, Paris, Les Éd.ouvrières 1954, in-8, br., nb. tableaux et graphiques, ENVOI DE L’AUTEUR AU PROFESSEUR WALINE, (dos insolé), bon état, [ce livre provient de la bibliothèque personnelle de Marcel et Jean Waline], III-372p.
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Paris, 1818-1860 32 pièces en 2 vol. in-8, maroquin brun, dos à nerfs, double filet doré sur les coupes, têtes dorées, large dentelle intérieure (Dupré). Nerfs un peu frottés, mais bel exemplaire.
Exceptionnel recueil d'amateur, regroupant la plupart des brochures et plaquettes politiques d'Adrien-Benjamin Féline (1793-1863), ancien élève de l'Ecole polytechnique, défenseur de Louis XVIII pendant les Cent-Jours, puis engagé dans les rangs libéraux sous la Monarchie de Juillet. L'homme avait, comme le docteur Rollin, "toujours quelque chose à dire" et il a conséquemment beaucoup écrit, et sur presque tous les sujets possibles, plus quelques autres ; comme nombre de ces pièces sont rares ou peu communes, le présent ensemble forme une réunion tout à fait digne d'intérêt, même si certains articles manquent (notamment celui sur les fortifications de Paris). Chaque pièce est séparée de la suivante par deux feuillets vierges, et certains intervalles de 4 ff. indiquent que l'on s'attendait à insérer d'autres communications :I. Quelques considérations sur le projet de recrutement. Par un sous-lieutenant. Paris, Imprimerie de Renaudière, 1818, [2]-36 pp.De toute rareté : c'est là le premier texte publié de Féline, encore militaire, sous le couvert de l'anonymat, et sans l'autorisation de son colonel, ce qui lui valut une période d'arrêts de rigueur. Il y faisait la critique du récent projet du maréchal Gouvion Saint-Cyr qui pévoyait pour les deux tiers des officiers un avancement à l'ancienneté. La plaquette est enrichie d'un envoi autographe à la mère de l'auteur, Jeanne Olympe Le Maître.II. Réflexions sur le projet de nommer de nouveaux Pairs, afin de changer la majorité de la Chambre. Paris, A. Sautelet, août 1827, 28 pp. C'est la première protestation du jeune Féline, démissionnaire de l'armée et devenu libéral, contre la politique qui devait aboutir aux Journées de Juillet.III. Pétition présentée à la Chambre des Députés, pour la prier de prendre en considération les événemens de l'Orient et la guerre par laquelle la Russie menace l'indépendance de l'Europe. Paris, Gaultier-Laguionie, 1829, 39 pp. IV. Réponse aux Mémoires du général baron de Richemont, sur la politique de l'Europe et les intérêts de la France. Paris, Delaunay, septembre 1829, 22 pp.V. Observations sur le projet de loi sur la Garde Nationale, offertes à la Chambre des Députés. Paris, Gaultier-Laguionie, s.d. [1831], 16 pp.L'un des premiers articles de polémique que Féline consacra à l'organisation de la Garde Nationale. VI. De la Pairie. Aus électeurs de 1831. Paris, P. Dupont et Gaultier-Laguionie, s.d. [1831], 19 pp.VII. Des Remontes. De l'Administration des haras. [Paris], Paul Renouard, s.d. [novembre 1832]. 15 pp.Extrait du Spectateur militaire.VIII. Situation actuelle des départemens de l'ouest. Examen critique du système suivi par le ministère, et proposition de mesures nouvelles destinées à y rétablir l'ordre. Paris, Paulin, 1833, 32 pp.Sur l'agitation légitimiste consécutive à l'expédition de la duchesse de Berry.IX. De l'Action de la caisse d'amortissement appliquée aux crédits extraordinaires. Paris, P. Dupont et Laguionie, s.d., 8 pp.X. Mémoire sur les encouragements à accorder aux entreprises de chemins de fer. Paris, F.