André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), prêtre, curé de Saint-Sulpice. L.A.S., Paris, 22 mai 1870, 1p in-8. A l'abbé Sébastien Millault (1809-1896), curé de Saint-Roch à Paris. Célébrant ses 50 ans de sacerdoce le vendredi suivant, il serait touché de sa présence lors de la messe basse qu'il fera à cette occasion. [269]
Reference : 008304
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[ 3 L.A.S. adressées à Mlle Simone Arnaud Delage ] Lettre autographe signée de Camille Doucet, de l'Académie Française, 1 page à en-tête de l'Institut de France sous enveloppe marquée "Académie Française", datée du 25 mai 1885 : "Mademoiselle et chère confrère, Rien de plus touchant et de plus dramatique que votre Roche "Mengan", j'en suis encore tout ému & je m'empresse de joindre mes très sincères compliments aux remerciements que je vous dois pour votre bon et gracieux souvenir" ; Lettre autographe signée de Georges Monval, Bibliothécaire Archiviste de la Comédie Française, datée du 12 février 1883, 1 page sous enveloppe : "Mademoiselle, J'ai l'honneur de vous informer que, dans sa séance du 8 février, le Comité d'Administration du Théâtre Français a pris connaissance du rapport fait par la Commission d'examen sur votre comédie : "Mademoiselle du Vigean". J'ai en même temps le plaisir de vous annoncer que le Comité, s'associant aux conclusions de ce rapport, a réservé votre ouvrage pour l'envoyer devant le Comité de Lecture" ; Lettre autographe signée d'Albert Delpit, 4 pages sous enveloppe : "Mademoiselle, j'irai vous voir demain. [ ... ] Il est fort possible que je ne sois pas libre à 4 h ; mais plus tard. Et j'ai besoin de vous voir car j'ai des conseils importants à vous donner sur Jane Grey. Voulez-vous que nous admettions ceci ? Si vous ne receviez rien de moi, demain avant midi, c'est que j'irai rue St Pétersbourg [ ... ]
Ensemble de 3 lettres autographes signées adressées à la future Mme Copin-Albancelli, par Camille Doucet, Georges Monval et Albert Delpit.
Paris, Prison de Sainte-Pélagie 12 Novembre 1851 | 13 x 20.50 cm | une feuille
Lettre autographe signée de 4 pages datée du 12 novembre 1851. 124 lignes à l'encre noire. Le manuscrit est présentésous une chemise en demi maroquin vert sapin, plats de papier vert marbré portant une pièce de maroquin avec lamention "Lettre autographe" incrustée sur le premier plat, contreplats doublés d'agneau vert,étui bordé du même maroquin, ensemble signé Goy & Vilaine. Lettre autographe inédite sur le progrès, signée de Pierre-Joseph-Marie Proudhon, figure incontournable de la pensée sociale française, et «père de l'anarchie» selon le président de la République française Armand Fallières. Le philosophe emprisonné depuis 1849 développe dans un style virulent et combatif ses convictions socialistes et condamne les absolutismes de son temps. Extraordinaire profession de foi philosophique, politique et sociale d'un penseur à la marge, dont la fortune critique et l'influence se retrouvent de Karl Marx à Émile Durkheim en passant par Benjamin Tucker. La missive est rédigée d'une écriture rapide et dense, comportant de nombreux passages soulignés appuyant certains concepts philosophiques. Le premier feuillet présente un en-tête du journal Le Peuple de 1850, un des quatre journaux dirigés par Proudhon sous la seconde République, qui lui valurent d'être emprisonné pour «incitation à la haine du gouvernement» «provocation à la guerre civile» et «attaque à la Constitution et à la propriété». Cette lettre inédite, datée du 12 novembre 1851, constitue une réflexion passionnée et inédite, proche d'une lettre intitulée «De l'Idée de Progrès», écrite une dizaine de jours plus tard, que Proudhon publie avec une autre («De la Certitude et de son criterium») dans l'ouvrage Philosophie du progrès. Cet ensemble de textes fut composé seulement deux semaines avant la prise de pouvoir définitive de Louis-Napoléon Bonaparte, à laquelle il