8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Fayard, 1995, in-8°, 473 pp, 2 cartes, 4 tableaux généalogiques, notes, sources et biblio, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
Quel plus beau titre de gloire pour un roi de France que d'avoir étendu le domaine royal jusqu'aux confins de l'Atlantique et de la Méditerranée, et d'avoir ainsi donné au pouvoir capétien la possibilité d'une grande politique ? En dépit de ces hauts faits, Louis VIII est resté un roi mal connu, et l'histoire ne célèbre guère ses mérites. Roi de douze cents jours – il n'a occupé le trône que trois ans, trois mois et trois semaines, de 1223 à 1226 –, précédé par son père Philippe Auguste (1180-1223) et suivi par son fils Louis IX (1226-1270), il souffre de l'ombre portée par ces deux géants du Moyen Age : à quoi bon se livrer à une enquête pour savoir si Louis VIII avait l'étoffe d'un grand roi alors qu'il suffit de constater que le temps lui a manqué, sachant que la durée est une condition impérative de succès et de gloire en politique?Il faut au moins lui reconnaître du courage et de la patience. Ayant attendu trente-six ans pour être couronné, il fut associé aux campagnes victorieuses de son père et même accomplit le dernier débarquement réussi en Angleterre (dont il voulait devenir roi). Si finalement l'entreprise échoua (entre autres choses en raison de l'opposition de son père), l'histoire se montre quelque peu injuste en tenant à peine compte de cette étonnante expédition. Guerrier courageux, véritable lion au combat au dire du poète épique Nicolas de Bray, il fut aussi un homme à la noblesse d'âme et aux qualités de coeur reconnues de tous ses proches, soucieux de ne pas faire peur à son peuple et attaché à ses compagnons de chevauchée issus de la petite et de la moyenne noblesse. Les longues années d'attente au cours desquelles il dut, avec son épouse Blanche de Castille, dissimuler son ambition, sa soif d'agir et de régner n'ont pas peu contribué à faire de lui un être secret qui dissimulait son mystère sous le masque d'une impassibilité qui ne lui était pas naturelle. — Professeur émérite à l'université de Lille III-Charles de Gaulle, Gérard Sivéry est spécialiste du XIIIe siècle. Il a publié Saint Louis et son siècle (1983) ainsi qu'une biographie de Philippe Auguste (1993) et, chez Fayard, Marguerite de Provence. Une reine au temps des cathédrales (1987) et Blanche de Castille (1990).
GLM/Fayard, 2003, in-8°, 359 pp, notes, tableau généalogique, sources et biblio, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
Long de quinze années, le règne de Philippe III le Hardi a été négligé par les historiens. Probablement son père, Louis IX (Saint Louis), et son fils, Philippe le Bel, lui font-ils tous deux de l'ombre par-delà les siècles... En outre, la personnalité effacée, évanescente d'un roi sachant à peine lire, capable des plus surprenants enfantillages, mais féru de violence et d'exploits militaires donna par la force des choses le pouvoir à son entourage familial et à ses conseillers. Sans les solides réformes administratives et fiscales faites sous Louis IX, la monarchie française aurait pu connaître entre 1270 et 1285 une mutation semblable à celle que la Couronne anglaise avait subie quelques décennies plus tôt : le régime des grandes assemblées mêlant l'aristocratie, les princes territoriaux, les techniciens du droit et de la fiscalité, les évêques et les grands abbés. Ponctué d'expéditions guerrières calamiteuses - y compris la dernière où il laissa la vie - et de secousses politiques comme l'exécution du favori Pierre de Brosse, ce court règne aux péripéties parfois shakespeariennes est passionnant à suivre, car on y voit l'Histoire hésiter : le renforcement du pouvoir central va-t-il s'arrêter là, l'édifice capétien est-il sur le point de se défaire, ou bien les institutions vont-elles se montrer plus fortes que les individus ? Bien sûr - nous connaissons la suite -, ces quinze années de flottement seront oubliées, mais elles auront enrichi l'expérience politique de la dynastie. Première biographie de Philippe III depuis plus d'un siècle, cet ouvrage clôt la magnifique galerie des portraits du "siècle de Saint Louis" que l'auteur a mis plus de trente ans à composer.
