Paris Aug. Blaizot et René Kieffer « Collection éclectique » 1912 In-4° (295 x 219 mm) [1] pl. - 207 pp. - [1] f. - [111] pl. - [1] pl. - [3] ff. - [1] pl., maroquin vert, dos à 5 faux-nerfs, décor à la plaque sur le plat supérieur, estampé à froid et au palladium et mosaïqué de maroquin bleu ; autre décor à la plaque sur le plat inférieur, estampé à froid et au palladium et mosaïqué de maroquin gris et vert, filet à froid sur les coupes, charnières cuir, encadrement d'un double filet intérieur, contregardes imprimées tirées sur satin, gardes de brocard à bandes, gardes de papier marbré doré, tête dorée, couvertures et dos conservés, étui bordé (reliure signée RENÉ KIEFFER au contreplat supérieur et avec son étiquette estampée sur la première garde blanche).
Les eaux de Versailles tirées sur parchemin et estampées au palladium. Exemplaire sur papier Parrigot-Masure, non numéroté, portant à la justification la mention imprimée « Monsieur René Kieffer ». Il est agrémenté d'une aquarelle originale inédite et de 3 états des eaux fortes (dont l'eau-forte pure, tirée parfois sur papier bleuté, et un état intermédiaire avec remarque) à l'instar des 20 exemplaires de tête. Le tirage de l'édition est limité à 250 exemplaires numérotés, sur papier Parrigot-Masure dont les 70 premiers sont enrichis de suites. Il fut de plus tiré 10 exemplaires sur Japon Ancien contenant 3 états des gravures, une aquarelle originale et une suite des eaux-fortes en couleurs. L'ouvrage est en outre truffé de : - 2 épreuves sur parchemin (illustrations en regard des pp. 76 et 110), - Une épreuve d'eau-forte en couleurs, sur Japon, pour l'illustration en regard de la p. 57, - [3] ff. d'épreuves « essai de typographie », datés de juin 1909, dont un porte les corrections autographes de René Kieffer, - un prospectus présentant la reliure éditeur, en maroquin du cap avec décor doré à la plaque, proposée au prix de 125 fr., - Une lettre autographe signée de Alfred Vallette, directeur du Mercure de France, cédant à Kieffer les droits sur le texte de Régnier contre la somme de 1000 francs. (27 mai 1908, [1] f. recto-verso). Vallette ajoute : « Il est entendu qu'il sera remis à M. de Régnier un des plus beaux exemplaires luxe de votre édition. », - 2 lettres autographes signées de Charles Jouas à René Kieffer, concernant la documentation pour l'illustration (« J'ai vu aujourd'hui Monsieur de Nolhac. Il a été charmant, s'est mis à mon entière disposition pour ce que j'aurai besoin dans le chateau et le parc. De cette façon, nos planches iront merveilleusement » 30 juin 1909) et le tirage des premières épreuves chez Nourrissier ([2] ff. recto), - Une carte postale autographe signée d'Henri de Régnier à René Kieffer concernant la progression du projet d'édition (1909), - une lettre autographe signée d'Henri de Régnier donnant ses impressions sur l'édition (« L'édition est très belle et les eaux fortes de M. Jouas m'ont paru d'un très beau caractère et d'une très heureuse interprétation. L'ensemble forme vraiment un volume très réussi que je serai charmé d'avoir dans ma bibliothèque relié de votre main comme vous me l'offrez aimablement. » [2] ff., 1912). Régnier y évoque également le projet d'édition de Monsieur de Bréot, qui paraîtra chez Kieffer en 1919 : « Je vais écrire à Vallette au sujet du traité pour l'édition de M. de Bréot ». Il est habillé d'une reliure illustrative utilisant deux décors à la plaque : sur le plat supérieur, une fontaine dans le goût de celle du Bassin de Cérès ; sur le plat inférieur, un mascaron crachant de l'eau. Le décor du plat inférieur se retrouve sur certaines reliures éditeur. D'autres exemplaires présentent un décor à la plaque au visage du Roi Soleil entouré de lauriers (décor du prospectus éditeur relié en fin d'ouvrage). Nous n'avons cependant trouvé aucun autre exemplaire portant le décor à la fontaine. Les contregardes présentent des eaux-fortes inédites de Jouas tirées sur satin. Première édition illustrée de ce recueil de poèmes sur Versailles, l'ouvrage est orné de 37 eaux-fortes de Charles Jouas tirées en sépia. Monod 9535 ; Sanjuan 7. Dos très légèrement insolé
Nice, Editions des Cahiers Astrologiques, Collection "Les Maitres de l'Occultisme" II, Avant-propos de Pierre Orletz, 1946 ; in-8, broché ; XI, 111, (3) pp., couverture grise illustrée imprimée en ocre, rouge et noir.