s'opposa immédiatement. Une fois sorti de prison en 1852, Proudhon publia les deux lettres chez Lebègue à Bruxelles afin d'échapper à la censure, qui avait interdit la vente de l'opuscule sur le territoire français. Déjà détenu depuis deux ans dans les geôles du futur empereur des Français, Proudhon écrit depuis la prison de Sainte-Pélagie à Romain Cornut, journaliste de La Presse, qui venait de terminer une série d'articles sur le positivisme d'Auguste Comte (Etudes critiques sur le socialisme, octobre-novembre 1851). Il faut voir cette lettre comme un admirable plaidoyer de quatre pages, ou plutôt une confession de sa vision socialiste du progrès, un «positivisme social» qui se fonde sur la remise en cause de l'ordre ancien: «on recule devant une négation intellectuelle, qui est la condition sine qua non du progrès ultérieur». Proudhon tente dans cette lettre de convaincre son destinataire du bien-fondé de ses convictions, et n'hésite pas à user de flatteries qui contrastent étrangement avec sa verve habituelle («Ce n'est pas croyez-le bien, [..] que je désire le moins du monde influencer votre opinion, quelque désir que j'aie de faire la conquête d'un esprit aussi judicieux que le vôtre»). Il établit au fil de la lettre un équilibre entre son âme de polémiste et son désir de légitimité, aspirant à être reconnu par ses pairs non plus comme un simple agitateur mais comme un véritable penseur. On se souvient en effet de ses célèbres traits d'esprit («la propriété c'est du vol?!»), ses sympathies pour les soulèvements de 1848 ainsi que ses pamphlets au vitriol dans Le Peuple qui avaient consacré sa réputation de radical: «J'ai été, jusqu'à ce jour, si sottement jugé, même par les socialistes [...] Parce que j'ai conduit la critique des vieux principes aussi loin qu'elle pouvait aller [...] je n'apparais encore à beaucoup de gens comme la négation pure et simple de tout ce qui est». Proudhon affirme cependant son intention de quitter les remparts de la critique («laissant pour le moment la polémique de circonstance, dans mes nouvelles études») et annonce ainsi à demi-mots l'écritur
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in-4 de 8 pp
Longue et importante lettre donnant des nouvelles de l'escadre de l'amiral Willaumez partie de France pour couper la route aux grands convois anglais, et victime d'un ouragan le 19 août 1806 au sud des Bermudes.Le capitaine de Kergariou qui commande la frégate La Valeureuse a pu se réfugier dans la rivière Delaware où il attend que son navire soit réparé pour pouvoir rejoindre Philadelphie.Il raconte comment, après avoir été séparé de l'ensemble de l'escadre le 28 juillet pour avoir donné la chasse à une goélette, il l'a retrouvée le 18 août, à la veille d'un coup de vent terrible qui a causé de grands dégâts: Le 28, je suis entré dans la Delawar coulant bas d'eau en étant entièrement délabré. Le coup de vent avait duré cinquante deux heures. Il donne des nouvelles d'autres bâtiments qui ont également beaucoup souffert: La Cybèle est à Norfolk , Le Patriote et L'Eole à Annapolis. Le malheureux Impétueux a été poursuivi par l'escadre de l'amiral anglais Strachan, puis incendié malgré la neutralité du territoire américain. Kergariou craint d'apprendre que d'autres navires errent encore sans mâts, à la merci de l'ennemi. De nombreux bâtiments américains ont également été détruits, tout comme plusieurs navires du convoi de la Jamaïque. Sans nouvelles de lui, il espère que Le Vétéran, séparé de l'escadre avant l'ouragan, a pu y échapper [Jérôme Bonaparte qui commandait ce vaisseau avait en effet profité de cette séparation pour regagner seul la France ; intercepté par les Anglais, Le Vétéran parviendra cependant à trouver refuge à Concarneau où il restera bloqué jusqu'en 1814].Il est cruel de voir une division qui pour la marche et l'ordre étoit supérieure à tout ce que nous avons rencontré, il est cruel - après une longue et pénible