Editions Gp Sans date.
Reference : 500159439
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Démons et Merveilles
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[Napoléon] Pellapra, Émilie de (Ctesse de Brigode princesse de Chimay)
Reference : 97334
(1921)
Paris, Aux éditions de la Sirène 1921 In-12 19,5 x 14 cm. Broché, couverture ivoire imprimée de lettres noires, 185 pp., 7 gravures hors-texte, table des matières. Bon exemplaire
Bon état d’occasion
Chez Patris - Devaux - Renouard 1792 6 tomes en 3 volumes. In-16. Reliures de l’époque plein veau marbré, dos lisses ornés de filets et de motifs floraux néo-classiques, pièces de titre en maroquin jaune, pièces de tomaison maroquin vert, frontispices, VI-124-124 pp. - 120-124 pp. - 95-5 catalogue -148 pp. Assez bon exemplaire. En l’état.
Destiné à devenir avocat, Charles-Albert Demoustier (1760-1801), ne fut pas un écrivain très prolifique. Il prétendait descendre du célèbre Racine par son père et du grand fabuliste La Fontaine par sa mère. Les recherches généalogiques sur Charles-Albert Demoustier tendraient à prouver que ses prétentions étaient erronées. “Les Lettres à émilie sur la mythologie”, écrit en prose et en vers, est constitué de leçons en forme de lettres adressées par un narrateur à sa jeune élève en vacances dont le modèle fut peut-être la fameuse dame Benoist. Si l'ouvrage était déjà passé de mode à la fin du XIXe siècle où l'on juge son “style faux, maniéré et prétentieux”, il obtint le plus vif succès en son temps, et fit presque école. Bon état d’occasion
Furne et Cie, éditeurs 1860 In-8. Reliure demi-chagrin bleu marine, dos à 5 nerfs ornés de roulettes dorées, caissons ornés de fers dorés, VIII -482 pp., 11 planches gravées sous serpentes dont le frontispice. Coins émoussés et frottés, rousseurs éparses. Bon exemplaire.
“Les Lettres à Emilie sur la mythologie”, écrit en prose et en vers, est constitué de leçons en forme de 84 lettres adressées par un narrateur à sa jeune élève en vacances. Bon état d’occasion
[Par L 'auteur] - PRESSENSE Domitille De
Reference : 015200
(1991)
ISBN : 2261032919
Paris Rouge & Or 1991 In Quarto Presque comme neuf , coins légèrement frottés . Cet album regroupe 6 histoires d'Emilie . - 28 p. x 6 , 850 gr.
Couverture rigide Très bon 1ère Édition
George SAND (1804-1876). LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE « AURORE » À ÉMILIE DE WISMES. 4 pages (l’équivalent d’une cinquième écrit en travers de la première) sur un bifeuillet, 21 × 12,8 cm. [Nohant, octobre 1820]. Une des toutes premières lettres connues de George Sand, très belle lettre à son amie de pension, remarquable par son contenu comme par sa présentation. Sand a en effet écrit plusieurs lignes sur la première page déjà rédigée, d’abord dans la direction opposée dans un espace blanc, puis dans une direction orthogonale par-dessus le texte initial. Dans le premier tome (1812-1831) de l’édition critique de Georges Lubin de la correspondance de Sand (Classiques Garnier, 2013), cette lettre porte le numéro 12 et n’est précédée que de trois lettres à sa mère (dont une conservée à la BnF et une non retrouvée), de lettres adressées à George Sand, de trois lettres non retrouvées à Jane Bazouin dont le texte exact est inconnu, et d’une assez courte lettre à Émilie de Wismes. « Tu es mille fois plus gentille qu’un cœur, chère Émilie, de m’avoir répondu par une aussi aimable lettre description, etc… Je reconnais bien là le bon goût, l’esprit de cette bonne de Wismes. Mon Dieu ! comme tu étais heureuse et comme je t’envie dans ton trajet sur la Loire, moi qui suis si sensible aux beautés de la nature ! Malheureusement le château que nous habitons est mal situé et, pour trouver de jolies promenades, il faut faire à peu près une lieue aux environs. Et puis voyager sur un fleuve, au clair de la lune ! que j’aurais aimé à m’extasier avec toi sur la beauté de la nuit, la fraîcheur des paysages ! Que d’idées fleuries, que d’imagination, que d’esprit enfin, puisqu’il faut dire le mot, nous aurions eu ensemble ! J’aime aussi à la folie ton récit, la peinture de l’échelle ! C’est à mourir de rire ! Pauline [de Pontcarré] et sa mère nous ont quitté[es] ces jours-ci, à mon vif regret comme tu penses. Heureusement je ne suis pas seule tout à fait. Mr de Lacoux dont je t’ai souvent parlé, est un homme precious à la campagne. Il montre tout, du matin au soir, il donne des leçons à ta très humble servante. Il a sa harpe, son excellente harpe, qu’il me prête sans cesse, il m’a fait faire assez de progrès et si ma santé (mauvaise maintenant) m’avait laissé le courage d’étudier