‎Une muse et sa mère Delphine Gay de Girardin‎

‎Paris, Emile-Paul Frères, 1924 petit in-8, XI-341 pp., planches, demi-chagrin vert, dos à nerfs orné, tête dorée, couverture et dos conservés (reliure de l'époque). Mors supérieur usé. Annotations au crayon en début d'ouvrage.‎

‎ - - LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Moeurs et Coutumes Bibliques expliquées d’après les récits des voyageurs.Deuxième édition.‎

‎ Toulouse, Société des Livres Religieux 1865, 155x100mm, 468pages, reliure demi-toile. Reliure à coins. Plats papier marbré. Pièce de titre noire avec auteur en lettres dorées.Nom de possesseur. Rousseurs, parfois importante. Bon état dans l’ensemble. ‎

‎ petites gravures in et hors texte, ‎

‎Géographie universelle (tome 1 : géographie physique, France, Iles Britanniques, Belgique, Pays-Bas, Espagne, Portugal, Suisse, Italie, Toscane, Vatican, Naples, Allemagne, Prusse, Ville Libre Confédération, Autriche, Bavière, Saxe, Hanovre, Bade, Mecklanbourg, Brunswic, Saxe-Meiningen, Hesse-Cassel, Nassan, Danemark, Suède et Norvège).‎

‎ Gustave Barba, 1817, environ 1000 pages, in 4 ensemble de fascicules reliés, exemplaire de bibliothèque (Centra Vasta Otivo obras espanolas de l'ectacul de Marseille), état moyen, usures et frottements, papier jauni, rousseurs (à restaurer).‎

‎Précis de géographie universelle ou description de toutes les parties du monde (tome 1).‎

‎ 1840 Au bureau des publications illustrées 5eme édition histoire et théorie générale de la géographie 1840 état moyen rousseurs et larges taches sur les pages d'annexes n'oblitérant pas le texte 611 pages, frottements et usures sur plats et bords petit manque au bas du dos en cuir noir de cette reliure demi chagrin (papier chagrin vert ). ‎

‎Anthologie de chants Mandingues (Côte d'Ivoire, Guinée, Mali).‎

‎Paris, L'Harmattan, 1995, in-8vo, 238 p., brochure originale ill.‎

‎coiffures traditionnelles et modernes au Mali‎

‎ Bamako éditions populaires du Mali in 4, cartonnage sous jaquette illustrée,160 pp illustrées de photographies de coiffures avec leurs textes explicatifs .textes français, anglais et allemand‎

‎History of the Eves. The Eves of West Africa (Oral Traditions; volume 1). The Anlo-Eves and their Immediate Neighbours.‎

‎Accra: Volta Research Publications, 1978 in-8, 768 pages, cartes, planches hors texte. Bibliographie, index. Cartonnage d'éd. défraîchi, bon état intérieur. Seul volume paru. Rare.‎

‎History of the Eves. The Eves of West Africa (Oral Traditions; volume 1). The Anlo-Eves and their Immediate Neighbours. (Accra: Volta Research Publications, 1978) [M.C.: Afrique noire, Ghana, histoire, ethnologie]‎

‎L'Ahellil du Gourara.‎

‎Maison des Sciences de l’Homme 1984 In-8 broché, 446 pp. Texte arabe et traduction en regard Index. Photographies hors-texte. Très bon exemplaire.‎

‎ Bon état d’occasion ‎

‎The Ritual Calendar of South Acèh, Indonesia‎

‎Münster, 2010 vii + 243pp., illustrated with 6 maps and 32 photographs in colour, 30cm., text in English, Doctoral Dissertaion ("Inaugural-Dissertation zur Erlangung des Doktorgrades der Philosophischen Fakultät der Westfälischen Wilhelms-Universität zu Münster"), softcover, small stamp at verso of title page, text is clean and bright, weight: 1.4kg., X113105‎

