Cologne, Maternus Cholinus, 1572-1573. 3 tomes en un volume in-folio (318 x 197 mm), 18 ff. n. ch., 207 pp. ; 631 pp. ; 2 ff. n. ch., 311 pp.Maroquin rouge, plaque ovale au centre des plats figurant la présentation du Christ au temple, filet à froid encadrant les plats, dos lisse orné d’un fer macabre en tête, du blason aux armes royales, de grosses fleurs de lys répétées et de la devise “Spes mea Deus” en queue, le tout estampé à froid, tranches argentées, traces de décor argenté sur les médaillons, quelques épidermures, petite mouillure au début du volume, des cahiers uniformément brunis, soulignements anciens aux pp. 62-63 du tome 3 (reliure de l’époque).
Reference : 6716
Rare édition de référence des œuvres complètes. C’est la reprise d’une édition donnée par le même éditeur en 1560. Il s’agit de l’édition qui fait autorité avant celle de 1612 publiée par les successeurs de Cholin, donnant accès à une œuvre-clé pour l’exercice spirituel de la méditation. Cette édition amalgame à d’authentiques écrits de St Anselme des textes d’auteurs différents, dont Anselme de Laon. Cette édition est rare et on n'en relève que 4 exemplairesen France : Bibliothèque de l’Arsenal, Centre Sèvres à Paris, Dole et Bayeux. Henri III est à l’origine de ces reliures commémorant le deuil de Marie de Clèves (1553-1574) dont il voulait faire la reine de France. Il en existe plusieurs types, avec différents symboles macabres et des armes et devises royales, essentiellement en collections publiques. Celle de notre exemplaire comporte sur les deux plats un médaillon figurant la Présentation au Temple et au dos une tête de mort, signe d'appartenance à une confrérie de pénitents, les armes de France avec le collier de St Michel, des fleurs de lis et sa devise personnelle (« Spes Mea Deus »). Pour ce type de décor, Fabienne Le Bars, confirmant en cela la position de Louis-Marie Michon sur le sujet, indique qu’il y a tout lieu de considérer qu’il s’agit de reliures ayant appartenu spécialement à un des membres de l’une ou l’autre des confréries religieuses : “En fait, la présence sur ces reliures du blason de France et de la devise royale s’explique par les relations privilégiées qui liaient les membres des confréries de pénitents à Henri III, leur fondateur”. Ce genre de reliures, portées sur des textes à dimension spirituelle ou mystique, était généralement en veau ou en vélin (F. Le Bars, p. 230). La nôtre est en maroquin et nous n’avons pu trouver trace d’aucun autre exemplaire de cet ouvrage avec une reliure similaire. Henri III donnant dans une religiosité exacerbée et prenant acte du sursaut de la Contre-Réforme, fonda dès 1583 plusieurs fraternités de pénitents avec pour mission de préparer ses membres à la bonne mort. Il avait établi, outre les célèbres Pénitents blancs, la congrégation des Frères de la Bonne Mort, celle des Hiéronymites (Vincennes) et la Congrégation de l’Oratoire de Notre-Dame de Vie-Saine. Henri III enrôla dans sa frénésie pieuse et macabre des confréries pénitentielles son entourage immédiat et ses favoris, se livrant lui-même à de strictes expiations comme les flagellants de la Compagnie des confrères de la mort qui rassemblait ses plus fidèles. Les membres de ces fraternités de pénitents multiplièrent les objets de dévotion, en particulier les livres. Très bel exemplaire en reliure de pénitent, en maroquin aux armes et à la devise royale. A partir du XVIIIe siècle, le volume porte une série ininterrompue de provenances bourguignonnes-champenoises. Ex-dono imprimé d’Etienne de La Goute, chanoine de la cathédrale d’Auxerre. Ex-libris manuscrit des jésuites d’Auxerre au titre. Abbaye de Pontigny (“Fratrum sancti Edmundi Pontiniacensis”). L. M. Duru (1804-1869), prêtre, aumônier de l'hôpital d'Auxerre (cachet tampon). Comte Chandon de Briailles (ex-libris gravé), à savoir Raoul Chandon de Briailles (1850-1908), descendant des fondateurs de la fameuse maison de Champagne, président de Moët et Chandon. USTC 640379. VD 16 A 2908. L.-M. Michon, La Reliure française, 1951, p. 31-32. F. Le Bars, “Les Reliures de Henri III” dans Conihout, Maillard et Potier (dir.), Henri III mécène des arts, des sciences et des lettres, 2006, p. 243-245. C. Giraud,“La Réception des Meditationes sive orationes à l’âge de l’imprimé”, Revue de l’histoire des religions, 4, 2013. Guigard, Nouvel armorial du bibliophile, I, 13.