davantage, grâce à lui et à sa harpe, qui est dure comme du fer, j’aurais des doigts parfaits. Il me donne aussi des leçons d’anglais. Nous traduisons ensemble Gerusalemme liberata dont je me propose, nonobstant, de passer quelques passages, sans qu’il s’en doute, ensuite il me montre tous les boléros espagnols sur une assez mauvaise guitare que nous avons trouvé à emprunter. Tu vois que si je voulais seconder son obligeance, et sa bonté, je deviendrais une petite perfection. Mais loin de là, ma santé traînante, me donne une lazyness d’esprit, une espèce de dégoût pour tout, que quelquefois j’écoute : alors je suis la personne la plus mauvaise et la plus bête qui existe. Nous avons aussi, ici, Hippolyte, ce jeune élève de l’école militaire de Saumur avec lequel j’ai été élevée, et dont je t’ai montré plusieurs lettres au couvent. Nous faisons encore un peu de folies, comme qui dirait de casser, de briser tout, de faire enrager les chiens, de les jeter à l’eau, etc. Nous faisons souvent des promenades à cheval : il m’a montré à monter à l’anglaise et sans que je sois fort habile, comme je suis très courageuse, nous faisons des courses charmantes. Nous traversons les rivières, nous galopons, par parenthèse, un des cheveaux étant malade, Mr de Lacoux avait pris l’autre jour une petite jument de ferme ; la pauvre petite rosse en nous suivant dans l’eau, en avait jusqu’aux flancs. Mr de Lacoux dont les jambes sont d’une longueur démesurée avait ses bottes inondées, il était obligé de relever ses grandes jambes sur les oreilles de sa bête, qui avait l’air si honteux qu’on aurait dit Don Quichotte monté sur Rossinante. Juge comme je riais ! Mais une aventure bien plus jolie est celle-ci : Un matin, nous étions partis. Mr de Lacoux, qui remplit le rôle de notre père avait pris une belle chabraque d’un rouge éclatant, Hippolyte avec son uniforme de Hussard et son bonnet sur l’oreille, moi coiffée d’un chapeau d’homme pour tenir mes cheveux ; dans ce bizarre équipage, nous trottions sur nos palefrois, quand un des spirituels habitants du Berry nous fit l’honneur de nous prendre pour ces charlatans qui avec des espèces d’uniformes, d’habits rouges galonnés, bigarrés, parcourent souvent la province, vendant des herbes, du vulnéraire, etc. Un de nos aimables Berrichons accourut donc, naïvement, s’efforçant d’une voix enrouée, de se faire entendre d’Hippolyte qui, s’étant arrêté pour savoir ce qu’il demandait, reçut de cet homme, l’étrange proposition, au cas qu’il eût sur lui ses outils, de visiter sa bouche, de lui arracher une dent, qui le faisait beaucoup souffrir, etc. Juge quelle peine nous eûmes à ne pas lui rire au nez, enfin Hippolyte gardant son sang-froid à merveille, et soutenant la gravité du personnage qu’il représentait aux yeux du paysan, lui indiqua une auberge de La Châtre, petite ville à une lieue d’ici, dans laquelle auberge vont débarquer tous les Istrions et comédiens ambulants ; le bonhomme l’en crut sur parole et lui ayant fait promettre de le recevoir, le soir même à la ville, et de le guérir se retira enchanté d’une si heureuse rencontre et nous laissant rire aux éclats en continuant notre route. Il nous a sans doute bien cherché[s] et demandé[s] à l’auberge et dans toute la ville, peut-être plusieurs jours de suite, dans l’espoir de nous retrouver. Mr de Lacoux montre aussi à danser à Hippolyte qui ne s’y prend pas mal du tout mais les peines du maître à tourner les pieds en dedans du roide cavalier sont encore fort plaisantes. Reçois-tu des nouvelles du couvent ? Sais-tu qu’il n’y a plus de cellules que pour les plus anciennes et qu’on a fait des appartements de Mme Lassone, un dortoir pour la gr[an]de classe ? Sais-tu que Mme Brador est morte, etc…, etc. ? Adieu, bonne de Wismes, Mme de Pontcarré, dont le nom de bap[tê]me est Émilie, nous contait toujours que sa bonne ayant l’habitude de mettre des x à la fin de tous les mots, lui écrivait, Max chèrex Emilix, je voux envoix dex poirex tapex, aussi toutes les fois que j’écris ton nom je suis tentée de mettre Emilix. Adieu donc, aime-moi un peu, moi, je t’embrasse tendrement, je t’aime de tout mon cœur, j’ai un plaisir infini à recevoir de tes nouvelles et des lettres si aimables que je désire qu’elles soient plus fréquentes. Mes compliments à Miss Gabb, dont tu ne me parles pas. Mille tendresses à Anna. Mes révérences à tous tes chats. Bien des félicitations à toi chère amie, sur le choix de l’Italien bête et ennuyeux avec lequel tu trouves un si grand charme à t’entretenir. Adieu. Bonsoir, il est une heure, je me couche. Ton amie Aurore Ne suis-je pas indéchiffrable ? »