Premier tirage de cette édition (la précédente en 1913, préfacée par Sédir). Initiation par l'interprétation symbolique des nombres. Très bon exemplaire. Saint-Martin n'avait pas publié cette oeuvre, qui n'a été livrée au public qu'à la mi-XIXe.
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Paris Vinchon 1853 In-12° (180 x 114 mm), 296 pp. - [1] pl., chagrin vert, dos lisse orné d'encadrements et filets, encadrements sur les plats avec armes au centre, filet sur les coupes, tranches dorées (reliure de l'époque signée GINAIN en pied du dos)
DE LA BIBLIOTHÈQUE DU PREMIER CHAMBELLAN D'EUGÉNIE.Catalogue du 76e Salon de Paris, inauguré aux Menus-Plaisirs le 15 mai 1853. Relié aux armes de Napoléon III par Ginain et illustré d'un plan de l'exposition, l'ouvrage comprend une liste des médaillés de 1852 ainsi que le discours prononcé à la distribution des récompenses, le règlement pour la soumission des oeuvres à l'Exposition, un extrait du procès-verbal pour l'élection du jury d'admission de 1853, et enfin la liste des oeuvres exposées (1768 numéros couvrant peinture, sculpture, gravure, lithographie et architecture). Sans être lui-même grand amateur d'art, Napoléon III s'efforce sous le second Empire de consolider le statut de Paris comme capitale culturelle. Il est assisté dans cette mission par Émilien de Niewerkerke, directeur général des Musées et intendant des beaux arts de la maison de l'Empereur. Son administration joue un rôle essentiel dans l'organisation des Salons, nommant une partie du jury d'admission et de récompense. Parmi les exposés, on relève notamment les noms d'Eugène Delacroix, Gustave Moreau, Gustave Doré, Rosa Bonheur (ses oeuvres rencontrent un tel succès qu'elles seront par la suite admises sans examen préalable par le jury) et Gustave Courbet, dont la toile « Les Baigneuses » (n°300) suscite le scandale : un critique décrit ainsi ses peintures comme les « cauchemars d'un homme de talent qui s'est enivré avec un charretier et endormi sur les genoux d'une vachère. » (« Salon de 1853 », Album de l'école de dessin, Paris, 1853, tome IV, no 3, p. 11) PROVENANCE : Charles Joseph Louis Robert Philippe duc de Tascher de La Pagerie (1811-1869). Tampon au titre « DUC DE TASCHER LA PAGERIE ». Fils de Louis Tascher de la Pagerie (cousin de l'Impératrice Joséphine, officier d'ordonnance de Napoléon Ier et Sénateur du second Empire), Charles Tascher de La Pagerie obtient le titre de duc en 1859. Premier chambellan de l'Impératrice Eugénie, il supplée son père dans ses fonctions de grand-maître. Il est nommé sénateur en 1861. Habile restauration au coin haut du plat supérieur.
A Ratisbonne, chez les Héritiers de Mathias Kerner, 1714. 3 volumes in-12 de [6]-XXXII-428-[24]; [6]-474-[34]; [4]-536-[30] pages, plein veau jaspé brun, dos à nerfs ornés de filets et fleurons dorés, étiquette de titre et tomaison rouge et marron, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges.