‎Royaume de Siam.‎

‎ Aubier In-8°, broché, 223 pages. Bel exemplaire. Edition Originale. Epuisé. ‎

‎ Bon Etat Port inclus dans le prix général. . Paiement immédiat par Paypal . Chèques et virement acceptés. Nous accompagnons toutes les étapes de vos achats. ‎

‎Magistrats et sorciers en France au XVIIe siècle. Une analyse de psychologie historique‎

‎Paris, Plon, 1968 in-8, 583 pp., index, bibliographie, bradel toile grise. (reliure de l'éditeur). Sans la jaquette.‎

‎ - - LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Essai sur l'histoire du collège Cuvier collège universitaire de Montbéliard, 1811-1911‎

‎Montbéliard, Société anonyme d'imprimerie montbéliardaise, 1911 gr. in-8, 142 pp., frontispice, 12 planches dont 1 graphique dépliant, broché.. Couverture abîmée.‎

‎ - - LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Vie et mort chez les Betsimisaraka (Rupture et continuité) - 2 tomes.‎

‎Bordeaux, Université de Bordeaux II, 1988. Mémoire de thèse en deux tomes (297x210mm) brochés, 895 p. Marques au crayon à papier. Bon état général‎

‎Paysans Africains : Des Africains S'unissent Pour Améliorer Leurs Villages Au Togo‎

‎Paris L'harmattan 1984 Grand In-8 Ce livre est le récit de la vie de 12 villages togolais : comment les hommes et les femmes naissent et meurent ; comment ils se marient et sont initiés ; comment ils se nourrissent et se logent ; comment ils cultivent leurs champs , se rencontrent sur les marchés et dans les fêtes . Puis grâce à l'amitié qui les unit avec cinq français , comment ils cherchent ensemble à améliorer leur conditions de vie , creusent à la main 150 puits communautaires , construisent 4 ponts et bâtissent 4 magasins pour les coopératives qu'ils ont créées . Ce livre veut faciliter une meilleure estime entre les ethnies et entre les peuples . Illustré d'une suite photographique en noir et blanc , hors-texte . - 298 p. , 600 gr.‎

‎Couverture rigide Très bon 1ère Édition‎

‎L'homme et la bête.‎

‎ Cartonnage de l'éditeur, dos cuir avec titre et fleurons, tranches dorées, 24X16 cm, 472 pages, 1872, 120 gravures en noir, librairie de Firmin Didot. Rousseurs éparses.‎

‎Voyages et découvertes Outre-mer au XIXe siècle.‎

‎ Alfred Mame, Tours, 1876. Grand in-8 reliure percaline bordeaux avec fers dorés sur premier plat et dos, filets noirs. 394 pages. Gravures pleine-page par Durand-Brager. Mention Troisième édition. ‎

‎Plats et dos frottés. Premier feuillet légèrement déboité. Quelques rousseurs. Photos de tous nos ouvrages sur demande‎

‎Les Mossi : Essai sur les us et coutumes du peuple Mossi au Soudan Occidental‎

‎Anthropos, Imprimerie des Méchitaristes, Vienne VII Agrafé 1916 PEU COMMUN. In-4 (19,5 x 26,5 cm), agrafé sous couverture, 114 pages (attention : ouvrage incomplet, la page 114 s'arrête en milieu de phrase) ; dos, quatrième plat et fin de l'article manquants, en l'état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.‎

‎Die Sprachenwelt in ihrem geschichtlich-literarischen Entwickelungsgange zur Humanitaet. Neue Ausgabe. 2 Bände in 1 Band.I: Asien, Afrika und Australien.II: Europa. Griechenland und die romanischen Völker.‎

‎ Leipzig, C.A. Koch 1880, 225x155mm, 247 + 370Seiten, Pappband. ‎

‎Les Nomades de la jungle équatorienne : les Waorani ‎

‎Amsterdam, Éditions Time-Life, 1982, collection "Peuples en péril". In-4. Cartonnage éditeur illustré d'un portrait. 168 pages. Pages de garde illustrées. Bibliographie et index. Très nombreuses et superbes photographies in et hors texte en couleurs de John Wright. Très bon état.‎

