8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Genève, Slatkine-Mégariotis, 1975, in-8°, 519 pp, reliure simili-cuir vert de l'éditeur, dos lisse avec pièce de titre basane carmin, bon état. Réimpression de l'édition de 1891
"Si, dans la grande querelle des Investitures, la plupart des évêques embrassèrent tout naturellement la cause du souverain pontife, quelques-uns, et non les moins connus, se rangèrent au contraire sous la bannière de l'empereur. L'un des plus connus de ces derniers fut Thierry le Grand, évêque de Verdun, dont M. l'abbé Gabriel vient, sous le titre de Verdun au XIe siècle, de retracer la biographie. Il occupa le siège épiscopal durant près de quarante et un ans (1047-1088) et employa ce long laps de temps à des luttes continuelles contre les comtes de Verdun, les trois Godefroi. Partisan dévoué de l'empereur Henri IV, il ménage sa réconciliation avec le pape à Canossa et n'hésite pas, quelques années plus tard, à écrire en faveur du souverain allemand un pamphlet virulent contre Grégoire VII. Thierry est évêque et sait défendre les droits de son église, mais il n'oublie jamais qu'il a prêté serment de fidélité à l'Empire, et, dans une lettre célèbre, il ose rappeler à Hildebrand lui-même les accusations dont ce pontife est l'objet de la part de beaucoup de prélats. L'ouvrage de M. l'abbé Gabriel se laisse lire avec intérêt." (A. Molinier, Revue Historique, 1893)
Villeurbanne, Delle-Alsthom, 1965, gr. in-8° carré, 111 pp, 57 photos dans le texte, une carte en couleurs, broché, couv. illustrée, bon état
GADILLE (Jacques)(dir.), R. Fédou, H. Hours et B. de Vrégille.
Reference : 116669
(1983)
ISBN : 9782701010663
Beauchesne, 1983, gr. in-8°, 350 pp, 7 cartes, liste des évêques, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Histoire des diocèses de France, 16)
Histoire de l’Eglise de Lyon, plutôt que du diocèse, devrait-on dire, pour rendre compte de sa vénérable antiquité, qui fait d’elle la doyenne des Eglises de France. Mais cette qualification d’Eglise vaut aussi en raison du poids qu’exerça toujours la métropole, – et d’abord sur les campagnes avoisinantes : par le promontoire de Fourvière, qui, de loin, la signale, elle paraît adossée à ces pays de Loire, véritable vivier des vocations, où elle puisa toujours ses ressources en hommes, et dominer ces terres « froides » et brumeuses de la rive gauche, beaucoup moins ferventes. Au-delà de la diversité géographique des pays qui la composent, l’Eglise de Lyon présente des contrastes profonds qui tiennent à sa longue histoire...
La Nef de Paris, s.d. (1956), in-12, 271 pp, broché, couv. rempliée illustrée par Camberoque, bon état (Coll. Terre et visages). Edition originale, ex. du SP
"Drigo est un paysan. On apprend qu'il a près de quarante ans. La fille lui dit qu'il fait plus jeune. Et il a un bien qu'un métayer gère. Autrement on ne sait pas très bien ce qu'il fait. Le livre est composé de morceaux de bravoure : la battue aux sangliers, l'écorçage des chênes, la partie de boule, la fête du village, l'incendie de l'Esterel. Un jour, dans une masure abandonnée, Drigo trouve un cahier dont le propriétaire avait commencé de décrire les secrets des astres et sur la porte de la maison il lit une inscription encore fraîche : " Mio amor bello ". Peu après il rencontre au même endroit un homme avec qui il se bat. Il le terrasse difficilement et l'autre le menace en lui disant que tout ne fait que commencer. En effet on assassine dans le village une vieille femme, puis deux vieillards qu'on retrouve pendus à leurs volets. La peur commence à s'établir..." (Robert Coiplet, Le Monde, 1957) — Roman d’une densité lyrique remarquable pour ce qui touche la vision, comme l’expression, des gens, des choses et des sites. Au gré des événements qui la jalonnent, et souvent la troublent, la vie d’un village est retracée en larges esquisses : battues aux sangliers, fête, incendie de forêt... Mais il s’agit bien d’un roman : nous assistons aux exploits et à la fin sans éclat de “Sicilia”, bandit obscur, mû par une sorte de sadisme de la violence, du meurtre, de la peur. Même dans les scènes les plus dramatiques, interviennent les magies et les incantations du soleil, des eaux, des rochers, des chants de cigales ou de grillons. Un vieux berger intègre sa philosophie bonhomme à la mystique de ces terres tourmentées. Comme toile de fond, la forêt, avec ses voix multiples, ses secrets toujours présents au cœur de l’homme. Jasmine, la fille de la forêt, incarne l’amour rustique, tendre, total, partagé aussi par Drigo. “Elle avait une ligne de corps, qui rappelait ce que devaient être les formes premières de la femme, au temps où elle était une femelle libre”. Pour finir, la mort des terres – après un immense incendie de forêt – et la mort quelque peu mystérieuse de Jasmine.