Illustré d'un frontispice, de 6 planches dont deux rempliées et d'une figure in-texte (bois gravé). Bon exemplaire de cette édition augmentée de très nombreux commentaire ainsi que de des matières très amples. Cette œuvre politico-satirique, qui a pour sujet la tenue, pendant les guerres de Religion, des États généraux convoqués à Paris le 26 janvier 1593 par le duc de Mayenne, chef de la Ligue catholique hostile à Henri IV, dans le but d’élire à sa place un roi catholique, a impitoyablement parodié la Ligue catholique et les prétentions espagnoles, tout en défendant l’idée d’une France certes catholique mais surtout indépendante. Pamphlet dirigé contre la Ligue et publié en 1594 pendant la huitième guerre de Religion. Mélangée de prose et de vers, à l'instar des Satires Ménippées de Varron, cette œuvre a été composée par des auteurs ralliés au parti des politiques : le chanoine Pierre Le Roy, Pierre Pithou, Jacques Gillot, Florent Chrestien et les poètes Jean Passerat, Gilles Durant et Nicolas Rapin. Pamphlet où l'esprit se mêle à une vigoureuse éloquence, la Ménippée est une sorte de farce qui caricature les états généraux de la Ligue, réunis à Paris en 1593 par le duc de Mayenne. Le prologue met en scène deux charlatans de la Ligue, l'un au service des Guises, l'autre au service de l'Espagne, lequel expose les effets miraculeux du « catholicon d'Espagne », drogue proposée à la France par Philippe II. La comédie proprement dite relate la séance d'ouverture des états avec les discours prononcés par le légat de Rome et par les chefs ligueurs, qui révèlent leurs convoitises, leurs intrigues et leurs rivalités, puis la harangue de l'orateur du tiers état, qui réclame la paix, exalte la royauté et loue Henri IV après avoir exposé la misère du peuple due aux guerres civiles, dont il rend les Guises responsables. Publié à Tours puis à Paris, un an après l'abjuration d'Henri IV, ce pamphlet contribua au ralliement des Français au roi. Wiki & Larousse. Joli ex-libris gravé J. Jeanprêtre à la devise "C'est ma folie". Deux petites fentes aux mors du tome premier.
Editions Chantecler Album cartonné 1988 In-8 (15,5 x 22 cm), album cartonné, non paginé, illustrations en couleurs ; quelques traces à l'intérieur en fin d'ouvrage, par ailleurs bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Dunod, coll. « Sigma », n° 5 1963 In-8 relié pleine toile. 372 pages. Jaquette en état moyen. Bon état d’occasion.
Bon état d’occasion
DEDICACE MANUSCRITE DE L'AUTEUR. In-8 (24x19), 90 pages, lettrines et illustrations bois par André Jourcin.Superbe reliure demi chagrin rouge à coins,couverture conservée , intérieur comme neuf. Dédicace manuscrite de Simone Saint Clair sur p. de garde.
Ray bibli cord B4*
Paris, Nicolle, Mame frères, Martinet, 1814
In-8 (212 x 136 mm), demi-maroquin vert à grain long, dos lisse orné, pièce de titre noisette, chiffre couronné, tranches jaunes (reliure d'époque). Exemplaire au chiffre de Jérôme Bonaparte (Ajaccio 1784 - Massy 1860), dit " Comte de Montfort ", Roi de Westphalie (Olivier, planche N° 2661), et portant le cachet " Bibliothèque du Citoyen Napoléon Bonaparte ". Il est le plus jeune frère de Napoléon Ier. Bel exemplaire (quelques menus frottements, petite déchirure en marge supérieure pages vii, 267 et 269, quelques légères rousseurs). // Octavo (212 x 136 mm), green long-grained half-morocco, smooth spine tooled, chestnut title label, crowned monogram, yellow edges (contemporary binding). Precious copy that belonged to Jérôme Bonaparte (Ajaccio 1784 - Massy 1860), named " Comte de Montfort ", Roi de Westphalie (Olivier, planche N° 2661), and containing the stamp " Bibliothèque du Citoyen Napoléon Bonaparte ". He is the youngest brother of Napoleon Ier. Fine copy (some minor rubbings, little tear on top margin pages vii, 267 and 269, some light spots).
