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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Genève, Pierre Cailler, 1950, in-8°, 55 pp, + 166 planches de dessins, gravures et photos hors texte, couv. illustrée d'un portrait par Benjamin Vautier, broché, très bon état
Calmann-Lévy, 1892, in-12, iii-335 pp, broché, non coupé, bon état. Edition originale
Edition originale de l'admirable correspondance de jeunesse – l'essentiel des lettres concerne la décennie 1800-1810 – que Henri Beyle adressa à sa sœur Pauline, de trois ans sa cadette. (Vicaire, I, 466)
Grasset, 1965, in-12, 264 pp, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état. Edition originale sur papier courant
Qu'ont en commun Lawrence d'Arabie, l'écrivain André Malraux et le conspirateur prussien Von Salomon ? "Peut-être s'agit-il des derniers hommes d'action", répond Roger Stéphane. Dans cet essai, il confronte ces trois destins exceptionnels que tout semble opposer et brosse, à partir de Leurs similitudes, un portrait de l'Aventurier des temps modernes. Réflexion sur l'action et l'engagement, La vie et la mort, ce livre est l'un des grands classiques de "L'esprit d'aventure" qui ne cesse d'animer les hommes. — « J'appelle aventurier celui qui s'engage au service d'une cause sans y adhérer ; qui engage sa vie plus pour son propre salut que pour la victoire. Ernst von Salomon, un des précurseurs du renouveau socialiste qui surgira en Allemagne dès 1918 (et qui, tragiquement, aboutira à Hitler quinze ans plus tard), écrit : "Cette première question d'une vie à remplir trouve sa réponse dans la vie même." T. E. Lawrence remarque : "L'appel du désert pour les penseurs de la ville a toujours été irrésistible. Je ne crois pas qu'ils y trouvent Dieu, mais qu'ils entendent plus distinctement dans la solitude le verbe vivant qu'ils apportent avec eux." Et Malraux avoue : "Je n'aime pas les pauvres gens, ceux en somme pour qui je vais combattre... Je les préfère uniquement parce qu'ils sont les vaincus." L'aventurier : le contraire du militant ; étranger par essence au fanatisme et même au manichéisme. L'aventurier : un irréductible solitaire. » (R. S.)
P., Le Terrain Vague, 1969, in-8°, 317 pp, préface d'Eric Losfed, imprimé sur papier perle, cart. jaune canari éditeur, jaquette illustrée, bon état
Ecrit en 1964, ce roman de Jacques Sternberg annonçait avec quelque avance la révolution sexuelle alors que l'auteur avait simplement voulu écrire un roman d'amour sur un fond de toile d' "erotic fiction". Que se passe-t-il quand un homme rencontre une femme qui se refuse dans un monde où faire l'amour est devenu plus courant que prendre un verre d'eau ? C'est le point de départ de “Toi, ma nuit”, plongée passionnée et narquoise dans le monde des années 90.
Editions Braun et Cie, 1966, in-4°, 368 pp, 254 photos en héliogravure à pleine page, une carte, cartonnage illustré de l'éditeur; Poids : 1980 gr.
Le Revest-les-Eaux, Les Cahiers de l'Egaré, 1992, in-8°, 176 pp, 8 pl. en couleurs hors texte, couv. à rabats. Très bon état
Montpellier, Fata Morgana, 1996, in-8°, 111 pp, dessins de Pierre Alechinsky, couv. à rabats. Edition originale. Un des 900 exemplaires sur vergé. Très bon état
Montpellier, Fata Morgana, 1995, in-8°, 111 pp, broché, couv. à rabats. Edition originale. Un des 1000 exemplaires sur vergé. Très bon état
Calmann-Lévy, 1896, in-12, 294 pp, reliure demi-percaline rouge époque, dos lisse orné d'un fleuron et de filets dorés
Editions de Fallois, 1993, gr. in-8°, 464 pp, 16 pl. de gravures hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
En dehors de l'Ecosse, où la présence de Walter Scott (1771-1832) se fait sentir autant que celle de Shakespeare en Angleterre, celui qu'on a appelé « Le Magicien du Nord », « Le Grand Inconnu », « Le Seigneur d'Abbotsford », « Le Sheriff du Selkirkshire », « L'auteur de Waverley » ou « Le père du roman historique » a subi une longue éclipse, d'où il est enfin sorti, surtout depuis la célébration du deuxième centenaire de sa naissance en 1971. Il mérite d'être à nouveau apprécié en France où il fut populaire et influent.
