Pages d'Histoire - Librairie Clio

Clio Histoire

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‎PETER (René).‎

Reference : 11270

(1939)

‎La Dame aux repentirs. L'inspiratrice des Liaisons dangereuses.‎

‎ Librairie des Champs-Elysées, 1939, in-8°, 156 pp, broché, état correct‎


‎Christine Félicité de Loys de Loinville, marquise de Montmaur, qui entrera dans l'histoire comme héroïne des "Liaisons dangereuses" sous le nom de Madame de Merteuil. — Choderlos de Laclos affirmera s'être inspiré de la Marquise d'Agoult de Montmaur pour créer le personnage de Madame de Merteuil. Madame de Montmaur est dépeinte comme un guide passé maître dans l'art du persiflage. Ses lettres reflètent la froideur, le calcul perfide, voire la cruauté cynique. Son despotisme, sa volonté de puissance, et sa froide détermination se révèlent peu à peu dans les lettres que lui prêtent le roman. N'écrit elle dans un dernier billet au vicomte de Valmont : "Quand j'ai à me plaindre de quelqu'un, je ne le persifle pas ; je fais mieux : je me venge." ‎

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EUR25.00 (€25.00 )

‎PETER (René).‎

Reference : 122301

(1939)

‎La Dame aux repentirs. L'inspiratrice des Liaisons dangereuses.‎

‎ Librairie des Champs-Elysées, 1939, in-8°, 156 pp, reliure demi-chagrin fauve, dos à 4 nerfs soulignés à froid et fleurons dorés, pièces d'auteur et de titre chagrin vert et carmin, couv. et dos conservés, bon état‎


‎Christine Félicité de Loys de Loinville, marquise de Montmaur, qui entrera dans l'histoire comme héroïne des "Liaisons dangereuses" sous le nom de Madame de Merteuil. — Choderlos de Laclos affirmera s'être inspiré de la Marquise d'Agoult de Montmaur pour créer le personnage de Madame de Merteuil. Madame de Montmaur est dépeinte comme un guide passé maître dans l'art du persiflage. Ses lettres reflètent la froideur, le calcul perfide, voire la cruauté cynique. Son despotisme, sa volonté de puissance, et sa froide détermination se révèlent peu à peu dans les lettres que lui prêtent le roman. N'écrit elle dans un dernier billet au vicomte de Valmont : "Quand j'ai à me plaindre de quelqu'un, je ne le persifle pas ; je fais mieux : je me venge." ‎

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EUR40.00 (€40.00 )

‎PETERSEN (William).‎

Reference : 110006

(1980)

‎Malthus. Le premier anti-malthusien.‎

‎ Dunod, 1980, in-8°, 270 pp, préface d'Emmanuel Le Roy Ladurie, importante bibliographie, broché, un portrait de Malthus en couv., bon état‎


‎"Pour Petersen, Malthus est un père fondateur c'est-à-dire un prétexte pour défendre des thèses démographiques, économiques et sociales ultralibérales. Petersen brosse donc assez rapidement le portrait de Malthus et de son époque, l'Angleterre des coalitions contre Napoléon. Le fait dominant lui paraît moins être la révolution industrielle que la révolution culturelle, cette « laïcisation » qui petit à petit retire à la religion, puis à la morale qu'elle sous-tendait, tout pouvoir d'expliquer le bas monde. A cet égard, la vie de Malthus est exemplaire puisqu'il la commence comme prêtre de l'église anglicane et l'achève comme professeur d'économie politique dans un collège laïc. Son œuvre aussi porte la marque de cette « professionnalisation » qui apparaît alors dans les sciences sociales." (Hervé Le Bras, Population, 1980) ‎

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EUR25.00 (€25.00 )

‎PETIT DE JULLEVILLE (L.)(dir.).‎

Reference : 18714

(1897)

‎Histoire de la langue et de la littérature française des origines à 1900. Tomes IV. Dix-septième siècle (Première partie : 1601-1660).‎

‎ Armand Colin, 1897, fort gr. in-8°, 798 pp, 23 planches hors texte, reliure demi-maroquin chocolat, dos à 5 nerfs, tête dorée. Bon exemplaire bien relié à l'époque‎


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EUR45.00 (€45.00 )

‎PETITDIDIER (dom Matthieu de, Bénédictin de Saint-Vanne).‎

Reference : 23048

(1697)

‎Apologie des Lettres provinciales de Louis de Montalte contre la dernière réponse des PP. jésuites, intitulée Entretiens de Cléandre et d'Eudoxe.‎

‎ A Rouen, et se vend à Delft chez Henri van Rhin, 1697-1698, 4 parties en 2 vol. in-12, viii-160,(8)-[161-344],(8)-192 et 13-viii-[193-336]-(4) pp, reliures plein veau, dos à nerfs ornés de caissons dorés, coiffes sup. manquantes sinon bon exemplaire, très frais (reliure de l'époque)‎


‎Edition originale. C'est la réponse, sous forme de quatre lettres, au P. Daniel dont le livre "Lettre de Mr l'abbé*** à Eudoxe touchant la nouvelle apologie des Lettres provinciales" avait déclenché la polémique des Provinciales. Ce livre de Petitdidier a été condamné par de nombreux prélats et mis à l'index en 1703. ‎

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EUR200.00 (€200.00 )

‎PETIT (Edouard).‎

Reference : 83945

(1887)

‎André Doria. Un Amiral Condottière au XVIe siècle (1466-1560). (Thèse).‎

‎ P., Maison Quantin, 1887, gr. in-8°, xvi-391 pp, broché, couv. lég. abîmée, dos recollé, qqs rousseurs, état correct‎


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EUR100.00 (€100.00 )

‎PETITFILS (Jean-Christian).‎

Reference : 103252

(2009)

ISBN : 9782262023867

‎L'affaire des Poisons. Crimes et sorcellerie au temps du Roi-Soleil.‎

‎ Perrin, 2009, in-8°, 380 pp, 8 pl. en couleurs hors texte, table des personnages impliqués, repères chronologiques, sources, index, broché, couv. illustrée, bon état‎