Moulins, Editions des Cahiers Bourbonnais, 1970, in-8°, 202 pp, broché, non coupé, bon état. Edition originale
Etudes historiques sur trois épisodes de l'histoire du Bourbonnais : Un attentat moulinois contre Ledru-Rollin ; L'affaire de la Brande des Mottes (Commentry) ; Charles Madet, représentant du Peuple (Ygrande). — Le Bourbonnais est généralement présenté comme une « province rouge » où les idées progressistes se seraient installées très tôt et très profondément. Si cette lecture de sociologie politique repose sur des éléments mis en évidence il y a une quarantaine d’années par Jean-François Viple et Camille Gagnon, une nouvelle approche de ce caractère historique est néanmoins nécessaire. La résistance au Coup d’Etat bonapartiste du 2 décembre 1851 apparaît généralement comme l’acte fondateur de la gauche républicaine bourbonnaise et pourtant les masses rurales de notre province furent loin de se lever comme un seul homme à l’annonce du coup de force du Prince-Président...
Strasbourg, Istra, 1974, gr. in-8°, 213 pp, 53 illustrations dans le texte et hors texte, biblio, broché, bon état (Coll. Recherches et Documents, Tome XIX)
Université Paris X Nanterre, 1976, in-4°, 372 pp, texte dactylographié, 21 cartes et graphiques, 7 pl. de photos, fac-similés en annexe, sources, biblio, broché, bon état
Le statut noble ou roturier de la terre ne présage en rien du statut de son propriétaire : dans la majeure partie du Royaume, les terres roturières peuvent être tenues par des nobles et les terres nobles peuvent être tenues par des roturiers. Il est partout plus honorable de tenir à foi et hommage qu'en censive ; mais, selon les coutumes, les avantages et les inconvénients de ces deux manières de tenir la terre sont différents. Parfois la tenure noble est plus avantageuse : dans le Béarn, la possession d'un fief donne droit d'entrée aux Etats.
Châlons-en-Champagne, SACSAM, 1980, gr. in-8°, 45 pp, 9 pl. de gravures hors texte, broché, couv. lég. salie, bon état, envoi a.s.
Extrait des Mémoires de la Société d'agriculture, commerce, sciences et arts de la Marne. — "La ville est l’endroit où l’on parle, où l’on montre et « se montre » : elle rend libres, selon la belle formule germanique, ceux qui empruntent ses chemins. Une étude « modèle », celle de René Gandilhon, Saltimbanques et comédiens aux foires de Reims (XVIIe-XVIIIe siècles), dans les Mémoires de la Soc. d’agric... du département de la Marne (1980)." (Georges Livet, Les routes françaises aux XVIe et XVIIe siècles, 1982)
P., F. Lanore, 1963, in-8°, 126 pp, 8 pl. de photos hors texte, 2 plans hors texte, reliure éditeur, jaquette illustrée, bon état
Salon-de-Provence et ses environs. Le château de l'Empéri est un château fort construit au IXe siècle sur le rocher du Puech qui domine l’immense plaine de la Crau, à Salon-de-Provence. Ce château fut la résidence des archevêques d'Arles ainsi que des empereurs germaniques. C'est d'ailleurs de là qu'il tire son nom (Empèri signifiant empereur en occitan). Devenu, avec la Fontaine moussue et Nostradamus, le symbole de la ville, il attire chaque année des centaines de milliers de visiteurs.
