S.l., 1790 in-8, 42 pp., dérelié.
Réflexion approfondie sur l'équilibre du pouvoir : "Ramener le pouvoir législatif à la nation en laissant le pouvoir exécutif au prince". Lally-Tollendal revient dans ce texte à une idée maîtresse qui lui vaudra beaucoup d'inimitiés : le pouvoir législatif doit être retenu dans une seule chambre.Manque à Tourneux et à Monglond. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Maradan, 1793 in-8, [2] ff. n. ch., 386 pp., cartonnage Bradel de papier bouteille, dos orné de filets dorés et de fleurons à froid (reliure de la Restauration). Feuillets de faux-titre et de titre restaurés, rousseurs.
Seconde traduction française (après celle donnée en 1769 par Legeai d'Orxigné) des Reflections on the rise and the fall of the ancient republics, adapted to the present state of Great-Britain, parues à l'adresse de Londres en 1759. On laissera de côté les supputations de Quérard sur le véritable auteur (Montagu ou son précepteur pendant leur séjour à Constantinople ?) de cet ouvrage qui connut un réel succès : à travers les évolutions des États à forme républicaine de l'Antiquité (Sparte, Athènes, Thèbes, Carthage, Rome), on a affaire à une interrogation sur les ressorts du gouvernement britannique, dont le fonctionnement s'apparentait effectivement au systèmes des oligarchies anciennes. C'est pour en donner une adaptation à la nouvelle République née sur les bords de la Seine que Andrew Samuel Michael Cantwell (1744-1802), entré en 1792 à l'hôtel des Invalides comme bibliothécaire, entreprit d'ailleurs une nouvelle traduction (et le dernier chapitre, relatif à la France, est entièrement de sa main).L'auteur anglais est bien sûr l'excentrique Edward Wortley Montagu II (1713-1776), voyageur impénitent, figure même de l'Anglais déclassé, et non son père, ambassadeur de la Grande-Bretagne auprès de la Porte, mort en 1761. Quérard VI, 222.Exemplaire du comte Charles-Marie d'Irumberry de Salaberry (1766-1847), député de Blois sous la Restauration, et légitimiste fanatique, avec vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Jacques Lecoffre, s.d. (1855) in-8, 30 pp., en feuilles.
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Bruxelles, Librairie internationale, 1858 in-8, 140 pp., broché. Dos défraîchi, rousseurs.
Edition séparée de cet important article paru initialement dans le Correspondant du 25 octobre 1858, après le retour de Montalembert d'un voyage à Londres : sous le prétexte de rapporter un débat particulier sur l'Inde, il s'agit en fait d'une critique de l'atonie de la vie politique française sous l'Empire autoritaire, opposée à la liberté des parlementaires anglais dans l'abord et le traitement de toutes les questions. En dépit des réticences des rédacteurs du journal et de l'auteur lui-même, ce fut l'enthousiasme de Lacordaire ("L'heure est venue de dire ce qu'on estime la vérité, quoi qu'il puisse en advenir…") qui emporta la décision de publier. Des poursuites furent alors immédiatement engagées contre Montalembert, accusé par le ministère public d'avoir excite "à la haine et au mépris du gouvernement", "violé le respect dû aux lois", "attaqué les droits et l'autorité que l'Empereur tient de la constitution et du suffrage universel", rien moins ... Défendu par Berryer et Dufaure, Montalembert comparut devant le tribunal correctionnel le 24 novembre 1858 ; il fut condamné à six mois de prison et 3000 francs d'amende. En appel, il obtint une réduction de sa peine de 6 à 3 mois, mais fut finalement gracié par l'Empereur. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Michel Lévy, 1864. in-12, 3ff.-259pp.-1f. Relié à l'époque demi-maroquin vert bouteille, coins, dos à nerfs, tête or, ébarbé.
Le gouvernement de Juillet ; la monarchie constitutionnelle. - Bel exemplaire, luxueusement relié.
Couverture rigide Amsterdam, sans nom d'éditeur, 1790. Un volume petit in-12 (14 x 8,5 cm), tome V seul, reliure pleine basane de l'époque, dos lisse orné de filets dorés, épidermures, manque de cuir au coin inférieur du second plat, coiffe supérieure émoussée, reliure qui baille légèrement. Feuillet de faux-titre, 336 pages, quelques feuillets jaunis, mouillure claire marginale en pied sur les premiers feuillets. Publiées pour la première fois en 1721, Les Lettres persanes sont un roman épistolaire de Montesquieu, composé de 161 lettres fictives échangées entre deux voyageurs persans, Usbek et Rica, et divers correspondants restés en Perse ou rencontrés en France. Le recours à des voyageurs étrangers permet à Montesquieu d’appliquer le regard de l' "autre" pour mieux observer les travers de la société française. Ce procédé d'étrangeté critique donne lieu à une satire des coutumes, de la religion, de l'administration, de la cour, et surtout de la monarchie absolue. Montesquieu, sans se dévoiler frontalement, critique par exemple l’arbitraire royal ou le ridicule des courtisans. L'effet de distance, renforcé par la forme épistolaire, permet un humour subtil et une critique sociale efficace. Tome V faisant partie d'une édition collective des oeuvres de Montesquieu. Bon état intérieur, bon exemplaire de ce texte important du Siècle des Lumières.
