Après la révolte irlandaise ou la révolution fasciste italienne, Henri Béraud part en septembre 1925, pour le compte du Journal, en URSS. Dans une langue toujours parfaite, notre flâneur salarié conte 1001 scènes de la vie moscovite auxquelles assiste, des nepmen si peu socialistes aux gens du peuple qui se baignent nus dans la Moskova, des orchestres tsiganes qui, dans les restaurants, font 3tomber des larmes de leurs violons" aux personnels des hôtels espionnant les étrangers pour le compte du Guépéou. S'il va voir la momie de Lénine, Béraud s'entretient avec le puissant Kamenev, pas encore purgé, essaie de rencontrer Trotsky, déjà écarté et invisible. Plus drôle, il assiste à un ahurissant soviet surréaliste réunissant à la fois des peintres et des cochers ! Tout le talent de Béraud est là, dans ces "choses vues" avec un oeil amusé mais acerbe, qui démonte le mirage Potemkine du communisme naissant. D'ailleurs, les communistes ne lui pardonneront pas ce livre à la Libération quand, s'ajoutant à l'épisode Salengro, cela lui vaut une peine d'une incroyable dureté au regard de son attitude sous l'Occupation. vol. relié demi-cuir, 18x12, bon état intérieur, 250pp.Peu courant Paris, Edition de France, 1925. ref/85
Reference : CZC-10760
Livres & Autographes
M. Pascal Poidevin
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Martigny / Moscou, Médiathèque Valais / Fondation Pierre Gianadda / Musée Pouchkine, 2010. Fort volume in-4 broché (232 pages), couverture photographique. En belle condition. Textes en français et en russe (cyrillique). Innombrables photographies en noir et en couleurs, la plupart de Gianadda.
"En juillet-août 1957, Léonard Gianadda, étudiant et reporter, participe au sixième festival mondial de la jeunesse et des étudiants à Moscou. Curieux de tout, il brosse en quelques reportages le portrait d'une société normalisée qui commence à s'ouvrir au monde extérieur" (Jean-Henry Papilloud).
Paris, Editions du pont royal , 1963; in-4, 293 pp., cartonnage de l'éditeur.
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Julliard, collection Archives, 1964. In-12 broché, couverture illustrée. Pli de lecture au dos, pour le reste en belle condition. Cahier d'illustrations hors-texte en noir.
"C'est peut-être pour Humbert-Droz que la police a inventé l'expression "l'Oeil de Moscou". Pasteur suisse devenu agent secret, il est délégué par Trotsky et Zinoviev en 1922 pour éviter, au Congrès de Paris, l'éclatement du jeune Parti communiste français. Les rapports qu'il envoyait régulièrement à Moscou, les instructions qu'il recevait des dirigeant du Komintern, sa correspondance avec les grands du communisme mondial - ceux d'hier et d'aujourd'hui - éclairent, pour la première fois de l'intérieur, la crise de croissance du P.C.F. Car de toutes ses dépêches, Humbert-Droz en avait conservé un double. . ."
Editions Pages du monde, collection Anako, 2012. In-4 broché à l'italienne, couverture couleurs à rabats. En très belle condition.
1ère édition de ce très beau livre qui rappelle à votre librairie un merveilleux voyage ! "9 298 kilomètres de voie à travers la Russie, sept fuseaux horaires de Moscou à Vladivostok, le Transsibérien est plus qu'une simple ligne de chemin de fer, c'est une fabuleuse radioscopie de deux continents, l'Eurasie. Il permet de remonter le cours de l'histoire du plus grand pays de la planète pour mieux saisir la réalité d'une nation en pleine renaissance. A bord du train, le temps se dissout au fil des kilomètres et des rencontres sur fond de paysages époustouflants : la taïga, la steppe infinie et le choc violent de la nature brute du lac Baïkal. Plus qu'un voyage, une aventure extraordinaire sur les traces de Michel Strogoff dans les volutes du samovar. Comme un petit garçon fasciné par les trains électriques, Christian Durand a voulu vivre cette expérience mythique. Ce livre, documentaire unique réalisé officiellement dans le Transsibérien, nous fait partager la vie des passagers, le travail du chef de train, des provodnitsa (les responsables de wagon), du mécanicien, et relate l'histoire de la construction de la plus longue ligne de chemin de fer, qui parcourt bruyamment un tiers du globe. Chaque "escale" nous dévoile un aspect différent du pays : Moscou, une ville en plein renouveau (la place Rouge, le Kremlin, le métro, la place des Trois-Gares) ; l'Anneau d'Or (Vladimir, Souzdal, Serguev-Possad, Nijni-Novgorod) ; la Volga, puis l'Oural, où l'on découvre la vie des villages avec leurs datchas ; Ekaterinbourg, qui a vu la fin tragique de Nicolas II ; Saint-Pétersbourg, où se sont déroulées les funérailles de la famille impériale ; puis c'est la traversée de la Sibérie, le Baïkal et enfin, en Extrême-Orient, les côtes de la mer du Japon à Vladivostok."