8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Flammarion, s.d., in-12, 367 pp, reliure demi-percaline époque, couv. illustrée (lég. salie) conservée, envoi a.s.
Le Cherche Midi, 1994, in-8°, 236 pp, chronologie, bibliographie d'Alphonse Karr, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Seuil, 1947, pt in-8°, 204 pp, broché, couv. piquée, sinon bon état (Coll. Pierres Vives). Edition originale du premier livre de Klossowski, sur papier d'édition, uniformément jauni comme toujours. Assez rare
Calmann-Lévy, 1989 in-8°, 304 pp, traduit de l'anglais, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Née d'une mère issue de la petite noblesse russe, Isabelle Eberhardt est élevée dans une communauté d'émigrés russes en Suisse par un précepteur anarchiste dont elle est la fille illégitime. C'est à ce nihiliste barbu, fervent admirateur de Bakounine, qu'elle doit son tempérament de rebelle. Journaliste, écrivain, Isabelle va mener une vie d'aventurière échevelée : membre d'une confrérie soufi à El Oued, débardeur à Marseille, correspondant de guerre dans le Sud algérien, agent de Lyautey... Mariée à un officier arabe de la cavalerie française, elle assiste, au cœur du désert, aux premiers pas du colonialisme français. Partout, elle laisse dans son sillage un parfum de scandale : habillée en homme, elle est soupçonnée d'orgies, d'abus de drogues, d'espionnage. Lorsqu'elle meurt à vingt-sept ans, en 1904, dans la crue d'un oued saharien, elle est aussitôt propulsée dans la légende : n'a-t-on pas dit que l'« amazones des sables », la « walkyrie du désert », était la fille naturelle de Rimbaud ? Si l'on sait aujourd'hui qu'elle n'en avait pas le sang, on mesure mieux, à travers ce récit, combien elle en avait l'étoffe...
Calmann-Lévy, sélection Aimé Brachet, 1946, in-12, 241 pp, traduit de l'anglais, 3 planches hors texte en noir illustrées par Pierre Coquet, reliure demi-basane noire de l'éditeur (spécialement créée pour cette collection), plat supérieur orné de dessins (une silhouette de paquebot et une main rouge, décoration de Ginette Fouqué), dos et mors frottés, sinon bon état. Edition tirée à 400 exemplaires seulement, un des 390 ex. «luxe» numérotés de 11 à 400. Sympathique et peu courante édition
Printemps 1941. Peter, jeune Hongrois fuyant son pays où il vient de passer trois ans en prison pour ses activités communistes, débarque clandestinement dans le port de Lisbonne. Perdu dans la foule des réfugiés espérant pouvoir refaire leur vie ailleurs, il veut s'enrôler dans les forces alliées et attend un visa pour l'Angleterre. Désœuvré, il croise Odette, une jeune Française dont il tombe éperdument amoureux. Quand elle part brutalement pour l'Amérique, Peter s'effondre : frappé d'une paralysie soudaine et incompréhensible à la jambe droite, il ne peut plus marcher. Sonia, une psychanalyste, va l'entraîner dans un travail intérieur intense au cours duquel Peter va découvrir les raisons profondes de son engagement, et devoir faire un choix : l'amour ou le combat pour la liberté.
Calmann-Lévy, 1979, in-8°, 348 pp, biblio, index, broché, bon état. Edition originale de la traduction (il n'est pas annoncé de grand papier)
Librairie José Corti, 1961, in-8°, 187 pp, biblio, broché, bon état. La réception et le succès du roman de Sienkiewicz en France et le cosmopolitisme littéraire.
Seuil, 2001, in-8°, 204 pp, jaquette illustrée, discret C. de bibl. Très bon état
Gallimard, 1990, in-8°, 412 pp, broché, jaquette, bon état (Coll. Du monde entier). Edition originale sur papier d'édition (il n'a été tiré que 91 ex. en grand papier, achevé d'imprimer du 10 janvier 1990).
Nelson et Calmann-Lévy, s.d. (v. 1930), in-12, 556 pp, reliure toile crème décorée éditeur (lég. salie)
Editions du Bélier, 1943, gr. in-8°, 145 pp, 4 planches d'illustrations en couleurs hors texte, 51 illustrations de Raymond Peynet en couleurs dans le texte, broché, couv. rempliée illustrée en couleurs, ex. numéroté sur pur chiffon, bon état
“Un chapeau de paille d'Italie” est une comédie en 5 actes d'Eugène Labiche, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre du Palais-Royal le 14 août 1851. Cette comédie agrémentée de couplets chantés connaît immédiatement un succès qui un siècle et demi plus tard ne se dément pas. Que l'on en juge ! 1876 entrée au répertoire du Palais-Royal, 1884 au théâtre des Variétés, puis en 1898, 1902, 1903, 1911, 1912 ce seront des reprises successives. A l'Odéon en 1915, en 1928 et en 1931. Entre à la Comédie française en 1938 dans une mise en scène de Gaston Baty avec Pierre Bertin dans le rôle principal de Fadinard. Reprise en 1947 dans les mêmes conditions. Puis en 1950, 1958, et 1966. Après, il est difficile d'évaluer précisément le nombre de représentations tant les troupes ont pu s'emparer de ce qui peut être considéré comme le chef-d'oeuvre de Labiche.