-G. Levrault, 1837, [2]-37 pp. XI.-XII. Réforme électorale. Lettre [Deuxième lettre] à M. le rédacteur de la Revue de l'Oise. Senlis, Imprimerie de Madame Fessart, décembre 1839, 8 et 8 pp.XIII. La France et l'Angleterre. Paris, Guiraudet et Jouaust, décembre 1840, 16 pp.XIV. Le Minsitère devenu communiste sur la question des voies de communication. Paris, L. Mathias (Augustin), 1842, 16 pp.XV. De l'Algérie et des moyens d'assurer son avenir. Paris, Auguste Leneveu, Alger, Bastide, 1842, 81 pp.XVI. Lettre de M. Capital à M. Ledru-Rollin. Lagny, Giroux et Vialat, s.d., 8 pp.XVII. Projet de pétition, demandant l'appel au peuple pour l'abrogation des art. 45 et 111 de la Constitution. Paris, Garnier frères, 1851, 13 pp.XVIII. Guerre d'Orient. De la coopération nécessaire des puissances neutres. Paris, Charpentier, 1854, [2]-27 pp.XIX. Lettre à S.M. L'Empereur d'Autriche sur le rétablissement de la Pologne. Paris, Firmin Didot, novembre 1854, 32 pp.XX. Du Congrès et des confédérations italienne et germanique. Juillet 1859. Paris, Ledoyen, s.d. [1859], 16 pp.XXI. Nouveau mode de construction des cheminées. S.l.n.d. [Paris, 1858], chiffré 81-84. Extrait du Bulletin du cercle de la presse scientifique, 1er novembre 1858.XXII. Nouvelle méthode d'enseignement primaire. S.l.n.d., chiffré 138-140.XXIII. Sur les poneys. S.l.n.d., chiffré 241-242.XXIV. De l'Harmonie. S.l.n.d., chiffré 332-344.XXV. Séances du cercle de la presse scientifique. S.l.n.d., chiffré 346-352.XXVI. De l'Infériorité prétendue de la France vis-à-vis de l'Angleterre en cas de guerre maritime. [Paris], typographie Schneider et Langrand, s.d. [1844], 12 pp.Extrait de la Revue indépendante, 10 septembre 1844.XXVII. Madagascar. [Paris], typographie Schneider et Langrand, s.d. [1845], 4 pp.Extrait de la Revue indépendante, 10 décembre 1845.XXVIII. Essai sur la politique européenne. [Paris], typographie Schneider et Langrand, s.d. [1846], 15 pp.Extrait de la Revue indépendante, 10 décembre 1846.XXIX-XXXII. Essai de philosophie et de morale rationnelles. Paris, Dubuisson, s.d. [1860], 15, 15, [11] et [13] pp. Extraits de la Presse scientifique des deux mondes, 1er octobre et 16 novembre 1860.Envoi autographe de l'auteur à sa mère... L'avant-dernier extrait est un exemplaire d'épreuves, avec corrections manuscrites de l'auteur.Toutes ces pièces sont précédées par deux intéressants manuscrits :1. Une Notice sur les écrits et les travaux d'Adrien Féline, ancien élève de l'Ecole polytechnique (52 pp. chiffrées, écrites au recto, d'une écriture fine et lisible). Elle est signée de E. Cazeaux, ancien élève de l'Ecole polytechnique, ancien ingénieur hydrographe & conservateur du dépôt de la Marine. Comme elle évoque à la fin la mort de Féline, elle a été composée après 1863. Ce texte a connu une version imprimée en 1879.II. Une Notice sur Philippe Féline par Mr Sebrat, pasteur à Roubaix (5 pp. chiffrées couvertes d'une écriture moyenne et très lisible)Philippe Féline (1797-1876), diacre de l'Église réformée de Paris était le frère cadet d'Adrien (l'on trouvera d'ailleurs à la fin du texte une brève généalogie de la famille Féline).L'ensemble a été réuni par un proche de Féline ; il est tentant d'y voir l'auteur lui-même dans la mesure où les dos portent le chiffre doré A.F. en queue. Mais l'insertion des deux notices nécrologiques s'oppose à cette version. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Firmin Didot, 1823 2 vol. in-8, [4]-410 et [4]-479 pp., bradel papier bleu, filets dorés au dos (reliure de l'époque). Qqs usures à la reliure.