Assez bon
à Leyde chez les libraires associés. [Lyon, Pierre et Benoît Duplain], 1749, 2 volumes in 4°, de VIII- 8 feuillets non chiffrés de table 369 pages & 1 feuillet non chiffré 396 pages 7 feuillets non chiffrés de table. Reliure plein veau moucheté époque, dos orné, pièces de titre rouges et vertes, quelques feuillet légèrement brunis sinon bel exemplaire.
Rare 3e édition en partie originale, et corrigée par l'auteur. Elle contient deux errata et les changements faits sur l'édition originale de 1748. « Elle est plus correcte que l'édition originale, publiée en 1748 à Genève, par les soins de J.J. Vernet. C'est, en quelque sorte, la vraie édition originale donnée par l'auteur lui-même. » (Revue de Gascogne, IX, n°771). Il s'agit en réalité d'une édition lyonnaise imprimée par Aimé Delaroche pour les libraires Pierre et Benoît Duplain (cf. Dominique Varry Les imprimeurs-libraires lyonnais et Montesquieu, in Le temps de Montesquieu 2002, p.43. L'Essai de Montesquieu influencera grandement les rédacteurs de la Constitution des Etats-Unis d'Amérique, mais aussi de la Constitution française, notamment la séparation des trois pouvoirs : exécutif, législatif, judiciaire. L'ouvrage sera encensé par encyclopédistes, en particulier par d'Alembert. Etiquette du libraire bordelais GINTRAC.
Genève [Paris], Barillot, & fils, s.d. (1749) 2 vol. in-4, [4] ff. n. ch. (faux-titre & titre, deux premiers ff. de la préface), XXIV-522 pp., un feuillet non chiffré d'errata ; [2] ff. n. ch. (faux-titre & titre), XVI-564 pp., veau fauve marbré, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièces de titre et de tomaison cerise, encadrement de double filet à froid sur les plats, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Restaurations aux coiffes et aux coins. Quelques discrètes mouillures (T.I).
Deuxième édition, en fait une contrefaçon parisienne de l'édition originale, avec un seul r au nom de Barrillot à l'adresse, et les mêmes erreurs de chiffrage dans la Préface que pour l'originale. Elle parut à la fin de janvier 1749 et se trouve en France plus communément que l'édition princeps d'octobre 1748, qui fut surtout écoulée à Londres et en Angleterre.L'ouvrage n'est bien sûr plus à présenter, et il connut de suite un écho considérable , tant dans le domaine du droit strict que des sciences politiques : les défauts des premiers tirages incitèrent cependant Montesquieu à préparer un texte corrigé qui sera l'édition Huart.Gébelin, La Publication de l'Esprit des loix 2 . Cabeen 101. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
Genève, Barrillot & fils, 1750 in-12, 207 pp., y compris le titre, veau fauve marbré, dos lisse orné, tranches marbrées (reliure de l'époque). Usures au dos, mors supérieur fendu.
Edition originale de cette apologie de son maître-livre, composée par Montesquieu peu de temps avant sa mort, pour se défendre contre les attaques de l'abbé Jacques Fontaine de La Roche, publiées dans le périodique janséniste Les Nouvelles ecclésiastiques. Ce fut là la dernière oeuvre de l'auteur à être publiée de son vivant.Tchemerzine-Scheler IV, 931. Curieusement non répertorié par Cabeen.Ex-libris manuscrit sur la page de titre et ex-libris-cachet d'un avocat. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Genève, Barrillot & fils, 1750 in-12, 207 pp., y compris le titre, veau fauve marbré, dos lisse orné, triple filet doré en encadrement sur les plats, tranches rouges (reliure de l'époque). Étiquette de cote de bibliothèque au contreplat.
Edition originale de cette apologie de son maître-livre, composée par Montesquieu peu de temps avant sa mort, pour se défendre contre les attaques de l'abbé Jacques Fontaine de La Roche, publiées dans le périodique janséniste Les Nouvelles ecclésiastiques. Ce fut là la dernière oeuvre de l'auteur à être publiée de son vivant.Tchemerzine-Scheler IV, 931. Curieusement non répertorié par Cabeen.Ex-libris manuscrit sur la page de titre et ex-libris-cachet d'un avocat. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
Paris, Dalibon, 1826-1827 8 vol. in-8, demi-chagrin violine, dos à nerfs, caissons et filets dorés (reliure de l'époque). Rousseurs.