‎Les Lapons des montagnes suédoises. Traduit du suédois par I. et S. P. Lehman. 5e édition.‎

‎ 1954 Paris, NRF, Gallimard (Collection "Géographie Humaine"), 1954, in 8° broché, 289 pages ; couverture illustrée. ‎

‎Bel exemplaire de cet ouvrage illustré de 68 figures dans le texte et de 16 planches hors-texte. ...................... Photos sur demande ..........................‎

‎UNE EXCURSION AU PAYS DES RANQUELES.‎

‎ Paris, Christian Bourgois éditeur, 2008. In-8 broché de 667 pp., bien complet de la grande carte dépliante in fine. Bon état. ‎

‎Ertrurien und die Anfänger Roms. ‘Kunst der Welt, ‘Die aussereuropäischen Kulturen’, Serie 1.‎

‎Zürich, Schweizer Druck- und Verlagshaus, 1963, gr. in-8°, 241 S. Original-Leinenband, OU.‎

‎Projet de règlement concernant l'établissement des forçats de terre‎

‎S.l., s.d. (vers 1790) in-folio, [22] ff. n. ch., couverts à mi-page droite d'une écriture moyenne et très lisible (environ 20 lignes par page), demi-basane Bradel bordeaux à coins, dos orné de C entrelacés (reliure moderne). Petites épidermures au dos.‎

‎Non daté, non localisé, ce projet de règlement pénitentiaire apparaît singulièrement abstrait, voire théorique (à aucun moment, on ne sait de quelle hiérarchie relève l'établissement) ; il semble cependant bien accompagner le mouvement de réflexion juridique et sociale sur la détention, ses règles et ses conditions, qui, pour culminer sous la Monarchie de Juillet, occupe la fin du XVIIIe siècle et tout le premier XIXe siècle, à la suite de l'"invention" progressive de la prison comme peine, sinon exclusive (il faudra attendre le XXe siècle), du moins prépondérante.Son contenu est attendu : la gestion des bagnes et de ses occupants. Il aborde dans un premier temps la gestion administrative des bagnes, proposant la division des condamnés en escouades de 36 hommes, chacune dirigée par un argousin et deux sous-argousins, qui "répondront à un chef et à un sous-chef". L'uniforme et la fonction de chaque type de surveillant sont détaillés. Viennent ensuite les questions relatives à la surveillance des forçats et à leur condition de détention : "Tous les forçats auront la teste et la brabe razée et porteront un habillement uniforme ainsy qu' il sera reglé afin que si quelqu'un deux s'echape il ne puisse etre meconnu, et pour plus de sureté ceux qui auront été condamnés a perpétuité seront marqués à leur arrivée dans le lieu de la chaisne d'une fleur de lys à l'épaule droite avec un fer chaud afin que quelque part qu' ils puissent aller on les reconnoisse a cette flétrissure". Les autres sujets abordés concernent la vie quotidienne des détenus, leur nourriture, habillement, enregistrement, déplacements, travaux, le traitement des forçats malades et invalides, la pratique religieuse.Non daté, non localisé, ce projet de règlement pénitentiaire apparaît singulièrement abstrait, voire théorique (à aucun moment, on ne sait de quelle hiérarchie relève l'établissement) ; il semble cependant bien accompagner le mouvement de réflexion juridique et sociale sur la détention, ses règles et ses conditions, qui, pour culminer sous la Monarchie de Juillet, occupe la fin du XVIIIe siècle et tout le premier XIXe siècle, à la suite de l'"invention" progressive de la prison comme peine, sinon exclusive (il faudra attendre le XXe siècle), du moins prépondérante.Son contenu est attendu : la gestion des bagnes et de ses occupants. Il aborde dans un premier temps la gestion administrative des bagnes, proposant la division des condamnés en escouades de 36 hommes, chacune dirigée par un argousin et deux sous-argousins, qui "répondront à un chef et à un sous-chef". L'uniforme et la fonction de chaque type de surveillant sont détaillés. Viennent ensuite les questions relatives à la surveillance des forçats et à leur condition de détention : "Tous les forçats auront la teste et la brabe razée et porteront un habillement uniforme ainsy qu' il sera reglé afin que si quelqu'un deux s'echape il ne puisse etre meconnu, et pour plus de sureté ceux qui auront été condamnés a perpétuité seront marqués à leur arrivée dans le lieu de la chaisne d'une fleur de lys à l'épaule droite avec un fer chaud afin que quelque part qu' ils puissent aller on les reconnoisse a cette flétrissure". Les autres sujets abordés concernent la vie quotidienne des détenus, leur nourriture, habillement, enregistrement, déplacements, travaux, le traitement des forçats malades et invalides, la pratique religieuse. - - LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎L.S.‎

