Futuropolis / Gallimard, 1988. Grand in-4 de 380 pages, cartonnage illustré. En belle condition.
Reference : 21960
Texte intégral, illustré par Tardi.
La Bergerie
Mme Aline Berger
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Editions Balbec Paris 1987 In-4 ( 295 X 215 mm ) en feuilles sous couverture blanche muette et emboîtage de toile grise de léditeur.EDITION ORIGINALE de la version initiale du premier chapitre du "Voyage au bout de la nuit" cette version établie par Jean-Pierre DAUPHIN, reprend le premier état du texte retrouvé sous une forme dactylographiée, avant les corrections de l'auteur. Le texte de cette première version est suivi, ligne à ligne, de celui la version définitive ( parue en octobre 1932 ). Pour des raisons de droit, cest lunique édition de cette version ( pas même reproduite dans La Pléiade ). En outre, cette édition est ornée de 12 gravures originales sur cuivre de Thomas GOSEBRUCH, dont une sur double page ( en 1982, il avait déjà réalisé une suite de 18 gravures illustrant Voyage au bout de la nuit, mais tirée à seulement 15 exemplaires ). Tirage limité à 105 exemplaires numérotés sur vélin de Rives, signés par lartiste.Un des 70 exemplaires ( N°20 ). On joint le n°1 de novembre 2006 du magazine Krabo. Très bel exemplaire.
Editions Balbec Paris 1987 In-4 ( 295 X 215 mm ) en feuilles sous couverture blanche muette et emboîtage de toile grise de léditeur.EDITION ORIGINALE de la version initiale du premier chapitre du "Voyage au bout de la nuit" cette version établie par Jean-Pierre DAUPHIN, reprend le premier état du texte retrouvé sous une forme dactylographiée, avant les corrections de l'auteur. Le texte de cette première version est suivi, ligne à ligne, de celui la version définitive ( parue en octobre 1932 ). Pour des raisons de droit, cest lunique édition de cette version ( pas même reproduite dans La Pléiade ). En outre, cette édition est ornée de 12 gravures originales sur cuivre de Thomas GOSEBRUCH, dont une sur double page ( en 1982, il avait déjà réalisé une suite de 18 gravures illustrant Voyage au bout de la nuit, mais tirée à seulement 15 exemplaires ). Tirage limité à 105 exemplaires numérotés sur vélin de Rives, signés par lartiste.Un des 6 exemplaires ( N°7 ) enrichis dune planche refusée et signée sur vélin de Rives ( n°7 ). On joint le Bulletin célinien ( n°64, décembre 1987 ) qui contient un article de Henri Thyssens au sujet de cette édition, et le n°1 de novembre 2006 du magazine Krabo. Très bel exemplaire.
Editions Balbec Paris 1987 In-4 ( 295 X 215 mm ) en feuilles sous couverture blanche muette et emboîtage de toile grise de léditeur. EDITION ORIGINALE de la version initiale du premier chapitre du "Voyage au bout de la nuit" cette version établie par Jean-Pierre DAUPHIN, reprend le premier état du texte retrouvé sous une forme dactylographiée, avant les corrections de l'auteur. Le texte de cette première version est suivi, ligne à ligne, de celui la version définitive ( parue en octobre 1932 ). Pour des raisons de droit, cest lunique édition de cette version ( pas même reproduite dans La Pléiade ). En outre, cette édition est ornée de 12 gravures originales sur cuivre de Thomas GOSEBRUCH, dont une sur double page ( en 1982, il avait déjà réalisé une suite de 18 gravures illustrant Voyage au bout de la nuit, mais tirée à seulement 15 exemplaires ). Tirage limité à 105 exemplaires numérotés sur vélin de Rives, signés par lartiste.Un des 6 exemplaires ( N°4 ) enrichis dune planche refusée et signée sur vélin de Rives. Très bel exemplaire.
Paris, Éditions Gallimard, La Pléïade, 1968 ; in-12, XXVIII-1090 pp., reliure d'éditeur plein cuir, coloris havane, avec jaquette et Rhodoïd. Louis-Ferdinand Céline est un écrivain et polémiste français du XXe siècle. Son grand roman reste le "Voyage au bout de la nuit" qui est considéré comme un des livres majeurs du vingtième siècle. Bibliothèque de la Pléiade, N° 157. Avant-propos de Henri Mondor. Chronologie de Jean A. Ducourneau.