P., Garnier Frères, s.d. (1873), in-12, xxviii-452 pp, reliure demi-basane brune époque, dos lisse orné de filets dorés, bon état
Imago, 1987, in-8°, 135 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"Ecrits en "françois" mêlé de formes picardes et publiés à Bruges en 1480, Les Evangiles des quenouilles ont acquis très vite une grande popularité. Depuis longtemps, ils servent de référence à tous les spécialistes du folklore et de l'histoire des mentalités et pourtant, ils n'avaient pas été traduits jusqu'à ce jour en français moderne. C'est pourquoi j'en présente ici pour la première fois une traduction accessible au lecteur non spécialisé. Six femmes "sages doctoresses et inventeresses" se réunissent au cours de six veillées pour disserter à tour de rôle sur les maladies, remèdes, recettes, dictons, conseils et interdits de leur vie quotidienne. L'œuvre, d'auteur inconnu, recueille donc un grand nombre de croyances et de superstitions concernant les femmes. Croyances qui ne sont nullement mortes avec le Moyen Âge et dont beaucoup ont survécu dans nos campagnes jusqu'au seuil de notre siècle. Ce texte singulier révèle d'une manière particulièrement vivante et alerte l'univers quotidien des femmes du XVe siècle. C'est un document à caractère incontestablement polémique mais qui demeure unique en son genre par les informations qu'il fournit sur la vision du monde d'une certaine société médiévale." (Jacques Lacarrière)
Club des Libraires de France, 1959, in-8°, 515 pp, 15 gravures hors texte, tirage numéroté sur vélin blanc, reliure pleine toile verte repoussée aux motifs floraux en partie insolée, rhodoïd, signet, bon état
Le Capucin, 2001, gr. in-8°, 135 pp, illustrations de Chantal Lacombe, tiré à 700 ex. numérotés sur bouffant meije, envoi a.s. Très bon état
Seuil, 1994, in-8°, 599 pp, 16 pl. de photos hors texte, biblio, index, broché, état correct
L'un des grands oubliés de la littérature contemporaine, directeur de la NRF, ami et confident de Proust, Gide, Claudel, Mauriac, Saint-John Perse...
Grasset, 1974, in-8°, 318 pp, broché, couv. à rabats, bon état. Edition originale sur papier courant, envoi a.s.
On jugera peut-être mauvais de grouper sous le même titre des observations et des moralités nées au jour le jour, des réflexions mûries par l'expérience, des souvenirs de figures chères et des récits de voyages à travers le monde. Ce Journal de bord tel que je l'entends ici vise volontairement à cette disparité. Tantôt notre vie intérieure nous retient et nous oblige à écouter ses grondements, tantôt la découverte du beau ou l'apparition d'un paysage insolite nous transportent vers des visions qui ont la réalité d'un "documentaire" et l'apparence d'un rêve. Il y a un lien, une interpénétration, entre ces deux mondes que nous explorons simultanément. Ce n'est pas un artifice, mais la véritable face des choses que de les avoir réunis. L'homme est un navigateur qui ne sait d'où il vient ni où il ira. Dans la mesure de ses moyens et selon le degré de sa curiosité, l'écrivain sonde les abysses et scrute le ciel. Ce livre a enregistré quelques-unes des impressions recueillies pendant cinquante années d'une carrière littéraire. (J. de L.)