‎Saint-Thomas [Antilles], 18 janvier 1743, in-folio, 12 pp. couvertes d'une écriture lisible (environ 20/25 lignes par page), en feuilles, cousu.. ‎

‎La situation de Saint-ThomasSignée Fritsche, cette pièce forme un long rapport officiel au ton résolument pessimiste, pour ne pas dire acrimonieux. Le signataire est selon toute vraisemblance un envoyé de la Compagnie danoise des Indes avec la mission de transmettre aux directeurs un état de la situation de la colonie de Saint-Thomas (avec les îles de Sainte-Croix et de Saint-Jean, sur lesquelles cependant l'auteur confie son peu de renseignements "si non que le bruit publique court que tout le monde y est extrêmement mécontent des injustices qui s'y commettent journellement").Le texte commence par une entreprise de dénigrement en règle du sieur Güldener, parti ou décédé, et qui était probablement l'agent adjoint pour sa mission : "Je ne crois pas être inutille, ni superflu de toucher quelque chose de Mr. Güldener, pour diminuer le regret que vous pourriez avoir de sa perte : je dirois dabord sans m'éloigner de la vérité qu'il étoit incapable de vous rendre des grands services, car en considérant son esprit, que j'ai assés appris à connoître dans notre voïage, je peux dire qu'il étoit sans fermété ..." Et ce n'est pas tout : le pauvre homme était lâche, pusillanime, intéressé, âpre au gain, maladroit dans ses propos ("Il eut l'imprudence de dire en pleine compagnie : que si quelqu'un vouloit se recommander auprès de S. E. le Grand Chambellan, il ne pouvoit jamais mieux s'adresser qu'à lui Güldener, et autres discours semblables qu'il tint, sans réfléchir sur les conséquences que cela devoit absolument traîner après soi, et en effet le lendemain le bruit couroit publiquement qu'il étoit envoïé pour espionner et rapporter ce qui se passoit icy"). Bref un incapable.Puis vient l'examen des personnes en charge du gouvernement de l'île : en fait une longue notice sur le gouverneur, dont il est également tracé un portrait au vitriol ("il sçait très bien éluder les ordres de la haute direction sous différents prétextes" ; "il n'y a rien si petit d'où il ne cherche pas à tirer son profit aux dépens de la Compagnie"). Il autorise le commerce du sucre avec les Hollandais et avec Puerto Rico contre le privilège de la Compagnie, et de surcroît utilise à son propre profit les esclaves de la Compagnie, qu'il n'hésite pas à revendre une fois ses travaux de construction achevés. De nombreuses anecdotes suivent, illustrant sa concussion, sa corruption et son autoritarisme. D'après les dates, il s'agit de Jacob Schönemann, qui fut en poste de 1740 à 1744. Enfin, Fritsche examine les possibilités de peupler davantage la colonie, et se montre aussi négatif que dans les considérations précédentes : "Touchant les habitants, dont vous souhaiteriez augmenter le nombre, en attirant quelques-uns des colonies étrangères, je trouve que du côté de la France, il est fort difficile de remplir à cause qu'il y a des colonies où ils peuvent avoir les terres gratis, ainsi avec l'argent qu'ils sont obligé de païer icy pour les terres, ils peuvent aller commencer une habitation". Il estime cependant que l'on pourrait débaucher des Français de la Martinique, surtout si le Danemark entre en guerre (la Guerre de Succession d'Autriche en l'occurrence). La fin est impayable, tant l'agent de la Compagnie se sent menacé et redoute la fuite de ses informations fort dénigrantes : "J'espère, mon très honoré Monsieur, que vous recevrez cette [lettre ?] comme une marque parfaite de ma fidélité et que vous ne voudrés pas me commettre avec toute une colonie sans me donner des armes pour pouvoir soutenir leurs assauts, quoique j'ai assés de résolution de vuider cette querelle en cas que mes lettres vinssent par malheur ou par hazard à tomber entre des mains étrangères, étant persuadé que la haute Direction ne voudroit pas m'abandonner dans un cas pareil, et je le crains d'autant plus que je crois être suspect au gouverneur ..."Le texte a été visé par la Compagnie le 30 novembre 1743. L'année suivante, un nouveau gouverneur (Christian von Schweder) fut nommé, sans que l'on puisse savoir si ce