Librairie Pierre-Adrien Yvinec
M. Pierre-Adrien Yvinec
53, avenue de La Bourdonnais
75007 Paris
France
(0033) 143 674 644
conformes à celles du Syndicat nationale de la Librairie Ancienne et Moderne
, Brepols, 2019 Hardback, 365 pages, Size:156 x 234 mm, Languages: Latin, Greek, German. ISBN 9782503580685.
Summary Was blicherweise am Rande einer Ausgabe steht, r ckt in den Mittelpunkt des vorliegenden Bandes: die praefationes zu den Basler Gesamtausgaben von drei prominenten Kirchenv tern der lateinischen Tradition (Ambrosius von Mailand, Augustinus von Hippo und Gregor der Gro e). In der fr hen Neuzeit (bis ca. Mitte 16. Jh.) war Basel ein europaweit bekanntes Zentrum f r die Buchproduktion und die Edition antiker und fr hchristlicher Autoren. Die Vorreden bzw. Widmungsbriefe der Ausgaben dieser Schriftsteller beleuchten das geistlich und philologisch gepr gte Interesse f r die genannten Autoren, die in der Zeit des Humanismus und der Reformation wiederentdeckt und neu gelesen wurden. Diese praefationes sind kulturhistorisch aufschlussreiche und sprachlich oft kunstvoll gestaltete Paratexte. Sie lagen bisher zumeist nur in den jeweiligen Fr hdrucken vor; hier werden sie zum ersten Mal kritisch ediert und durch eine deutsche bersetzung sowie einen knappen Kommentar erschlossen. TABLE OF CONTENTS Einleitung 1. Die praefationes in Patres 2.Aufbau der vorliegenden Edition 2.1. Bibliographischer berblick 2.2. Kritischer Text: Editionsprinzipien 2.2.1. Kritischer Apparat 2.2.2. Weitere Apparate 2.2.3. Kommentar 2.3. bersetzung Abk rzungen Text, Kommentar und bersetzung Ambrosii Opera, Basel, Johann Amerbach, 1492 Ioannes de Lapide, praefatio in Ambrosii Opera 1492 Ambrosii Opera, Basel, Johannes Petri, 1506 Conradus Leontorius, praefatio in Ambrosii Opera 1506, P. 1 Conradus Leontorius, praefatio in Ambrosii Opera 1506, Registrum (Si tibi) Conradus Leontorius, praefatio in Ambrosii Opera 1506, Registrum (Accipe quicunque) Ambrosii Opera, Basel, Johannes Petri, 1516 Andreas Hartmanni, praefatio in Ambrosii Opera 1516 Ambrosii Opera, Basel, Johann Froben, 1527 Erasmus, praefatio in Ambrosii Opera 1527, T. 1 (Prisci mortales) Erasmus, praefatio in Ambrosii Opera 1527, T. 1 (Primus hic) Erasmus, praefatio in Ambrosii Opera 1527, T. 2 Erasmus, praefatio in Ambrosii Opera 1527, T. 3 Erasmus, praefatio in Ambrosii Opera 1527, T. 4 Ambrosii Opera, Basel, Froben, 1538 Sigismundus Gelenius, praefatio in Ambrosii Opera 1538, T. 1 Ambrosii Opera, Basel, Froben, 1555 Ioannes Costerius, praefatio in Ambrosii Opera 1555, T. 1 Anonymus (Ioannes Costerius), praefatio in Ambrosii Opera 1555, T. 1 Ioannes Costerius, praefatio in Ambrosii Opera 1555, T. 2 Ioannes Costerius, praefatio in Ambrosii Opera 1555, T. 3 Martinus Stella, praefatio in Ambrosii Opera 1555, Index Augustini Opera, Basel, Johann Amerbach, 