Paris, Arcanes, 1953. Petit in-8 broché de 112 pages, couverture imprimée en jaune et illustrée de 2 collages de Sternberg.
Un troisième collage de l'auteur figure au frontispice. Edition originale de ce premier recueil de contes court paru en France. Tirage limité à 500 exemplaires numérotés sur Téka et quelques HC, celui-ci un des 300 (311) suivant les 200 signés pour un club de bibliophiles. Notre exemplaire est enrichi d'un bel envoi signé de Sternberg à Raymond Queneau.
Paris Maradan an X (1802) In-8° (207 x 135 mm), viii pp. - 398 pp. - [1] f., veau marbré, dos lisse orné, encadrements sur les plats avec armes et provenances au centre, filet sur les coupes (reliure de l'époque)
L'EXEMPLAIRE DE L'EMPEREUR ET DE L'IMPÉRATRICE AU CHÂTEAU DE MALMAISON. Édition originale française (une traduction anglaise paraît la même année à Londres) de cet ouvrage composé par le diplomate allemand Johann Christoph Gustav von Struve et consacré, plus qu'à la Crimée, à l'ambassade russe envoyée de Saint-Pétersbourg à Constantinople en 1793. À compter de la signature du traité de Paris le 25 juin 1802, Napoléon effectue plusieurs tentatives de rapprochement avec la Sublime Porte, cherchant à « raffermir et consolider ce grand empire » pour s'en servir contre la Russie et l'Angleterre, rivaux de la France en Orient. Il dépêche ainsi plusieurs ambassadeurs à Constantinople, parmi lesquels le colonel Horace Sebastiani, qui en 1808 aidera la capitale à repousser la flotte anglaise. Les négociations d'une véritable alliance entre la France et l'Empire ottoman tournent cependant court, et les anglais profitent d'une période de troubles intérieurs pour asseoir leur influence sur la Porte. En 1813 Andréossy, premier ambassadeur français depuis quatre ans à rejoindre Constantinople, ne peut rien faire pour renouer les liens entre les deux puissances. Napoléon III combattra toutefois en Crimée au côté de l'Empire ottoman. PROVENANCES : 1. Bibliothèque de Napoléon et Joséphine au château de Malmaison : fer à l'aigle (variante du fer 2652.7) sur les plats, mention "MALMAISON" au plat supérieur. 2. « BIBLIOTHEQUE / DE V PERDONNET », supra-librum et étiquette sur le contreplat supérieur. Alexandre François Vincent Perdonnet (Vevey, 1768-Lausanne, 1850), riche agent de change suisse, compta dans la vie politique de son pays tout en déployant une activité économique intense en France (il possède par exemple les forges de la Loue et le haut fourneau de Pontarlier) et en Europe. Il est naturalisé français en 1818. De religion protestante, Vincent Perdonnet s'intéresse vivement aux sciences et aux arts, aux progrès industriels de son temps, et à toutes les nouveautés. Mors fendus, coiffes et coins frottés, épidermures au dos ; Ors légèrement effacés sur le plat supérieur, de manière plus notable au lieu ; Barbier IV, 1085
Lyon Jacobi Cardon et Petrus Cavellat 1621 In-f° (362 x 240 mm), [8] ff. - 498 pp. - [16] ff., maroquin rouge, dos à six nerfs orné, encadrement d'un double filet sur les plats avec armes au centre, filet pointillés sur les coupes, tranches dorées (reliure de l'époque).