P., M-P. Trémois, 1927, in-8°, 131 pp, broché, bon état. Edition originale, un des 1000 ex. numérotés sur vergé Hollande (tirage ne comportant pas le frontispice de Dignimont)
"De ses écrits, d'une sobriété mériméenne, deux surtout sont à retenir pour leur haute signification. “Le Cachemire écarlate” nous montre un homme supérieur, de tendance janséniste, qui épouse une paysanne et quitte le plus cher de sa pensée et de son goût pour mieux lui appartenir et vivre pleinement auprès d'elle ; cette femme portait à son mari un culte trop exclusif et trop jaloux, au point qu'obligée d'aller soigner sa mère et de se tenir séparée de lui elle avait empoisonnée la malade..." (Louis Chaigne, Vies et œuvres d'écrivains, II, 1962)
P., La Connaissance, 1926, pt in-8°, 162 pp, un portrait gravé de Madame de Lafayette en frontispice, broché, bon état (Coll. Les Textes)
Editions des Quatre-Vents, 1947, gr. in-12, 326 pp, reliure demi-chagrin chocolat, dos à 4 nerfs soulignés à frois, auteur et titres dorés, tête dorée, couv. illustrée et dos conservés (rel. de l'époque), dos et mors frottés, dos lég. passé, bon état
La Princesse de Clèves met en scène, à la cour du roi Henri II, un trio tragique : le duc de Nemours est épris de la princesse de Clèves, qui l'aime en retour, mais est adorée de son époux... Par refus de s'abandonner à une passion coupable, la princesse commet l'irréparable : elle avoue tout au prince. Et cet aveu central dont dépend l'issue du drame a fait couler beaucoup d'encre, ainsi que le résume la romancière Marie Darrieussecq : "Les premiers lecteurs de Mme de Lafayette, au XVIIe siècle, le jugèrent invraisemblable : quelle épouse pense devoir informer son mari de ses tentations adultères ? Au XVIIIe siècle, cet aveu, on l'a trouvé charmant. Au XIXe, immoral. Au XXe, idiot : mais qu'elle l'épouse donc, son bellâtre de cour !..."
Garnier, 1958, in-12, xxxvi-453 pp, 4 gravures hors tete, biblio, notes, reliure demi-veau glacé blond à la bradel, dos lisse avec titres dorés très orné, couv. et dos conservés (rel. de l'époque), bon état. Exemplaire très bien relié
“La Princesse de Clèves” est l'une de ces oeuvres qui traversent les siècles en conservant un prestige extraordinaire. La critique peut tenter d'analyser cette fabuleuse réussite: chercher dans “La Princesse de Clèves” un grand roman d'amour qui renvoie à tout l'imaginaire occidental, ou une page d'histoire, « des mémoires de cour », comme disait Madame de Lafayette, ou un conte didactique, dont les analyses et la morale gardent toute leur valeur... Soyons sûrs que La Princesse de Clèves restera fascinante, mais ce roman ne fut pas une oeuvre isolée, il naquit dans un contexte précis. Il n'est pas inutile de préciser ce contexte et, pour cela, de lire d'abord les autres « romans et nouvelles » de Madame de Lafayette. On ne doit pas seulement y chercher des documents qui éclairent La Princesse de Clèves: ces oeuvres moins connues ont leur valeur et leur originalité...
Laffont, 1980, 7 vol. in-8°, xii-882, 854, 856, 856, 852, 775 et 300 pp, index, brochés, sous coffret, bon état
Tome 1 : Aa-Co ; Tome 2 : Co-Fa ; Tome 3 : Fa-Jo; Tome 4 : Jo-Oeu; Tome 5 : Oeu-Ru; Tome 6 : Sa-Zu ; Tome 7 : Index. — "Le Dictionnaire des Oeuvres constitue une "somme" d'autant plus nécessaire à l'homme moderne que les références dont a besoin celui-ci sont aujourd'hui plus étendues, non seulement dans le temps, mais dans l'espace. Depuis quelques siècles, la multiplication des ouvrages de l'esprit a été si rapide qu'une vie entière ne suffirait pas à parcourir les plus justement célèbres. Le monde occidental s'est étendu aux Amériques ; le monde oriental est devenu un élément nécessaire de toute culture complète. Non seulement il ne serait plus possible de tout lire, mais il serait fou de l'essayer. Tantôt le titre d'un ouvrage a été prononcé devant nous avec éloge, tantôt une allusion à un auteur a été faite par un critique que nous estimons ; parfois la lecture d'un livre, ou même d'une phrase de tel écrivain nous donne envie de connaître le reste de son oeuvre. C'est ici qu'intervient ce dictionnaire. Non seulement il m'apprendra les titres des oeuvres, mais il me donnera l'analyse des plus importantes. Le journaliste, l'écrivain, et tout simplement l'honnête homme, ont à tout moment besoin d'un renseignement sur des disciplines qui leur sont étrangères, et cela dans tous les langages. Ils trouveront, dans cet ouvrage, l'analyse de vingt mille oeuvres de toutes natures, qui couvrent les champs les plus variés. C'est une lecture fascinante et précieuse..." (André Maurois)
Jouaust, Librairie des Bibliophiles, 1884, in-12, xx-109 pp, ex. sur papier vergé, broché, bon état (Coll. Les petits chefs-d'oeuvre, publiée par Jouaust)