Dinant, L. Bourdeaux-Capelle, 1978 [i.e. 1980], gr. in-8°, 293 pp, 4 portraits hors texte, 2 cartes en couleurs, tableaux généalogiques, documents, broché, couv. illustrée, bon état
... (mais) « La France ne fera pas la guerre (à l'Autriche) pour le Prince de Chimay !...» (Cardinal Dubois) — La couverture indique un titre un peu différent : “1722 : Un coup d'État dans les terres de Revin, Fumay et Fépin ou Les tribulations de Charles-Louis d'Alsace, Prince de Chimay”.
P., Guénégaud, 1977, in-8°, 120 pp, préface d'Alain Decaux, 8 pl. hors texte, broché, bon état
Troisième et dernier volet de cette remarquable étude sur la région ardennaise.
Picard, 1992, in-8°, 288 pp, 230 illustrations, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, très bon état (Coll. Les Monuments de la France gothique)
L'art gothique se développe en Aquitaine au cours du XIIe siècle jusqu'au début du XIVe siècle. L'adoption de la croisée d'ogives aboutit à la création d'édifices originaux. L'auteur a déjà consacré plusieurs travaux universitaires sur l'art gothique. "Après avoir consacré sa thèse (publiée en 1963) à la cathédrale Saint-André de Bordeaux, Jacques Gardelles nous livre à présent, avec un grand talent synthétique, dans un style clair et très nerveux, la quintessence de ses recherches sur l'architecture gothique en Aquitaine, qu'accueille la collection dirigée par Anne Prache, Les monuments de la France gothique, collection qui doit devenir en quelque sorte, et on lui souhaite un grand succès, ce qu'est à l'architecture romane la célèbre collection Zodiaque. Quatrième volume de la France gothique, l'Aquitaine succède aux deux ouvrages sur l'Ile-de-France et à celui qui est consacré à la Lorraine. Comme eux, il plaira à un public d'amateurs, mais sera aussi un bon instrument de travail pour chercheurs et historiens d'art, qui y trouveront à la fois l'état des recherches et la clé d'accès à des études plus détaillées." (Sylvain Bertoldi, Bibliothèque de l'école des chartes)
L'Horizon Chimérique, 1989, gr. in-8°, 221 pp, 80 photos et plans hors texte, glossaire, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Nîmes, Clavel-Ballivet et Cie, 1863, in-8°, 216 pp, reliure demi-basane caramel moderne, plats de la couv. conservés. Edition originale. Relié à la suite : P. BOISSIER. Vauvert et les Vauverdois - 1869. Nîmes, Clavel-Ballivet et Cie, 1869, in-8°, 22 pp, plats de la couv. conservés
Chartres, Imprimerie Garnier, 1869, in-8°, viii-450-(4) pp, 13 gravures sur bois dans le texte dont 2 réhaussées en couleurs, 37 gravures hors texte, dont 8 réhaussées en couleurs et 2 en doubles pages, bandeaux, lettrines et vignettes, reliure demi-chagrin carmin, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. conservées, tête dorée, bon état. Bel exemplaire
Édition originale tirée à 624 exemplaires non justifiés, celui-ci un des 400 sur vergé d'Angoulême, illustrée par de nombreuses planches. I. De l'image et de l'origine de la gravure en taille de bois – II. De l'imagerie chartraine a la fin du XVIIIe siecle et au commencement du XIXe. – III. De l'imagerie de la rue Saint-Jacques, a Paris, dans ses rapports avec l'imagerie en taille de bois. – IV. Des procédés de fabrication employés pour les images, et de quelques produits accessoires de la Dominoterie chartraine. – V. Des cartes a jouer de la fabrique de Chartres. – VI. Des Maîtres Imagiers de Chartres. – VII. Des rapports de l'imagerie orléanaise avec l'imagerie chartraine. – VIII. Des autres fabriques d'images ayant fonctionné en même temps que celle de Chartres, et de l'imagerie actuelle. – IX. Du colporteur lorrain et de son commerce. – X. Canards et canardiers. – XI. De quelques chansons des rues oubliées ou inconnues.