Important traité relié en maroquin aux armes de l'évêque de Lodève Rare édition originale ou du moins officielle car bénéficiant à l'inverse de celle de Paris à la même date et à l'adresse d'Edme Martin (Edmundi Maritini) d'un privilège en bonne et due forme. Elle est illustrée au titre d'un large encadrement gravé sur cuivre présentant notamment le portrait de l'auteur. Ce traité sur les trois vertus fut publié à titre posthume 4 ans après sa mort, édité par le P. Alavarez. Ce serait son dernier ouvrage, resté manuscrit. Cependant, les disputationes IX-XI proviendraient d'un autre travail manuscrit antérieur (vers 1590-91) qu'Alvarez appelle « Prima lectura » d'ou un défaut d'unité qui entraînerait une contradiction entre les disput. IX et XIX 1. Suarez y aborde au regard des trois vertus théologales un grand nombre de sujets dont à titre d'exemple le droit international, le droit des gens ou encore le droit de la guerre.Francisco Suarez (1548-1617), jésuite espagnol de la célèbre École de Salamanque, est considéré de son vivant comme le plus grand philosophe et théologien de l'époque et généralement comme l'un des plus grands scolastiques après Thomas d'Aquin. Il reçoit le surnom de Doctor Eximius (Docteur extraordinaire, exceptionnel'). Fondateur de la philosophie moderne de la loi et en particulier de la loi des nations, après sa mort, ses écrits sur le droit naturel continuent d'exercer une influence considérable, notamment sur certains des principaux philosophes du XVIIe siècle, entre autres Grotius, Descartes et Leibniz. En particulier, les Méditations sur la philosophie première de René Descartes (1641) empruntent quelques éléments à ses travaux de métaphysique. Le pape Benoît XIV considérait que Francisco Suarez était, avec Velázquez, l'une des deux lumières d'Espagne. PROVENANCE : Jean de Plantavit de La Pause (1579-1651) avec ses armes à la devise « In navi Noae natus ut plus sapias ». Les Plantavit de La Pause descendent des Strozzi, famille illustre de Toscane. Le cardinal de Joyeuse, ambassadeur à Rome, le recommande à Marie de Médicis comme aumônier à la cour au moment où Henri IV venait d'être assassiné. Élisabeth de France qui devient infante d'Espagne en 1615, le choisit pour grand aumônier. En 1625, il est nommé évêque de Lodève (Hérault). Il est resté célèbre pour sa politique de « grands travaux » (reconstruction d'églises ruinées notamment), son diocèse ayant été particulièrement touché par les guerres de religion. Mais il fut surtout l'artisan infatigable de la restauration de la cathédrale Saint-Fulcran de Lodève, dont il finança sur sa cassette personnelle la reconstruction des voûtes de la nef. Proscrit par Richelieu au moment de l'affaire de Montmorency, il se réfugie en Avignon et enfin absous, il regagne son siège épiscopal de Lodève. A la mort de Jean de Plantavit de la Pause, sa bibliothèque fut achetée par son successeur, l'érudit François du Bosquet (1605-1676). Devenu évêque de Montpellier, celui-ci transporta dans sa nouvelle résidence sa précieuse collection de livres imprimés et manuscrits, qui, à sa mort, passa au suivant, son neveu et successeur : Charles de Pradel (1644-1696) avec inscription manuscrite au titre : « ex libris bibliotheca D. D. Caroli de Pradel epi[sco]pi Monsp[eliensis]». Charles de Pradel succède en 1676 à son oncle au siège de Montpellier. Pendant son épiscopat il fait modifier le palais épiscopal et y installe une riche bibliothèque. Il réorganise également le clergé de son diocèse et fait fermer en 1682 le dernier temple protestant encore ouvert à Montpellier où il meurt en 1696. Manque à la coiffe de tête, taches, dos légèrement foncé, papier plus ou moins bruni, fine mouillure marginale peu étendue un peu plus présente en début et fin d'ouvrage.
A Amstelredam, Chez Aletinosgraphe de Clearetimelee, & Graphexechon de Pistariste, sans date. 2 tomes en 1 volume in-folio de [8]-535 + [8]-463 pages, pleine basane marron, dos à nerfs orné. Plats et dos frottés et épidermés, petits accrocs aux coiffes, charnière du 1er plat fendue, rousseurs, accrocs sur l’angle inf. gauche du 1er plat. Traces d’humidité.