Unique édition de ce texte tiré à petit nombre, et non mis dans le commerce. Il appartient à la catégorie assez abondante des réflexions politiques nées de l'après-Révolution, et de la mise en place d'un gouvernement d'Assemblées en France. Ses réflexions ne sont pas sans mérite, même si l'ouvrage n'a pas connu de postérité.Louis-Auguste Félix (1765-1836), qui obtint d'ajouter le nom de Beaujour à son patronyme seulement le 4 octobre 1829, et le baronnat le 16 avril 1830, avait fait une carrière au Ministère des Affaires étrangères et dans divers postes consulaires, avant d'être nommé au Tribunat en 1800. Il reprit ensuite ses activités diplomatiques : Commissaire général des relations commerciales aux Etats-Unis (1802-1810), Consul à Smyrne (1815-1817), enfin Inspecteur général des consulats et établissements français du Levant (1817-1819). C'est après sa retraite en 1820 qu'il publia la plupart de ses ouvrages. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Paris], Imprimerie de A. Henry, s.d. (1826) in-8, 19 pp., demi-chagrin cerise, dos lisse orné de filets dorés, tête dorée (rel. de la fin du XIXe). Rousseurs, trace d'humidité en pied, mais bon exemplaire.
Très rare. Député du Gers de 1822 à 1827, le vicomte de Galard-Terraube (1765-1840), futur contre-amiral, avait été nommé directeur du Collège royal de marine d'Angoulême en 1823. Cette école avait été fondée en 1816 (mais transférée à Angoulême en 1818 seulement), et l'institution fonctionna jusqu'en 1827 comme préparation aux fonctions d'officiers. Cette école, qualifiée d’"école maternelle", dans laquelle avait été construite une grande maquette de vaisseau de guerre afin que les élèves s’initient aux différentes catégories de gréements, fut vivement critiquée pendant toute la durée de son existence, en raison de l’incompétence de ses enseignants et de la prédominance de l’enseignement religieux, l’enseignement des mathématiques, de la géographie ou du dessin ne semblant y figurer que pour la forme. Malgré une réforme du concours d’entrée en 1824, et l’introduction d’enseignements plus orientés vers le navire—pratique, bateau à fond plat, manœuvre, artilleries—, l’école connut une nette désaffection, qui conduira à sa fermeture en 1827. Elle demeurera sur le papier jusqu'en 1831.Absent de Polak. Exemplaire de la bibliothèque du château de Wideville (Yvelines), avec vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
, Paris, NRF Gallimard (1967) - 1974, in-8, br., très bon état, 434p.
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, Boston, Houghton Mifflin Company 1967, in-8, rel. toile ocre, bon état, XIV-432p.
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1 vol. in-8° br., couv. pelliculée illustrée à rabats, 129 p., très bon état d'occasion.
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[Paris], Imprimerie nationale, janvier 1881 placard grand in-folio (95 x 83 cm), texte sur deux colonnes, en feuille. Réparation maladroite à une pliure, bords ébarbés.
Discours prononcé par Gambetta à l'occasion de sa troisième élection au poste de président de l'Assemblée nationale. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Bossange, 1824. In-8 broché de (4)-XXVIII-345 pp., couverture verte imprimée.
Édition originale. « Ganilh a laissé dans la tradition parlementaire les souvenirs les plus honorables d'indépendance et d'intégrité privées et politiques. N'appartenant spécialement ni au parti ministériel ni à celui de l'opposition, il ne voyait dans les projets de loi que l'intérêt général ; c'est pour cela que les ministres avaient souvent en lui un adversaire en ce qui touchait aux questions du budget » (Joseph Garnier). Trace de mouillure sur quelques feuillets.
Paris, Imprimerie Nationale, (1791) in-8, 16 pp., dérelié.
