Flammarion "Mille & une pages" 1991, in-8 broché, 627 p. (haut du dos, sinon très bon exemplaire ; épuisé chez l'éditeur) Index et bibliographie. Bonne édition complète de ce formidable témoignage sur la vie musicale et artistique du XIX° siècle, annotée par Pierre Citron.
Reference : 46609
ISBN : 9782082125390
Librairie Jean-Michel de Laubrière
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Paris, Didot, Nyon, Damonneville et Savoye, 1756 ; 4 tomes en 3 vol. in-12. 2 ff.- 389 pp-(3) pp. / 10 ff.- 332 pp. / 4 ff.- 270 pp. - 1 f. bl.-2 ff.- 227 pp. Veau brun marbré, dos lisses ornés, pièces de titre fauves, pièces de tomaison brunes, encadrement de simples filets dorés sur les plats avec fleur de lys aux coins et joli fer armorié sur les plats. Commentaires manuscrits anciens à propos de ces mémoires sur les premières gardes blanches. Bel exemplaire.
Aux armes du cardinal Mazarin, certainement imposées postérieurement. Chaque tome contient les mémoires particuliers, tout d'abord ceux de Charles duc d'Angoulême, fils de Charles IX et neveu d'Henri III, puis ceux de François-Annibal duc d'Estrées, qui avaient déjà parus 1668 qui renferment une relation du siège de Mantoue, de celui de Trêves ou encore du conclave qui vit l'élection du par Grégoire XV ; les mémoires de Claude Guichard Déageant lui aurait été demandées par Richelieu qui l'avait fait embastiller pour son implication dans la conspiration de Chalais ; ils ont paru dès 1668, "s'est un manifeste contre le Duc de Luynes, son bienfaiteur, et un panégyrique perpétuel de Richelieu son ennemi. Les mémoires manquent quelques fois de fidélité dans les faits et presque toujours dans le style, mais il y a des choses curieuses". Les Mémoires du duc d'Orléans ont été rédigés par Etienne d'Algay de Martignac, proche du duc, "bien instruit et excellent guide pour cette partie de l'histoire depuis 1608 jusqu'en 1636" ; ils avaient déjà paru en 1683.
Paris, Antoine de Sommaville, 1657 ; in-4 (32 x 21 cm). 272 pp. - 5 ff. dont 1 avec vignette contrecollée aux armes de M. de Marolles. Veau brun, dos à 6 nerfs orné, titre doré. Armes dorées sur les plats. Coiffes arasées, charnière du plat sup. partiellement fendue, frottements sur les chasses et les coins. Bon exemplaire cependant, sans rousseurs et à grandes marges.
Exemplaire de la bibliothèque de Louis Jean Marie de Bourbon, duc de Penthièvre, avec ses armes sur les plats. Il passe ensuite très certainement à sa seule héritière Louise Marie Adélaïde de Bourbon, épouse du duc de Chartres (Louis-Philippe dOrléans dit Philippe-Egalité) qui sont les parents du futur roi Louis-Philippe puisqu'on retrouve sur la page de titre le cachet de la "Bibliothèque du Roi (Neuilly)", qui était la sienne. Louis Jean Marie de Bourbon (1725-1793) est le fils unique de Louis-Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse (1678-1737), lun des bâtards légitimés de Louis XIV et Madame de Montespan. En 1737, il succède à son père dans les charges de Grand amiral, Grand veneur et gouverneur de Bretagne. Il est le propriétaire de Rambouillet, Blois et Amboise, et hérite de son cousin Louis-Charles de Bourbon (1701-1775), comte dEu, les domaines de Sceaux, Anet, Aumale, Dreux, Gisors et Vernon. Il possède également à Paris lhôtel de Toulouse (près du Palais-Royal), et figure ainsi parmi les plus importantes fortunes foncières de son époque. Il disposait d'une bibliothèque dans chacun de ses châteaux. Le catalogue de ses livres au château dAnet, établi en 1784, dénombre 3 121 titres. Linventaire réalisé le 27 avril 1793, peu après son décès, précise quil compte près de 1 000 livres dans sa bibliothèque de lhôtel de Toulouse à Paris et plusieurs centaines dans celle de sa résidence à Sceaux. Il faut aussi compter sur la bibliothèque conservée à Rambouillet qui lui venait de son père et qui fut sans doute rachetée en même temps que le domaine par Louis XVI en 1783 pour agrandir ses chasses. Guigard et OHR distinguent les armes du père de celles du fils : les premières reposent sur deux ancres passées en sautoir derrière lécu alors que les secondes sont placées sur une ancre seule mise en pal. Toutefois, on sait que le duc de Penthièvre a eu recours aux deux ancres du comte de Toulouse. Louis Philippe possédait de son côté au moins deux bibliothèques, l'une au Palais-Royal, l'autre à Neuilly. Elles furent vendues aux enchères en mars 1852. On retrouve dans le catalogue de la vente p. 223, N° 1972, la description des deux volumes des Mémoires de Marolles, aux armes du Comte de Toulouse, mais il n'est pas fait mention de ce volume de supplément. Le présent ouvrage fait suite aux Mémoires de Michel de Marolles publiés en 1656 chez Somaville, en deux volumes in-folio, et forme la quatrième partie, parue un an après les précédentes. Brunet (III, 1443) estime que les discours contenus dans cette suite "se trouve pour ainsi dire répandue dans différents morceaux qu'il a inséré dans les préfaces, les notes et les appendices de ses traductions et de quelques autres ouvrages tant en prose qu'en vers ...". On y trouve par exemple un traité sur l'amour qu'on doit à sa patrie, un autre sur le ballet, ou encore "De l'excellence de Paris entre toutes les villes de l'Europe''... Ces mémoires seront réédités en 1755 en 3 volumes in-12 par l'abbé Goujet. (GUIGARD, Nouvel armorial du bibliophile, t.1, p.54-55 - OHR, pl. 2609 - Bibliothèque Diplomatique Numérique, article Duc de Penthièvre).
