8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 P., Rapilly, 1876, in-8°, (8)-137 pp, une gravure sous serpente en frontispice, catalogue raisonné, broché, couv. lég. salie, exemplaire sur papier vergé, bon état
P., Treuttel et Würtz, 1855, in-8°, (6)-347 pp, appendice, avec en fin de volume un "tableau des lettres rédigées par Henri IV lui-même, et dont le texte est authentique", reliure demi-veau glacé havane, dos lisse à quadruples filets dorés, pièce de titre basane carmin (rel. de l'époque), bon état. Edition originale, ex. très bien relié
"Vous faites tout ce que je veux ; c’est le vrai moyen de me gouverner : aussi ne veux-je jamais être gouverné que de vous." (Henri IV, Lettre à Marie de Médicis, 27 janvier 1601) — "Henri IV mérite-t-il le titre ď écrivain ? Telle est la question qu'a voulu résoudre M. Jung dans une thèse pour le doctorat ès lettres, thèse qui est devenue un volume in-8° de près de 400 pages. Voici comment l'auteur divisé son sujet : Avant-propos. Du talent de Henri IV en matière de poésie et d'éloquence. Chap . 1 . Des lettres de Henri IV. – 1. Du texte. – 2. Lettres écrites par Henri IV. – 3. Lettres écrites ou dictées. – 4. Lettres dictées – Chap. II. Des idées. – Chap . III. Des sentiments. – Chap. IV. Du style. – Chap. V. Du mérite littéraire de Henri IV. – Appendice. locutions vieillies ou peu usitées qui se rencontrent dans les lettres de Henri IV. – Tableau des lettres rédigées par Henri IV lui-même et dont le texte est authentique. – Les chapitres des idées, des sentiments, du style et du mérite littéraire de Henri IV sont parfaitement traités et remplis d'intérêt : ils seront lus avec plaisir et profit par tous ceux qui voudront connaître intimement l'amant de Gabrielle, le vainqueur d'Ivry. (...) Il serait difficile d'adresser des reproches au livre savant et agréable dans lequel M. Jung a parfaitement prouvé que Henri IV, comme madame de Sévigné, comme Saint-Simon, est digne du titre d'écrivain, « titre sans valeur quand on le cherche, mais bien glorieux quand on le trouve sans le chercher. »" (Bertrandy, Bibliothèque de l'École des chartes, 1856)
P., Archives nationales, 1982, gr. in-8°, 507 pp, avant-propos par Jean Favier, index des noms de personnes, lieux et matières, broché, pliure au 1er plat, bon état
Parmi les minutes notariales parisiennes, les inventaires après décès occupent une place spéciale. Au XVe siècle et pendant la première moitié du XVIe siècle, les actes passés par les notaires visent strictement à donner l'essentiel d'une opération juridique déterminée. Dans un Paris où l'on se connaît, l'indication de l'adresse des parties est souvent jugée inutile ; leur qualité même n'est parfois pas mentionnée. De ce fait, ces actes sont d'une sécheresse souvent regrettable et d'une brièveté telle qu'ils n'occupent guère, dans la plupart des cas, qu'une page ou un feuillet. Au contraire, les inventaires après décès se présentent sous forme de cahiers – plus ou moins nombreux. Dans l'opération qui vise à la mutation des biens d'une succession et implique la désignation des bénéficiaires et la description des biens concernés, il y a lieu de s'entourer, pour éviter toute contestation, d'autant de précisions qu'il est possible. Pour cette raison, les inventaires après décès réunissent sur les individus, sur les lieux où ceux-ci demeurent, sur le cadre de leur existence, sur les métiers ou les professions qu'ils exercent, sur leurs préoccupations journalières, sur leur fortune et leurs relations, un ensemble de renseignements qui ne se rencontrent pas ailleurs. Ils sont, de plus, à cause de l'analyse des titres de la succession, une piste pour la découverte d'actes nouveaux et, en ce qui concerne le XVe siècle et le début du XVIe siècle, une source pour la connaissance d'actes dont les originaux ne sont plus conservés. (Introduction)
PUF, 1960, fort in-8°, xxiii-510 pp, préface de Jean Pommier, index, broché, bon état. Rare
Concerne La Bruyère, La Fontaine, Agrippa d'Aubigné, Boileau, Scarron, etc.