Page de titre illustrée d’une vignette réhaussée, avec le chiffre de la maison de Sully (VVV). Habile contrefaçon de l’édition originale, elle a longtemps été confondue avec cette dernière, qui fut imprimée à petit nombre au château de Sully.
Limoges Barbou s. d. (1810) In-8° (209 x 132 mm) de [1] f. - vi - 246 pp., demi-basane maroquinée havane à grain long, dos lisse orné avec chiffre couronné en queue, tranches jaunes (reliure de l'époque).
L'exemplaire du roi Jérôme Bonaparte puis de son fils le prince Jérôme-Napoléon Édition originale rare imprimée sur papier bleuté. Elle est toute relative au jansénisme, l'auteur y plaide nettement sa cause, et blâme tout ce que l'on a fait contre lui. Les papes, les évêques, le clergé, les jésuites, tous se sont trompés en poursuivant une secte chimérique 1. Mathieu-Mathurin Tabaraud (1744-1832), supérieur du collège de Pezenas, de celui de la Rochelle puis au commencement de la Révolution, supérieur de l'Oratoire de Limoges, son pays natal, se prononça par 3 écrits contre les innovations de l'assemblée constituante. Dénoncé par le club des Jacobins de Limoges, il se retira à Lyon puis à Paris. Après les malheurs du 2 septembre, il s'enfuit de Rouen où il était et se réfugia à Londres pendant 10 ans. Il y rédigea la partie politique du Times, travailla à l'Oracle, à l'Anti-Jacobin-Review et traduisit les Réflexions soumises à la considération des puissances combinées de Bowles. Il profita du Concordat de 1801 pour rentrer en France. Fouché, son ancien confrère, le fit porter sur une liste pour l'épiscopat mais il préféra se retirer en Province. Censeur de la librairie en 1811, il fit la guerre aux ouvrages qui contrariaient ses idées jansénistes. Il est l'auteur d'un nombre important de brochures ou ouvrages plus conséquents, le plus souvent d'inspiration janséniste. PROVENANCE : Jérôme Bonaparte, avec son chiffre couronné 2. Roi de Westphalie de 1807 à 1813 puis prince de Montfort. Napoléon Joseph Charles Paul Bonaparte, dit Napoléon-Jérôme ou « Plon-Plon » avec son tampon humide sur la page de titre. Prince français, comte de Montfort, de Meudon et de Moncalieri. Fils du précédent. Guillaume Louis Joseph René Fage (1848 - 1929) avec son ex-libris gravé au premier contreplat. Avocat au barreau de Limoges. Président de la Société des Lettres, Sciences et Arts de la Corrèze. Directeur avec A. Leroux des Archives historiques de la Manche et du Limousin. Il avait formé une bibliothèque limousine de près de 4000 numéros. Quelques rousseurs, petit manque en marge haute au dernier feuillet ; dos, tranche supérieure et gouttière noircis lors de l'incendie des Tuileries par les communards en 1871. Ce sont alors là que se trouvaient les bibliothèques des princes. Il s'agit donc de l'un des rares exemplaires qui survécu aux flammes.