Reprise de l'édition de 1822, parue chez le même Dalibon, mais disposée dans un ordre différent et avec une pagination différente. L'erreur d'intitulé au volume VIII (cf. infra) provient de ce que, dans l'édition de 1822, le Commentaire de Destutt occupait ce volume (et non pas le VI, comme ici).I. Grandeur des Romains (xvj-411 pp., avec un portrait-frontispice sur Chine appliqué, gravé par H. C. Müller d'après Devéria, sous serpente). - II.-IV. Esprit des lois ([4]-483 pp., [4]-495 pp., [4]-488 pp.). - V. Défense de l'Esprit des lois ([4]-476 pp.). - VI. Commentaire sur l'Esprit des lois, par M. Destutt de Tracy ([4]-464 pp.). - VII. Lettres persanes ([4]-460 pp.). - VIII. Oeuvres diverses (avec une erreur à la page de titre reproduisant : Commentaires sur l'Esprit des lois, [4]-544 pp.).Cioranescu, XVIII, 46 081. Vicaire V, 1103-1104 (pour l'édition de 1822).Bon exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
A Genève, chez Barrillot & Fils, 1750. In-12 de (3)-207 pp., veau marbré, dos orné à nerfs, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale. Dans le concert de louanges qui salua la publication de L'Esprit des lois se glissèrent quelques critiques auxquelles Montesquieu ne daigna pas répondre. La campagne menée par l'Église, qui devait aboutir à la mise à l'Index de l'ouvrage le 29 novembre 1751, l'inquiéta davantage : pour une fois, jésuites et jansénistes étaient d'accord et condamnaient le livre.Montesquieu ne réagit pas à l'attaque du Journal de Trévoux. En revanche il ne put laisser sans réponse les articles violents, attribués à l'abbé Jacques Fontaine de La Roche et publiés dans les Nouvelles ecclésiastiques, qui dénonçaient ce « livre scandaleux fondé sur le système de la religion naturelle ». Dès février 1750 paraissait la Défense de l'Esprit des lois où Montesquieu développait l'argumentation à laquelle il restera fidèle : l'ouvrage était un livre de droit, non de théologie ; il ne fallait donc pas y chercher ce qu'on y trouvait pas.Tchemerzine VIII, 461. Bel exemplaire.
A Genève, et se trouve à Paris, chez les Marchands de Nouveautés, 1793 in-8, 42 pp., dérelié.
Défense sans surprise du roi.Martin et Walter, 25614. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Paris], Imprimerie de Mme Vve Agasse, s.d. (1834); in-8, 15 pp., en feuilles.
Pair de France depuis 1832 en remerciement de son ralliement à Louis-Philippe, le comte de Montlosier continua jusqu'en 1838 à figurer une voix singulière dans la droite française de l'époque, soucieuse de modération et particulièrement opposée au cléricalisme. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Paris], Imprimerie de Mme Vve Agasse, s.d. (1834); in-8, 15 pp., en feuilles.
Ce ne sera que par la loi du 12 mai 1835 que l'institution des majorats a connu sa première limitation, par l'interdiction de nouveaux établissements. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Ambroise Dupont et Cie, 1826 in-8, LXIV-336 pp., demi-basane fauve, dos lisse orné, tranches citron (rel. de l'époque).
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Ambroise Dupont et Cie, 1826 in-8, LXIV-336 pp., bradel demi-percaline grise à coins,dos orné (reliure postérieure).
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Ambroise Dupont et Cie, 1826 in-8, LXIV-336 pp., broché.
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Ambroise Dupont et Cie, 1826 in-8, LXIV-336 pp., demi-veau bleu nuit, dos à nerfs, filets dorés (reliure de l'époque). Rousseurs.
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Ambroise Dupont, Moutardier, Baudouin frères, 1827 in-8, [4]-184 pp., broché sous couverture imprimée de l'éditeur, dos muet.
Le Comte de Montlosier poursuit dans cet opuscule la dénonciation du péril clérical, qu'il associait à l'existence d'un "parti prêtre", soucieux exclusivement des avantages du sacerdoce, et inféodé à Rome. L'on sait que ce fut là le dernier combat de l'aristocrate excentrique. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Ambroise Dupont, Moutardier, Baudouin frères, 1827 in-8, [4]-184 pp., bradel demi-percaline grise à coins, dos orné (rel. de la fin du XIXe).
Le Comte de Montlosier poursuit dans cet opuscule la dénonciation du péril clérical, qu'il associait à l'exoistence d'un "parti prêtre", soucieux exclusivement des avantages du sacerdoce, et inféodé à Rome. L'on sait que ce fut là le dernier combat de l'aristocrate excentrique. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Couverture souple. Broché. 256 pages.
Livre. Editions Armand Colin (Collection : Cahiers de la Fondation Nationale des Sciences Politiques), 1956.
, Paris, Armand Colin 1956, in-8, br., non coupé, bon état, 255p.
Phone number : 01 43 29 46 77
, Paris, Armand Colin 1956, in-8, br., non rogné, bon état, 256p.
Phone number : 01 43 29 46 77
, Paris, Hachette Supérieur 1990, in-8, br., très bon état, 380p.
Phone number : 01 43 29 46 77