1506 Conradus Leontorius, praefatio in Augustini Opera 1506, P. 1 Ioannes Amorbachius, praefatio in Augustini Opera 1506, P. 1 (Etsi iuxta) Ioannes Amorbachius, praefatio in Augustini Opera 1506, P. 1 (Ecce igitur) Ioannes Amorbachius, praefatio in Augustini Opera 1506, P. 2 Ioannes Amorbachius, praefatio in Augustini Opera 1506, P. 3 Ioannes Amorbachius, praefatio in Augustini Opera 1506, P. 4 Ioannes Amorbachius, praefatio in Augustini Opera 1506, P. 5 Ioannes Amorbachius, praefatio in Augustini Opera 1506, P. 6 Conradus Leontorius, praefatio in Augustini Opera 1506, P. 7 Conradus Leontorius, postfatio in Augustini Opera 1506, P. 7 Ioannes Amorbachius, praefatio in Augustini Opera 1506, P. 8 Ioannes Amorbachius, praefatio in Augustini Opera 1506, P. 9 Ioannes Amorbachius, praefatio in Augustini Opera 1506, P. 10 Ioannes Amorbachius, praefatio in Augustini Opera 1506, P. 11 Ioannes Amorbachius, postfatio in Augustini Opera 1506, P. 11 Augustini Opera, Basel, Froben, 1528/29 Erasmus, praefatio in Augustini Opera 1528/29, T. 1 Erasmus, praefatio in Augustini Opera 1528/29, T. 2 (Erasmus), praefatio in Augustini Opera 1528/29, T. 3 Erasmus, praefatio in Augustini Opera 1528/29, T. 6 Anonymus, praefatio in Augustini Opera 1528/29, T. 8 Erasmus, praefatio in Augustini Opera 1528/29, T. 9 (Erasmus), praefatio in Augustini Opera 1528/29, T. 10 Augustini Opera, Basel, Froben, 1541/43 Anonymus (Sigismundus Gelenius?), praefatio in Augustini Opera 1541/43, T. 1 Anonymus (S. Gelenius?), praefatio in Augustini Opera 1541/43, Indices Augustini Opera, Basel, Froben, 1556 Anonymus (Hieronymus Frobenius?), praefatio in Augustini Opera 1556, T. 1 Gregorii Magni Opera, Basel, Froben, 1551 Huldrichus Coccius, praefatio in Gregorii Magni Opera 1551 Autorenverzeichnis Kirchenv ter Vorredenverfasser Drucker Quellenverzeichnis Literaturverzeichnis Personenregister
THE MODERN LIBRARY / The metropolitan opera guild, inc.. 1940. In-8. Relié toilé. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 512 pages - nombreux bouts de partitions - nombreuses illustrations en noir/blanc type bandeaux et culs de lampe - en anglais - dos insolé - tranche de tête teinte en noir. . . . Classification Dewey : 420-Langue anglaise. Anglo-saxon
MARY ELLIS PELTZ- LAWRENCE ROBERT- SEREBRIAKOFF ALEXANDRE (illustrations) - sommaire : opera is born, opera comes of age, opera shows off the voice, opera dresses up, opera becomes music drama, opera waves the flag, opera takes it personally, opera invades the countryside, opera turns to crime, opera at the crossroads, the mechanics of opera production, metropolitan summary, ... Classification Dewey : 420-Langue anglaise. Anglo-saxon
BARBIER, Jules - CARRE, Michel - GOUNOD, Charles - Massé, Victor - Meyerbeer, Giacomo - Narnier, Jules - Scribe, Euguène - Thomas, Ambroise - VERDI, G.