Presses Universitaires de Grenoble, 1973, 2 vol. gr. in-8°, 714 et 246 pp, sources et bibliographie, 15 documents, 58 tableaux, 35 pl. de graphiques, 50 cartes, brochés, couv. illustrées lég. défraîchies, qqs rares marques au stylo, bon état
Dense et exploitant une gamme variée de sources, cet ouvrage d'histoire démographique, économique et sociale étudie les campagnes du Lyonnais et du Beaujolais à l'époque contemporaine. Il est divisé en trois parties chronologiques. La première couvre la première moitié du XIXe siècle et montre la persistance d'une société héritée de l'Ancien Régime. La deuxième décrit les transformations profondes de l'économie et de la société rurale dans la seconde moitié du XIXe siècle, jusqu'en 1914. La troisième, plus courte, s'étend de la Première Guerre mondiale à 1970. — Deux siècles d'histoire rurale régionale... De l'Ancien Régime finissant, aux incertitudes et aux interrogations les plus contemporaines sur la survie et l'avenir des campagnes beaujolaises ou lyonnaises et de leurs paysans. D'une polyculture céréalière et d'une économie de subsistances, cependant vivifiées de l'intérieur par les progrès de la viticulture et la diffusion de l'artisanat textile, à la protection nécessaire du vignoble, des prairies et des vergers contre les tentacules de l'urbanisation et l'accaparement de l'espace rural par les citadins. D'une société immobile, figée dans des rapports sociaux hiérachisés et paternalistes, à l'éclatement du cadre villageois et à la fin des paysans. L'auteur, pour réaliser cet ouvrage, ne s'est pas contenté des sources de documentation publique, mais a largement utilisé les documents privés les plus rares, les testaments, la correspondance et les souvenirs des vieux paysans, ce qui n'est, d'ailleurs, pas allé sans accroître ses propres connaissances en matières d'œnologie. Cette longue histoire biséculaire, brusquement et parfois dramatiquement accélérée sous nos yeux, est celle des déclins mais aussi des résistances et des renaissances de nos campagnes. (L'Editeur) — "L'étude de G. Garrier menée sur le long terme, deux siècles d'évolution, apporte beaucoup sur le monde rural. Elle est aussi un modèle de composition rigoureuse où les questions méthodologiques sont rarement laissées à l'abandon. Elle constitue, à notre sens, l'exemple de point de départ nécessaire pour toute étude monographique des milieux ruraux. Le fil conducteur du livre est une vaste interrogation sur les rapports entre une métropole urbaine et la campagne qui l'entoure. L'Ouest du département du Rhône apparaît de nos jours sous la totale dépendance de Lyon... Les trois grandes parties chronologiques sont d'ampleur inégale: environ 300 pages jusqu'au milieu du XIXe siècle, environ 200 pages pour la deuxième moitié du XIXe siècle et seulement 150 pages pour le XXe siècle..." (Jacques Girault, Le Mouvement social, 1977)
P., Editions Charles Poisson, s.d., gr. in-8°, 202 pp, préface de Maurice Brillant, illustrations de Manon Iessel dans le texte, broché, couv. illustrée (lég. défraîchie), état correct
Beaune (Côte-d'Or), Louis Latour, 1997, in-4°, 207 pp, préface de Michael Broadbent, recherches historiques Laure Gasparotto, 88 pl. en couleurs de fac-similés, courriers, affiches, cartes des vins, menus, photos d'époque, etc., broché, bon état, exemplaire signé par Louis Latour, avec un carton ex-dono imprimé
Ouvrage publié à l'occasion des 200 ans de la Maison Louis Latour, avec une très riche iconographie : Des débuts prometteurs ; Les relations commerciales après la chute de Napoléon ; Louis Latour s'agrandit ; La Bourgogne ne change pas ; Un marché mondial en 1860 ; La vie commerciale au jour le jour ; Louis Latour et le "Métier du Vin" ; Le tournant du siècle ; Le rêve américain ; Le menu des Grands ; Les Latour en rétrospective.
