Albert Delpit (1849-1893), écrivain, né à la Nouvelle-Orléans (USA). L.A.S., sd [1887], 1p in-8. A l'écrivain Jules Claretie (1840-1913). Remerciements pour l'envoi de son livre Le Candidat. [378]
Reference : 016462
Librairie Trois Plumes
Benoît Galland
131 rue du haut Pressoir
49000 Angers
France
+33 6 30 94 80 72
Conditions de ventes conformes aux usages de la librairie ancienne et moderne
Lettre Autographe Signée de Jules Clarétie datée du 29 mai 1889 adressée à un confrère, il est très souvent absent, s'occupant de l'Exposition Théâtrale qui n'avance guère.2 pages format in-8°(21x13) sous chemise avec portrait collé. Rousseurs. Bon état. - De l'ancienne collection A. Baron, assureur, puis syndic-liquidateur à Bourges.Arsène Arnaud Clarétie, dit Jules Clarétie, né le 3 décembre 1840 à Limoges et mort le 23 décembre 1913 à Paris, est un romancier, dramaturge français, également critique dramatique, historien et chroniqueur de la vie parisienne. Au cours de sa longue carrière, outre la signature Jules Clarétie, il a recours à plus d'une douzaine de pseudonymes afin de publier ses oeuvres littéraires et ses articles dans la presse. Il a également utilisé, avec Charles-Edmond Chojecki, le pseudonyme collectif de Jules Tibyl. Historien, il compose une Histoire de la Révolution de 1870-1871. Il donne également de nombreux romans sur les milieux de la bourgeoisie et du pouvoir.
10,4 x 13,5 Paris 1870 "Mon cher Ami, C'est moi ! Je voulais vous répondre sur le champ, mais cette fois en vérité, j'ai eu des excuses, si l'on peut avoir une fraction d'excuse lorsqu'on semble oublier un ami. Je dis semble [souligné]. Croyez bien que lorsque je compte ceux dont je suis sûr, et ceux que j'aime vraiment, je vous mets en première ligne. ma mère vous dira un jour, que si je ne vous écris point, je parle de vous bien souvent. Et nous voici en pleine révolution, sinon de nom, du moins de fait. Radical en diable, je déplore bien des excès, bombes en paroles, et je ne puis malheureusement guère en douter aujourd'hui, bombes en action. mais des faits ne sont point un ...et en dépit d'eux, il faut rester fidèle à ce qu'on aime et à ce qu'on défend. Je sais quelles sont vos opinions, vous devez être navré ! Croyez qu'il y a beaucoup d'éxagération et de mensonges dans ce qu'on doit débiter en province sur l'état de Paris. J'ai, après avoir médis des réunions publiques, pris la parole dans ces réunions. J'ai été fort raisonnable, je vous le jure et pourtant fort acclamé, peut-être même est-ce la raison qu'on a applaudi. Il faut voir, pour les bien juger, les choses par soi-même. Que ne dites-vous qu'on m'attaque dans les journaux ? Le Figaro [souligné] oui, mais après ? Et ce malheureux Figaro [souligné] joue un rôle déplorable. Mon livre sur le soldat [souligné] ne sera terminé qu'à la fin de l'année. Bien des choses y manqueront et vous pouvez certes publier le vôtre, car je n'aurais point défloré le sujet...le livre de de Vigny plus démocratique, plus belliqueux, je veux dire radical et surtout de ton plus moderne. Vous lirez cela. J'ai deux nouvelles encore à écrire. Il est possible que j'aille en Espagne cette année. En ce cas je m'arrêterais certainement à Dax. A bientôt donc peut-être, mon cher ami, et croyez moi de tout coeur et de grand coeur à vous." [signature] "Jules Claretie, 5 mai 1870." En mai 1870, à la veille de la déclaration de guerre de la France à la Prusse et des événement parisiens qui s'en suivront, Jules Claretie est un jeune journaliste polygraphe. Il fera paraître "le roman des soldats" en septembre 1871 et en 1872 une "Histoire de la Révolution de 1870-71." Il sera pendant plus de vingt-ans (1886-1913) administrateur de la Comédie-Française. Très bon état. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST
Albert Delpit (1849-1893), écrivain, né à la Nouvelle-Orléans (USA).