Cologne, Pierre Van Dyck, [Bruxelles,Fr. Foppens], 1662 ; petit in-12 ( 13 x 8 cm). 2 ff. (titre et avis au lecteur)-400 pp.-1f. (errata). Veau blond, dos à nerfs orné, pièce de titre verte, tranches marbrées, encadrement de triples filets sur les plats. Petit manque à la coiffe sup. si non bel exemplaire, dans une reliure d'époque.
Edition originale imprimée à Bruxelles par François Foppens, dont on a identifié le matériel typographique. Quelques exemplaires de ce tirage avaient été mis en vente avant que soit achevé l'impression, ils ne comportent pas l'avis au lecteur, s'arrêtent à la page 387 et n'ont pas de feuillet d'errata. Dans son avis au lecteur, l'éditeur s'excuse de la qualité de l'impression : "L'impatience que tout le monde a témoigné de voir ces Mémoires m'a obligé d'en précipiter l'impression, & de me servir pour cela d'une copie fort mal écrite... & qui m'a obligé de vous donner cette première édition, quoy que j'eusse bien prévu qu'il était impossible qu'elle ne fût pas accompagnée de beaucoup de fautes..." Dans la seconde édition les fautes seront corrigées mais le bandeau de la première page sera placé à l'envers. Ces Mémoires publiés clandestinement seront désavoués officiellement par l'auteur qui y critiquait beaucoup de ses contemporains. Commencées en 1653, elles couvrent la période de 1629 à 1652 de l'entrée de La Rochefoucauld à la cour, à 16 ans, jusqu'à la fin de la Fronde. (Rochebilière 436 - Brunet III, 848 - Tchemerzine VII, p. 44).
P., Foucault, 1820 ; 2 vol. in-16. 2 ff.-478 pp. / 2 ff.-560 pp. Demi-basane vert empire, dos lisses, titres, filets et roulettes dorés. Trous de vers aux mors du tome 1. Quelques rousseurs.
Tomes IX et X de la "Collection des mémoires relatifs à l'Histoire de France" édité par Petitot avec des observations sur l'ouvrage et une notice sur l'auteur. Ces Mémoires intéresse la cour de Bourgogne des années 1435 à 1488 et forment pour le règne de Louis XI un complément indispensable aux Mémoires de Comines.
Bruxelles, François Foppens, 1713 ; in-16. 2 ff. bl.-Portrait en frontispice-6 ff. n. ch.-X-496 pp.-24 ff. n. ch. (table). Veau brun de l'époque, dos à nerfs orné, pièce de titre rouge, coiffes arasées, coins frottés, charnière du plat supérieure fendue
Première édition (avec le portrait de Louis XI en frontispice. Dans la seconde édition de 1714 il sera remplacé par un portrait de Comines) de ce recueil de textes qui ne sont pas de Ph. de Comines, mais qui se veulent éclairer le texte de ses Mémoires. On y trouve d'abord "L'addition à l'histoire du roy Louis XI" de Gabriel Naudé, puis le "Cabinet du roy Louis XI" avec des mémoires recueilli par Tristan l'Hermite de Soliers ; vient ensuite "L'éloge du roi Charles VIII" par Brantome, la "Comparaison du règne du Roy Louis XII à celui du Roy Louis XI" par Claude de Seissel, des extraits d'une "Chronique de ce qui s'est passé de plus mémorable en France & à la Cour des Ducs de Bourgogne", enfin des " Remarques critiques et historiques sur l'histoire du roy Louis XI" par Varillas.