Guebwiller, Alsatia, 1974, gr. in-8°, iii-341 pp, 18 pl. de gravures et 2 plans hors texte, un tableau généalogique (famille de Jungholtz), reliure simili-cuir vert olive de l'éditeur, bon état. Réimpression de l'édition de Soultz, 1909.
Châlons-sur-Marne, en vente chez l'auteur, Collège Saint-Etienne, 1929, in-8°, 124 pp, préface de Mgr Tissier, évêque de Châlons, broché, bon état. Peu courant
"A l'occasion du cinquième centenaire de la « chevauchée » de Jeanne d'Arc, les étapes de son itinéraire ont été marquées par des bornes commémoratives. Des historiographes ont saisi cette occasion de rappeler à leurs concitoyens les circonstances historiques qui ont entouré le passage de l'héroïne. Ce que M. Adrien Huguet a fait pour le Crotoy, M. Louis de Grandmaison pour les Tourangeaux, un article de la « Revue catholique du diocèse de Troyes » pour cette dernière cité, M. l'abbé Gauroy le réalise très heureusement pour Châlons. Aux documents connus, notamment aux deux lettres du roi qui révèlent la date de son séjour, il a ajouté divers détails sur les sentiments et la vie des Châlonnais, grâce aux archives municipales et surtout à un curieux livre de comptes de l'évêché. Les compatriotes de M. l'abbé Gauroy liront ce petit volume avec non moins de profit que de plaisir." (B.-A. Pocquet du Haut-Jussé, Revue d'histoire de l'Église de France, 1930)
Cholet, Editions du Choletais, 1985, gr. in-8°, 215 pp, illustrations et plans dans le texte, sources imprimées et manuscrites, reliure plein chagrin carmin de l'éditeur, dos lisse, titres dorés, bon état. Edition originale limitée à 200 exemplaires numérotés (20 reliés cuir pleine peau et 180 reliés simili-cuir), celui-ci un des 20 ex. numérotés reliés cuir pleine peau
Bressuire est située au coeur du Bocage bressuirais, à la lisière du pays vendéen, au nord-ouest du département des Deux-Sèvres, à environ 30 kilomètres de Parthenay (au sud-est), et environ 25 kilomètres de Thouars (au nord-est) et à 40 kilomètres de Cholet (au nord-ouest). Les armes de Bressuire rappellent celles de la famille de Beaumont, seigneurs de Bressuire du Xe au XVIe siècle, qui portaient « une aigle d'or sur champ de gueules semé d'hermines (ou de fers de lance) »
P., Victor Palmé, 1876, in-4°, xiii-316 pp, relire bradel récent plein skivertex rouge (bon état)
Maspero, 1977, in-8°, 241 pp, sources et travaux, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. Textes à l'appui)
"Cette excellente étude, de lecture aisée et passionnante, apporte sur le « mouvement paysan » au début de la dévolution française à la fois une réflexion théorique, critique, élaborée et structurée, et une documentation de première main qui, pour être localisée étroitement, n'en a pas moins de valeur générale. L'analyse historique concrète porte sur une quinzaine de communes du district d'Amiens, comptant près de 2000 feux en 1780. Elle présente d'abord, en quelques pages exemplaires, la structure sociale des villages, reconstituée d'après les rôles de la taille : le prolétariat rural y constitue le quart de la population ; plus de la moitié de celle-ci est faite de paysans pauvres, incapables de subsister avec le produit de leur très petite exploitation ; les paysans moyens ne représentent que 17 % du total ; tandis que, à eux tous, paysans riches, fermiers des droits féodaux, meuniers et bourgeois forment l'étroit sommet de la pyramide sociale (8 % ). La connaissance de cette structure sera indispensable pour comprendre les deux parties suivantes, dynamiques, du travail de F. Gauthier : avant la Révolution, la lutte de la paysannerie contre l'expropriation ; pendant la Révolution, les tentatives de réappropriation et de partage des biens communaux. La résistance de la paysannerie aux usurpations féodales, à la politique monarchique d'adjudication de biens communaux, aux tentatives d'expropriation est décrite avec précision. (...) Contre F. Furet et D. Richet, contre N. Poulantzas, critiqués avec autorité dans l'introduction (pour avoir négligé « le caractère spécifique du mouvement de masse »), contre G. Lefebvre présentant ce mouvement paysan comme « rétrograde », F. Gauthier reconnaît aux paysans pauvres, égalitaristes radicaux, d'inspiration « petite-bourgeoise », dit-elle, un rôle de premier plan dans la Révolution à la campagne. L'utilisation de leur mouvement dans l'intérêt de la paysannerie aisée et l'échec de leurs projets égalitaires n'autorisent pas, pour autant, a les faire disparaître de l'histoire." (Bernard Kayser, Études rurales, 1979)