Reference : 016463
Albert Delpit (1849-1893), écrivain, né à la Nouvelle-Orléans (USA). L.A.S., sd [ca.1875], 1p 1/2 in-12. A l'écrivain Jules Claretie (1840-1913). « Mon cher Claretie, Vous trouverez dans les journaux de demain matin le motif de la disparition de Jean-nu-Pieds. Deslandes va me reprendre cet hiver. Voulez-vous expliquer ce qui s'est passé, et me faire une belle sortie, comme vous savez fait une belle entrée ? Je vous l'ai déjà dit, mon cher ami, j'ai bien des défauts, mais j'ai, au moins une qualité : j'ai absolument mes amis : je vous le prouverai, et quand je vous l'aurez prouvé, je serai encore, et toujours, votre obligé et ami A Delpit ». Cette lettre concerne donc sa pièce de théâtre jouée en 1875 que Raymond Deslandes, directeur du théâtre du Vaudeville, aura donc déprogrammée avant, probablement, de la remettre à l'affiche. Cette pièce, tirée de son roman, est basée sur l'histoire de la « Révolte des Nu-pieds » dont le chef Jean Quétil fut surnommé Jean Nu-Pieds. Belle lettre. [378]
1 L.A.S. de Georges Monval adressée au Général Brunon, relative à Talma, 2 pp. in-8 sur papier à en-tête de la Comédie-Française, 15 décembre 1885, avec le duplicata de la lettre du Général Brunon contrecollé en tête, 3 pp. in-12.Rappel du titre complet : Lettre autographe signée de Georges Monval, Bibliothécaire Archiviste de la Comédie Française, au Général Brunon [ à propos des pièces de Talma jouées à la Comédie Française ] Mardi 15 décembre 1885 "Monsieur, j'ai l'honneur de vous informer qu'aucune pièce de Talma n'a été représentée ni soumise au Comité de lecture de la Comédie-Française. Je dois ajouter que, dans sa jeunesse, Talma a écrit quelques pièces et que, plus tard, il a remanié plusieurs tragédies, notamment l'Hamlet de Ducis, son ami. J'ai vu passer, il y a quatre ans, en vente publique, une lettre à Talma, datée de 1786 (il avait alors 23 ans), dans laquelle il dit avoir une pièce de théâtre à l'examen et d'autres en tête". Jointe contrecollée en tête le duplicata de la lettre du Général Brunon adressée à Jules Claretie, Directeur du théâtre de la Comédie-Française : "Monsieur, je possède le manuscrit d'une tragédie en trois actes de Talma qui est je crois inédite. Elle porte le titre de Gunide [ ? ] et faisait parti d'un recueil plus volumineux puisque la pagination de la tragédie ne commence qu'à 574 pour finir à la page 688 sur laquelle est écrit le mot : Fin. La page 573 termine une pièce de vers qui semble faite à l'occasion du couronnement de Napoléon Ier. Le mot fin n'y figure pas ce qui paraît indiquer que la tragédie termine le recueil des oeuvres de Talma. Étant naturellement désireux d'avoir à ce sujet des renseignements plus complets, je ne saurais mieux faire que de m'adresser à votre obligeance pour les obtenir. Le Théâtre-Français doit en effet posséder des données sur ce qu'a pu faire l'artiste admirable [ ... ]
Bon état. Archiviste bibliothécaire de la Comédie-Française, Georges Monval (1845-1910) est l'un des plus fameux moliéristes de son temps.
Deuxième édition, 2 vol. in-8 reliure bradel demie-toile grise, couv. cons., Paul Ollendorff, Paris, 1896, VII-273 pp. ; XII-281 pp. avec une lettre autographe signée de l'auteur, montée en tête, une photo ancienne de l'artiste contrecollée au verso du faux-titre, le programme original de sa représentation de retraite...
Rare exemplaire enrichi d'une L.A.S. de l'auteur (à en-tête de la Comédie Française : il réclame deux fauteuils, mais il se voit répondre que tout est malheureusement complet), d'une photo ancienne de l'artiste contrecollée au verso du faux-titre, du programme de la Représentation de retraite de Frédéric Febvre, et de trois coupures de presse relative au célèbre comédien. Etat très satisfaisant (une pièce de titre frottée, qq. rouss.).