Presses Universitaires de Lille, 1990, gr. in-8°, 248 pp, 9 croquis et 3 cartes, sources, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Oslo, 1972, gr. in-8°, 81 pp, 31 photos et cartes (une en couleurs), biblio, broché, bon état
Oslo, 1958, gr. in-8°, 80 pp, 31 photos et illustrations
Genève, 1954, in-4° carré, 215 pp, riche iconographie en couleurs (reproductions collées), rel. toile éd., sans la jaquette (Coll. Les grands siècles de la peinture)
Genève, Skira, 1955, in-4° carré, 235 pp, 116 reproductions contrecollées en couleurs, biblio, index, reliure toile verte de l'éditeur, jaquette illustrée, sous étui cartonné, bon état (Coll. Les grands siècles de la peinture)
Payot, 1941, in-8°, 373 pp, traduit de l'anglais, 3 cartes dans le texte, broché, couv. factice, papier jauni, état moyen (Coll. Bibliothèque historique)
Traduction de 'Northmen of Adventure. A Survey of the Exploits of Dominant Northmen from the Earliest Times to the Norman Conquest'.
Minerva/France Loisirs, 1977 gr. in-8° carré, 144 pp, 102 photos en noir dans le texte et à pleine page, 16 pl. hors texte (8 en noir, 8 en couleurs), cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Par le texte et l'image, voici une reconstitution de la merveilleuse Constantinople, de l'étonnante cour du Basileus et de toute la société byzantine, une évocation de la condition de la femme dans celle-ci, aussi bien que du nombreux clergé qui inspire et régente tant de choses ; voici les mœurs et les coutumes, les jeux, les plaisirs et les fêtes de ce peuple raffiné...
PUF, 1979, in-8°, 223 pp, repères chronologiques, biblio, broché, couv. lég. froissée, sinon bon état (Coll. L'Historien)
Arthaud, 1968, fort in-8° carré, 673 pp, 224 héliogravures et 8 pl. en couleurs hors texte, 80 cartes et plans, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, traces de scotch sur les gardes, bon état (Coll. Les Grandes Civilisations)
"La belle collection "Les Grandes Civilisations" vient de s'enrichir d'un tome consacré au monde musulman. Le sujet n'est pas nouveau ; l'Islam, certes, n'est plus ce monde mystérieux, mal connu et souvent mal aimé des siècles précédents ; d'excellentes études lui ont été consacrées, peu cependant atteignent un tel degré de pénétration, de précision, de clarté et d'érudition que celle offerte aujourd'hui par Dominique et Janine Sourdel. "Quand Janine et Dominique Sourdel ont bien voulu accepter mon offre et ont décidé d'écrire un livre d'ensemble sur l'Islam médiéval, j'ai su aussitôt qu'un ouvrage nouveau et difficile à réaliser allait être fait et bien fait", écrit, dans sa préface, Raymond Bloch. On ne saurait faire un plus juste éloge de cette étude qui enchantera, nous en sommes persuadé , de nombreux lecteurs avides de pénétrer la civilisation islamique mais, sans aucun doute, cette publication apportera également à maints spécialistes quelques aperçus originaux et quelques thèmes nouveaux de méditation. Le titre choisi donne les limites de l'ouvrage. Les auteurs ne dépasseront pas le Moyen Age au-delà duquel le monde musulman, malgré quelques brillantes lueurs, ne se renouvellera plus. Il convenait de donner tout d'abord le cadre historique nécessaire à la compréhension des faits sociaux. Lorsqu'on connait la complexité de cette histoire qui, dès ses premiers temps, porte déjà en elle de multiples ferments de discorde, lorsqu'on a pris contact avec ce monde mouvant, bigarré , qui sans cesse se disloque puis se regroupe partiellement pour à nouveau se démanteler, on ne peut qu'admirer l'aisance avec laquelle D. et J. Sourdel évoluent dans ce monde en ebullition, dans ce chaos des IXe, Xe, Xle et Xlle siècles, où les dynasties dissidentes naissent et s'effacent, se succèdent et disparaissent, s'affranchissent du pouvoir central tandis que les intrigues , les révolutions de palais, les fortunes et les disgrâces se précipitent dans la plus grande des confusions. Les auteurs, eux, ne semblent pas accablés par une tâche qui découragerait maints historiens. Ils dominent trop leur sujet pour s'y laisser engluer. D'excellentes cartes et de non moins bons tableaux et arbres généalogiques contribuent à la compréhension d'un texte aussi clair et précis que possible. Mais l'essentiel de l'ouvrage, c'est-à-dire plus des trois quarts est consacré à la civilisation..." (Lucien Golvin, Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée, 1968)
Les Dossiers d'Aquitaine, 1999, gr. in-8°, 221 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
1152 : Louis VII, roi de France répudie Aliénor d'Aquitaine. Deux mois plus tard, Aliénor épouse Henri II Plantagenêt qui deviendra roi d'Angleterre l'année suivante. Dans la corbeille de mariage, la belle province d'Aquitaine. Sous la tutelle anglaise, l'Aquitaine va connaître, surtout avec l'exportation du vin, un formidable essor économique. Les bénéfices vont à toutes les couches de la population et on voit même des serfs acquérir des terres. Les rois de France, vont tenter de récupérer la plus grande et la plus riche des provinces. La guerre de Cent Ans va devenir si terrible qu'en 1377, pour la première fois depuis plus d'un millénaire, on ne vendange pas. Ce n'est qu'en 1453 que les soldats des rois Francs rentreront dans Bordeaux où ils seront détestés par les commerçants qui perdent alors le fabuleux marché anglais...