Reference : 123862
(1870)
1870 Un volume in-12, reliure demi-percaline composé de plusieurs pièces d'opéra reliées ensemble dont voici la liste exhaustive : Le Trouvère (Il Trovatore), opéra en quatre actes. Musique de G. Verdi. Traduction française d'Emilien Pacini. Divertissements de M. Petipa. Décors de MM. Despléchin, Cambon, Thierry, Nolot et Rubé. Représenté pour la première fois à Paris, sur le théâtre Impérial de l'Opéra, le 12 janvier 1857. Nouvelle édition. Paris, Michel Lévy Frères, Editeurs, A la Librairie Nouvelle, 1870, 44 pages.Rigoletto ou Le Bouffon du Prince, opéra en quatre actes. Musique de G. Verdi. Traduction française d'Édouard Duprez. Représenté pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre-Lyrique le 24 décembre 1863. Nouvelle édition. Paris, Michel Lévy Frères, Editeurs, A la Librairie Nouvelle, 1870, 40 pages.Faust, opéra en cinq actes par Jules Barbier et Michel Carré. Musique de Charles Gounod. Paris, Michel Lévy Frères, Editeurs, A la Librairie Nouvelle, 1871, 60 pages.Violetta (La Traviata), opéra en quatre actes. Musique de G. Verdi. Traduction française d'Edouard Duprez. Représenté pour la première fois, à Paris, sur le théâtre Lyrique le 27 octobre 1864. Nouvelle édition. Paris, Michel Lévy Frères, Editeurs, A la Librairie Nouvelle, 1873, 41 pages.L'Africaine, opéra en cinq actes. Paroles d'Euguène Scribe. Musique de Giacomo Meyerbeer. Paris, Librairie Internationale / G. Brandus & S. Dufour, Editeur de Musique, non daté, 72 pages.Roméo et Juliette, opéra en cinq actes par Jules Barbie et michel Carré. Musique de Charles Gounod. Nouvelle édition. Paris, Michel Lévy, Editeurs, A la Librairie Nouvelle, 1874, 68 pages.Hamlet, opéra en cinq actes par Michel Carré et Jules Barbier. Musique de Ambroise Thomas. Nouvelle édition. Paris, Michel Lévy Frères, Editeurs, Librairie de l'Opéra, 1872, 60 pages.Paul et Virginie, opéra en trois actes, six tableaux. Paroles de Jules Narnier et Michel Carré. Musique de Victor Massé. Nouvelle édition. Paris, Calmann Lévy, Editeur, Ancienne Maison Michel Lévy Frères, A la Librairie Nouvelle, 1877, 64 pages.
