‎PAUL CHACORNAC .‎
‎LE COMTE DE SAINT GERMAIN .‎

‎Le Comte de Saint-Germain.‎

‎Paris, Culture, art et loisirs, 1973 12 x 21, 285 pp., cartonnage éditeur, très bon état‎

‎histoire des personnages mystérieux et des sociétés secrètes‎

‎Les trois vies du Comte de Saint-Germain.‎

‎Genève, Editions Famot/Versoix, 1980 13 x 21, 249 pp., quelques illustrations en N/B, cartonnage d'édition illustré, très bon état.‎

‎Commentaires des Mémoires de Monsieur le comte de Saint-Germain, Ministre & Secrétaire d'État de la Guerre, Lieutenant-général des Armées de France, feld-maréchal au service de Sa Majesté le roi de Dannemarck, Chevalier commandeur de l'Ordre de l'Éléphant.‎

‎Londres [Yverdon?], , 1780. In-8 de (4)-352 pp., veau fauve marbré, dos lisse orné, pièce de titre de maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque). ‎

‎Édition originale attribuée au baron Pierre-Christian de Wimpffen par Barbier ou à Félix de Wimpffen par Weller, sans doute publiée à Yverdon en Suisse. Commentaires des mémoires de Claude-Louis comte de Saint-Germain ministre de la Guerre de Louis XVI en 1775, mémoires techniques qui énonçaient les principes à l'origine de la refonte radicale de l’armée française auxquels le ministère de Saint-Germain (1775-1777) a attaché son nom. « [Ces Commentaires] sont naturellement empreints de vives passions de l’époque, également outrés dans l’éloge et dans le blâme. Lié de longue date avec le comte de Saint Germain, le baron Pierre-Christian de Wimpfen fut dès 1775, un de ses plus ardents auxiliaires, quand les critiques acerbes qu’il se permit firent éclater entre eux une violente rupture. Son livre a gardé les traces de cette âpre querelle. Il discute d’ailleurs plus qu’il n’expose les idées du ministre, cherchant surtout à mettre en lumière ses opinions personnelles et à faire prévaloir ses plans. L’ouvrage a paru en 1780, à une époque où le crédit du prince de Montbarrey (secrétaire d'État à la Guerre, 1777-1780) fort ébranlé faisait prévoir sa retraite prochaine. Les éloges ampoulés du Roi, de la Reine et de Necker, que M. de Wimpffen a glissé dans ses dissertations indiquent assez qu’il ne désespérait pas d’être appelé à son tour à la place qu’avait occupée M. le comte de Saint Germain. » [Léon Mention, Le comte de Saint-Germain et ses réformes 1884].Le texte des Commentaires entrecoupe celui des Mémoires. Pierre-Christian de Wimpfen (1725-1781), maréchal des camps et armées du roi, colonel commandant du régiment de la Marck, fut commandant de l'Ordre royal et militaire de Saint- Louis. Félix de Wimpfen (1745-1814), baron, officier ayant participé à la guerre de sept ans et à la guerre d'indépendance des Etats-Unis, fut député de la noblesse de Caen aux États Généraux et commandant en chef de l'armée des côtes de Cherbourg. Il fut maire de Bayeux .Bel exemplaire à grandes marges.Barbier, I, 647. ‎

‎Mémoires de M. le comte de Saint-Germain, Ministre & Secrétaire d'État de la guerre, Lieutenant général des armées de France, Feld-Maréchal au service de Sa Majesté, le Roi de Dannemark, Chevalier Commandeur de l'Ordre de l'Éléphant, écrits par lui-même.‎

‎A Amsterdam, Chez Marc-Michel Rey, 1779. In-8 de (4)-(IV)-335-(1) pp., veau blond glacé, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin olive, triple filet doré sur les plats, tranches rouges (reliure de l'époque). ‎

‎Édition originale, rédigée par l'abbé de la Montagne et publiée par l'abbé Dubois, de ces mémoires techniques très importants pour les tentatives de réorganisation de l'armée royale auxquelles le ministère de Saint-Germain (1775-1777) a attaché son nom.Énoncé des principes à l'origine de la refonte radicale de l’armée française.Un des grands ministres de la Guerre, le comte de Saint -Germain (1707-1778) servit d’abord comme officier à l’étranger car il était d’une noblesse trop désargentée pour pouvoir espérer faire carrière en France : il fit preuve de ses talents au service de l’électeur palatin (1729), du prince Eugène de Savoie (1732), de l’électeur de Bavière devenu empereur Charles VII (1741) qui le nomma feld-maréchal lieutenant (colonel). Rentré en France où il dut accepter un grade inférieur (1746), il participa à la campagne de Flandre sous les ordres du maréchal de Saxe qui en fit un lieutenant général, et remporta encore des succès dans la guerre de Sept Ans. Il avait acquis une solide réputation mais, d’un caractère difficile, s’entendant mal avec les autres officiers, il décida de repartir. Il trouva à se faire employer au Danemark (1760) où il fut nommé feld-maréchal général (1763) et où il mena une réforme réussie de l’armée, et participa aux combats contre les Russes. En 1772, il se retira et se lança dans la rédaction des présents mémoires, mais, sur les instances de Turgot, fut nommé ministre de la Guerre en 1775. Occupant ces fonctions jusqu’en 1777, il engagea une refonte radicale de l’armée : économies par la suppression de plusieurs corps dans la Maison du roi dont les Mousquetaires, charges militaires dépouillées de leur vénalité, organisation des troupes modifiées, réorganisation du génie (il rappela Gribeauval pour cela), création d’écoles militaires de province, destinées à la noblesse pauvre... Si certaines dispositions rencontrèrent une forte hostilité, comme la discipline à la prussienne, elles furent presque toutes conservées.Bel exemplaire. Quatre cartons sont reliés à la fin de l'ouvrage. ‎

‎Mémoires de Monsieur Le Comte de Saint-Germain.Ministre & Secrétaire d'Etat de la Guerre.‎

‎Amsterdam.Marc-Michel Rey.1780.In-12 demi-relié.320 p. avec Table Alphabétique.BE.Dos d'époque avec 5 nerfs avec caissons fleuris.Très léger manque de cuir aux coiffes.Tranches rouges.Ex-libris de la bibliothèque du Chàteau des Ormes ayant appartenu au Comte d'Argenson,Ministre d'Etat dont on joint une enveloppe qui lui est envoyée depuis Paris,fermée par un cachet armorié.‎