Emile Deschamps (1791-1871), poète. Poème A.S., Savigné-l'Evêque, 14 septembre 1864, 1p in-8. Sympathique poème écrit alors qu'il est en villégiature chez ses amis Paignard dans la Sarthe (Louise Labbé (1846-1934) et son mari Léopold, futur maire de Savigné). Il est titré « Une pauvre petite théïère chinoise » : « Voici ce qu'avec un grand bruit / Par quelque invisible machine / Le tremblement de terre, observé cette nuit / vient jusqu'à Savigné d'apporter de la Chine. ». Il se termine par « recevez donc, cher Louise, cet objet qui vous appartient ». Beau poème de circonstance. [231-2]
Reference : 014214
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S.l. [Paris], 26 février 1882. 1 p. sur 1 f. in-4 (déchirures marginales, petites rousseurs)
Poème autographe signé sous le pseudonyme d'Octave de Parisis et dédié à Victor Hugo "celui qui a quatre fois vingt ans" et dont leur auteur précise qu'il a été écrit chez le poète. L'auteur est Arsène Houssaye qui a choisi le nom d'un des personnages de son roman Les Grandes Dames (Dentu, 1874) pour le signer. Il envoie ce poème à Philippe Javel, imprimeur à Arbois mais surtout rédacteur de l'Écho (mal orthographié par Houssaye en Échos) du Jura dans lequel il lui demande de les publier ses vers. Long poème de 18 vers à la gloire du poète qui est à cette époque rentré de l'exil, élu au Sénat et dont la réputation littéraire n'est plus à faire. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
VERLAINE (Paul). POÈME AUTOGRAPHE SIGNÉ. Quatre pages sur deux feuillets, 19 × 12 cm (bords irréguliers). Très beau manuscrit de travail, complet, signé, de plus de cent vers, du poème « Bon pauvre, ton vêtement est léger », paru dans le recueil Bonheur, édité par Vanier en 1891. Nombreuses ratures — dont une dizaine de vers rayés — et corrections. Le texte définitif de ce poème est bien connu, mais l’édition de la Pléiade ne semble pas signaler l’existence de ce manuscrit. Le poème ne porte pas de titre, seulement un numéro : « VIII », qui remplace « X », barré — dans le recueil, il s’agit du neuvième poème. Dans le coin supérieur droit du recto du premier feuillet, de la main de Verlaine : « Bonheur ». Les vers sont numérotés de 1 à 100, avec des erreurs, mais le total est juste — sans compter les jolies parties raturées.
Paris s. d. [ca 1941-1942] | 21 x 27 cm | une page
Poème autographe signé de Sacha Guitry, 2 quatrains, à en-tête de l'adresse de son hôtel particulier qu'il occupa, après son père Lucien Guitry, de 1925 à 1957. Le poème est adressé avc du tabac à Paul Valéry (référence vente Ader N° 545 de la deuxième partie de la collection André Bernard du 18 novembre 2011) datant probablement de l'année 1941 ou 1942, "J'en trouve encor - en m'abonnant - Et, sans tarder, je vous les livre. Oui, mais alors - donnant donnant - Donnez un quatrième livre ! Livres profonds et parfumés Différents, mais - quand même égaux. Vive Pétun ! quand mes mégots, C'est vous, Monsieur, qui les fumez." Amusant poème autographe signé adressé par Sacha Guitry à l'un de ses maîtres en ces temps de pénurie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s.d. (21 janvier 1840) | 21.20 x 26.70 cm | un feuillet sous cadre
Poème autographe signé "V. H." de Victor Hugo, quatre quatrains à l'encre noire sur une page d'un feuillet sous encadrement en baguette d'acajou. Cachet à froid de la ville de Bath dans la partie inférieure gauche. Plis horizontaux et verticaux, petites rousseurs le long des plis, quelques taches pâles en marge inférieure droite, sans atteinte au texte. Quelques petites traces sombres en marge inférieure droite, l'une affectant une seule lettre du mot "retombe". Manuscrit original et version antérieure au texte final de l'émouvant poème autographe de Victor Hugo, publié sous le titre "Écrit sur le tombeau d'un petit enfant au bord de la mer" dans son recueil Les Rayons et les ombres (Paris, Delloye, 1840). Hugo composa ce magnifique éloge funèbre à la mémoire du jeune neveu de son grand ami Auguste Vacquerie, décédé à l'âge de quatre ans et dix mois. Le poète avait promis un poème en épitaphe et adressa personnellement le présent manuscrit à Vacquerie : "Prenez donc ces vers, si vous en voulez toujours pour la tombe de ce cher petit" (Lettre à Vacquerie, 21 janvier 1840). * Comme l'a justement remarqué Joseph Petrus Christiaan de Boer, «Il n'y a aucune douleur que le poète ait su mieux comprendre et plus délicatement exprimer que l'immense tristesse qui remplit le cur des parents à la mort d'un de leurs enfants» (Victor Hugo et l'enfant, 1933, p. 48-49). Ce poème inaugure un sublime et macabre ensemble d'uvres