Paris Genets aîné an XI (1803) 2 vol. in-8° (207 x 133 mm), xlvi pp. - 420 pp. + 419 pp., veau marbré, dos lisse orné, encadrements sur les plats avec armes et provenances au centre, filet sur les coupes (reliure de l'époque)
L'EXEMPLAIRE DE L'EMPEREUR ET DE L'IMPÉRATRICE AU CHÂTEAU DE MALMAISON.Première édition française, illustrée d'une carte dépliante, de cet ouvrage publié pour la première fois à Londres en 1799. John Taylor, lieutenant-colonel auprès de la East India Company, y fait le récit de son périple depuis Londres vers l'Inde (en passant par la Turquie, la Syrie, l'Iraq...) ; suit un volume de conseils pratiques aux voyageurs. Le Major Taylor y partage également ses réflexions sur la guerre de 1768 entre France et Angleterre et sur le sultan Tipû Sâhib. Napoléon nourrit depuis la campagne d'Égypte le projet de « couper à la Grande Bretagne la route des Indes » pour en entreprendre la reconquête. Dans ce but, il tente à plusieurs reprises de nouer une alliance avec le sultan de Mysore Tipû Sâhib, grande figure de la résistance anti-britannique. Mais les français sont repoussés à la bataille d'Aboukir, et Tipû Sâhib meurt moins d'un an plus tard en défendant sa capitale, coupant court aux ambitions de Bonaparte. L'Empereur tentera néanmoins, sans succès, d'entraîner le tsar Alexandre dans une conquête de l'Inde. PROVENANCES : Bibliothèque de Napoléon et Joséphine au château de Malmaison : fer à l'aigle (variante du fer 2652.7) sur les plats, mention "MALMAISON" au plat supérieur. « BIBLIOTHEQUE / DE V PERDONNET », supra-librum et étiquette sur le contreplat supérieur. Alexandre François Vincent Perdonnet (Vevey, 1768-Lausanne, 1850), riche agent de change suisse, compta dans la vie politique de son pays tout en déployant une activité économique intense en France (il possède par exemple les forges de la Loue et le haut fourneau de Pontarlier) et en Europe. Il est naturalisé français en 1818. De religion protestante, Vincent Perdonnet s'intéresse vivement aux sciences et aux arts, aux progrès industriels de son temps, et à toutes les nouveautés. Mors fendus, coins frottés. Vol. 1 : pièce de tomaison manquante, manque à la coiffe de tête ; vol. 2 : manque à la coiffe de tête, manques en pied de dos, coiffe de queue manquante.
Amsterdam [Paris] 1747 2 vol. in-12° (146 x 96mm), [3] ff.- 247pp. [1] f. + [2] ff. - 319 pp. - [1] f., basane havane moucheté, dos à cinq nerfs orné, armes au centre des plats supérieurs, tranches rouges (reliure étrangère de l'époque)
UN DES GRANDS SUCCÈS LITTÉRAIRES FRANÇAIS DU XVIIIe RELIÉ AUX ARMES DU MAÎTRE GÉNÉRAL DES POSTES DE SAXE Édition originale rare du troisième et dernier roman de Madame de Tencin, qui connut un grand succès aussi bien en France qu'en Angleterre, où il fut traduit dès 1750. L'oeuvre fut adaptée au théâtre en 1775 par Jean-Rodolphe Sinner de Ballaigues, puis continua de circuler au cours de la période révolutionnaire, retravaillée et rééditée à plusieurs reprises sous le titre de Louise de Valrose ou Mémoires d'une Autrichienne. L'ouvrage continua d'être réimprimé jusque dans la première moitié du XIXe siècle. Se revendiquant de l'école de Madame de Lafayette, la Marquise de Tencin compose avec Les Malheurs de l'amour un « anti-roman sentimental », subversif aussi bien sur le plan politique que sur le plan religieux. L'intrigue met en scène les destins imbriqués de trois héroïnes : Pauline, une jeune héritière éprise du comte Barbasan ; Eugénie, une nonne dont elle fait sa confidente ; et Hipolyte, la rivale de Pauline qui, travestie en homme, escorte le comte Barbasan jusqu'à Francfort lorsqu'il s'évade de prison. Claudine Alexandrine Sophie Guérin de Tencin, baronne de Saint-Martin de l'isle de Ré (1682-1749) et mère de