Réorganisation de la Garde nationale, après les graves incidents du 17 juillet 1791, ou elle tira sur le peuple réuni au Champ-de-Mars. La Fayette en quitta le commandement, lequel fut par la suite exercé de mois en mois, par chacun des six chefs de division, jusqu'en 1792. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
New York, George Simpson Eddy, 1922 in-12, [2] ff. n. ch., ii pp., [2] ff. n. ch., 23 pp., un f. n. ch., 24 pp., un f. n. ch., 46 pp., 46 pp., 4 pp., [5] ff. n. ch., avec 2 fac-similés dépliants hors texte, demi-toile bleue, étiquette de titre (reliure de l'éditeur).
Édition entièrement bilingue, tant de l'introduction que du texte. L'essentiel de l'opuscule est évidemment formé par la réimpression anastatique du Conciliateur de toutes les nations d'Europe, ou projet de paix perpétuelle entre tous les souverains de l'Europe & leurs voisins, paru en 1782 par les soins de Benjamin Franklin.Pierre-André Gargaz ou Gargas (1728-1801) était un pamphlétaire autodidacte condamné à vingt ans de galère à Toulon pour meurtre (1761-1781), crime dont il se déclara avec constance innocent, sans obtenir jamais sa réhabilitation. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
, Paris, non édité 1967, A4, multicopié, 122p.
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, Paris, Montchrestien 1966, in-8, br., ENVOI DE L’AUTEUR, (couv. légt fanée), 119p.
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, Paris 1974, A4, mémoire dactylographié et thermocollé, (couv. lég. fanée), intérieur très frais, [4ff.]-169-[11ff.]-Vff.
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, Paris, Éd. de “L’Aube” 1937, in-8, br., (couv. décollée et déchirée, défraîchi), 288p.
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, Paris, P.U.F. 1949, in-8, br., (jauni), 128p.
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Paris, 16 novembre 1944 - 6 février 1946 11 pièces in-8 ou in-4 ou in-folio, en feuilles de papier pelure, dans classeur moderne.
Très intéressant dossier, documentant le ministérat du député corse Paul Giacobbi (1896-1951) lors de son passage au ministère des colonies (16 septembre 1944 au 21 octobre 1945), puis sous les débuts de son successeur Jacques Soustelle (21 novembre 1945 au 26 janvier 1946). À travers plusieurs affaires politiques et militaires indépendantes, les pièces qu'il renferme offrent un tableau très suggestif de l'état des esprits en Martinique et en Guadeloupe juste avant la loi de départementalisation du 19 mars 1946.I. [MANUSCRIT]. L.A.S. de Joseph Lagrosillière à Paul Giaccobi, datée de Paris, 16 novembre 1944 : sollicite, entre autres, une audience urgente pour présenter au ministre les membres du bureau du Comité de patronage, avant son retour en Martinique.Le socialiste Joseph Lagrosillière (1872-1950), ancien maire de Sainte-Marie, fut président du conseil général de la Martinique de 1935 à 1937 et de 1945 à 1946. Il sera le concurrent malheureux du jeune Aimé Césaire pour les élections municipales de Fort-de-France en 1945.II. [TAPUSCRIT]. B.S. de Paul Giacobbi à Maurice Satineau,en date du 23 janvier 1945 : demande de dossier pour examiner le cas de Mlle Pierre Joseph, sollicitant un poste de professeur d'enseignement technique à la Guadeloupe.Le politicien Maurice Satineau (1891-1960), ancien député de la Guadeloupe de 1936 à 1940, affairiste au rôle controversé pendant la Seconde guerre mondiale, fut maire de Sainte-Anne de 1945 à 1960.III. [CÂBLOGRAMME]. Document du 4 avril 1945, accompagné d'un billet de présentation : adressé à Mme veuve Félix Éboué par le gouverneur de la Guadeloupe Maurice Berthaud, il présente une demande de représenter l'île à l'Assemblée constituante qui devait être élue en octobre 1945.Eugénie Éboué-Tell (1889-1972), veuve de Félix Éboué depuis le 17 mai 1944, s'engagea effectivement dans une carrière politique après la mort de son mari : selon le souhait