lesseps pour proposition : 8 feuillets in-8 montés sur onglets écrits à l’encre noir et au crayon, contenant de nombreuses biffures ; sur divers papier : f. libre avec l’adresse d’Edouard Pailleron ; f. à en-tête de l’Académie Française. - Nouvelle version, mise au propre du brouillon, sans doute de la main de Lesseps : 8 feuillets in-8 montés sur onglets, à l’encre noir au recto seul, contenant de nombreuses biffures. Remerciements de Lesseps :- LAS à Édouard Pailleron, datée 20 février 1885 : "Cher ami, c'est parfait, je ne changerai pas un mot. Je mets entièrement de côté mes projets. Vous avez une serviable manière de faire parler vos personnages, c'est pour cela que le public est à vous et vous applaudit toujours."Ces versions mettent en lumière tout le travail de préparation effectué par les deux hommes et leurs échanges jusqu’à la version finale, dans laquelle Lesseps se compare à ses prédécesseurs tout en leur rendant hommage : p. 35 : “Ils étaient plutôt hommes d’étude, je suis plutôt homme d’action ; ils étaient historiens, et je suis géographe... à ma manière. Mais si je diffère d’eux par bien des points, il en est un par lequel j’ai la prétention de leur ressembler. Tous deux ont aimé passionnément leur pays…” Lesseps finit son discours par un passage qu’il avait d’abord mis au début : “M. Thiers disait : je vous remercie de m’avoir admis à siéger dans cet asile de la pensée libre et calme. Je vous remercie, à mon tour, de m’avoir admis dans cet asile de la pensée libre et calme, bien que je n’ose vous promettre de rester tranquillement assis dans mon fauteuil.”Version imprimée jointe.Ex-libris M (avec deux ailes) avec la devise "In libro pax in pace felicitas". Cachet Marie-Louise , fille d'Édouard Pailleron et de Marie Buloz.Reliure frottée. ‎

Reference : 722


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