P., Editions de l'Odéon, André Vial, 1956, pt in-4°, (4)-217-(4) pp, illustrations originales en couleurs hors texte de André Hubert, en feuilles sous couverture bleue imprimée rempliée, sous chemise cartonnée beige façon faux-bois, titre et nom d'auteur au dos en bleu, emboîtage, tirage à 1316 exemplaires, un des 1200 ex. sur vélin de Rives, bel exemplaire
Charmant ouvrage illustré à la manière des enlumineurs par André Hubert, de 30 compositions gravées et coloriées au pochoir, dont 16 hors texte et 14 vignettes culs-de lampe.
Delagrave, 1948, in-4°, 93 pp, gravures noir et blanc dans le texte par Job, cartonnage papier rouge de l'éditeur, premier plat illustré de motifs dorés, titre au dos. Trente cinquième mille. Très bon état
Perrin, 1891, in-12, 300 pp, [traduit par A. Chevalier], reliure demi-percaline bleue à coins, dos lisse, pièce de titre basane acajou, fleuron et filets dorés, couv. et dos conservés (rel. de l'époque), bon état, exemplaire très bien relié. Peu courant
Un roman délicieux, aussi charmant et désuet que sa langue en est châtiée, par la reine Elisabeth de Roumanie, qui écrivait sous le pseudonyme de Carmen Sylva. Mariée au prince Charles de Hohenzollern qui devint le roi Carol I de Roumanie, la reine Elisabeth, née princesse de Wied (1843-1916) écrivait aisément en quatre langues. — "Le nouveau roman de Carmen Sylva nous montre comment un innocent badinage peut conduire quelquefois plus loin qu'on ne pense. Ulrique, princesse de Horst-Rauchenstein, enthousiasmée d'un livre du professeur Dr Bruno Hallmuth, ne peut résister à l'envie de lui écrire pour lui témoigner son admiration. Le professeur, très intrigué et croyant que sa correspondante a pris un pseudonyme, répond, et, de fil en aiguille, on arrive à s'aimer. Mais c'est là que commence le drame un simple professeur ne peut pas épouser une princesse. Aussi les deux amoureux ne pourront-ils être l'un à l'autre qu'après bien des vicissitudes émouvantes et qu'en bravant la volonté formelle du père d'Ulrique. Tout est bien qui finit bien la venue d'un superbe poupon réconcilie le père avec sa fille, et le lecteur ferme le livre avec un soupir de soulagement. Tout ce roman se déroule sous forme de lettres. Nous n'insisterons pas sur les qualités littéraires bien connues de S. M. la reine de Roumanie ; nous préférons nous arrêter au caractère vraiment attachant de ses deux héros, tout en ne nous cachant pas qu'il ont quelque chose de surnaturel et d'exalté. La princesse Ulrique, élevée dans un château solitaire, est une figure de jeune fille tout à fait captivante ; elle s'est fait sur les hommes et sur les choses des idées qui sont loin d'être banales et qui font parfois bondir son aristocratique père. Quant au professeur Hallmuth, son esprit a subi quelque peu l'influence des brumes du Nord, au milieu desquelles il vit. On comprend que ses paradoxes enflammés sur la vie, sur les prérogatives de la naissance, sur l'art, fassent une impression profonde sur l'âme vierge de la jeune princesse. On suit avec anxiété les péripéties qui conduisent au dénouement, bien que celui-ci soit prévu longtemps à l'avance. A côté des nombreux états d'âme que nous ont dépeints depuis quelques années les romanciers français, le public sera bien aise de connaitre aussi des états d'âme allemands et il ne pourra mieux faire pour cela que de lire le “Roman d'une princesse”. Mais nous conseillons de ne pas le laisser lire aux jeunes filles trop sentimentales." (A. V., Bibliothèque universelle et Revue suisse, 1891)
Louis-Michaud, s.d. (v. 1910), in-12, 192 pp, 33 portraits et documents (Coll. La vie anecdotique et pittoresque des grands écrivains)
Louis-Michaud, s.d. (v. 1910), in-12, 192 pp, 33 portraits et documents, reliure pleine toile rouge, 1er plat conservé, bon état (Coll. La vie anecdotique et pittoresque des grands écrivains)
Louis-Michaud, s.d. (v. 1910), in-12, 192 pp, 43 portraits et documents, reliure pleine toile rouge, 1er plat conservé, bon état (Coll. La vie anecdotique et pittoresque des grands écrivains)
Neuchâtel et Paris, Victor Attinger, 1948-1950, fort in-8°, xix-339 et 348 pp, Les 2 premiers volumes (sur 5) de cette Histoire de la littérature européenne, reliés ensemble en un fort volume demi-basane, dos à nerfs, couv. conservées. Tome 1. Le monde antique. - Tome 2. Moyen âge et Renaissance. Bon exemplaire
Gallimard, 1954, in-12, 165 pp, broché, bon état (Coll. Espoir, dirigée par Albert Camus). Edition originale, ex. du SP
P., Hachette, 1861, fort in-12, xx-713 pp, broché, couv. lég. salie
Annales, Histoires, Moeurs des Germains, Vie de Cn. Julius Agricola, Dialogue sur les Orateurs.
Gallimard, 1955, in-12, 140 pp, traduit de l'anglais par Hélène du Pasquier, broché, papier lég. jauni, bon état
Mouans-Sartoux, près Cannes (A.-M.), Publications Chitra, 1933, in-8°, 104 pp, broché, pt mque au bas du dos, sinon bon état (Coll. Feuilles de l'Inde, troisième cahier)
P., Stock, 1926, pt in-8°, 218 pp, traduit de l'anglais par Henriette Mirabaud-Thorens, broché, non rogné, bon état (Coll. Le Cabinet cosmopolite). Edition originale, un des 2700 ex. numérotés sur alfa satiné Outhenin-Chalandre
P., Librairie Gallimard, Editions de la NRF, 1929, in-12, 218 pp, traduit de l'anglais par Henriette Mirabaud-Thorens, broché, bon état. Edition originale, un des 697 exemplaires numérotés sur papier vélin pur fil Lafuma-Navarre, celui-ci un des 17 hors commerce marqués de a à q (m)
Gallimard, 1951, in-12, 115 pp, traduction d'André Gide, broché, papier lég. jauni, bon état
P., Librairie Gallimard, Editions de la NRF, 1925, in-12, 218 pp, traduit de l'anglais par Madame Hélène du Pasquier, broché, bon état. Edition originale, un des exemplaires sur papier vélin pur fil Lafuma-Navarre, celui-ci non numéroté
«Le sentiment que m'inspirait la jeune veuve dont la demeure avoisinait la mienne, était un sentiment de vénération. C'est du moins ce que j'affirmais à mes camarades et ce que je me répétais. Nabin lui-même, mon ami le plus intime, ignorait mon véritable état d'âme. Et j'éprouvais une sorte de fierté à pouvoir conserver à ma passion toute sa pureté en la reléguant dans les recoins les plus profonds de mon cœur. Ma voisine ressemblait à une fleur de Sephali mouillée par la rosée et tombée prématurément. Trop pure et trop resplendissante pour la couche fleurie de l'hymen, elle s'était consacrée au ciel. Mais semblable à un torrent qui descend de la montagne, une passion ne se laisse pas enfermer au lieu de sa naissance ; elle cherche à se frayer une issue. C'est pourquoi je m'efforçais de traduire mes émotions en poèmes. Mais ma plume rétive refusait de profaner l'objet de mon adoration.»