Paris, Flammarion, 2019. In-8, 347 pp., 2 ff. n. ch. Broché, non coupé.
Reference : 9676
Édition originale. Un des 200 exemplaires de tête numérotés sur vélin, seul grand papier. “Longtemps, je me suis couché de bonne heure” fut l'incipit emblématique, idéal, d'une littérature moderne née en un temps où même la soi-disant blessure narcissique constituée par la psychanalyse ne faisait rien pour diminuer le sentiment que pouvait avoir l'individu de sa richesse intérieure. Tandis qu'en 2019, voilà comment débute le septième roman d'un écrivain lucide : “C'est un petit comprimé blanc, ovale, sécable.” Et pourtant, parallèlement au récit de la dépression d'un ingénieur agronome, un vent de révolte parcourt le livre : celui qui souffle sur les campagnes françaises, forme d'espoir née du désespoir, tourmente en latence que d'aucuns jugeront prophétique. Exemplaire à l'état de neuf.
Librairie Pierre-Adrien Yvinec
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Édition originale. Un des 200 premiers exemplaires sur vélin Rivoli Arjowiggins (n° 194). Paris, Flammarion, (décembre) 2018. 1 vol. (135 x 210 mm) de 347 p. et [2] f. Broché, non coupé, sous chemise et étui papier (Elbel). Édition originale. Un des 200 premiers exemplaires sur vélin Rivoli Arjowiggins (n° 194).
Sérotonine est un précis de décomposition, où il est question du déclin de l’Occident, de l’Union européenne, de la France, de Dieu. Le héros – ou anti-héros –, Florent-Claude Labrouste, est un ingénieur agronome de 46 ans, employé au ministère de l’agriculture, en couple avec une Japonaise de 26 ans, qui se meurt « de chagrin » et doit sa survie à un médicament, le Captorix, qui stimule la production de sérotonine, une « hormone liée à l’estime de soi », qu’il définit dès l’incipit : « C’est un petit comprimé blanc, ovale, sécable ». Il décide de disparaître. D’abord dans un hôtel Mercure près de la place d’Italie, puis en Basse-Normandie, « un territoire à l’abandon, peuplé d’agriculteurs suicidaires et condamnés par la politique européenne de Bruxelles ». Houellebecq, l’écrivain de la solitude de l’homme contemporain, cogne toujours sur le même clou, avec obstination, quitte à simplifier, avouant pour autant que, oui, « enfin je simplifie, mais il faut simplifier sinon on n’arrive à rien ». Houellebecq dévoile ainsi son intention : « Si nous avions été dans une comédie romantique, j’aurais fait ainsi […]. Eussions-nous été dans un film porno que la suite eût encore été bien davantage prévisible […]. Nous étions dans la réalité, de ce fait, je suis rentré chez moi ». Implacable machine désabusée.
Paris, Flammarion, (décembre) 2018. 1 vol. (135 x 210 mm) de 347 p. et [2] f. Broché. Édition originale. Envoi signé : « pour Hélène, Michel Houellebecq, à Paris, le 9 décembre 2020 ».
Sérotonine est un précis de décomposition, où il est question du déclin de l'Occident, de l'Union européenne, de la France, de Dieu. Le héros - ou anti-héros -, Florent-Claude Labrouste, est un ingénieur agronome de 46 ans, employé au ministère de l'agriculture, en couple avec une Japonaise de 26 ans, qui se meurt « de chagrin » et doit sa survie à un médicament, le Captorix, qui stimule la production de sérotonine, une « hormone liée à l'estime de soi », qu'il définit dès l'incipit : « C'est un petit comprimé blanc, ovale, sécable ». Il décide de disparaître. D'abord dans un hôtel Mercure près de la place d'Italie, puis en Basse-Normandie, « un territoire à l'abandon, peuplé d'agriculteurs suicidaires et condamnés par la politique européenne de Bruxelles ». Houellebecq, l'écrivain de la solitude de l'homme contemporain, cogne toujours sur le même clou, avec obstination, quitte à simplifier, avouant pour autant que, oui, « enfin je simplifie, mais il faut simplifier sinon on n'arrive à rien ». Houellebecq dévoile ainsi son intention : « Si nous avions été dans une comédie romantique, j'aurais fait ainsi [...]. Eussions-nous été dans un film porno que la suite eût encore été bien davantage prévisible [...]. Nous étions dans la réalité, de ce fait, je suis rentré chez moi ». Implacable machine désabusée.
Exemplaire signé par l'auteur. Paris, Flammarion, (janvier) 2019. 1 vol. (135 x 210 mm) de 347 p. et [2] f. Broché. Tirage de janvier (l'achevé d'imprimer de l'édition originale est de décembre 2018). Exemplaire signé par l'auteur.
Sérotonine est un précis de décomposition, où il est question du déclin de l'Occident, de l'Union européenne, de la France, et de Dieu. Le héros - ou anti-héros -, Florent-Claude Labrouste, est un ingénieur agronome de 46 ans, employé au ministère de l'agriculture, en couple avec une Japonaise de 26 ans, qui se meurt « de chagrin » et doit sa survie grâce à un médicament, le Captorix, qui stimule la production de sérotonine, une « hormone liée à l'estime de soi », qu'il définit dès l'incipit : « C'est un petit comprimé blanc, ovale, sécable ». Il décide de disparaître. D'abord dans un hôtel Mercure près de la place d'Italie, puis en Basse-Normandie, « un territoire à l'abandon, peuplé d'agriculteurs suicidaires et condamnés par la politique européenne de Bruxelles ». Houellebecq, l'écrivain de la solitude de l'homme contemporain, cogne toujours sur le même clou, avec obstination, quitte à simplifier, avouant pour autant que, oui, « enfin je simplifie, mais il faut simplifier sinon on n'arrive à rien ». Houellebecq dévoile ainsi son intention : « Si nous avions été dans une comédie romantique, j'aurais fait ainsi [...]. Eussions-nous été dans un film porno que la suite eût encore été bien davantage prévisible [...]. Nous étions dans la réalité, de ce fait, je suis rentré chez moi ». Implacable machine désabusée.
Amsterdam, Arbeiderspers, 2019, gekartonneerde halflinnen uitgeversband.
Paris Institut Lilly 1996 Grand In 8 . - 98 p. , 400 gr.
Couverture souple Très bon 1ère Édition