rapport a contribué au remplacement.La situation de Saint-ThomasSignée Fritsche, cette pièce forme un long rapport officiel au ton résolument pessimiste, pour ne pas dire acrimonieux. Le signataire est selon toute vraisemblance un envoyé de la Compagnie danoise des Indes avec la mission de transmettre aux directeurs un état de la situation de la colonie de Saint-Thomas (avec les îles de Sainte-Croix et de Saint-Jean, sur lesquelles cependant l'auteur confie son peu de renseignements "si non que le bruit publique court que tout le monde y est extrêmement mécontent des injustices qui s'y commettent journellement").Le texte commence par une entreprise de dénigrement en règle du sieur Güldener, parti ou décédé, et qui était probablement l'agent adjoint pour sa mission : "Je ne crois pas être inutille, ni superflu de toucher quelque chose de Mr. Güldener, pour diminuer le regret que vous pourriez avoir de sa perte : je dirois dabord sans m'éloigner de la vérité qu'il étoit incapable de vous rendre des grands services, car en considérant son esprit, que j'ai assés appris à connoître dans notre voïage, je peux dire qu'il étoit sans fermété ..." Et ce n'est pas tout : le pauvre homme était lâche, pusillanime, intéressé, âpre au gain, maladroit dans ses propos ("Il eut l'imprudence de dire en pleine compagnie : que si quelqu'un vouloit se recommander auprès de S. E. le Grand Chambellan, il ne pouvoit jamais mieux s'adresser qu'à lui Güldener, et autres discours semblables qu'il tint, sans réfléchir sur les conséquences que cela devoit absolument traîner après soi, et en effet le lendemain le bruit couroit publiquement qu'il étoit envoïé pour espionner et rapporter ce qui se passoit icy"). Bref un incapable.Puis vient l'examen des personnes en charge du gouvernement de l'île : en fait une longue notice sur le gouverneur, dont il est également tracé un portrait au vitriol ("il sçait très bien éluder les ordres de la haute direction sous différents prétextes" ; "il n'y a rien si petit d'où il ne cherche pas à tirer son profit aux dépens de la Compagnie"). Il autorise le commerce du sucre avec les Hollandais et avec Puerto Rico contre le privilège de la Compagnie, et de surcroît utilise à son propre profit les esclaves de la Compagnie, qu'il n'hésite pas à revendre une fois ses travaux de construction achevés. De nombreuses anecdotes suivent, illustrant sa concussion, sa corruption et son autoritarisme. D'après les dates, il s'agit de Jacob Schönemann, qui fut en poste de 1740 à 1744. Enfin, Fritsche examine les possibilités de peupler davantage la colonie, et se montre aussi négatif que dans les considérations précédentes : "Touchant les habitants, dont vous souhaiteriez augmenter le nombre, en attirant quelques-uns des colonies étrangères, je trouve que du côté de la France, il est fort difficile de remplir à cause qu'il y a des colonies où ils peuvent avoir les terres gratis, ainsi avec l'argent qu'ils sont obligé de païer icy pour les terres, ils peuvent aller commencer une habitation". Il estime cependant que l'on pourrait débaucher des Français de la Martinique, surtout si le Danemark entre en guerre (la Guerre de Succession d'Autriche en l'occurrence). La fin est impayable, tant l'agent de la Compagnie se sent menacé et redoute la fuite de ses informations fort dénigrantes : "J'espère, mon très honoré Monsieur, que vous recevrez cette [lettre ?] comme une marque parfaite de ma fidélité et que vous ne voudrés pas me commettre avec toute une colonie sans me donner des armes pour pouvoir soutenir leurs assauts, quoique j'ai assés de résolution de vuider cette querelle en cas que mes lettres vinssent par malheur ou par hazard à tomber entre des mains étrangères, étant persuadé que la haute Direction ne voudroit pas m'abandonner dans un cas pareil, et je le crains d'autant plus que je crois être suspect au gouverneur ..."Le texte a été visé par la Compagnie le 30 novembre 1743. L'année suivante, un nouveau gouverneur (Christian von Schweder) fut nommé, sans que l'on puisse savoir si ce rapport a contribué au remplacement. - - LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Copies de 4 L.A.S.‎

‎Saint-Thomas [Antilles], 3 août 1744 - 8 juillet 1745, in-folio, [6] ff. n. ch., couverts d'une écriture régulière, très lisible (environ 30/35 lignes par page), en feuilles. ‎

‎Petit dossier qui réunit les copies d'échanges entre Christian von Schveder, gouverneur danois de Saint-Thomas et autres Antilles danoises (Saint-Jean et Sainte-Croix) depuis le 13 avril 1744, et différentes autorités des Indes occidentales."...trente-deux de nos nègres de Sainte-Croix ont enlevé une chalouppe..."Lettre du 3 août 1744 adressée au Gouverneur de Puerto Rico et le pressant, en termes diplomatiques mais néanmoins fermes, d'exécuter la convention conclue entre le Roi d'Espagne et le Roi de Danemark pour la restitution à leurs propriétaires des esclaves marrons réfugiés dans l'île de Puerto Rico, mesure à laquelle répugnait manifestement le gouverneur : "Il [le Roi de Danemark] n'a pu s'imaginer les obstacles que Votre Seigneurie a fait naître, d'autant qu'il vous a cru decements informé de la cordiale affection avec laquelle ces illes ont toujours secouru les sujets de Sa Majesté catholique, & correspondu aux besoins que votre ille a eus". Il souligne les conséquences négatives de ce refus dans la situation intérieure de son île : "Nos esclaves fondés sur le refus que Votre Seigneurie a fait d'accomplir les ordres de votre Souverain, se soulèvent tous les jours dans l'espérance de la resource qu'ils trouveront en votre ille, à peine pouvons-nous risquer d'envoyer nos batteaux chercher les sucres ou autres fruits de nos habitants, dans la crainte qu'ils soient enlevés, comme il est évident, que depuis peu, trente-deux de nos nègres de Sainte-Croix ont enlevé une chalouppe avec laquelle ils se sont rendus fugitifs, & que vingt & plus de nègres de cette ille ont maîtrisé un bot & ont pris la route de votre ille". Schveder termine en commissionnant deux des planteurs de Saint-Thomas, Runnels et Zügereth, pour aller récupérer les fugitifs.Suit la copie de la réponse du gouverneur Juan José Colomo, en poste de 1744 à août 1750 (il s'agit d'une médiocre transcription du castillan original, par un scribe ne connaissant pas bien cette langue), datée du 5 août 1744 et formulant un itératif refus. Deux lettres pour le règlement d'un litige commercial.Lettre du 7 décembre 1744, sollicitant le gouverneur (de la Martinique ?) pour le règlement d'un litige commercial fort embrouillé concernant un capitaine Dromgool. Tous les détails ne sont pas donnés, mais il semble qu'il s'agisse d'un non-respect de l'exclusive, bouteille à l'encre des Indes sous le regime colonial.Lettre du 23 janvier 1745, au même, sur le même objet."...qu'on n'interrompe point la liberté du commerce de ces isles..."Lettre du 8 juillet 1745, toujours sur le commerce entre colonies : "Je supplie sérieusement Votre Excellence de faire cesser mes plaintes, ordonnant qu'on n'interrompe point la liberté du commerce de ces isles, que Sa Majesté Danoise permet si gracieusement à ceux qui sont nés ses sujets, ou que sa royale bonté a bien voulu adopter, et j'auray soin d'autre côté que ces commerçants ne s'écartent point de leur devoir, en faisant un commerce illicite & prohibé par les conventions entre leurs respectives Majestés, et de châtier sévèrement ceux qui en seront convaincus."Petit dossier qui réunit les copies d'échanges entre Christian von Schveder, gouverneur danois de Saint-Thomas et autres Antilles danoises (Saint-Jean et Sainte-Croix) depuis le 13 avril 1744, et différentes autorités des Indes occidentales."