‎En 1679, à l'apogée du règne de Louis XIV, éclate l'une des plus vastes affaires criminelles de tous les temps : l'affaire des Poisons. D'un seul coup se révèle l'envers sinistre du décor : les crimes de la Voisin, les sortilèges, les conjurations démoniaques, les messes noires, les sacrifices rituels... Affaire stupéfiante, ténébreuse, touffue, aux ramifications gigantesques, dans laquelle se trouvent mêlées des centaines de personnes, dont les plus grands noms de la cour de France, notamment la favorite, Mme de Montespan, à tel point que le roi lui-même, pris d'inquiétude, tente d'étouffer le procès. De l'officine des alchimistes au repaire des sorcières, des marchands de philtres d'amour aux fabricants de poisons, en passant par le cabinet du magistrat instructeur, La Reynie, c'est l'enquête policière complète sur l'une des plus étranges et irritantes énigmes de l'Histoire qui est ici offerte au lecteur. Mettant en lumière les moeurs et les mentalités d'une époque qui n'a pas été seulement celle des splendeurs de Versailles et de la culture classique, l'ouvrage de Jean-Christian Petitfils, fruit de longues recherches, présente des découvertes et des explications très convaincantes. ‎

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EUR20.00 (€20.00 )

‎PETITFILS (Jean-Christian).‎

Reference : 82340

(1987)

‎Lauzun ou l'insolente séduction.‎

‎ Perrin, 1987, in-8°, 391 pp, 8 pl. de gravures hors texte, 2 cartes, une lettre en fac-similé, sources et biblio, reliure skivertex éditeur, demi-jaquette illustrée, rhodoïd, bon état‎


‎Sa vie est un roman auquel il ne manque que le vraisemblable, a dit de lui La Bruyère. Antonin Nompar de Caumont, comte puis duc de Lauzun, a connu une existence foisonnante, étourdissante d'aventures. Impertinent et flamboyant don Juan, il est célèbre pour ses fiançailles avec la Grande Mademoiselle, petite-fille d'Henry IV, qu'il faillit bien épouser à la stupeur générale. Colonel des dragons, capitaine des gardes du corps, commandant d'armée, gouverneur du Berry, il est un moment le favori de Louis XIV avant de payer un excès d'audace par une terrible captivité de dix ans à Pignerol. Tout autre aurait péri d'une telle disgrâce : lui revient, se couvre de gloire en sauvant au péril de sa vie la reine d'Angleterre, la touchante Marie-Béatrice qui fuit son pays en révolution, part vaillamment à la rescousse du malheureux Jacques II Stuart détrôné par le prince d'Orange... Quel est donc le secret de ce diable d'homme, qui recherche le panache et court les bonnes fortunes ? Le fracas de ses aventures, ses caprices, ses passions ont rempli tout un siècle – le Grand Siècle – dont Lauzun incarne à merveille la finesse et les grandeurs comme les bassesses. Utilisant une documentation considérable, Jean-Christian Petitfils livre un portrait vivant de ce personnage hors série. Par lui, c'est toute la cour du Roi-Soleil qui est ainsi ressuscitée. ‎

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EUR25.00 (€25.00 )

‎PETITFILS (Jean-Christian).‎

Reference : 122043

(1986)

ISBN : 9782213017389

‎Le Régent.‎

‎ Fayard, 1986, in-8°, 727 pp, repères chronologiques, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, dos ridé, bon état‎


‎Sauvegarder la grandeur de la France tout en faisant le bonheur des Français : le défi qu'eut à relever en 1715 Philippe d'Orléans, neveu de Louis XIV, était redoutable. Si on le voit encore volontiers sous les traits d'un libertin ordonnateur des plaisirs d'une société raffinée mais corrompue, alors que se multipliaient les signes avant-coureurs de la Révolution, ce cliché reste bien léger. Le Régent, personnalité complexe et insaisissable, fut un prince à l'intelligence lumineuse, un travailleur acharné, un soldat brillant en même temps qu'un politique d'une habileté extrême. Au-delà d'expériences comme la polysynodie (gouvernement des Conseils) et le "système de Law" (tentative pour assainir les finances), les années qu'il passa au pouvoir (1715-1723) resteront dominées par la recherche de la paix à l'extérieur le rapprochement avec l'Angleterre et la quête de l'apaisement politique, social, religieux à l'intérieur. Cet Orléans, assurément digne de figurer dans la galerie des grands Bourbons, sut à merveille panser les plaies et faire fructifier les réussites du règne de Louis XIV. ‎

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EUR25.00 (€25.00 )

‎PETITFRÈRE (Claude)(dir.).‎

Reference : 82349

(1998)

‎Images et imaginaires de la ville à l'époque moderne.‎

‎ Tours, Maison des sciences de la ville, Université Francois-Rabelais, 1998, gr. in-8°, 234 pp, 8 pl. de cartes en couleurs, 25 pp. de cartes anciennes, plans et gravures, 5 figures dans le texte, broché, couv. illustrée, bon état. 11 études érudites‎


‎"Cet ouvrage s'insère dans le champ de l'histoire des représentations. Il s'agit pour les onze auteurs de proposer des regards croisés sur la ville. Cette approche historique n'est pas sans difficultés. En effet, elle s'appuie sur un matériau hétéroclite produit d'impressions personnelles, révélant des stratégies individuelles ou de communautés de ville, répondant à des commandes ou fruit d'un itinéraire. Les images produites deviennent objets d'histoire. La cartographie et l'iconographie nous renvoient les systèmes de représentations qui déterminent les modalités d'élaboration d'un discours et de l'observation de la ville de la part des commanditaires et des concepteurs d'images et de plans. L'ouvrage est divisé en trois parties : la ville vécue, le regard de l'étranger et du voyageur, la perception que révèlent la cartographie et l'iconographie. (...) L'apport essentiel de cet ouvrage est avant tout méthodologique. C'est une excellente critique de sources, une incitation au décodage des systèmes de représentations et des objectifs des producteurs d'images et de discours sur la ville" (Gérard Le Bouëdec, Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, 2000) ‎

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EUR40.00 (€40.00 )

‎PETIT (Jeanne).‎

Reference : 80982

(1936)