exprimé par notre câblogramme, elle fut nommée déléguée à l'Assemblée consultative provisoire, puis devint députée de Guadeloupe des deux Assemblées nationales constituantes entre 1945 et 1946, figurant ainsi parmi les premières femmes députées de l'histoire française.IV. [TAPUSCRIT]. L.S. de Maurice Satineau à Paul Giacobbi, en date de Paris, 23 mai 1945, sur papier à en-tête du "Front colonial de la résistance". Mis en cause dans une sombre affaire de faux papiers et de corruption pour une filière d'exfiltration de Juifs de la zone libre, Maurice Satineau fut soumis au jugement d'un jury d'honneur après la Libération ; dans cette lettre, il incrimine un rapport du gouverneur Bertaut, défavorable à son cas, et surtout sollicite le report des élections cantonales en Guadeloupe, pour lui permettre de se présenter V. [TAPUSCRIT]. B.S. de Paul Giacobbi à Maurice Satineau, non daté, mais rédigé au début de juin 1945, car répondant à une nouvelle lettre du 29 mai. Sur le report des élections cantonales en Guadeloupe : prévues initialement le 10 juin, elles furent renvoyées "à une date ultérieure, que je ne puis encore préciser".VI. [CÂBLOGRAMME]. Document du 10 août 1945, accompagné d'un billet de présentation : adressé à Mme veuve Félix Éboué de la part d'Augereau Lara, il prépare la venue d'Eugénie Tell en Guadeloupe (dont son mari avait été gouverneur de 1936 à 1938) ; "population enthousiasmée, prépare réception grandiose, nécessaire fait pour durée séjour".Augereau Lara était frère du poète Oruno Lara (1879-1924) et du politicien Hildevert-Adolphe Lara (1876-1937).VII. [TAPUSCRIT]. Lettre d'Octave Chanlot, président de "La Famille antillaise", à Paul Giacobbi, datée de Paris, 12 août 1945 : elle proteste contre le régime électoral spécial prévu pour les élections d'octobre 1945, en ce qui regarde la quotité de la représentation parlementaire (par rapport au ratio des départements métropolitains). "Monsieur le ministre, l'émotion des Antillais est grande en face d'un projet électoral qui aurait, entre autres conséquences, celle de créer deux catégories inégales entre Français, cependant parvenus au même degré d'évolution, et soumis aux mêmes obligations militaires (...). En ce qui concerne la Guadeloupe et la Martinique, l'assimilation politique totale existe depuis déjà fort longtemps dans le cadre municipal et dans le cadre cantonal".JOINT : le texte d'une pétition en ce sens, avec plusieurs signatures (Élie Bloncourt, député de l'Aisne ; Marius Moutet ; Léon Jouhaux, etc.).Osthène-Octave Chanlot (1902-2001) fut un militant socialiste guadeloupéen, engagé dans diverses associations.VIII. [TAPUSCRIT]. Rapport de Paris, le 26 novembre 1945. Signé d'un certain Pierre, et adressé au gouverneur de la Guadeloupe, au ministre des colonies, et à sa direction militaire, il rend compte d'une rixe suivie d'une fusillade, qui firent 4 morts (dont le capitaine Gombaud-Saintonge) et 3 blessés. Dus à l'insubordination des militaires antillais rapatriés sur le San Matéo, dont certains avaient conservé des armes, ces incidents auraient pu être évités si un signalement des débordements survenus antérieurement à Nantes et à Rouen était parvenu à temps."J'ai le regret de vous rendre compte d'un incident grave survenu au matin du 22 novembre à Pointe-à-Pitre entre des militaires rapatriés et des soldats sénégalais à l'arrivée du Duc d'Aumale transportant de Martinique des passagers du San Mateo".IX. [TAPUSCRIT]. Note pour le directeur des affaires militaires, de Paris, le 26 décembre 1945 : signée Chimier et émanant du premier bureau de la direction des affaires politiques du ministère des colonies, elle réagit à l'incident du 22 novembre précédent à Pointe-à-Pitre.X. [TAPUSCRIT]. Note pour M. le directeur des affaires politiques, datée de Paris le 11 janvier 1946 : signée du colonel Boisseau, c'est la réponse de la direction des affaires militaires du