P., Leclerc, 1777-1779, in-12, (4)-485-(2) et 120 pp, les 2 ouvrages reliés ensemble en un volume plein veau raciné, dos à 5 nerfs guillochés, caissons ornés de motifs floraux dorés, titres dorés, coupes filetées, tranches marbrées (rel. de l'époque), intérieur très frais, bon état
Les Réflexions sur les Principes de la Justice portent en sous-titre : « On pourroit recueillir dans un très-petit volume, toute la substance de ces principes généraux, qui sont dictés par la Loi naturelle, & qui influent sur toutes les décisions des Juges. Mr. le chancelier d'Aguesseau, dans son Instruction sur l'Etude du Droit ».
Librairie Albert Blanchard, 1978, in-8°, 183 pp, broché, non coupé, bon état
"Vraisemblablement originaire du Chili, la pomme de terre aurait été introduite dans notre pays vers le milieu du XVIe siècle, mais plutôt comme plante médicinale que comme aliment. C'est seulement au début du XVIIIe siècle, vers 1716, que l'on vit apparaître le terme de « pomme de terre », et l'auteur indique qu'il y aura bien des étapes entre l'arrivée des premiers tubercules et le « triomphe » de la pomme de terre en qualité de denrée alimentaire fondamentale, triomphe largement dû à Parmentier. Kahane rappelle dans quelles conditions ce dernier fut amené d'abord à connaître les misères du peuple et, d'autre part, à essayer de le soustraire à la faim en lui procurant les ressources que la nature mettait à sa disposition. A vingt ans, en 1757, à l'occasion de la guerre de Sept ans, Parmentier fut envoyé à l'Armée de Hanovre comme pharmacien militaire. Parmentier rentra en France en 1763, suivit des cours de chimie, de physique, de sciences naturelles et obtint en 1766 la place de pharmacien gagnant-maîtrise à la Maison royale des Invalides ; et c'est grâce au petit jardin attenant à l'apothicairerie qu'il put se livrer à ses travaux d' « utilité domestique » et surtout à l'agronomie. La terrible disette des années 1769 et 1770 le résolut à lutter contre ce fléau. C'est alors qu'il s'intéressa, au début de 1771, au concours organisé par l'Académie de Besançon sur le thème : « Indiquer les végétaux qui pourraient suppléer en temps de disette à ceux que l'on emploie communément à la nourriture des hommes et quelle devrait en être la préparation. » Le 24 août 1772, l'Académie décernait le prix à Parmentier. C'est à partir de ce moment qu'il se fit réellement le propagandiste de la pomme de terre, combattant avec ardeur les préjugés qui s'opposaient à ce que se répande cet aliment sur lequel on pouvait compter pour nourrir les populations en période difficile. L'auteur insiste à juste titre sur le fait que Parmentier n'a en rien été et n'a jamais prétendu être – bien au contraire – l'« inventeur » de la pomme de terre que la légende a fait de lui. E. Kahane rappelle aussi que Parmentier était un esprit très ouvert à toutes les branches de l'économie rurale et domestique. Nouveaux procédés pour conserver les grains et activer leur germination, eaux minérales, eaux communes pour la boisson des troupes, nature des eaux de la Seine, qualités nutritives et principes sucrés de la châtaigne et du maïs, salubrité des hôpitaux civils et militaires, pratique des exhumations, fabrication du sirop de raisin pour suppléer le sucre de canne des colonies, propagation de la vaccine, tels furent quelques-uns des sujets auxquels Parmentier consacra son zèle et son érudition. L'ouvrage se lit avec agrément et constitue un travail intéressant qui complète les nombreux livres et articles déjà consacrés à l'illustre apothicaire-major des Invalides." (Henri Bonnemain, Revue d'Histoire de la Pharmacie, 1979)
Albin Michel, 1966, in-8°, 339 pp, traduit de l'anglais, 13 gravures sur 8 pl. hors texte, notes, glossaire, broché, couv. illustrée rempliée, bon état
"Henry Kamen, assistant d'histoire à l'université d'Edimbourg depuis 1963, a bien le souci dominant d'un historien. Il s'efforce d'être impartial, tout au moins de désamorcer un sujet pénible par nature, loin de toute passion polémique et de toute volonté de calomnie. Malgré ce parti-pris sincère de modération et de libéralisme, l'historien ne peut parvenir à laver l'Inquisition de toutes les responsabilités qu'elle porte devant l'histoire. Une intention louable en soi porte l'auteur à minimiser certaines formes déplaisantes d'action de l'Inquisition ; il a raison de dire que les traitements pour nous si révoltants infligés aux suspects ne diffèrent guère des mœurs alors en usage dans le reste de l'Europe, que ses prisons étaient au fond plus humaines que le régime supporté dans les geôles royales, que les tortures y étaient moins poussées que sous le régime de la justice officielle. Mais la modération même du livre fait ressortir avec d'autant plus de force les abus réels : destruction de l'université de Salamanque, déchéance et désespérance morales de tout un peuple et, avant tout, ce sadisme outrageusement étalé dans l'atroce cérémonial des autodafés érigés en spectacles pour le peuple. Bien que les horreurs de ces dernières années aient modifié notre jugement historique sur des événements anciens, le bilan reste lourd..." (E. Dardel, Revue d'Histoire et de Philosophie religieuses, 1968)
Maspero, 1974, in-8°, 284 pp, traduit de l'anglais, préface à l'édition française, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Textes à l'appui)
"Jeffrey Kaplow est assurèment, parmi les nombreux historiens américains qui travaillent sur l'histoire de France, un de ceux qui connaissent le mieux la France à la fin de l'Ancien Régime grâce à une longue familiarité avec les Archives (nationales et départementales) et avec la Bibliothèque nationale (département des Manuscrits), dont le présent livre donne une belle illustration. Le propos essentiel de l'ouvrage est de reconstituer – autant que faire se peut, c'est-à-dire d'une manière assez pointilliste – les modes de vie qui furent ceux des classes laborieuses parisiennes, leurs prises de conscience et leur originalité culturelle, afin de mieux cerner leur place dans le Paris révolutionnaire. Le livre est bien construit, allant de la ville aux classes laborieuses définies par leurs professions, suivant leur vie quotidienne, traitant de l'assistance, de l'éducation et de la piété de ce menu peuple qui n'est pas confondu avec la populace ou la canaille, évoquant enfin les problèmes de criminalité pour terminer sur une esquisse des rapports entre culture et politique, conclusion qui fait une large place aux prises de conscience dans la Révolution elle-même. Tout cela est mis en place par petites touches qui utilisent aussi bien les grands classiques parisiens du XVIIIe siècle : Barbier, Rétif, Mercier, qu'une grande quantité de mémoires inédits, de rapports ministériels, etc. Les lectures de J. Kaplow sont vastes, les citations précises, les points de vue présentés souvent ingénieux. (...) Les conclusions auxquelles il parvient au terme de cet itinéraire bien informé seront sans doute discutées par les historiens de la période révolutionnaire, puisque l'ouvrage se termine par une appréciation de la « force d'appoint » que les classes populaires parisiennes ont constituée pendant la dernière décennie du XVIIIe siècle ; l'effort pour rendre compte d'une réalité sociologiquement mal délimitée et digne d'une plus grande activité de recherche historienne n'en est pas moins important, et mérite qu'on le salue." (Robert Mandrou, L'Année sociologique, 1975)
Julliard, 1963, gr. in-8°, 301 pp, traduit de l'anglais par Olivier Bernier, 222 gravures sur 64 pl. hors texte, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée (abîmée), bon état (Coll. Histoire de l'Art). Edition originale française
Sindbad, 1982, in-8°, 184 pp, liminaire d'André Miquel, broché, couv. lég. salie, bon état
Strasbourg, F. G. Levrault, 1818, in-8°, 356 pp, reliure plein veau marbré, dos lisse très orné, pièce de titre chagrin carmin, coupes filetées, tranches jaunes (rel. de l'époque), qqs rousseurs, très bon état
Du règne de François 1er à 1673.