‎L'Assemblée des Notables de 1626-1627.‎

‎ Librairie historique A. Margraff, s.d. (1936), gr. in-8°, 316 pp, biblio, sources, index, broché, qqs soulignures crayon, bon état. Rare‎


‎"Ces premières années du ministère Richelieu, capitales au point de vue extérieur, ne le sont pas moins comme période d'élaboration d'un programme de réorganisation intérieure, et, à cet égard, l'Assemblée de 1626-1627 apparaît comme l'aboutissement, la mise au point d'un certain nombre de projets que le ministre mûrissait depuis qu'il avait part à la direction des affaires. Ne serait-elle intéressante que par l'exposé des mesures envisagées par Richelieu dès le début de sa carrière, l'Assemblée représenterait encore, aux yeux de l'historien, un chapitre important pour l'étude des idées politiques, financières et militaires de ce début de siècle. De plus, elle touche profondément à l'histoire générale, comme à l'histoire encore assez mal connue, à certains égards, du gouvernement intérieur du cardinal..." (Introduction) — "Une des meilleures monographies sur le sujet." (Bernard Barbiche, Les institutions de la monarchie française à l'époque moderne, 2015) ‎

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EUR120.00 (€120.00 )

‎PETITOT (Claude-Bernard) et Louis-Jean-Nicolas MONMERQUÉ (dir.).‎

Reference : 123573

(1824)

‎Collection complète des Mémoires relatifs à l'histoire de France depuis le règne de Philippe-Auguste jusqu'à la paix de Paris conclue en 1763. Avec des notices sur chaque auteur, et des observations sur chaque ouvrage.‎

‎ P., Foucault, 1824-1829, 131 vol. in-8°, reliures demi-chagrin havane, dos lisses à faux-nerfs soulignés de filets dorés, titre général (“Petitot, Mémoires relatifs à l'histoire de France”), série, tomaison et auteurs dorés (rel. de l'époque), plats lég. frottés, une coiffe manquante, qqs coiffes frottées, qqs dos frottés ou tachés, bon état (Franklin, Les Sources de l'histoire de France, 289) — Compte-tenu du poids de l'ensemble (75 kg environ), nous serons amenés à demander des frais d'envoi un peu plus importants en cas d'expédition‎


‎Publiée entre 1819 et 1829 par Petitot puis par Louis Monmerqué, cette remarquable collection se compose de deux séries : "La première série, comprenant 52 volumes, fut achevée en 1827. La seconde série, terminée deux ans plus tard, se compose de 79 volumes. Les deux séries forment donc un ensemble de 131 volumes, reproduisant environ 120 ouvrages différents (...) Chacune des séries de la collection est terminée par une table excellente, à la fois alphabétique et méthodique, qui est l'oeuvre de M. Delbare." Très importante et précieuse collection complète de mémoires, depuis le Moyen Age qui débute par les Mémoires de Villehardouin, le XVIe siècle, avec notamment les Mémoires de Martin et Guillaume Du Bellay, le XVIIe siècle, avec entre autres les Mémoires du cardinal de Richelieu, jusqu'au XVIIIe siècle, terminé par les Mémoires de Duclos et Mme de Staal. — Détail : Première série : 1. Discours préliminaire ; Sur l'orthographe des anciens mémoires ; Mémoires de Geoffroi de Villehardouin. – 2. Mémoires de Joinville. – 3. Manuscrits arabes relatifs au règne de Saint-Louis ; Dissertations sur l'histoire de Saint-Louis. – 4 et 5. Anciens mémoires sur Du Guesclin. – 5 et 6. Livre des fais et bonnes meurs du sage Roy Charles V. – 6 et 7. Livre des faicts de Jean Le Maingre. – 7. Mémoires de Pierre de Fenin. – 8. Mémoires sur Jeanne d'Arc ; Histoire d'Artus III : Mémoires de Florent d'Illiers. – 9 et 10. Mémoires d'Olivier de La Marche. – 11. Mémoires de Jacques du Clercq. – 11, 12 et 13. Mémoires de Philippe de Comines. – 13 et 14. Mémoires de Jean de Troyes. – 14. Mémoires de Guillaume de Villeneuve ; Mémoires de La Trémouille. – 15 et 16. Mémoires de Bayard. – 16. Histoire des choses mémorables advenues du règne de Louis XII et François Ier ; Journal de Louise de Savoie. – 17, 18 et 19. Mémoires de Martin du Bellay. – 20, 21 et 22. Commentaires de Blaise de Montluc. – 23, 24 et 25. Mémoires de Gaspard de Saulx. – 26 et 27 et 28. Mémoires de la vie de François de Scépeaux. – 28, 29 et 30. Mémoires de François de Boyvin. – 31 et 32. Commentaires de François de Rabutin. – 32. Discours de Gaspar de Coligny ; Mémoires de la Châtre ; Mémoires de Guillaume de Rochechouart. – 33. Mémoires de Michel de Castelnau. – 34. Mémoires de Jean de Mergey ; Mémoires de François de La Noue ; Mémoires d'Achille Gamon ; Mémoires de Jean Philippi. – 35. Mémoires de Henry de La Tour d'Auvergne ; Mémoires de Guillaume de Saulx. – 36. Mémoires de Philippe Hurault, comte de Cheverny ; Mémoires de Philippe Hurault, abbé de Pontevoy. – 37. Mémoires de Marguerite de Valois ; Mémoires de Jacques-Auguste de Thou, depuis 1553 jusqu'en 1601. – 38 et 39. Mémoires de Jean Choisnin. – 40, 41, 42 et 43. Mémoires de Mathieu Merle ; Chronologie novénaire de Cayet. – 43. Mémoires de Jacques Pape. – 44 : Mémoires d'estat par de Villeroy ; Mémoires du duc d'Angoulesme. – 45, 46, 47, 48 et 49. Mémoires de Pierre de L'Estoille. – 49 : Relation faite par Maitre J. Gillot ; Mémoires de Claude Groulard ; Mémoires de Michel de Marillac. – 50 et 51. Mémoires de Fontenay-Mareuil. – 52. Table générale et analytique de la première série des Mémoires. – Deuxième série : 1 à 9. Sully. Mémoires des sages et royales oeconomies d'estat, domestiques, politiques et militaires. – 10 et 11. Mémoires du cardinal de Richelieu sous le règne de Louis XIII. – 11 à 15. Les négociations du président Jeannin. – 16 et 17. Mémoires du Maréchal d'Estrées ; Mémoires de Phelypeaux de Pontchartrain. – 18. Mémoires du duc de Rohan. – 19 à 21. Mémoires de Bassompierre. – 21 bis à 30. Mémoires du cardinal de Richelieu. – 31 et 32. Mémoires de Gaston d'Orléans ; Mémoires du sieur de Pontis. – 33 et 34. Mémoires de Robert Arnauld d'Andilly ; Mémoires de l'abbé Arnauld ; Mémoires de la duchesse de Nemours. – 35. Mémoires du comte de Brienne. – 35 à 39. Mémoires de madame de Motteville. – 40 à 43. Mémoires de Mlle de Montpensier. – 44 à 46. Mémoires du cardinal de Retz ; La conjuration du comte de Fiesque. – 47. Mémoires de Guy Joly ; Mémoires de Claude Joly. – 48. Mémoires de Valentin Conrart ; Mémoires du père Berthod. – 49 et 50. Mémoires du marquis de Montglat. – 51 et 52. Mémoires de La Châtre ; Mémoires de La Rochefoucauld ; Mémoires de Gourville. – 53 et 54. Mémoire de Pierre Lenet ; Mémoires de Montrésor ; Mémoires de Fontrailles. – 55. Mémoires du duc de Guise. – 56 et 57. Mémoires du maréchal de Gramont ; Mémoires du maréchal Du Plessis. – 58 et 59. Mémoires de M. de Brégy ; Mémoires de P. de la Porte. – 60 à 63. Mémoires de Omer Talon ; Mémoires de l'abbé de Choisy. – 64. Mémoires du chevalier Temple ; Histoire de madame Henriette d'Angleterre. – 65 et 66. Mémoires de la cour de France pour les années 1688 et 1689 (Mme de La Fayette) ; Mémoires du marquis de la Fare ; Mémoires du maréchal de Berwick ; Souvenirs de madame de Caylus. – 67. Mémoires de Jean-Baptiste Colbert. – 68 à 70. Mémoires du maréchal de Villars. – 71 à 73. Mémoires du duc de Noailles. – 74 et 75. Mémoires du comte de Forbin ; Mémoires de Duguay-Trouin. – 76 et 77. Mémoires secrets de Duclos ; Mémoires de madame de Staal. – 78. Table générale et analytique de la deuxième série des Mémoires. ‎

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EUR2,500.00 (€2,500.00 )

‎PETIT (Pierre).‎

Reference : 110795

(1990)

‎Mozart ou la musique instantanée.‎

‎ Perrin, 1990, gr. in-8°, 304 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état‎


‎Mozart ou l'homme protée. Il compose plus vite, et mieux, que les meilleurs des musiciens. Réclamé partout, séducteur, mari attentionné, voyageur dans l'Europe entière, Mozart est la première et la plus grande "star" de la musique. Enfant prodige, compositeur génial, symbole de l'Europe des Lumières, mythe mondial jamais désacralisé, il incarne une sorte d'accomplissement humain. Seul un musicologue et compositeur comme Pierre-Petit pouvait rendre justice à Mozart. ‎

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EUR20.00 (€20.00 )

‎PETIT-RADEL (Philippe).‎

Reference : 103756

(1789)

‎Nouvel avis au Peuple ou Instructions sur certaines maladies qui demandent les plus prompts secours, & sur quelques autres qui, avec une apparence peu inquiétante, sont souvent accompagnées de suites fâcheuses. Ouvrage où l'on a joint quelques règles auxquelles doivent s'astreindre les valétudinaires, comme ceux qui se portent bien.‎

‎ P., Briand, 1789, in-12, 350 pp, index, reliure demi-basane havane à coins, dos lisse à filets dorés, pièce de titre chagrin rouge, titre doré, bon état. Edition originale rare‎


‎Petit-Radel était Docteur-Régent de la Faculté de Médecine de Paris et ancien Chirurgien Major du Roi aux Indes Orientales. Table : I. Des Maladies occasionnées par des substances vénéneuses. II. Des diffèrentes Asphyxies et des remèdes qui leur conviennent. III. Des Evanouissements, et des secours qui leur conviennent. IV. Des Douleurs et des secours momentanés que leurs espèces exigent. V. De quelques maladies convulsives qui demandent un prompt secours. VI. Des Maladies soporeuses et des secours momentanés qu'elles demandent. VIII. De quelques Affections chirurgicales qui exigent les plus prompts secours. VIII. Règles que doivent observer les valétidinaires et ceux qui se portent bien pour se préserver de maladies. "De la bosse à l'épilepsie, en passant par le hocquet (sic), un véritable manuel des premiers secours." ‎

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EUR250.00 (€250.00 )

‎PEUMERY (Jean-Jacques).‎

Reference : 82335

(1971)

‎Jean-Baptiste Denis et la recherche scientifique au XVIIe siècle.‎

‎ P., L'Expansion scientifique française, 1971, in-8°, 271 pp, un portrait de Jean-Baptiste Denis en frontispice et 7 pl. de gravures et fac-similés, biblio, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.‎


‎Le promoteur de la transfusion sanguine. — Jean-Baptiste Denis (1635 env.-1704) s'est rendu célèbre par la transfusion du sang qu'il pratiqua et dont il se fit le champion dès l'année 1667. Né à Paris vers 1635, Denis fut d'abord élève au collège des Grassins d'où il sortit « bachelier en théologie », puis il alla étudier la médecine à Montpellier où il prit le bonnet doctoral en 1667. Devenu docteur, il fut bientôt agrégé à la Chambre royale et nommé professeur de philosophie et de mathématiques à Paris ; il semble que ce soit vers 1668 qu'il obtint le brevet de conseiller et médecin ordinaire de Louis XIV. C'est à Paris que Denis réalisa ses expériences, curieuses pour l'époque, sur la transfusion du sang. La découverte de la circulation du sang par William Harvey, portée à la connaissance du public en 1628, avait déclenché un important mouvement scientifique. Encouragé par le comte de Montmort qui fut son protecteur jusqu'en 1679, Denis, avec son collaborateur, le chirurgien Emmerez, effectua sa première transfusion du sang d'un animal à l'autre le 3 mars 1667... Les activités de Denis ne se limitèrent pas à la pratique de la transfusion en clinique humaine. En 1667, il prononçait un discours dans lequel il dénonçait les abus de l'astrologie judiciaire et des horoscopes. En 1672, il commença à produire ses Mémoires concernant les Arts et les Sciences ; il les présenta à Mgr le Dauphin qui les reçut avec plaisir. En 1687, à la requête du roi Jean Sobieski, il donnait son avis sur l'eau d'une fontaine découverte en Pologne et démontrait que ses vertus surnaturelles étaient dues tout simplement au soufre qu'elle contenait en solution. Mais c'est surtout en 1673 que Denis prit place dans l'histoire de la pharmacie, en expérimentant la fameuse liqueur anti-hémorragique sur la composition de laquelle le mystère plane encore... ‎

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EUR30.00 (€30.00 )

‎PEYREFITTE (Roger).‎

Reference : 105114

(1992)

‎Voltaire et Frédéric II.‎

‎ Albin Michel, 1992, 2 vol. gr. in-8°, 354 et 376 pp, index, brochés, couv. illustrées, bon état‎


‎En 1736, peu après l'exil londonien de Voltaire, a commencé entre le « Salomon du Nord » et le « Virgile français » une étrange amitié faite d'admiration mutuelle et de suspicion : autant Frédéric II aime le poète, l'écrivain, le philosophe athée, autant, au cours des années et lors du séjour de Voltaire à Potsdam et Sans-Souci, il est irrité par l'homme, sa mauvaise foi et sa déloyauté ; Voltaire, lui, fasciné par le prince royal puis par le roi guerrier et poète, ne tarde pas à remettre en cause son statut d'écrivain courtisan. Un mot du roi sur « l'orange que l'on presse avant d'en jeter la peau » lui fait comprendre qu'il est temps de s'en aller. Et c'est vers un autre exil qu'il partira en 1755, avec sa nièce, dans la propriété genevoise des Délices. Après la jeunesse de Voltaire, Roger Peyrefitte évoque ici toute la période de maturité du « grand homme » : outre ses relations avec Frédéric II, son long compagnonnage avec Mme du Châtelet, ses déboires avec la censure, les rivalités qu'il entretient avec force pamphlets, les oeuvres auxquelles il travaille avec acharnement, tandis que ses correspondances privées et littéraires apportent sur lui un éclairage des plus révélateurs, comme les Journaux et les Mémoires de ses illustres contemporains. Maniant l'ironie, la critique acerbe, l'érudition et l'art de l'allusion, Roger Peyrefitte est le biographe par excellence de Voltaire, qu'il juge autant qu'il l'admire. Sans les tabous ni la pudeur de l'hagiographe, traquant la moindre des anecdotes, il reconstitue le portrait le plus authentique et le plus passionnant qui soit de l'homme et de l'écrivain. — "D'un strict point de vue romanesque, l'histoire des relations entre Voltaire et Frédéric II de Prusse est une mine d'or. Quarante ans d'un dialogue intense entre deux des plus fortes personnalités d'un siècle qui en compta tant. Avec des envolées lyriques et des éclairs de haine, de la grandeur et de la mesquinerie, des fastes et des épisodes misérables, des aventures rocambolesques et de la pure poésie, de la naïveté et de la ruse, de la haute philosophie et de la basse police. Le tout sous le regard fasciné des cours, des salons et des ambassades européennes, qui commentent les péripéties multiples du spectacle et retiennent leur souffle. Le sujet est si magnifique, si mouvementé, si haut en couleurs qu'il n'a pas cessé, depuis deux siècles, d'alimenter la verve des mémorialistes, d'exciter la curiosité des biographes et de provoquer, chez les historiens et les érudits, une émulation savante qui s'est traduite par des dizaines de milliers de pages imprimées. Encore tous les mystères de ce tête-à-tête à grand spectacle ne sont-ils pas éclaircis, les deux protagonistes ayant volontiers, pour la galerie, pratiqué le mensonge, la plupart des témoins ayant choisi leur camp après la rupture de 1753 et l'histoire des relations franco-allemandes venant au surplus brouiller les cartes dans le récit et l'appréciation des faits. Le livre de Roger Peyrefitte fait-il la synthèse de toutes les recherches passées et présentes, ou bien apporte-t-il au débat des éléments nouveaux ? Ni l'un ni l'autre. Poursuivant l'étrange entreprise commencée il y a cinq ans avec Voltaire. Sa jeunesse et son temps, Peyrefitte ne paraît guidé pendant plus de sept cents pages que par une seule passion, assouvie dans le désordre de l'urgence, celle de dégrader. Se moquant ouvertement de tout ce qui pourrait apparaître comme une preuve, une source, une légitimation même légère de ce qu'il avance, Peyrefitte raconte des histoires sales. Il a, peut-être, lu tous ces écrivains de la fange dont parle Robert Darnton et qui, par mercenariat ou par haine sociale, déversaient sur le pavé parisien des tombereaux de littérature pornographique et diffamatoire. Il recopie tout cela comme s'il s'agissait de la vérité vraie, et y ajoute, pour faire bonne mesure, le fruit de ses obsessions personnelles ; en premier lieu, celle de l'internationale homosexuelle – Peyrefitte dit "pédérastique" – qui, en sous-main, gouverne l'histoire. Dès lors, plus de mystère en effet : le grand dialogue entre le philosophe-roi et le roi-philosophe se recroqueville en une crasseuse querelle entre deux amants..." (Pierre Lepape) ‎

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‎PEYREFITTE (Roger).‎

Reference : 11744

(1985)

‎Voltaire. Tome I : Sa jeunesse et son temps.‎

‎ Albin Michel, 1985, fort gr. in-8°, 483 pp, broché, couv. illustrée, bon état‎


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‎PFANDL (Ludwig).‎

Reference : 111302

(1942)

‎Philippe II d'Espagne, 1527-1598. Une époque, un homme, un roi.‎

‎ Hachette, 1942, fort in-8°, 542 pp, traduit de l'allemand, 13 planches hors texte (dont le frontispice), 3 tableaux généalogiques, index des sources, broché, couv. illustrée, qqs rares rousseurs, état correct‎


‎Selon Ludwig Pfandl, Philippe II a préféré la grandeur de la seule Espagne à l'esprit d'unité chrétienne et européenne, qui (selon lui) avait animé Charles-Quint... Son « erreur » fut la même que celle que devait commettre plus tard Richelieu, qui, à son tour, « introduisit le nationalisme conquérant dans la tradition capétienne » : « un siècle entier de guerres épuisantes en est sorti. Guerres dont la politique philippéenne fut l'initiatrice » et que le grand Cardinal « continua de nourrir par son permanent dessein de substituer l'hégémonie française à l'hégémonie espagnole ». — "... On ne peut tenir pour négligeable cet ouvrage plein de passion, car Pfandl a beaucoup aimé l'Espagne, qu'il n'a guère connue que par les bibliothèques allemandes. Et puis c'est un écrivain : il a un style alerte, coloré, qui garde ses qualités dans les traductions. Les meilleurs passages du livre sont des descriptions. Pfandl relate avec brio les péripéties de la bataille de Lepante ou l'odyssée de l'Armada. Il excelle à peindre les voyages et les noces princières. C'est ainsi qu'il nous conte les mésaventures du cardinal Silíceo allant à la rencontre de la première épouse de Philippe II, Marie de Portugal. Disons en passant que Pfandl traite ce bon prélat de pédant et lui reproche avec quelque injustice de n'avoir pas appris à son royal élève les langues étrangères. Au cours de son voyage, le cardinal est entraîné par ses mules dans un ruisseau boueux dont on ne le dégage qu'avec peine. Il se remet de ses émotions en se reposant pendant huit jours chez les moines de Cantalapiedra, sans se soucier le moins du monde de la future reine et du duc de Medina Sidonia, qui l'attendent à Badajoz..." (Henri Lapeyre, Bulletin Hispanique, 1957) — A noter un chapitre curieux – et sans doute le plus original du livre – que Ludwig Pfandl a consacré à la vraie figure du monarque espagnol sous le titre significatif de « la Psyché ». ‎

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‎PHOTIADÈS (Constantin).‎

Reference : 14910

(1928)

‎La Reine des Lanturelus. Marie-Thérèse Geoffrin, marquise de la Ferté-Imbault (1715-1791).‎

‎ Plon, 1928, in-12, v-282 pp, 2 gravures hors texte, broché, couv. illustrée, état correct‎


‎"On ne se souvient guère aujourd’hui de Madame de La Ferté-Imbault, marquise d’Étampes, née à Paris en 1715 – l’année où disparut Louis XIV – et morte, toujours à Paris, en 1791, à la veille de l’exécution de Louis XVI. Personnalité importante de la société mondaine de son temps, Madame de La Ferté-Imbault n’apparaît pas seulement dans les mémoires et les correspondances de ses contemporains; elle a laissé un témoignage direct de sa vie et de son monde dans divers Mémoires, Anecdotes, Lettres, Portraits aujourd’hui encore inédits. C’est à partir de ces manuscrits que les deux plus grands spécialistes de notre comtesse, le marquis de Ségur et Constantin Photiadès, ont élaboré leurs biographies." (Benedetta Craveri, Revue d'histoire littéraire de la France, 2005) — "Un livre bien fait, bien écrit, qui, par le fond et la forme, contraste avec ces biographies bâclées dont est encombré en ce moment le marché littéraire... Cette fois, on n'a pas ravaudé en hâte des pages ramassées au hasard, on n'a pas démarqué de compilations périmées ; M. Constantin Photiadès a cherché les éléments de vérité à des sources inédites, il les a découverts dans les Archives nationales et dans les archives privées, notamment dans les papiers conservés par le marquis d'Estampes et par le comte Wladimir d'Ormesson. Son livre a amplement bénéficié de cette consciencieuse information ; c'est avec une très vivante précision qu'il évoque la figure du personnage auquel il, est consacré et le milieu où fut goûtée la fantaisie calculée de “La Reine des Lanturelus”. La marquise de La Ferté-Imbault avait l'esprit robuste et profond; son éducation et son penchant naturel l'attiraient vers les livres sérieux, les méditations graves ; il y avait en elle l'étoffe d'un moraliste. Elle était belle et bien faite, sa brune beauté lui valait de nombreux hommages, et au premier rang de ses admirateurs elle compta un roi, le bon Stanislas Leczinski. Mais de bonne heure les déboires et les tristesses ne manquèrent pas à sa vie ; veuve prématurément d'un mari léger et futile, elle vit mourir sa fille alors que celle-ci entrait. à peine dans l'adolescence ; et un peu plus tard elle eut la douleur de perdre sa nièce par alliance, morte en donnant le jour à une fille qui devait devenir la vicomtesse de Bourdeilles. Mais, pour ne pas entrer constamment en conflit avec sa mère si impérieuse, si jalouse de sa royauté salonnière, Marie-Thérèse s'était de longue date entraînée à la contrainte. Elle avait pris le parti de cacher tous les côtés graves et réfléchis de sa nature. Elle dissimulait sa réelle valeur sous les dehors du caprice et de l'étourderie. Elle babillait, elle ironisait, tout lui était prétexte à plaisanterie, et à folle plaisanterie bref, pour parler comme elle, « sa raison se déguisait sous un domino de déraison ». Ainsi allait, dans le bal masqué que lui semblait le monde, cette jeune femme qui était vertueuse et pieuse et qui, aux heures de solitude, avait les plus graves lectures, faisait sa compagnie préférée des Pères de l'Eglise, des prédicateurs chrétiens, des moralistes du seizième et du dix-septième siècle de ceux qu'elle appelait « ses vieux amis morts ». On ne voyait, on ne voulut voir longtemps en elle qu'une personne aimable, gaie, fantasque, dont la verve folle déridait les plus moroses – bref, le boute-en-train des Lanturelus. Le « Sublime Ordre des Lanturelus » avait été fondé au cours de l'hiver 1771. A l'instar des confréries occultes qui pullulaient alors, des sociétés badines se constituaient et prenaient figure de sociétés secrètes. Un secret qui était bientôt celui de Polichinelle ! On parlait des Lanturelus dans toutes les cours d'Europe. On savait que le baron de Grimm était « doyen de l'Ordre », le cardinal de Bernis « grand protecteur », le duc de La Trémoïlle « grand fauconnier », Le Pelletier de Saint-Fargeau « chancelier », etc. Marie-Thérèse avait débuté comme « grande-maîtresse », mais, de par la volonté de ses sujets, elle était devenue « Sa Très Extravagante Majesté Lanturelienne, fondatrice de l'Ordre et autocrate 'de toutes les Folies »... Il y a là un aspect de la vie mondaine du dix-huitième siècle qui méritait d'être fixé. (...) Il faut savoir beaucoup de gré à M. Constantin Photiadès de nous avoir fait mieux connaître cette femme d'esprit qui fut une femme de tête, une femme de coeur et une honnête femme." (Raymond Lécuyer, Le Gaulois, 15 mars 1928) ‎

