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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Plon, 1958, in-8°, ii-177 pp, broché, bon état
Excellent journaliste, l'auteur a rassemblé dans ce petit volume des notes prises à propos d'événements fort différents. Les deux premières parties portent sur le 13 mai et l'arrivée du général de Gaulle au pouvoir. Elles contiennent quelques détails inédits. La troisième, qui évoque les contacts secrets avec le F.L.N., est surtout précieuse par l'annexe chronologique retraçant les cinq tentatives du gouvernement Mollet de juillet à septembre 1956. Des précisions intéressantes sont données sur les délibérations gouvernementales qui ont précédé la dissolution du 2 décembre 1955. On a ensuite une correspondance entre l'auteur et M. Ramadier sur l'expulsion des communistes le 5 mai 1947. La dernière partie concerne « Les terrifiants secrets du Stratégie Air Command ». (Revue française de science politique, 1959)
Plon, 1958, in-8°, ii-177 pp, reliure pleine toile bordeaux, dos lisse, pièce de titre basane bordeaux, couv. conservées (rel. de l'époque), bon état
Excellent journaliste, l'auteur a rassemblé dans ce petit volume des notes prises à propos d'événements fort différents. Les deux premières parties portent sur le 13 mai et l'arrivée du général de Gaulle au pouvoir. Elles contiennent quelques détails inédits. La troisième, qui évoque les contacts secrets avec le F.L.N., est surtout précieuse par l'annexe chronologique retraçant les cinq tentatives du gouvernement Mollet de juillet à septembre 1956. Des précisions intéressantes sont données sur les délibérations gouvernementales qui ont précédé la dissolution du 2 décembre 1955. On a ensuite une correspondance entre l'auteur et M. Ramadier sur l'expulsion des communistes le 5 mai 1947. La dernière partie concerne « Les terrifiants secrets du Stratégie Air Command ». (Revue française de science politique, 1959)
Plon, 1972 in-8°, 443 pp, 2 cartes, chronologie, annexes, index, cart. éditeur, sans la jaquette, bon état
"Le livre de Tricot est le compte rendu détaillé des négociations pour la paix en Algérie, fait par l'un de ses artisans, un juriste qui avait participé déjà à la préparation de l'indépendance de la Tunisie. Le récit de ce lent acheminement vers la paix, à travers les événements politiques et militaires, la pensée et les réactions des personnes impliquées, est doublé d'un hommage rendu aux qualités d'homme d'État du général de Gaulle qui réussit à mettre fin au conflit déclenché en 1954." (Ludmila Bovet, Etudes internationales, 1973) — "L'ouvrage de Bernard Tricot évoque celui que M. Couve de Murville a consacré à la politique étrangère du général de Gaulle de 1958 à 1969, par la solidité de l'information et la rigueur de la pensée. Le livre de M. Couve de Murville exposait l'ensemble de la politique étrangère du général de Gaulle et montrait comment elle découlait de la « certaine idée » que le général de Gaulle se faisait de la France. Bernard Tricot traite d'un cas concret, celui de la politique algérienne. Son témoignage est essentiel puisqu'il a été de juin 1958 à juillet 1962 un des collaborateurs du général de Gaulle. Ce qui ressort le plus clairement du livre, c'est l'évocation de la pensée du général de Gaulle et les étapes successives de la progression vers les accords d'Evian : le « Je vous ai compris » d'Alger, le référendum, la « paix des braves », Melun. (...) Bernard Tricot a toujours cherché à saisir la pensée de son chef. Ayant déjà, par expérience, la connaissance des problèmes d'Afrique du Nord, il a parfaitement senti le caractère de ce conflit algérien « né d'un problème aux données contradictoires ». Son livre montre avec une clarté saisissante comment de Gaulle a infléchi, jour après jour, sa politique pour atteindre l'objectif qui seul, clairement, lui apparaissait comme conforme aux intérêts de la France : la paix." (Edouard Méric, Revue française de science politique, 1973)
