8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Fernand Nathan, 1940, in-8°, 160 pp, 149 photographies reproduites en héliogravure dans le texte et 4 pl. en couleurs hors texte, cart. crème de l'éditeur avec une vignette au 1er plat, bon état
P., Lacombe, 1777, in-8°, xiii-(3)-528 pp, table des auteurs, reliure plein veau raciné, dos à nerfs orné de caissons dorés un peu frottés, coupes filetées, coiffe sup. arasée, tranches rouges (rel. de l'époque), bon exemplaire
Dialectique, logique, ontologie, cosmologie, psychologie, théologie naturelle, religion naturelle, morale, législation et jurisprudence, politique, grammaire, rhétorique et éloquence, poésie.
P., Société Encyclopédique Française, 1970, in-8°, 278-(8) pp, préface de Léon Poliakov, 28 pl. de gravures hors texte, annexes, couv. illustrée à rabats, état correct
Excellente biographie de Berend Lehmann (1661-1730), banquier allemand qui fut "Juif de Cour" auprès de Frédéric-Auguste de Saxe, dit "le Fort" (1670-1733), prince Electeur de Saxe et roi de Pologne. Son influence fut considérable sur la question du trône de Pologne.
P., Louis Michaud, 1908, pt in-8°, 190 pp, 37 gravures dans le texte et à pleine page, reliure pleine percaline bleue, dos lisse, pièce de titre basane havane (rel. de l'époque), bon état (Coll. historique illustrée)
"C'est un fait singulier qu'en dehors des pamphlets du temps et de ce chef-d'oeuvre, les Mémoires de Grammont, incomplets volontairement, puisqu'ils s'arrêtent au mariage du chevalier avec la belle Hamilton, l'histoire de la Cour galante de Charles II n'ait jamais été écrite. Le sujet était tentant, cependant. Un prince à la jeunesse romanesque, qui avait eu des aventures de paladin malheureux ; des maîtresses allant de la grande dame à la comédienne, de la fille de race à l'entretenue, sans oublier ce prototype de demi-vierge avant la lettre qu'est la belle Stewart ; une reine-mère hautaine et sévère ; une jeune reine malheureuse ; le duc d'York, au mariage clandestin, aux maîtresses avouées ; le grand conflit religieux comme fond de décor, avec la mainmise française sur la politique anglaise; l'entente cordiale scellée dans l'alcôve d'une petite Bretonne au château d'Euston, le tableau était curieux, piquant et parfois même de haut goût. A l'aide des correspondances diplomatiques, des journaux, des correspondances privées, des mémoires, on s'est efforcé de l'esquisser ici, sans reculer devant les détails que l'impudeur de nos pères, habitués à appeler les choses par leur nom, rendait difficile de retracer sans circonlocutions..." (Préface)
Louis-Michaud, 1912, pt in-8°, 190 pp, 33 gravures, cart. percaline brique décoré de l'éditeur avec couverture illustrée conservée, tranches rouges, très bon état (Coll. historique illustrée)
Traduction de “Narrative of a Ten Years' Residence at Tripoli: From the Original Correspondence in the Family of the Late Richard Tully, Esq., the British Consul. Comprising Authentic Memoirs and Anecdotes of the Reigning Bashaw, His Family, and Other Persons of Distinction; Also, an Account of the Domestic Manners of the Moors, Arabs, and the Turks”, choix de lettres écrites entre 1783 et 1793 par la belle-sœur du consul britannique à Tripoli, Richard Tully.
Louis-Michaud, 1910, pt in-8°, 192 pp, 35 gravures, reliure percaline éditeur lég. abîmée (pt manque au dos). (Coll. historique illustrée)
Sophie Wilhelmine, comme son frère Frédéric II, aimait les décorations rococo, les chinoiseries, les ornements capricieux, peints ou sculptés, avec beaucoup de feuillages, de fleurs, de perroquets, de guirlandes et de rubans. La plume à la main, elle devenait autre : un mémorialiste féroce, réaliste, sans pitié, qui, à distance, effarouchait Sainte-Beuve. Les Mémoires de la Margrave ne se rapportent qu'à sa jeunesse et à son mariage. C'est le tableau le plus vivant, le plus coloré et certainement le plus exact de la cour prussienne au temps du terrible roi-sergent, Frédéric-Guillaume Ier, le collectionneur de grenadiers géants. C'est aussi le tableau de la petite cour de Bayreuth, assez misérable par la faute d'une mauvaise administration, avec un vieux prince ivrogne, qui était néanmoins populaire, parce que son seul plaisir était d'aller au cabaret. Ces Mémoires font penser parfois au plus féroce Saint-Simon. Ils font découvrir une Allemagne que nous ne connaissons guère, et aussi un écrivain français pittoresque, amusant et cruel.
Louis-Michaud, 1910, pt in-8°, 192 pp, 35 gravures, reliure toile bleue, couv. conservée, bon état (Coll. historique illustrée)
Sophie Wilhelmine, comme son frère Frédéric II, aimait les décorations rococo, les chinoiseries, les ornements capricieux, peints ou sculptés, avec beaucoup de feuillages, de fleurs, de perroquets, de guirlandes et de rubans. La plume à la main, elle devenait autre : un mémorialiste féroce, réaliste, sans pitié, qui, à distance, effarouchait Sainte-Beuve. Les Mémoires de la Margrave ne se rapportent qu'à sa jeunesse et à son mariage. C'est le tableau le plus vivant, le plus coloré et certainement le plus exact de la cour prussienne au temps du terrible roi-sergent, Frédéric-Guillaume Ier, le collectionneur de grenadiers géants. C'est aussi le tableau de la petite cour de Bayreuth, assez misérable par la faute d'une mauvaise administration, avec un vieux prince ivrogne, qui était néanmoins populaire, parce que son seul plaisir était d'aller au cabaret. Ces Mémoires font penser parfois au plus féroce Saint-Simon. Ils font découvrir une Allemagne que nous ne connaissons guère, et aussi un écrivain français pittoresque, amusant et cruel.
P., Louis Michaud, 1908, pt in-8°, 192 pp, 36 gravures, reliure pleine percaline havane, dos lisse avec titres dorés, couv. illustrée conservée (rel. de l'époque), bon état (Coll. historique illustrée)
SAVINE (Albert), Général Major Lord Andrew-Thomas Blayney, Catherine II de Russie.
Reference : 120503
(1909)
Louis-Michaud, 1909-1910, 2 vol. pt in-8°, 188 et 190 pp, 35 et 34 gravures dans le texte et à pleine page, les 2 ouvrages reliés ensemble en un volume demi-chagrin bleu-nuit, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres et fleuron doré, couv. illustrées conservées, tranches mouchetées (rel. de l'époque), dos lég. frotté, bon état (Coll. historique illustrée)
Réunion de deux volumes de la Collection historique illustrée de l'éditeur Louis-Michaud : 1. L'Espagne en 1810. Souvenirs d'un prisonnier de guerre anglais ; 2. La Jeunesse de la Grande Catherine. Souvenirs autobiographiques de l'impératrice. — "Blayney fut capturé à Cadix en juillet 1810 par un détachement du corps de Sébastiani. Il traversa comme captif toute l'Espagne..." (Tulard, 168) — "Catherine II n'a pas été seulement attentive au bien que pensait d'elle l'opinion publique, mais soucieuse aussi de sa réputation auprès de ses descendants. D'où les mémoires qu'elle écrivit à leur intention, pour se justifier, avec un étonnant mélange de tact et de cynisme, de la déposition du malheureux Pierre III, son époux. Ces mémoires, c'est ici le cas de le dire sans aucune intention péjorative, se lisent comme un roman..." (R. Philippot, Revue Historique)
P., Louis-Michaud, 1908-1911, 3 vol. pt in-8°, 192, 190 et 190 pp, 92 gravures de l'époque (35, 32 et 35) dans le texte et à pleine page, les 3 ouvrages reliés ensemble en un volume demi-basane caramel, dos lisse orné en long, titres dorés, tête dorée (rel. de l'époque), dos très lég. frotté, bon état (Coll. historique illustrée)
Réunion de trois volumes de la Collection historique illustrée de l'éditeur Louis-Michaud : 1. L'abdication de Bayonne (1808) ; 2. Saint-Domingue à la veille de la Révolution. Extraits des souvenirs du Baron de Wimpffen ; 3. Les débuts de Botany Bay. Souvenirs de Georges Barrington, ancien convict.
P., Louis Michaud, 1908-1910, 3 vol. pt in-8°, 190, 190 et 192 pp, 107 gravures de l'époque (35, 37 et 35) dans le texte et à pleine page, les 3 ouvrages reliés ensemble en un volume demi-basane caramel, dos lisse orné en long, titres dorés, tête dorée (rel. de l'époque), bon état (Coll. historique illustrée)
Réunion de trois volumes de la Collection historique illustrée de l'éditeur Louis-Michaud : 1. La Cour de Prusse sous Frédéric-Guillaume Ier. Souvenirs de la margrave. –. La Cour galante de Charles II. – 3. Une résidence allemande au XVIIIe siècle. Souvenirs de la margrave de Bayreuth.
P., Louis-Michaud, 1908-1910, 3 vol. pt in-8°, 190, 190 et 192 pp, 104 gravures de l'époque (36, 34 et 34) dans le texte et à pleine page, les 3 ouvrages reliés ensemble en un volume demi-basane caramel, dos lisse orné en long, titres dorés, tête dorée (rel. de l'époque), bon état (Coll. historique illustrée)
Réunion de trois volumes de la Collection historique illustrée de l'éditeur Louis-Michaud : 1. La Vraie Reine Margot : Marguerite de Valois, fille de Henri II et première femme de Henri IV ; 2. La jeunesse de la Grande Catherine : Catherine II racontée par elle-même ; 3. Le Beau Lauzun : la vie de Lauzun, courtisan de Louis XIV.
P., Louis-Michaud, 1909-1910, 3 vol. pt in-8°, 192, 192 et 188 pp, 107 gravures de l'époque (36, 36 et 35) dans le texte et à pleine page, les 3 ouvrages reliés ensemble en un volume demi-basane caramel, dos lisse orné en long, titres dorés, tête dorée (rel. de l'époque), dos très lég. frotté, bon état (Coll. historique illustrée)
Réunion de trois volumes de la Collection historique illustrée de l'éditeur Louis-Michaud : 1. Un séjour en France sous Louis XV, récit du séjour à la Cour de M. de Pöllnitz (1692-1775), conseiller de Frédéric le Grand à Berlin et grand voyageur européen ; 2. La chasse aux luthériens des Pays-Bas. Souvenirs de Francisco de Enzinas (Francisco de Enzinas, alias Dryander, mort à Strasbourg en 1552, humaniste espagnol, fut ami et disciple de Mélanchthon, très lié à Bucer, Calvin et à tous les personnages importants du monde réformé. Il publia une vingtaine d’ouvrages, dont le premier Nouveau Testament en espagnol) ; 3. La vie au barreau. Souvenirs de Pierre-Nicolas Berryer, doyen des avocats de Paris de 1774 à 1838.
Hachette, 1887, in-12, 208 pp, un portrait en frontispice sous serpente, broché, bon état
"M. Léon Say plaide pour Turgot. Il défend en lui non seulement l'économiste, mais le politique ; non seulement celui qui a posé les principes, mais celui qui a tenté de les appliquer. On a dit de Turgot qu'il n'avait pas la tête ministérielle, qu'il n'était qu'un pur philosophe, que son caractère trop raide n'avait pas les adresses et les souplesses nécessaires à l'homme d'État, que malgré d'excellentes intentions il avait été vaincu et qu'en politique le propre du génie n'est pas d'avoir raison, mais de réussir. M. Léon Say s'inscrit en faux contre ces inculpations. Turgot, suivant lui, n'a pas été vaincu mais vainqueur. C'est lui qui a triomphé. La Révolution lui a donné raison, et les principes posés par lui ont gouverné tout notre siècle..." (Paul Janet, Journal des savants, 1888)
Hachette, 1963, in-8°, 311 pp, biblio, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état (Prix Thérouanne de l'Académie française 1964)
La princesse Zinaïda Schakovskoy a choisi, pour parler de la vie quotidienne des Russes, une époque relativement peu connue en France, ce XVIIe siècle qui s'achevera avec les réformes draconiennes de Pierre le Grand, réformes qui modifièrent entièrement le visage du pays. L'auteur s'est attachée à retrouver le climat particulier non de l'empire russe mais de la Césarie de Moscou sur laquelle ont régné le grand-père, le père et le frère aîné de Pierre le Grand et dont sa soeur, Sophie fut régente pendant sept ans. La Russie est encore solidement ancrée à ses origines, mais on pressent déjà des changements inéluctables...
Gallimard, 1991, fort gr. in-8°, 869 pp, traduit de l'anglais, 314 illustrations hors texte, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque illustrée des Histoires)
S. Schama établit la reconstruction d'une géographie morale de l'esprit hollandais, entre la peur du déluge et l'espoir du salut, entre l'attirance pour le monde extérieur et l'attachement au foyer, entre l'assouvissement de l'appétit et son déni, entre l'exaltation de la richesse et la perdition dans sa surabondance.
La Documentation française, 1999, gr. in-8°, 618 pp, 228 illustrations, index général, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Conférences et colloques)
Notable de l'Académie, protégé par l'administration, qui lui accorde sa confiance, artiste exigeant et souvent novateur, décorateur d'architecture monumentale, dessinateur ambitieux, pédagogue influent, Augustin Pajou (1730-1809) est omniprésent à son époque. En marge de l'exposition monographique Pajou, sculpteur du roi, organisée au musée du Louvre du 24 octobre 1997 au 19 janvier 1998, un colloque international s'est déroulé dans l'auditorium. Il proposait une vision élargie de l'art de la seconde moitié du XVIIIe siècle en évoquant les contemporains que Pajou côtoya ou avec qui il travailla. Les dix-neuf communications rassemblées dans ce volume rendent compte de cette démarche pluridisciplinaire, où l'histoire des institutions, les engagements individuels et les relations entre les arts constituent un vaste champ d'étude. Contributions de Geneviève Bresc-Bautier, Jean-François Méjanès, Guilhem Scherf, Philippe Bordes, Olivier Michel, Sergueï Androssov, Reed Benhamou, Alain Chevalier, Sophie Descat, Anne-Louise Desmas, James David Draper, Vincent Droguet, Christian Michel, Philippe Nusbaumer, Thérèse Picquenard, Pierre Pinon, Marianne Roland Michel, Jacqueline-Edmonde Tissier, Richard Wrigley.
Editions du Rocher, 2000, in-8°, 198 pp, index, broché, couv. illustrée, bon état
Biographie d'Íñigo López de Loyola, francisé en Ignace de Loyola, né en 1491 à Azpeitia dans le Pays basque espagnol et mort le 31 juillet 1556 à Rome, fondateur et le premier Supérieur général de la Compagnie de Jésus, congrégation catholique reconnue par le pape Paul III en 1540. — Né alors que Christophe Colomb se prépare à son grand voyage, et qu'en Europe s'annonce la Renaissance, Ignace de Loyola s'efforce de maintenir un équilibre constant entre son action militante et la contemplation. Dès les premières années de son apostolat, il parcourt l'Espagne, la France et l'Italie tout en poursuivant l'élaboration de ses divers projets. Après les vœux décisifs de Montmartre, il met au point les “Exercices spirituels” et les “Constitutions” du nouvel ordre, et prend l'initiative de confréries de bienfaisance et de Collèges diffusés dans le monde entier. Mais il garde aussi le contact avec les autorités politiques et religieuses – principalement Charles Quint et les papes – et maintient un échange épistolaire continu tant avec ceux qui favorisent ses desseins qu'avec ceux qui y font obstacle. Ainsi s'élaborent les deux volets de son œuvre : une vigilance envers les missions les plus lointaines (le Japon, l'Ethiopie, le Brésil), et une recherche intérieure incessante dont témoignent son “Autobiographie” et son “Journal spirituel”. (4e de couverture)
P., Editions des Deux-Mondes, 1960, gr. in-4°, 366 pp, 316 illustrations in texte, 49 pl. en couleurs hors texte (reproductions collées), index, reliure pleine toile, jaquette illustrée (très lég. abîmée)
Armand Colin, 1896, 2 vol. in-12, xxix-427 et 394 pp, traduit par le colonel Baille (“The Growth of British Policy. An historical essay”), index, reliures demi-percaline rose brique, dos lisses avec fleuron et double filet doré en queue, pièces de titre basane havane (rel. de l'époque), ex-libris Bibliothèque du Château de La Roche Guyon, bon état
1. Elisabeth ; 2. Réaction (Jacques Ier, Charles Ier) ; 3. Cromwell et l'Etat militaire ; 4. La seconde réaction (Charles II) ; 5. Guillaume III et l'Etat commercial. — "... Ce qu'il y a d'abord d'admirable dans cet ouvrage, c'est la manière dont la politique anglaise est étudiée, non dans sa structure intime et dans son développement constitutionnel, mais dans ses rapports avec les autres Etats. Pour Seeley en effet, les destinées d'un Etat dépendent moins de ses institutions que de sa position dans le monde. Étudiée à la lumière de cette idée, l'histoire d'Angleterre au XVIe et au XVIIe siècle s'élargit considérablement. Les grands actes de cette politique paraissent sous un tout autre jour, et l'on voit en même temps clairement le contre-coup des grands faits de la politique européenne (contre-réforme, guerres continentales, etc.) sur le développement de la politique nationale. En même temps, les figures des souverains et des hommes d'état prennent d'autant plus de relief que ces personnages ont joué un rôle plus considérable dans la politique européenne : de là l'importance toute particulière que Seeley donne en Angleterre à Élisabeth, à Cromwell et à Guillaume III ; en France à Henri IV, à Richelieu, à Mazarin : les portraits politiques de ces hommes sont parfaits..." (Antoine Guilland, Revue historique, 1897)
Bordas, 1972, gr. in-8°, 270 pp, biblio, broché, bon état
Chambéry, M. Dardel, 1928, pt in-8°, 70 pp, 6 gravures hors texte, broché, couv. rempliée décorée d'un motif de cerises avec vignette de titre contrecollée, imprimé sur beau papier, bon état
Relation et analyse de la promenade faite par Jean-Jacques Rousseau à Thônes en Haute-Savoie, probablement le 1er juillet 1730, figurant dans "Les Confessions", qui donna lieu à une rencontre, sur la route de Dingy, avec deux jeunes filles qui l’emmenèrent à Thônes dans la propriété de la famille Galley de St Pierre. Ces deux jeunes filles étaient Mlle Claudine Galley et sa demoiselle de compagnie Mlle de Graffenried. Identification minutieuse de l'itinéraire de Rousseau ; notes sur les deux héroïnes, sur le château de La Tour, à Thônes, qui appartenait à Mme Galley, et où les trois promeneurs déjeunèrent. Reproduction du tableau à l'huile, actuellement à Ugines, provenant de la famille de Mlle Galley, et reproduisant la scène des cerises. Cette étude, accompagnée de nombreuses notes historiques, parut originellement dans la "Revue Savoisienne" en 1912.
A Lyon, chez les Frères Perisse, 1767, in-4°, (1)-738 pp, lettrines, bandeaux, culs-de-lampe, reliure plein veau raciné, dos à 5 nerfs, titres et caissons dorés, coupes filetées, tranches rouges (rel. de l'époque), un mors fendu, petit manque de cuir au 2e plat, traces de mouillures anciennes, état correct. Edition originale
3e et 4e parties constituant le volume 2 du Code criminel. — Dernier traité ancien sur le très important code criminel de l'ancien régime laissé par Louis XIV. Serpillon, lieutenant général pour les affaires criminelles au présidial d'Autun, et doué d'une grande expérience, prend la défense d'une réforme radicale du code, considéré dans de nombreuses parties archaïque et inadapté. Cette critique aidera à la grande réforme du système pénal dans les années 1780, car en effet, la détention, l'emprisonnement, ne faisaient pas partie du code criminel. — "Fils d'un marchand-tanneur d'Autun, François Serpillon (1695-1772) devint avocat à Dijon, puis, en 1725, Lieutenant général criminel aux bailliage, chancellerie et siège présidial d'Autun. Magistrat très consciencieux dont la science est louée par Jousse, il a publié, en 1767, un Code criminel ou commentaire sur l'Ordonnance de 1670, en 4 parties réunies en 2 volumes, qu'il commença d'écrire en 1755. Le deuxième volume comprend un « Recueil de divers règlements sur les matières criminelles » et des « Notes sur le Code criminel ». Il s'agit de son oeuvre la plus notable, un des principaux ouvrages de droit criminel du XVIIIe siècle. Serpillon a critiqué la torture et reproduit curieusement, à la fin de l'ouvrage, le discours téméraire prononcé en 1766, à Grenoble, par l'avocat général Servan." (A. Laingui, Dictionnaire historique des juristes français)
CNRS Editions, 2011 gr. in-8°, 304 pp, 15 illustrations et plans, graphiques et tableaux, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, l'Opéra de Paris est à tous points de vue le premier des théâtres français. Erigé depuis sa création en académie, il jouit du monopole des représentations en musique, emploie un personnel très nombreux, met en jeu des sommes considérables et bénéficie de l'immense ferveur du public. Pourtant, l'envers du décor dissimule une institution qui lutte pour surmonter des difficultés inhérentes à son propre fonctionnement. Comment comprendre alors les raisons de la longévité d'une institution qui, en dépit de ses multiples problèmes structurels, parvient à durer et, mieux encore, à symboliser la nation musicale ? A partir du dépouillement de nombreux documents d'archives inédits, Solveig Serre retrace l'histoire institutionnelle de l'Opéra, en étudie la gestion financière, humaine et artistique, sans négliger l'approche de son répertoire et de son public. Une fresque ambitieuse qui retrace l'histoire de ce lieu unique en Europe et ouvert sur son époque, où dimensions matérielle et artistique se mêlent fructueusement.