ministère des colonies à la note précédente."En réponse à votre note, j'ai l'honneur de vous informer que le dernier contingent d'Antillais rapatriables (environ 400 hommes) devait être embarqué sur le San Matéo à son prochain voyage (...). L'état d'esprit de ces militaires est dans l'ensemble mauvais (...). Le sentiment dominant chez eux était que, la guerre finie, la France avait oublié les sacrifices consentis pour elle (...). Les autorités militaires des Antilles ont noté à leur tour, que ce détachement était, dans son ensemble, animé d'un esprit déplorable, dans lequel une véritable 'haine du blanc' avait part. Certains parlaient ouvertement de 'renvoyer les Blancs chez eux'. Un certain nombre avait les plus mauvaises intentions, et le fait qu'ils aient été porteurs d'un armement abondant et n'aient pas hésité à le mettre en oeuvre après avoir provoqué l'incident nécessaire, le prouve suffisamment".XI. [TAPUSCRIT]. Note pour M. le directeur des affaires militaires, daté de Paris le 6 février 1946 : signée de Laurentie, elle informe sur la mission du colonel Boisson aux Antilles, destinée à apaiser la situation référencée dans les trois dernières pièces.Il s'agit de Henri Laurentie (1901-1984), proche collaborateur de Félix Éboué, qui fut en septembre 1944 muté à Paris au poste de directeur des affaires politiques au ministère de la France d'outre-mer, fonction qu'il exerça jusqu'en 1947. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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, Paris, Sirey 1931, in-8, br., non coupé, (couv. fanée avec mq. de papier, dos insolé), int. frais, 561p.
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, Paris, Sirey 1918, in-8, br., (jauni, dos renforcé par un ruban adhésif vert, marques de bibliothèque), VII-682p.
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, Paris, Sirey 1931, in-8, rel. éd. en percaline bordeaux, bon état, 682p.
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Paris, Deterville, 1816 in-8, VII-166 pp., broché, couv. papier bleu. Couv. salie et rousseurs éparses. Imprimé sur papier vergé.
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Paris, Michel Lévy frères [Imprimerie Serrière], 1859 in-8, 56 pp., broché sous couverture noisette imprimée.
Sous un titre des plus généraux, l'opuscule ne concerne en fait que la guerre austro-piémontaise en Italie soutenue par Napoléon III. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Michel Lévy frères [Imprimerie Serrière], Baden-Baden, Marx, 1859 in-8, [2] ff. n. ch., 67 pp., dérelié.
Unique édition. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie du Creuset, s.d. (1791) in-8, 32 pp., en feuilles, cousu.
En résumé : pour que la loi ait toute sa force, il faut qu'elle soit l'émanation de la volonté générale qui est l'expression d'un pouvoir souverain et unique. Les divisions du pouvoir entre législatif, exécutif et judiciaire sont des "divisions chimériques", attentatoire à la souveraineté nationale. Seule la démocratie directe permet l'expression de la volonté générale.Tout imbu, et pour cause, des principes et idées de l'immortel Jean-Jacques qui était mort dans son domaine d'Ermenonville, René-Louis de Girardin s'engagea à fond dans le débat parisien sur la meilleure constitution, et participa régulièrement aux séances des clubs des Jacobins et des Cordeliers pour y défendre les principes de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 tels qu'il les entendait. Cette prise de position se présentait en contradiction avec la conception de l'élection des représentants telle qu'elle était largement partagée par les Constituants.Martin & Walter, 14918. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, A. Bonne, 1950 in-12, 375 pp., broché.
Sur la légitimité du pouvoir, sur les actes constitutionnels et la politique du gouvernement de Vichy. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT