Hachette 1998 383 pages 17 2x11 2x1 8cm. 1998. Broché. 383 pages.
Reference : 500228181
ISBN : 9782011676214
Bon état
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Paris, Bibliothèque Union, 18 juillet 1975, in-12, broché, couvertures à rabats, 170p. Bon état. Bibliographie.
Historique. Psychologie et fustigation. I Partie : Châtiments corporels et Masochisme : Hommes battus par des femmes - Hommes battus par d'autres hommes - Femmes battues par des homme . II Partie : Châtiments corporels et Sadisme: Hommes à l'égard de femmes. Hommes à l'égard d'enfants et d'adolescents. Femmes à l'égard d'hommes. Femmes à l'égard d'enfants et d'adolescents. Bibliographie
Genève et New-York, (sans mention d'imprimeur), 1853 ; in-32. 2ff.-III-392pp. - 29pp. Plein veau cerise, dos à nerfs, titre et fleurons dorés, petits fleurons dorés aux angles des plats, filets dorés sur les coupes et dentelle dorée sur les chasse, tranches dorées. Plats tachés, de légers frottements. Mouillure marginale sur les 8 premiers feuillets.
Retirage à l'identique de l'édition originale, Clouzot, p. 90, signale de l'éditeur bruxellois, Henri Samuel, a réalisé plusieurs rééditions du texte intégral des Châtiments dans le même format et à la même date. sans mention de nom d'imprimeur, et sans accent circonflèxe sur la a de "Chatiments" sur le faux-titre.Est relié à la suite un opuscule de 29 pages intitulé "Le Christ au Vatican" sous le nom de Victor Hugo. Londres et Genève, Chez les principaux Libraires, 1868, (imprimerie Wittmann) ; 29 pp. Mais ce texte satirique qui avait déjà paru sans nom d'auteur en 1853 dans une édition de la Guerre des Dieux de Parny, puis en 1861 en brochure avec le nom d'Hugo, et enfin en 1868 associé avec un autre poème, La voix de Gernesey, n'est pas de l'auteur des Misérables, mais de Paul-Frédéric Cabantous. (E. Drougard, La légende du Grand Inquisiteur et Le Christ au Vatican. Revue des Études Slaves, 1934. pp. 224-227). La Voix de Guernesey avait paru au format in-16 en feuilles chez T. M. Bichard, à Guernesey, en 1867. Hugo réagit à la défaite des Chemises rouges de Garibaldi contre les troupes pontificales et françaises à Mentana et écrit en quelques jours ce long poème, lettre ouverte à Garibaldi, imprimé pour être expédié clandestinement en France.
Petit In-4. Sans date. Demi-Chagrin grenat avec le dos orné de motifs dorés. Edition illustrée avec des gravures en noir sans nom d'éditeur ni date. Les chatiments - L'année terrible
Etat correct. Reliure en bon état. Intérieur avec des rousseurs éparses laissant une lecture agréable
[Jersey], Imprimerie universelle, 1853 1 plaquette (70 x 110 mm) de 15 pp., en une feuille pliée. Rarissime tiré à part, le plus rare des quatre imprimés d'après des pièces extraites de l'édition non expurgée des Châtiments.
« Les Châtiments », recueil vengeur a paru pour la première fois en 1853. Victor Hugo, exilé après le Coup d'État du 2 décembre 1851, y donne libre cours à la haine qu'il voue à Napoléon III, devenu pour lui le symbole de la tyrannie. « Le premier tirage a été presque exclusivement expédié à l'étranger et le second, plus correct, fut réservé à la France ; c'est Hetzel qui, le 21 novembre, en envoya à Paris le premier exemplaire, c'est-à-dire le lendemain de la mise en vente, à Bruxelles, d'une édition tronquée. Mais bien vite la frontière fut étroitement surveillée pour empêcher l'introduction en France des Châtiments. Ce fut réussi, car dès la fin de décembre son imprimeur belge Samuel signalait à Hugo que la vente était loin de répondre à ses espérances ; c'est à peine, assure-t-il, s'il parvenait chaque semaine à faire parvenir à Paris une centaine d'exemplaires des Châtiments [...] Il eut alors l'idée d'imprimer séparément, dans le format in-32, quelques pièces du recueil, de manière à faire une sorte de propagande pour l'ouvrage complet ; ces minces brochures étaient ensuite expédiées par la poste sous enveloppe fermée, et échappaient ainsi à la vigilance de la police. Le 13 décembre, Samuel, lui écrit : "J'ai dû faire faire en toute hâte deux extraits, l'un que vous avez déjà [Nox], l'autre que je vous envoie ici, L'Expiation [...] Maintenant, je fais les pièces que vous m'avez indiquées [Joyeuse vie et A l'obéissance passive] ; je vous en enverrai épreuve... J'ai tiré quatre mille extraits des deux premières - deux mille de chaque pièce." Ces extraits imprimés par Samuel sont au nombre de trois seulement ", précise alors Lacretelle : Expiation et Nox, à deux mille exemplaires, et Joyeuse vie, à plus petit nombre. Et le bibliographe refute la dernière : " La composition d'une quatrième, A l'obéissance passive, était achevée, et Victor Hugo en avait même corrigé les épreuves, lorsqu'il se ravisa et ordonna à Samuel de décomposer. Il s'aperçut en effet que cette poésie, lue isolément, risquait être interprétée par ses adversaires comme une insulte à l'armée française." En effet, "A l'obéissance passive" , qui commence par le célèbre « O soldats de l'an deux ! ô guerres ! épopées ! », Victor Hugo glorifie les soldats de la Révolution mais s'élève ensuite contre leur utilisation par Napoléon III pour réprimer « les défenseurs de la liberté ». Elle fut in fine finalement imprimée - le travail devait être trop avancé - mais ne connut ni le tirage conséquent des deux premières, ni sa diffusion, sans doute pour les raisons évoquées par Lacretelle. C'est quoi qu'il en soit la plus rare de quatre plaquettes, imprimées à un nombre infime d'exemplaires. La précipitation de la composition de cette dernier tiré à part et sa non-diffussion sont d'ailleurs confirmés par le caractère inachevé de la page de titre : à la différence des trois autres, elle ne contient ni le titre général des Châtiments, ni le nom de l'auteur et encore moins la préface introductive. C'est également la seule à être datée de 1853. Les trois autres le sont de novembre et décembre 1852. D'après Clouzot, les deux premières "Nox" et "Joyeuse vie" « ont été tirées à 2000 exemplaires, les deux dernières, "L'Expiation" et "A l'obéissance passive" à un nombre infime (10 ou 12 peut-être ?), sans qu'on en comprenne la raison. » Rareté confirmée par Vicaire, qui n'a pu effectivement croiser et recenser que les deux premières sur les quatre. Carteret, lui, n'en parle même pas et elles sont également de la grande collection Zoumeroff. [on joint] : [Les chatiments] : nox. [Les chatiments] : Joyeuse vie. [Jersey, St Hellier, par Bruxelles, Samuel, 1852]. 2 ff. plies, [16 pp.] [Jersey, St Hellier, par Bruxelles, Samuel, 1852]. 2 ff. plies, [16 pp.]
[Jersey], Imprimerie universelle, (2 décembre) 1852 1 vol. (70 x 110 mm) de 16 p. Demi-maroquin brun, dos lisse, titre doré en long. Tiré à part, d'après une pièce extraite de l'édition non expurgée des Châtiments.
« Les Châtiments », recueil vengeur a paru pour la première fois en 1853. Victor Hugo, exilé après le Coup d'État du 2 décembre 1851, y donne libre cours à la haine qu'il voue à Napoléon III, devenu pour lui le symbole de la tyrannie. « Le premier tirage a été presque exclusivement expédié à l'étranger et le second, plus correct, fut réservé à la France ; c'est Hetzel qui, le 21 novembre, en envoya à Paris le premier exemplaire, c'est-à-dire le lendemain de la mise en vente, à Bruxelles, d'une édition tronquée. Mais bien vite la frontière fut étroitement surveillée pour empêcher l'introduction en France des Châtiments. Ce fut réussi, car dès la fin de décembre son imprimeur belge Samuel signalait à Hugo que la vente était loin de répondre à ses espérances ; c'est à peine, assure-t-il, s'il parvenait chaque semaine à faire parvenir à Paris une centaine d'exemplaires des Châtiments [...] Il eut alors l'idée d'imprimer séparément, dans le format in-32, quelques pièces du recueil, de manière à faire une sorte de propagande pour l'ouvrage complet ; ces minces brochures étaient ensuite expédiées par la poste sous enveloppe fermée, et échappaient ainsi à la vigilance de la police. Le 13 décembre, Samuel, lui écrit : "J'ai dû faire faire en toute hâte deux extraits, l'un que vous avez déjà [Nox], l'autre que je vous envoie ici, L'Expiation [...] Maintenant, je fais les pièces que vous m'avez indiquées [Joyeuse vie et A l'obéissance passive] ; je vous en enverrai épreuve... J'ai tiré quatre mille extraits des deux premières - deux mille de chaque pièce." Ces extraits imprimés par Samuel sont au nombre de trois seulement ", précise alors Lacretelle : Expiation et Nox, à deux mille exemplaires, et Joyeuse vie, à plus petit nombre. Et le bibliographe refute la dernière : « La composition d'une quatrième, "A l'obéissance passive", était achevée, et Victor Hugo en avait même corrigé les épreuves, lorsqu'il se ravisa et ordonna à Samuel de décomposer. Il s'aperçut en effet que cette poésie, lue isolément, risquait être interprétée par ses adversaires comme une insulte à l'armée française. » En effet, « A l'obéissance passive », qui commence par le célèbre « O soldats de l'an deux ! ô guerres ! épopées ! », Victor Hugo glorifie les soldats de la Révolution mais s'élève ensuite contre leur utilisation par Napoléon III pour réprimer « les défenseurs de la liberté ». Elle fut in fine finalement imprimée - le travail devait être trop avancé - mais ne connut ni le tirage conséquent des deux premières, ni sa diffusion, sans doute pour les raisons évoquées par Lacretelle. C'est quoi qu'il en soit la plus rare des quatre plaquettes, imprimées à un nombre infime d'exemplaires. La précipitation de la composition de ce dernier tiré à part et sa non diffussion sont d'ailleurs confirmées par le caractère inachevé de la page de titre : à la différence des trois autres, elle ne contient ni le titre général des Châtiments, ni le nom de l'auteur et encore moins la préface introductive. C'est également la seule à être datée de 1853. Les trois autres le sont de novembre et décembre 1852. D'après Clouzot, les deux premières, « Nox » et « Joyeuse vie », « ont été tirées à 2000 exemplaires, les deux dernières, « L'Expiation » et « A l'obéissance passive » à un nombre infime (10 ou 12 peut-être ?), sans qu'on en comprenne la raison. » Rareté confirmée par Vicaire, qui n'a pu effectivement croiser et recenser que les deux premières sur les quatre. Carteret, lui, n'en parle même pas et elles sont également de la grande collection Zoumeroff.