Bon état - Trace de stylo à plume sur la page de titre d'Hamlet - Menus frottements sur les mors, coiffes et tranches Bon
André Boll (1886-1972) était un musicologue français et critique musical. Il est notamment connu pour ses travaux sur l'opéra et sa vision de l'opéra du futur. "L'opéra de l'avenir - Étude polémique" est l'un de ses ouvrages les plus célèbres. Publié en 1912, cet essai polémique explore les transformations de l'opéra et propose des idées novatrices pour son évolution future. Boll remet en question les conventions de l'opéra traditionnel et propose des idées audacieuses sur la dramaturgie, la musique, la mise en scène et la relation entre la musique et le texte dans l'opéra. Dans cet ouvrage, Boll soutient l'idée d'une plus grande intégration entre les éléments musicaux et les éléments scéniques dans l'opéra, remettant en question les structures traditionnelles de l'opéra et proposant de nouvelles formes de narration musicale. Il suggère également l'utilisation de techniques modernes de mise en scène et de scénographie pour rendre l'opéra plus visuellement attrayant et stimulant. "L'opéra de l'avenir - Étude polémique" a suscité des débats et des discussions dans le milieu musical de l'époque et a contribué à alimenter les réflexions sur la modernisation de l'opéra. L'ouvrage a marqué une étape importante dans la réflexion sur l'évolution de l'opéra au début du XXe siècle. Bel exemplaire enrichit d'un envoi de André BOLL à Francis AMBRIERE; écrivain français né le 27 septembre 1907 à Paris et mort le 1er juillet 1998 à Bonvillers, qui a reçu rétroactivement le prix Goncourt 1940 pour son livre Les Grandes Vacances, prix qui fut décerné en 1946 en raison de la Seconde Guerre mondiale. Broché In 12 (12x19cm). 107 pp Olivier Perrin, Paris, 1968. ref/78/2
Additis Scenographia, Geometricis proportionibus, Ichnographia.... Sebastianus Gianninus edidit, Romae, 1720-1725. In folio max. (mm 559x405), 2 opere in 2 voll., p. pelle coeva (restaurata), dorso a cordoni con ricca decoraz. e titoli in oro su due tasselli (lievi abrasioni). - Prima opera: 4 cc.nn. inc. in rame - frontespizio figurato che reca il titolo Opera del Caval. Francesco Boromino cavata da suoi originali cioè la Chiesa, e Fabrica della Sapienza di Roma con le Vedute in Prospettiva e con lo studio delle Proporz.ni Geometriche, Piante, Alzate Profili, e Spaccati. Dedicata alla Santità di N.S. Papa Clemente XI; sullo sfondo antichità romane, tra cui: la Colonna di Traiano, il Pantheon e il Colosseo // Dedica al Santissimo Padre con grande stemma papale e capolettera figurata // Al Lettore // Indice di tutta l'opera. Seguono 46 tavole inc. in rame, alc. più volte ripieg., num. II-XLV: la prima tavola - non numerata - comprende il ritratto dell'A. in ovale (al fondo libri e strumenti di misurazione) e la 46 (non numerata) è composta di due fogli.<br>- Seconda opera: bellissima antiporta architettonica inc. in rame che reca il titolo in italiano Opera del Cav. Francesco Boromino cavata da suoi originali cioè l'Oratorio, e Fabrica per l'Abitazione de' PP. dell'Oratorio di S. Filippo Neri di Roma. Con le vedute in Prospettiva e con lo studio delle Proporzioni geometriche, Piante, Alzate, Profili, Spaccati, e Modini. Dedicata all'Ill.mo e R.mo Principe il Sig. Cardinal Giuseppe Renato Imperiali.Il volume è così composto: frontespizio con marca tipografica xilografata, 2 carte di dedica (1 con grande vignetta alle armi e iniziale figur., inc. in rame), 31 pp.num. - con testo italiano e latino a fronte - che contengono l'Indice delle tavole e la Relazione della presente opera, composta dal medesimo Cavalier Francesco Boromino per commando del Signor Marchese di Castel Rodriguez, e copiata dal suo originale inedito. Seguono il ritratto dell'A., 65 tavole (di cui 4 più volte ripieg.) numerate II-LXVI e 1 tavola non numerata (ma LXVII', come precisato in Indice), più volte ripieg., tutto pregevolmente inc. in rame.