Jean d'Alembert, quitta la couvent en 1711 pour faire salon à Paris. Ses premiers habitués, spéculateurs de la Banque de Law et autres personnalités de la politique et de la finance, laissèrent place dès 1733 à une compagnie plus littéraire : Fontenelle, Marivaux (qui lui doit son fauteuil à l'Académie), l'abbé Prévost, Charles Pinot Duclos et plus tard Marmontel, Helvétius, Marie-Thérèse Geoffrin et Montesquieu (elle financera la première édition de L'Esprit des lois). Malgré une scintillante réputation dans le milieu des Lettres, Madame de Tencin (délivrée en 1712 de ses voeux prononcés sous la contrainte) fut beaucoup critiquée pour son ambition et pour ses conquêtes galantes. Le Maréchal de Villars la décrivit ainsi comme une « intrigante accoutumée à faire tous les usages de son corps et de son esprit pour parvenir à ses fins ». En plus des Malheurs de l'amour, Madame de Tencin publia deux autres romans à succès : Les Mémoires du comte de Comminge (1735) et Le Siège de Calais, nouvelle historique (1739). PROVENANCE : 1. Adam Rudolph von Schönberg (Maxen : 1712 - Dresden : 1795), armes au centre des plats supérieurs. Maître général des postes de Saxe, seigneur de Purschenstein et de Reichstädt (dont il fit rebâtir les châteaux dans un style baroque), chevalier de l'ordre de Saint-Jean et de l'ordre royal danois de Dannebrog. 2. « A. Jouffray », ex-libris gravé à motif de monnaie à vers-revers à la devise « à l'aventure » contrecollé aux contre-plats supérieurs. Possiblement Colonel Antoine Jouffray (Lyon : 16 janvier 1848 - Morbihan : vers 1934). Une seule bibliothèque en France (BnF, Tolbiac, 2 ex. et Arsenal, 3 ex.) et un incomplet à Sainte Geneviève (première partie seule ?). Une seule aussi en Allemagne (DNB, 2 ex. Frankfurt et Leipzig). Aucun aux États-Unis. Gay III, 16 ; Barbier III, 23.
Paris, Guy Le Prat, 1943. Coll. "Jadis et Naguère" In-8 broché, 196 p. Préface de Maurice Reclus. Planches h.-t. Bibliographie. Très bon état (papier jauni, rousseurs discrètes).
MIT Press 1982 736 pages 23 2x4 8x15 8cm. 1982. Cartonné jaquette. 736 pages.
Bon état intérieur propre bonne tenue jaquette défraîchie bords frottés déchirures
Lyon - Paris Périsse Frères - Ruffet s. d. (c. 1863) In-18° (158 x 113 mm), xxiv - [332] ff. - [8] ff. et [1] ff. de pl., chagrin crème, dos à 5 faux-nerfs orné, large encadrement sur les plats avec armes au centre, roulette sur les coupes, charnières cuir, roulette intérieure, tranches dorées (reliure de l'époque).
Édition rare, illustrée en frontispice d'un portrait sous serpente sur chine contrecollé de l'imprimeur Antoine Périsse par J. Courtet. L'oeuvre de l'Union catholique fut fondée suite aux événements de 1848. Étonnée par le miracle du 24 février 1848 - le refus du roi Louis-Philippe de faire tirer sur les parisiens puis son abdication - mais voyant que le blasphème ne quittait par pour autant la bouche des hommes, elle se résolut à initier cette publication afin de répandre dans toutes les classes de la société les pensées religieuses et le goût de la vraie piété. Un format « passe-partout » de 4 p. in-18° se lisant en 5 minutes fut alors choisi ainsi qu'une publication mensuelle. La souscription pour un an était de dix centimes. Ces feuilletons furent apparemment réunis plusieurs fois en volumes au fur et à mesure de la publication. Le notre contient les 166 premiers. Quelques traces et petites taches, petites mouillures angulaires aux premiers feuillets ; Pérennès - II, 763.
Broché, 219 pages, paru en 1989 chez Nathan, livre en très bon état, quasi neuf.
Könneman Cologne 2000 Fort in-4 carré ( 235 X 210 mm ) de 672 pages, plein toile noire de l'éditeur sous jaquette illustrée. Edition illustrée de très nombreuses figures. Très bel exemplaire.