P., Editions l'Esprit nouveau, 1962, pt in-8°, 269 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, jaquette illustrée, bon état
Le coup d'État ici consiste en la confiscation de la révolution du 13 mai par les gaullistes qui ont réussi à imposer de Gaulle au prix de l'abandon de l'Algérie. — "Le colonel Trinquier, ancien commandant du 3e R.P.C., a joué un rôle important à Alger en mai 1958 et a fait partie, auprès du général Massu, du premier Comité de salut public. Profondément déçu par l'évolution du gaullisme, il estime aujourd'hui que « le 13 mai a été un véritable coup d'Etat qui a permis à une équipe sans scrupule de s'emparer du pays ». Son livre constitue un bon témoignage sur l'état d'esprit des officiers qui, jugeant sévèrement l'égoïsme et l'étroitesse de vues de la plupart des Français d'Algérie, ont cru en 1958 que seule une politique d'intégration, rompant spectaculairement avec le passé, permettrait d'éviter une sécession." (Revue française de science politique, 1963)
Albin Michel, 1985, gr. in-8°, 472 pp, index, broché, bon état
Mémoires du chef de la Sécurité générale de 1953 à 1955. — Tous les signes annonciateurs d'une action terroriste fomentée par une poignée de révolutionnaires algériens, réfugiés au Caire et armés par l'Egypte de Nasser, avaient été réunis par Jean Vaujour, directeur de la Sécurité générale à Alger. Ses multiples avertissements au gouvernement n'aboutirent pas à une prise de conscience sérieuse de la situation. Des réformes profondes, surtout au plan humain, auraient pu, prises à temps, éviter huit années d'affrontements sanglants, sans pour autant, c'est la conviction de l'auteur, empêcher une évolution progressive vers une indépendance inéluctable.
La Découverte, 1989 in-8°, 259 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Textes à l'appui)
Un livre nécessaire sur la mémoire, et sur le rôle politique du travail de l'historien. Il répondra aux attentes de tous ceux, de plus en plus nombreux, qui considèrent qu'aujourd'hui, trente ans après, le temps de l'oubli est révolu : continuer à refouler aussi bien ce qui fut la honte de la République que le courage de ceux qui la dénoncèrent ne peut que contribuer à l'affaiblissement de notre démocratie. Bien minoritaires furent les intellectuels qui s'opposèrent à la guerre d'Algérie, face à une opinion publique et une classe politique largement hostiles. Ils osèrent pourtant, au nom de "fidélité têtue à (leurs) valeurs" (Robert Bonnaud), et l'écho de leurs dénonciations résonne encore aujourd'hui. Mais les textes essentiels de cette période sont devenus difficilement accessibles et c'est ce qui a incité l'historien Pierre Vidal-Naquet à réunir dans ce recueil ses principaux articles sur la guerre d'Algérie. Précédé d'une longue préface inédite, cet ensemble constitue un témoignage irremplaçable sur le parcours de cet intellectuel engagé, et surtout sur les invraisemblables violations de l'Etat de droit qui furent alors commises au nom même de la raison d'Etat. On y trouvera aussi, tant il est vrai que l'indignation ne se partage pas, des textes dénonçant la permanence du recours à la torture par l'Etat algérien, jusqu'aux événements sanglants d'octobre 1988. Au total, un livre nécessaire sur la mémoire, et sur le rôle politique du travail de l'historien. Il répondra aux attentes de tous ceux, de plus en plus nombreux, qui considèrent qu'aujourd'hui, trente ans après, le temps de l'oubli est révolu : continuer à refouler aussi bien ce qui fut la honte de la République que le courage de ceux qui la dénoncèrent ne peut que contribuer à l'affaiblissement de notre démocratie.
Editions de Minuit, 1972, in-8°, 203 pp, biblio
Stock, 1977, in-8°, 320 pp, annexes, broché, bon état
Composé de témoignages, d'entretiens et de documents, le livre évoque au plus près une guerre coloniale qui ne dit pas son nom. Au cours de son enquête, Jean-Pierre Vittori force le secret de ce qui s'est réellement passé dans l'esprit et dans le cœur des quelque deux millions d'appelés d'Algérie.