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‎PHOTIADÈS (Constantin).‎

Reference : 118816

(1928)

‎La Reine des Lanturelus. Marie-Thérèse Geoffrin, marquise de la Ferté-Imbault (1715-1791).‎

‎ Plon, 1928, in-12, v-282 pp, 2 gravures hors texte, cart. bleu-nuit de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, bon état‎


‎"On ne se souvient guère aujourd’hui de Madame de La Ferté-Imbault, marquise d’Étampes, née à Paris en 1715 – l’année où disparut Louis XIV – et morte, toujours à Paris, en 1791, à la veille de l’exécution de Louis XVI. Personnalité importante de la société mondaine de son temps, Madame de La Ferté-Imbault n’apparaît pas seulement dans les mémoires et les correspondances de ses contemporains; elle a laissé un témoignage direct de sa vie et de son monde dans divers Mémoires, Anecdotes, Lettres, Portraits aujourd’hui encore inédits. C’est à partir de ces manuscrits que les deux plus grands spécialistes de notre comtesse, le marquis de Ségur et Constantin Photiadès, ont élaboré leurs biographies." (Benedetta Craveri, Revue d'histoire littéraire de la France, 2005) — "Un livre bien fait, bien écrit, qui, par le fond et la forme, contraste avec ces biographies bâclées dont est encombré en ce moment le marché littéraire... Cette fois, on n'a pas ravaudé en hâte des pages ramassées au hasard, on n'a pas démarqué de compilations périmées ; M. Constantin Photiadès a cherché les éléments de vérité à des sources inédites, il les a découverts dans les Archives nationales et dans les archives privées, notamment dans les papiers conservés par le marquis d'Estampes et par le comte Wladimir d'Ormesson. Son livre a amplement bénéficié de cette consciencieuse information ; c'est avec une très vivante précision qu'il évoque la figure du personnage auquel il, est consacré et le milieu où fut goûtée la fantaisie calculée de “La Reine des Lanturelus”. La marquise de La Ferté-Imbault avait l'esprit robuste et profond; son éducation et son penchant naturel l'attiraient vers les livres sérieux, les méditations graves ; il y avait en elle l'étoffe d'un moraliste. Elle était belle et bien faite, sa brune beauté lui valait de nombreux hommages, et au premier rang de ses admirateurs elle compta un roi, le bon Stanislas Leczinski. Mais de bonne heure les déboires et les tristesses ne manquèrent pas à sa vie ; veuve prématurément d'un mari léger et futile, elle vit mourir sa fille alors que celle-ci entrait. à peine dans l'adolescence ; et un peu plus tard elle eut la douleur de perdre sa nièce par alliance, morte en donnant le jour à une fille qui devait devenir la vicomtesse de Bourdeilles. Mais, pour ne pas entrer constamment en conflit avec sa mère si impérieuse, si jalouse de sa royauté salonnière, Marie-Thérèse s'était de longue date entraînée à la contrainte. Elle avait pris le parti de cacher tous les côtés graves et réfléchis de sa nature. Elle dissimulait sa réelle valeur sous les dehors du caprice et de l'étourderie. Elle babillait, elle ironisait, tout lui était prétexte à plaisanterie, et à folle plaisanterie bref, pour parler comme elle, « sa raison se déguisait sous un domino de déraison ». Ainsi allait, dans le bal masqué que lui semblait le monde, cette jeune femme qui était vertueuse et pieuse et qui, aux heures de solitude, avait les plus graves lectures, faisait sa compagnie préférée des Pères de l'Eglise, des prédicateurs chrétiens, des moralistes du seizième et du dix-septième siècle de ceux qu'elle appelait « ses vieux amis morts ». On ne voyait, on ne voulut voir longtemps en elle qu'une personne aimable, gaie, fantasque, dont la verve folle déridait les plus moroses – bref, le boute-en-train des Lanturelus. Le « Sublime Ordre des Lanturelus » avait été fondé au cours de l'hiver 1771. A l'instar des confréries occultes qui pullulaient alors, des sociétés badines se constituaient et prenaient figure de sociétés secrètes. Un secret qui était bientôt celui de Polichinelle ! On parlait des Lanturelus dans toutes les cours d'Europe. On savait que le baron de Grimm était « doyen de l'Ordre », le cardinal de Bernis « grand protecteur », le duc de La Trémoïlle « grand fauconnier », Le Pelletier de Saint-Fargeau « chancelier », etc. Marie-Thérèse avait débuté comme « grande-maîtresse », mais, de par la volonté de ses sujets, elle était devenue « Sa Très Extravagante Majesté Lanturelienne, fondatrice de l'Ordre et autocrate 'de toutes les Folies »... Il y a là un aspect de la vie mondaine du dix-huitième siècle qui méritait d'être fixé. (...) Il faut savoir beaucoup de gré à M. Constantin Photiadès de nous avoir fait mieux connaître cette femme d'esprit qui fut une femme de tête, une femme de coeur et une honnête femme." (Raymond Lécuyer, Le Gaulois, 15 mars 1928) ‎

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‎PIARRON de CHAMOUSSET (Clément Humbert).‎

Reference : 104524

(1973)