composées à l'occasion des drames familiaux qui touchèrent les familles d'Hugo et de son ami Auguste Vacquerie. Le plus célèbre d'entre eux sera "Demain dès l'aube..." écrit après la noyade de sa fille adorée Léopoldine aux côtés de Charles, frère d'Auguste Vacquerie, le 4 septembre 1843, peu de temps après leur mariage. Hugo compose ces vers pour Charles-Emile Lefèvre, jeune enfant de la sur de Vacquerie, qui s'éteint inopinément le 6 novembre 1839. Le 21 janvier 1840, Hugo envoie à Vacquerie le présent manuscrit, où figure une variation par rapport à la version définitive parue le 16 mai de la même année chez Delloye: «Vieux lierre, frais gazon, herbe, roseaux, corolles ; Eglise où l'esprit voit le Dieu qu'il rêve ailleurs ; mouches qui murmurez d'ineffables paroles A l'oreille du pâtre assoupi dans les fleurs ; Vents, flots, hymne orageux, chur sans fin, voix sans nombre ; Bois qui faites songer le passant sérieux ; fruits qui tombez de l'arbre impénétrable et sombre ; Étoiles qui tombez du ciel mystérieux ; oiseaux aux cris joyeux, vague aux rumeurs[plaintes dans le poème publié]profondes ; froid lézard des vieux murs dans les pierres tapi ; plaines qui répandez vos souffles sur les ondes ; Mer où la perle éclot, terre où germe l'épi ; Nature d'où tout sort, nature où tout retombe, feuilles, nids, doux rameaux que l'air n'ose effleurer, Ne faites pas de bruit autour de cette tombe ; Laissez l'enfant dormir et la mère pleurer.» Le poète avait accompagné le manuscrit d'une touchante lettre : «Voici enfin, mon poëte, ce que je vous ai fait stupidement attendre silongtemps. [...] Prenez donc ces vers, si vous en voulez toujours pour la tombe de ce cher petit [...] Du reste je ne me crois pas quitte pour si peu envers cet ange. J'ai commencé pour lui quelque chose de plus long que je déposerai un de ces jours aux pieds de la pauvre mère» (Oeuvres complètes de Victor Hugo, Correspondance I, Albin Michel, 1947, vol. 41, p. 141). On ne sait quelle autre uvre sera adressée à Marie Arsène Lefèvre, la «pauvre mère», qui perdra en moins de quatre ans son mari et ses deux fils. Hugo composera également deux poèmes en souvenir de Paul-Léon Lefèvre, le frère jumeau de Charles-Emile, qui le suivra dans la tombe trois ans plus tard à l'âge de sept ans (Contemplations, Liv. III, XIV et XV). L'immense douleur qui affecta Hugo et Vacquerie, accablés de deuils, ne fera que rapprocher leurs « curs liés au morne piédestal » (Contemplations, Liv. V, I , «A Aug. V. »). Collaborant dès le mois d'août 1848 à l'Évén
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Paris s.d.(ca 1945) | 20.50 x 27 cm | quatre pages
Ironique poème autographe signé de Sacha Guitry, 18 strophes sur deux feuillets, intitulé : "Eclatante vérité sortie de la bouche adorée de Lana et que j'ai mise en vers pour la faire sourire". Le poème, signé Sacha et courant sur 24 lignes avec le titre, comporte une rature et deux ajouts et date probablement de l'année 1945, année du mariage de Sacha Guitry et Lana Marconi : "Je suis ici dans ma maison. Ce n'est pas sans raison Que j'en tiens le pari Car je me fie aux apparences... .... Et ma maison est dans Paris Qui, lui, se trouve en France... Quant à la France elle est, bel et bien, dans l'Europe... .... Oui, oui, enfin l'Europe est dans le monde Et quant au monde, il est jusqu'au cou dans la merde... .... C'est ce qui fait qu'étant chez moi Je suis depuis des mois tellement emmerdé ! " A ce poème, nous joignons : son brouillon autographe, au crayon de papier et comportant de nombreuses corrections, avec, au dos, un projet de page de titre pour son ouvrage "Elles et toi". Le tout sur un feuillet recto verso. Est présente également une page de notes autographes concernant Lana Marconi traitant de sommes d'argent : "Lana a reçu 65 pièces de 20 $ et 18.500", decomptes mais aussi, noyés dans ces préoccupations pécuniaires, des vers. Présentée à Sacha Guitry par Arletty, l'actrine Lana Marconi, d'origine roumaine, fut la cinquième et dernière femme du grand homme de théâtre. Surnommée par ce dernier "Mon cher renard", elle partage dès 1945 la vie de Sacha Guitry et l'épouse le 25 novembre1949. Ce qui lui fera dire avec beaucoup d'humour :«Les autres furent mes épouses, vous, vous serez ma veuve» et «Ces belles mains fermeront mes yeux et ouvriront mes tiroirs». L'actrice créa sept pièces et joua dans douze films de Sacha Guitry et ne travailla qu'avec lui comme réalisateur. Amusant ensemble manuscrit de Sacha Guitry concernant sa dernière épouse Lana Marconi. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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