Couverture souple rempliée. Non coupé.
Reference : 86405
Paris Gallimard 1966 204 pp. In-8. Broché. Très bon état. 1 volume. ÉDITION ORIGINALE. Un des 30 exemplaires numérotés sur vélin pur fil Lafuma-Navarre, premier papier.Le mot "Avec" exprime le désir du poète de ne plus être séparé, mais d'être en solidarité avec l'univers. Il cherche à "inclure" le monde en lui et à s'y "inclure". C'est la recherche d'une unité et d'une cohabitation.
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Editions Emile-Paul Frères 1929. In-12 broché de 248 pages au format 12 x 19 cm. Dos resté carré, très, très légèrement insolé. Plats frais avec infimes brunissures. Intérieur frais. Edition qui contient : Premiers Vers - Chansons Aigres-Douces - Petits Airs - Vers retrouvés. Superbe état général. Rare exemplaire, enrichi d'une belle dédicace de Francis Carco + un lot de 10 coupures de presse, contenant des poèmes inédits + une carte postale avec portrait de l'auteur. complet de l'enveloppe adressée à la destinataire de la dédicace, avec adresse rédigée par Francis Carco. Magnifique et rare ensemble.
Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 8,50 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Editions L'Apostrophe / Fidélio 1968. Coffret, pleine toile rouge, avec vignette de titre au format 31,5 x 32 cm. Contient un disque vinyle, 33 tours, enregistré au domicile de Louis Aragon le 4 juillet 1968, ainsi que'un livret de 26 pages, relié par une tresse de soie rouge reproduisant 14 poèmes inédits, dont un en facsimilé autographe. Photographie en noir du poète en milieu du livret. Tirage unique à 400 exemplaires numérotés sur Vergé Ingres de Lana. Le notre est un des 100 exemplaires hors-commerce réservés aux " Lettres Françaises ", mais non numéroté. Exemplaire offert par Louis Aragon, enrichi, d'une cordiale dédicace de Louis Aragon à Roger Mayer, qui fut résistant et Professeur de Physique-Chimie. Très rare édition originale en superbe état général et en tirage de luxe.
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in 8 broché faux-titre,titre,206 pages,édition originale numérotée sur vélin Téka NRF Gallimard 1966 Très bon état
Pierre Villiers (1760-1849), poète, écrivain. L.A.S. partiellement en vers, 26 fructidor an 6 [12 septembre 1798], 4p in-4. A Jacques Lablée (1751-1841), avocat, écrivain, imprimeur-libraire, directeur du Journal des Muses publié en 1797-1798. Villiers fut le secrétaire de Robespierre en 1790 et fut blessé en 1792 en défendant les Tuileries. Condamné à la déportation en fructidor an 5, il ne reparut en public qu'après le coup d'état du 18 brumaire. Cette lettre amicale entrecoupée de vers, un an après sa condamnation, donne poétiquement de ses nouvelles. Il est donc en Belgique, comme le montre la lettre. Les [.] sont des parties en vers que nous n'avons pas retranscrites : « À M Lablée rédacteur du Journal des Muses. Loin de mes persécuteurs, je respire un peu, mon cher Lablée. L'amour et l'amitié fidèles Ont, par des soins touchants, su conserver mes jours : Grâce à leur généreux secours J'ai pu tromper les sentinelles. L'amour me cachait sous ses ailes Et sa soeur, à l'oeil vigilant, À vingt pas faisait l'avant-garde. Avec étonnement parfois je me regarde, Me croyant à l'abri, du moins pour un instant. Je dis à l'abri car je suis réellement sous l'épaisseur des arbres d'une forêt jadis célèbre par les miracles du ci-devant S. Hubert. En arrivant je leur ai dit : Vieux arbres dont la cime altière A bravé l'outrage des temps, Que sous votre ombre hospitalière J'échappe aux glaives menaçants ! J'entends encore le bruit de la tempête, Errant, abandonné, proscrit, Dérobe, s'il se peut, ma tête À la fureur qui me poursuit. Sensibles à ma prière, et au ton dont je la prononçai, ils m'ont permis de construire une cabane à leurs pieds, ce que j'ai fait aussitôt car il faut, avec les grands, profiter d'un moment de bonne volonté ! Je vous écris sur mes genoux, mais assez tranquillement [.] Continuez-vous votre recueil ? Je serais fâché que vous l'abandonniez. J'ai toujours applaudi l'entreprise que vous avez faite de réveiller les Muses que la terreur avait pour le moins endormies. [.] Ce n'est pas la perte de ma Liberté qui m'afflige le plus ; on peut être libre partout en conservant le mens sana in corpore sano. On peut aimer partout, malgré leurs rigueurs, son pats et sa maitresse ; mais on m'a enlevé mes manuscrits, et le fruit de dix-neuf ans de travail. Je regrette ma traduction complète des odes d'Horace et celle de la vie d'Agricola. [.] Votre Journal des Muses n'a pas été plus épargné que tout ce qui s'est trouvé dans ma chambre. Tout a sauté par la croisée. [.] Je suis d'autant plus fâché de la perte du Journal que j'allais mettre en vers plusieurs morceaux de prose qu'il contient. Voudrez-vous bien m'en compléter une collection ? Je vous enverrai, ne pouvant mieux, quelques poésies. [.] Aussi je ne prétends point m'acquitter des dettes de l'esprit ; heureux si vous acceptez de tirer à vue sur mon coeur. Adieu, mon cher Lablée ; je vais faire en sorte d'être le moins malheureux possible. [.] Cultivez toujours les lettres ; que rien ne vous rebute dans cette carrière. [.] Malgré cela, mon cher confrère, il faut aimer les Muses, leur commerce désennuie, leur souvenir console, et comme a dit le Poltron Cicéron, nobiscum peregrinantur. J'avoue que les disgrâces qu'on éprouve en les cultivant doivent vous empêcher d'être dans une grande sécurité pour l'avenir. [.] Adieu, une fois encore. Piange la mia vita. J'aurais voulu qu'on eût creusé ma tombe À quelques pas de mon berceau. Je vous vois, bords de l'Ohio ! À ma tristesse, je succombe. Vous qui devriez me voir mourir, Lieux chéris qui m'avez vu naître, Sous quelque ciel que je puisse être Vous aurez mon dernier soupir. P Villiers ». Très beau document. [353]
Un des 34 exemplaires sur papier de hollande numéroté, 2 vol. in-4 br. sous couv. rempliée, A la Cité des Livres, Paris, 1927, 111 pp. ; XXVI-76 pp.
Un des 34 exemplaires sur papier de hollande numéroté (après 1 exemplaire sur japon ancien et 25 exemplaires sur japon impérial). Bon état (qq. rouss.).