P., Omnibus, 2009, in-8°, xv-937 pp, note bibliographique, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Le preux Roland et son épée Durandal, les amours de Tristan et Yseut, la geste du roi Arthur, Lancelot et la légende du Graal, les facéties de Renart, les rêves d'Orient, l'amour courtois et l'héroïsme chevaleresque... Autant de thèmes fondateurs de notre culture occidentale. Ainsi l'enchanteur Merlin, né des brumes celtiques du XIIe siècle, anime et inspire l'épopée romanesque anglaise, la littérature de colportage en France, l'opéra allemand du XVIIIe siècle, la poésie romantique du XIXe siècle, la bande dessinée et le cinéma du XXe siècle. “Les Plus Belles Légendes du Moyen Age” passent en revue, par des extraits commentés et ordonnés par grands chapitres, les récits qui dominèrent l'imaginaire romanesque des écrivains et troubadours du monde médiéval, du XIIe au XVe siècle. Ouvrage de divertissement pour quiconque est en quête de merveilleux, d'évasion et de pittoresque, la présente anthologie fait également office d'introduction à la connaissance des lettres, non seulement françaises, mais européennes.
Lausanne, Editions Rencontre, 1966, pt in-8°, 190 pp, 32 pl. de gravures hors texte, reliure simili-cuir éditeur, médaillon sur le 1er plat (Coll. Ces femmes qui ont fait l'Histoire)
Penguin Books, 1971, in-12, 320 pp, notes, biblio, index, broché, bon état (Pelican History of England, 3). Texte en anglais
Londres, Macmillan, 1909, pt in-8°, xiii-351 pp, une carte dépliante en 2 couleurs en frontispice, annexes, index, reliure percaline bordeaux de l'éditeur, dos lisse avec titres dorés, bon état (Coll. History of the English Church). Texte en anglais
Deuxième tome de l'ouvrage de W. R. W. Stephens et W. Hunt : A History of the English Church, en 8 tomes en 9 volumes (Londres 1899-1910).
PUF, 1966 pt in-8°, 186 pp, 40 pl. d'illustrations hors texte, dont 8 en couleurs, 6 plans et figures, biblio, cart. illustré de l'éditeur, étui carton, bon état (Coll. Les Neuf Muses)
"Ce manuel d'art byzantin, concis mais admirablement détaillé, est divisé en trois parties : l'art protobyzantin, l'apogée de l'art byzantin, 843-1204 et l'art des Paléologues. Tous les aspects sont couverts : architecture, peinture, manuscrits enluminés et arts mineurs. Cela inclut non seulement les arts de la capitale, mais aussi les zones d'influence byzantine en Italie et dans les pays slaves. Les illustrations sont d'une exceptionnelle qualité..." (C. Walter, Revue des études byzantines, 1967) — Dans l'histoire de son art on distinguera trois grandes périodes : l'époque de formation qui va jusqu'à la querelle iconoclaste, «l'âge d'or» qui s'étend de 843 jusqu'au pillage de Constantinople par les Latins, et la phase finale qui se termine en 1453. La première pose le problème difficile des débuts et de l'extension géographique de cet art. Les uns le font commencer à la fondation de Constantinople, les autres en 395 à la séparation des parties grecque et latine de l'Empire, d'autres enfin au règne de Justinien Ier (523-567). On n'est pas davantage d'accord sur les régions qui lui appartiennent à ses débuts. Tantôt on lui attribue tous les monuments subsistant à l'intérieur des frontières du VIe siècle, tantôt on en exclut l'Egypte, l'Afrique du Nord et les pays de l'Occident latin (...). Il est aisé, au contraire, de définir le domaine de cet art en son âge d'or. Le style et les programmes, créés dans la capitale, dans l'ambiance de la cour, forment une sorte de canon, adopté par tous ceux qui veulent imiter les basileis (...). La dernière phase ressemble à celle du début. L'art byzantin se fractionne en une multitude d'écoles. (Henri Stern)
Payot, 1946, in-8°, 332 pp, traduit de l'allemand, 3 cartes hors texte, notes, broché, couv. illustrée piquée, sinon bon état (Coll. Bibliothèque historique)
La grande oeuvre en langue allemande de C. Stahlin : “Geschichte Russlands von den Anfángen bis zur Gegenwart”, des années 1923-1939, est une synthèse de grande importance par son ampleur, sa documentation, sa présentation... Seul le premier volume a été traduit en français chez Payot, en 1946. — Table : La Russie du Dniéper jusq'à la chute de Kiev ; Les Principautés particulières sous la domination tatare ; Les commencements de l'Etat moscovite ; La prédominance de Moscou sous les règnes d'Ivan III et de Vassili III ; Ivan le Terrible et son temps ; La « Smouta » (Le Temps des Troubles) ; Le siècle des Premiers Romanov.
