L.A.S., Paris, 13 novembre[?] 1833, 2p in-8. A Stéphane Ajasson de Grandsagne (1802-1845), directeur de la Bibliothèque populaire. « Monsieur, Je n'ai pas attendu d'avoir fourni à mon insu ma page à la bibliothèque populaire pour témoigner hautement ma vive sympathie envers un ouvrage si philanthropiquement conçu et si habilement exécuté. J'en ai lu chaque numéro avec un grand intérêt et sans m'étonner de son excellente composition, puisque la direction de cette bibliothèque vous est confiée. Je n'ose plus parler de l'heureux choix des morceaux que renferme ce recueil, puisque vous avez bien voulu faire figurer mon nom mais je reprendrai courage à la prochaine livraison et vous pouvez compter sur ma faible voix qui, du moins, aura le mérite de ne jamais se taire. Veuillez en attendant, monsieur, agréer l'expression de mes remerciements bien sincères avec l'assurance de la haute considération de votre très humble et très obéissant serviteur Emile Deschamps. P.S. Si vous aviez encore quelque volume de poésies à publier, je vous prie et vous engage même dans l'intérêt de l'ouvrage à demander quelques vers inédit à m. Jules de St Félix, jeune poète de la plus grande distinction qui a déjà publié les Poésies Romaines, le roman de Dalilah etc. et qui a un portefeuille d'une grande richesse. Il serait bon d'en avoir la primeur. C'est un ami de mon frère, de M. Brizeux et de moi. Il demeure rue de Beaune n°2 ». La fin de cette lettre, concernant donc Jules de Saint-Félix, a été publiée par Jules Marsan dans son ouvrage La bataille romantique (Paris, Hachette, 1912, note de la p.251). Très belle lettre. [178b]
Reference : 011608
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