Roanne, Le Coteau, Editions Horvath, 1985, pt in-4°, 262 pp, très nombreuses illustrations, photos et plans dans le texte, chronologie, biblio, index, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état
Dole, pas à pas... C'est l'histoire des rues, places et quartiers de Dole et de l'agglomération Doloise, avec une analyse méthodique de leurs appellations passées et présentes. Le cheminement suivi par les auteurs est une invitation à la promenade. Cependant, au-delà du pittoresque, cet ouvrage cherche à expliquer l'évolution de l'espace urbain et à montrer ce que les Dolois et leurs édiles ont conservé comme mémoire de la ville. “Dole, pas à pas” permettra au lecteur de découvrir, à travers un texte inédit et une documentation exceptionnelle, l'âme de cette ville au passé si riche. — Annie Gay est née en 1945. Agrégée en 1969, elle occupa divers postes avant d'être nommée à Dole en 1979, au lycée Charles-Nodier où elle enseigne l'histoire et la géographie. Co-auteur de l“Histoire de Dole”, elle prépare un doctorat de 3e cycle sur “Les Notables à Dole dans la première moitié du XIXe siècle” sous la direction de Mautice Gresset. – Jacky Theurot est né en 1947. Licencié en Histoire en 1968, capétien en 1970, agrégé d'Histoire en 1972, il obtint le Doctorat ès Lettres en 1982 avec, pour sujet de thèse : “Dole, des origines à la fin du XIVe siècle. Etude des structures urbaines d'une ville comtale”. Il enseigna l'histoire et la géographie à Vesoul, puis au lycée technique de Dole avant d'être nommé en 1979 au lycée Charles-Nodier. Auteur de nombreux articles, publications ou ouvrages dont “Histoire de Dole” dont il a assumé la direction, il est membre de la Société d'Emulation du Jura, membre correspondant de l'Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts de Besançon, président de l'Association des Amis de la Bibliothèque, des Archives et du Musée de Dole.
P., Editions Alpina, 1964, gr. in-8°, 156 pp, 88 gravures, photos et plans anciens reproduits en héliogravure, 7 planches en couleurs hors texte, un plan de Versailles à la fin du règne de Louis XIV, biblio, imprimé sur papier de qualité, reliure pleine toile carmin de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
"M. Gébelin publie cette année un Versailles où l'on retrouve toutes les qualités de l'auteur des Châteaux de la Renaissance et des Châteaux de France, c'est-à-dire une grande pénétration dans l'analyse, une parfaite clarté d'exposition et une information sans défaut. Son propos n'était pas, dans un livre aussi bref, de chercher de nouveaux documents sur Versailles, mais de présenter un état de nos connaissances, et rien de ce qui a été publié sur le sujet ne lui a échappé. Le lecteur lui en saura d'autant plus gré qu'il indique toujours ses références, à la différence des ouvrages d'ensemble publiés jusqu'à ce jour. Son livre peut donc devenir, pour l'étudiant ou le curieux de Versailles, le point de départ commode de toute recherche ultérieure. l'illustration est très abondante et choisie avec raffinement : outre les représentations habituelles, on y trouve d'excellentes photographies de documents (gravures ou dessins de bosquets), de boiseries, de curiosités comme les plombs du Labyrinthe, et l'on ne peut que se réjouir de ce progrès sur l'iconographie habituelle. Le Versailles de M. Gébelin est un très joli livre, qui doit à la fois servir à l'étudiant et plaire à l'amateur de Versailles. Il obtiendra donc sans doute un vif succès, parfaitement mérité." (Bertrand Jestaz, Bibliothèque de l'école des chartes, 1965)