Édition originale du « Voyage au bout de la nuit » de Céline, très élégamment reliée par J.P. Miguet. « À peine a-t-on commencé le livre qu’on est empoigné. Plus que la perfection, la puissance impressionne ». Paris, 1932. Paris, Denoël et Steel, 1932. In-8 de 623 pp. et (1) p., restauration p. 133 d’une petite déchirure dans la marge latérale. Maroquin bleu nuit, plats ornés en marge d’une large composition géométrique de box mosaïqué parallèle aubergine, bordeaux, vieux rouge, vermillon, grège, blanc cassé et blanc, dos lisse orné de même, doublures et gardes de daim vermillon inséré dans des listels de box gris clair, tranches dorées, couvertures et dos conservés, étui. Reliure signée J. P. Miguet et datée 1975. 184 x 113 mm.
Édition originale. En Français dans le texte, 366 ; Dauphin & Fouche 32A1. L’un des 100 exemplaires numérotés sur alfa, celui-ci portant le n°42, second papier après 10 sur vergé d’Arches. C’est en 1932 que se place l’irruption de Céline dans la vie littéraire avec ce roman sans exemple, et d’une violence volcanique « Le Voyage au bout de la nuit », somme d’expériences de tout ordre, exhalée comme un cri, dans un style parfois ordurier, parfois bouleversant, qui exprime une profonde compassion pour les faibles et les victimes de la vie sociale, et d’une sensibilité presque morbide aux accents de révolte et de désespoir. A peine paru le roman fait l’effet d’une bombe. Il manque de peu le Goncourt et obtient le Renaudot. « Voyage au bout de la nuit échoua au prix Goncourt bien qu’ayant été donné favori et obtint le prix Renaudot. Cet échec contribua à alimenter une vive polémique entre des inconditionnels discernant le génie de l’écrivain et des détracteurs effrayés par la nouveauté du style et le caractère nihiliste de l’œuvre. A mi-chemin entre l’autobiographie et le roman, Voyage au bout de la nuit raconte l’errance d’un héros devenu mythique, Bardamu, à travers quatre étapes principales : la Première Guerre Mondiale, dont Céline nous fait partager tout l’horreur qu’il a lui-même vécue, puis l’ambiance de l’hôpital ; un voyage en Afrique, où Bardamu, colon dirige une factorie ; une séjour aux Etats-Unis qui donne un aperçu de la vie américaine telle qu’il la perçoit et l’expérience du médecin de banlieue confronté à la misère. Avec une hargne qui a surpris, Céline a dressé un constat féroce d’une époque dans laquelle il entraîne son lecteur. L’originalité de son ton tient beaucoup à la déformation volontaire qu’il pratique dans la langue d’abord, à travers une écriture très parlée, et dans le style dont le rythme constant participe au lyrisme général de l’œuvre. Avec ce réalisme mythique et cette construction romanesque véritablement novateurs, Céline arrive à une poétique qui lui est propre et qu’il s’emploiera à dépasser tout au long de son œuvre. » (En Français dans le texte, n°366). « Céline se fait le contempteur acharné d’une vie vouée à la dégradation au sein d’un univers halluciné où les marionnettes humaines se disloquent peu à peu dans une agitation convulsive ». Telle est la préface livrée au lecteur : « Voyager, c’est bien utile, ça fait travailler l’imagination. Tout le reste n’est que déceptions et fatigues. Notre voyage à nous est entièrement imaginaire, voilà sa force. Il va de la vie à la mort. Hommes, bêtes, villes et choses, tout est imaginé. C’est un roman, rien qu’une histoire fictive. Littré le dit, qui ne se trompe jamais. Et puis d’abord tout le monde peut en faire autant. Il suffit de fermer les yeux. C’est de l’autre côté de la vie. » Superbe exemplaire, relié sur témoins, avec couvertures conservées, avec une élégance toute particulière par J.P. Miguet qui a su associer une opposition raffinée de tons dans des mosaïques géométriques qui se répondent avec bonheur sur les plats et le large dos du volume.