‎Vues d’un citoyen.‎

‎ P., EDHIS, 1973, 2 vol. in-12, (4)-239 et (3)-277-(2) pp, 2 tomes reliés en un volume plein cuir éditeur, bon état. Reprint de l’édition originale publiée chez P. Lambert, en 1757. Tirage à 250 exemplaires numérotés‎


‎Clément Humbert Piarron de Chamousset (1717-1773), philanthrope français, était maître des comptes. Il consacra sa fortune au service des pauvres et des malades, améliora le régime des hôpitaux et créa à ses frais un hôpital modèle où il supprima l'usage de réunir plusieurs malades dans un même lit. Il fut nommé intendant général des hôpitaux sédentaires de l'armée. On lui doit, en outre, plusieurs établissements d'utilité publique, entre autres celui de la petite poste. Il eut la première idée des associations de secours mutuels. Sous ce titre général, le lecteur trouvera tous les écrits de ce précurseur de la législation de Sécurité Sociale actuelle : Plan d'une maison d'association, lettre critique à l'auteur d'une brochure intitulée : Plan d'une maison et réponse de Chamousset. Exposition d'un plan proposé pour les malades de l'Hotel Dieu, Mémoire politique sur les enfans, sur les revenus de l'hôpital Saint Jacques, et Plan général pour l'administration des hôpitaux du royaume, et pour le banissement de la mendicité. ‎

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‎PICHOT (Amédée).‎

Reference : 115747

(1830)

‎Histoire de Charles-Édouard, dernier Prince de la Maison de Stuart ; précédée d'une histoire de la rivalité de l'Angleterre et de l'Écosse.‎

‎ P., Ladvocat, 1830, 2 vol. in-8°, xxxvi-386 et 434 pp, brochés, couv. très lég. salies, bon état. Edition originale‎


‎Le dernier prétendant jacobite aux trônes d'Angleterre, d'Ecosse et d'Irlande : le prince Charles Edouard, le petit-fils du dernier roi de la dynastie des Stuart, Jacques II. En août 1745, il débarque sur la côte écossaise dans l'espoir de reprendre son trône aux "vilains Hanovriens", les bouscule à Prestonpans, arrive à deux jours de marche de Londres, triomphe de nouveau à Falkirk Muir, a la quasi-totalité de l'Écosse sous son contrôle – puis c'est la défaite sanglante de Culloden (16 avril 1746), où l'armée britannique anéantit ses forces. Fuite, traque, poursuite pendant des mois, avant de trouver un navire pour regagner la France... ‎

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‎PICOT (Georges).‎

Reference : 81606

(1872)

‎Histoire des Etats Généraux, considérés au point de vue de leur influence sur le gouvernement de la France de 1355 à 1614.‎

‎ Hachette, 1872, 4 vol. gr. in-8°, xi-575, 582, 544 et 438 pp, imprimé sur papier vergé, table générale, reliures demi-chagrin vert bouteille, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres, tomaisons et fleurons dorés, encadrements à froid sur les plats, fer doré du Prytanée militaire aux 1er plats (rel de l'époque), qqs rares rousseurs, bon état‎


‎Première édition, avec son importante table analytique (128 pp). La France n'a-t-elle jamais essayé de se gouverner elle-même ? Le sujet avait été mis au concours par l'Académie des sciences morales et politiques en 1866, quand sous la houlette d'Emile Ollivier, la formation du tiers parti consacrait le virage libéral du Second Empire. ‎

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‎PICTET (Bénédict).‎

Reference : 123418

(1721)

‎La Théologie chrétienne, et la science du salut, ou L'exposition des veritez que Dieu a révelées aux hommes dans la Sainte Ecriture. Avec la refutation des erreurs contraires à ces véritez, l'histoire de la plupart de ces erreurs, les sentimens des Anciens Péres, & un abregé de ce qu'il y a de plus considerable dans l'histoire sainte & profane.‎

‎ Genève, Gabriel de Tournes et fols, 1721, 3 vol. in-4°, 30 ff.-780, (6)-821-(2) et (8)-314-272-196 pp, nouvelle edition corrigée & augmentée d'un troisieme tome, un portrait gravé de Pictet, reliures plein vélin crème, dos à 6 nerfs filetés et soulignés à froid, encadrements et décor central à froid sur les plats (rel. de l'époque), bon état‎


‎Bel exemplaire, très frais, sans rousseurs ni traces de mouillures, de cette édition définitive et augmentée, publiée pour la première fois en 1702, du principal ouvrage de théologie de Benedict Pictet (1655-1724), théologien réformé genevois. Pictet a beaucoup soutenu les huguenots, qu'ils soient restés en France ou réfugiés à Genève, entretenant une correspondance régulière avec de nombreuses personnalités du monde protestant (Antoine Court, Claude Brousson, pour n'en citer que quelques-uns). — Le troisième volume contient des indice des principaux écrivains et docteurs de l'Eglise, des papes de Rome, des hérétiques, des Conciles, un Abregé de l'histoire de l'Eglise et les Antiquitez judaïques. ‎

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‎PILLORGET (René).‎

Reference : 12729

(1979)

‎La Tige et le Rameau. Familles anglaise et française, XVIe-XVIIIe siècle.‎

‎ Calmann-Lévy, 1979, in-8°, 324 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état. Ouvrage couronné par l'Académie française (prix Feydau de Brou, 1980)‎


‎"Sur la famille aux derniers siècles de l'Ancien Régime, cet ouvrage se distingue par l'ampleur du champ couvert et la continuité du souci comparatiste. Six chapitres étudient, du début du XVIe aux environs de 1750 – période d'évolution lente et où dominent les traits communs –, les caractéristiques essentielles : législation, choix du conjoint et amour conjugal, problèmes matériels et financiers, « mystères de la vie et de la mort », types de maisonnées, couples et enfants illégitimes. Le dernier – « Le temps des divergences » – est consacré à l'évolution dans les deux pays au cours du demi-siècle 1750-1800, alors que « la famille en France connaît une véritable crise et entre dans une phase nouvelle de son histoire »." (Emile Goichot, Archives des sciences sociales des religions, 1980) ‎

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Ancien régime - Pages d'Histoire - Librairie Clio
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