...trente-deux de nos nègres de Sainte-Croix ont enlevé une chalouppe..."Lettre du 3 août 1744 adressée au Gouverneur de Puerto Rico et le pressant, en termes diplomatiques mais néanmoins fermes, d'exécuter la convention conclue entre le Roi d'Espagne et le Roi de Danemark pour la restitution à leurs propriétaires des esclaves marrons réfugiés dans l'île de Puerto Rico, mesure à laquelle répugnait manifestement le gouverneur : "Il [le Roi de Danemark] n'a pu s'imaginer les obstacles que Votre Seigneurie a fait naître, d'autant qu'il vous a cru decements informé de la cordiale affection avec laquelle ces illes ont toujours secouru les sujets de Sa Majesté catholique, & correspondu aux besoins que votre ille a eus". Il souligne les conséquences négatives de ce refus dans la situation intérieure de son île : "Nos esclaves fondés sur le refus que Votre Seigneurie a fait d'accomplir les ordres de votre Souverain, se soulèvent tous les jours dans l'espérance de la resource qu'ils trouveront en votre ille, à peine pouvons-nous risquer d'envoyer nos batteaux chercher les sucres ou autres fruits de nos habitants, dans la crainte qu'ils soient enlevés, comme il est évident, que depuis peu, trente-deux de nos nègres de Sainte-Croix ont enlevé une chalouppe avec laquelle ils se sont rendus fugitifs, & que vingt & plus de nègres de cette ille ont maîtrisé un bot & ont pris la route de votre ille". Schveder termine en commissionnant deux des planteurs de Saint-Thomas, Runnels et Zügereth, pour aller récupérer les fugitifs.Suit la copie de la réponse du gouverneur Juan José Colomo, en poste de 1744 à août 1750 (il s'agit d'une médiocre transcription du castillan original, par un scribe ne connaissant pas bien cette langue), datée du 5 août 1744 et formulant un itératif refus. Deux lettres pour le règlement d'un litige commercial.Lettre du 7 décembre 1744, sollicitant le gouverneur (de la Martinique ?) pour le règlement d'un litige commercial fort embrouillé concernant un capitaine Dromgool. Tous les détails ne sont pas donnés, mais il semble qu'il s'agisse d'un non-respect de l'exclusive, bouteille à l'encre des Indes sous le regime colonial.Lettre du 23 janvier 1745, au même, sur le même objet."...qu'on n'interrompe point la liberté du commerce de ces isles..."Lettre du 8 juillet 1745, toujours sur le commerce entre colonies : "Je supplie sérieusement Votre Excellence de faire cesser mes plaintes, ordonnant qu'on n'interrompe point la liberté du commerce de ces isles, que Sa Majesté Danoise permet si gracieusement à ceux qui sont nés ses sujets, ou que sa royale bonté a bien voulu adopter, et j'auray soin d'autre côté que ces commerçants ne s'écartent point de leur devoir, en faisant un commerce illicite & prohibé par les conventions entre leurs respectives Majestés, et de châtier sévèrement ceux qui en seront convaincus." - - LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