navigation où à la vérité elle n'a pas obtenu de grands succès mais elle a le mérite de la constance au milieu des privations - de la voir se dissoudre et s'anéantir pour ainsi dire dans un instant.Il faut de plus faire face aux difficultés financières pour rééquiper le navire et ses hommes, le gouvernement américain étant nul et sans argent et la plupart des officiers et des matelots ayant perdu tous leurs biens dans la tempête. Mais le seul désir de Kergariou est de pouvoir reconduire la vieille et délabrée Valeureuse en France…On joint la Philadelphia Gazette du 25 septembre 1806 que Kergariou envoie à Caffarelli et où il est question des dégâts subis par l'escadre française, notamment par L'Impétueux brûlé par les Anglais.L'escadre de Willaumez était partie de Brest le 13 décembre 1805. Elle se composait de 6 vaisseaux et de 2 frégates dont La Valeureuse commandée par Achille de Kergariou (1775-1820). Après s'être dirigé vers Sainte-Hélène et le Cap de Bonne-Espérance, elle avait dû revenir vers le Brésil puis la Martinique pour y débarquer des hommes et s'y approvisionner. Après cette dislocation, seuls trois navires dont le Foudroyant de Willaumez reviendront à Brest, La Valeureuse, considérée comme irréparable, sera vendue sur le sol américain.Louis-Marie-Joseph de Caffarelli (1760-1845) était préfet maritime depuis 1800, il fut fait comte d'Empire en 1810. Il était le frère cadet des deux généraux de Napoléon
2 pages 1/2 in-8 (enveloppe collée au verso de la lettre)
Il envoie à son correspondant le rapport d'un avocat connu qu'il a consulté à ce sujet. Depuis près de deux ans, j'ai demandé à la Société de Géographie d'affecter à la mission transsaharienne que j'essaye d'organiser l'émolument du legs des Argeries. Il est indispensable que la Commission centrale accepte tout d'abord l'idée de dépenser dès maintenant le dit legs et telle n'a pas été jusqu'ici la tendance générale à cause de la crainte de responsabilités futures…Fernand Foureau (1850-1914) ingénieur et explorateur, il fut gouverneur de Mayotte et des Comores
[Paris] 6, Rond Point de Champs Ely 8 mars 1801 1 p. in-12
Alfred Grandidier (1836-1821), explorateur, membre de l'Académie des Sciences, auteur d'une Histoire Physique, Naturelle et Politique de Madagascar (1895) est également l'auteur d'une importante Bibliographie de Madagascar (1905).Il regrette de ne pouvoir prendre part au Congrès des Sociétés savantes qui se tiendra à Nancy le mois prochain et profite de cette lettre pour vous dire que mon fils partant le 25 de ce mois pour Madagascar, il touchera à Djibouti les premiers jours d'Avril et que peut-être y trouvera-t-il encore le Vte Bourg de Bozas avec lequel il pourrait s'entretenir au sujet de l'exploration projetée dans la grande île. Peut-être pourriez-vous, en écrivant à Mr du Bourg, lui faire part du passage de mon fils, si vous le croyez utile, etc.Joint: 1 carte de visite à la même adresse, datée 23 septembre 1900, 2 pp. in-12 carré qui, visiblement, accompagnait le rapport sommaire que vous m'avez demandé sur le voyage que doit entreprendre le Vte de Bourg. Je crois qu'on peut très blui accorder la mission qu'il demande et qui pourra même entre des mains expérimentées produire des résultats intéressants, d'autant plus que le docteur qui doit l'accompagner sera d'un grand secours pour les collections d'histoire naturelle. Seulement la difficulté est que le départ est prochain, puisque je crois qu'ils veulent prendre le paquebot du 25 octobre!1 autre carte, plus petite, à l'en-tête Alfred Grandidier Membre de l'Institut, message de félicitation daté vendredi matin.La mission conduite par le vicomte Robert du Bourg de Bozas devait, entre 1901 et 1903, traverser l'Afrique, de la mer Rouge à l'Atlantique. Seuls ses compagnons y parvinrent, lui-même perdit la vie sur les rives de l'Ouellé. Cette exploration permit au musée de l'Homme de s'enrichir de près de 700 objets rapportés de l'Éthiopie