Delagrave, 1928 in-12, 185 pp, cart. éditeur (lég. défraîchi), bon état
"Ont paru en même temps, à la librairie Hachette et à la librairie Delagrave, deux "Chrestomathies du moyen âge", la première due à la collaboration de G. Paris et E. Langlois, la seconde rédigée par L. Sudre. Toutes deux sont destinées aux élèves de la classe de seconde, et contiennent, conformément au programme officiel, la traduction des morceaux admis dans le recueil. Elles présentent encore d'autres analogies : ainsi la graphie est dans l'une et dans l'autre uniformisée, et rapprochée du français, et les auteurs sont souvent tombés sur les mêmes morceaux. La Chrestomathie de MM. Paris et Langlois est précédée d'une introduction grammaticale qui manque à celle de M. Sudre, laquelle, en revanche, contient plus de notes explicatives." (Romania, 1897)
Montréal, L'Aurore, 1979, in-8°, 284 pp, 36 illustrations dans le texte, broché, bon état
12 études érudites. La mort : impact réel et choc psychologique (M. Hébert) ; Justice, criminalité et peine de mort en France au moyen âge : essai de typologie et de régionalisation (R. Lavoie) ; Mourir au XVe siècle : le testament de Jeanne d'Entre casteaux (B. Saint-Pierre) ; Cortège funèbre et société au XVIe siècle à Aix-en-Provence : la présence des pauvres (Cl. Dolan-Leclerc) ; Amour, fortune et mort — la danse des trois aveugles (B. Roy) ; Le laboureur de Bohême et son procès contre la mort (R. M. Kully) ; Vivre sa mort et mourir sa vie : l'art de mourir au XVe siècle (A. Chené-Williams) ; La scène de la mort dans les premières hagiographies latines (P. Boglioni) ; Dante et la mort (G. Allard) ; La complainte des morts dans la littérature occitane (É. Schulze-Busacker) ; La mort et l'au-delà dans la musique médiévale (D. Smoje) ; Images de mort (B. Roy)
Oxford, at the Clarendon Press, 1928, in-8°, xvi-217 pp, texte sur trois colonnes, reliure percaline éditeur, bon état
Lecène, Oudin et cie, 1891, in-12, xii-309 pp, portrait-frontispice, reliure pleine toile époque lég. salie
Perrin, 1987, in-8°, 325 pp, préface de Michel Bur, 16 pl. de gravures hors texte, biblio, reliure skivertex éditeur, demi-jaquette illustrée, rhodoïd, bon état, envoi a.s.
Un des princes les plus remarquables de son temps (1201-1253), perpétuel amoureux platonique de sa cousine, Blanche de Castille. De cet écrivain authentique qui fit l'admiration du grand Dante lui-même, Claude Taittinger nous brosse le portrait. Il le situe bien dans son époque (la première moitié du XIIIe siècle) et n'a garde d'éviter l'amour courtois, mais il sacrifie le poète au politique et nous donne plutôt un portrait social du grand feudataire que fut Thibaud, de son comportement vis-à-vis du pouvoir capétien.
Pau, Marrimpouey Jeune, 1967-1968, 2 vol. in-8°, 231 et 165 pp, préface de Paul Guth, 8 pl. de gravures hors texte au second volume, brochés, bon état
Histoires romancées d’un héros « picaresque » dans les Pyrénées médiévales.