<br> "Rara prima edizione" di quella che può essere considerata l'opera più significativa per l'architettura del barocco romano; difficile trovare le due parti assieme e complete di tavole (come il nostro esemplare).Cfr. Craveri The Library of the late M. F.d.C.,132: the only edition of Borromini's Works, grandest of all high baroque publications, begun by the architect himself and edited after his suicide in 1667 by his friend Virgilio Spada, who used all surviving drawings as well as notes made during Borromini's lifetime to document two great projects, the "Chiesa della Sapienza" (1642-60) and the Oratory and Monastery of the "Padri di S. Filippo Neri" (1637-50) - Schudt Le Guide di Roma, 940 - Berlin Kat.,2689 - Brunet,I,1119 - Olschki,16506 (solo la prima opera) - Millard,22 (solo la prima opera) - Cicognara,442 (cita un'ediz. del 1760 della Fabrica della Sapienza). Manca alla Fowler Collection.Il Borromini, per testimonianza del Baldinucci, ebbe in animo di pubblicare tutti i suoi progetti eseguiti e non eseguiti; a tale scopo predispose il materiale che però fu pubblicato soltanto dopo la sua morte da Sebastiano Giannini, e non per intero, avendone il Borromini stesso, avanti il suicidio, dato buona parte alle fiamme. Il materiale superstite apparve dunque a Roma in due volumi in-folio, con 112 tavole in rame; il primo del 1720, ristampato nel 1760, comprende la descrizione e i disegni de la chiesa e fabrica della Sapienza di Roma; il secondo, uscito nel 1725, comprende la descrizione e i disegni dell'Oratorio di S. Filippo Neri in Roma. Nel primo volume, che include pure un'importante serie di progetti ineseguiti, la storia della costruzione della Sapienza è dovuta al Giannini. La descrizione dell'Oratorio, benché fatta in prima persona, fu composta invece da Monsignor Virgilio Spada in nome del Cav.re Boromino; ma è da credere che essa sia tratta da conversazioni e appunti del Borromini stesso con il quale lo Spada ebbe dimestichezza, sia al tempo della costruzione dell'Oratorio, sia più tardi, quando da Innocenzo X egli ebbe l'incarico di sopraintendere come moderator et arbiter al restauro che il Borromini veniva facendo in S. Giovanni in Laterano. Tutto il complesso dell'opera è un'aperta difesa dell'originalità del grande architetto, il quale in un punto si appella all'autorità di Michelangelo, e afferma che non si sarebbe posto a questa professione, col fine d'essere solo copista. Così Diz. Opere Bompiani,V, p. 217.Solo alc. lieviss. fioriture margin. su qualche tavola, altrimenti esemplare molto ben conservato. "Francesco Borromini (o Borromino), architetto svizzero (1599-1667). Solo verso il 1628 mutò in Borromini il suo vero cognome: Castello. Venuto giovanissimo a Roma, portò con sé dalla sua terra, feconda di costruttori e di scalpellini, l'amore per le materie costruttive, e l'affinò in un lungo, umile esercizio. Fino ai trent'anni non lavorò che come scalpellino, formandosi a poco a poco in modesta collaborazione, prestata nei lavori di S. Pietro in Vaticano, a Carlo Maderno, suo conterraneo e lontano parente. Morto il Maderno (1629), fu alle dipendenze del Bernini nella medesima basilica, sempre con umili funzioni d'esecutore... e proficuo fu certamente il passaggio dalla bottega del vecchio Maderno, tradizionalista ed equilibrato, a quella del coetaneo Bernini, audacissimo pur nel rispetto delle forme consacrate dai monumenti classici... Finalmente nel 1634 il Borromini prese la direzione d'una grande opera architettonica: S. Carlo alle Quattro Fontane ("S. Carlino"), con l'annesso convento dei padri Trinitarî. Opera più importante, eseguita verso il 1640, fu la trasformazione del palazzo Falconieri, soprattutto notevole per la bella loggia.. Dal 1637 al 1650 l'attività dell'artista fu soprattutto in una opera di grande mole che ne caratterizza lo stile e ch'è fra i monumenti più singolari del nostro Seicento: il convento dei Filippini adiacente a S. Maria in Vallicella, con l'originalissimo movimento della bella facciata, con l'Oratorio - una delle più eleganti sale di Roma - con la scala ed i chiostri, con la biblioteca, con la Torre dell'Orologio..". Così Encicl. Treccani,VII, pp. 513-515. P.a.r.