[1860]. 252 x 340 mm.
Belle représentation du Jardin des Plantes à Nantes, dessinée par Félix Benoist et lithographiée par Eugène Cicéri et Philippe Benoist. La vue est prise depuis l'entrée située boulevard de Sébastopol. Ce boulevard prit son nom en 1856, après le siège de Sébastopol, puis fut renommé en 1946 boulevard de Stalingrad, en référence à la bataille du même nom. Dès 1840, le Jardin des Plantes connut d'importants travaux d'embellissement et d'aménagement, grâce au botaniste Jean-Marie Écorchard, nommé directeur du jardin le 1er janvier 1840. Transformé en jardin à l'anglaise, le Jardin des Plantes sera inauguré en 1860. Bel exemplaire aquarellé à l'époque. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1860, 2164.
Nantes, Charpentier, [1863]. 260 x 320 mm.
Belle vue générale de la ville de Nice, sur la Côte d'Azur. Elle a été dessinée d'après nature par Félix Benoist, et lithographiée en couleurs par Eugène Cicéri. Les figures sont d'Adolphe Bayot. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie. Sites pittoresques, monuments, description et histoire, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. La vue est prise depuis la colline du Château et offre une vue plongeante sur la Baie des Anges, la Promenade des Anglais et la ville. Au premier plan se tiennent des personnages, plus bas on aperçoit la Tour Bellanda. C'est sur cette colline que retentissait, dès 1861, le bruit du canon tous les jours à midi, aujourd'hui remplacé par une bombe d'artifice. Bel exemplaire. Rousseurs claires dans les marges. Bibliographie de la France, Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1863, p. 512, n°2242.
Nantes, Charpentier, [1863]. 255 x 313 mm.
Belle vue de la ville de Nice, sur la Côte d'Azur. Elle a été dessinée d'après nature et lithographiée en couleurs par Félix Benoist. Les figures sont d'Adolphe Bayot. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie. Sites pittoresques, monuments, description et histoire, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. La vue est prise depuis la Villa Venanson, située au sommet de la colline de Carabacel. Cette villa abrita un couvent des Ursulines de 1862 a 1905, puis un hôtel. C'est aujourd'hui un immeuble d'habitations appelé le Palais l'Hermitage. Bel exemplaire. Quelques rousseurs claires dans les marges. Bibliographie de la France, Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1862, p. 458, n°1984.
Nantes, Charpentier, [1863]. 270 x 321 mm.
Belle vue de la ville de Nice, sur la Côte d'Azur. Elle a été dessinée d'après nature par Félix Benoist, et lithographiée en couleurs par Eugène Cicéri. Les figures sont d'Adolphe Bayot. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie. Sites pittoresques, monuments, description et histoire, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. La vue est prise depuis le Mont Boron, surplombant la Baie des Anges. Bel exemplaire. Quelques rousseurs claires dans les marges. Bibliographie de la France, Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1863, p. 512, n°2242.
Nantes, Charpentier, [1863]. 260 x 316 mm.
Belle vue du port de Nice, sur la Côte d'Azur. Elle a été dessinée d'après nature par Félix Benoist, et lithographiée en couleurs par Eugène Cicéri. Les figures sont d'Adolphe Bayot. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie. Sites pittoresques, monuments, description et histoire, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. C'est depuis la colline du Château que retentissait, dès 1861, le bruit du canon tous les jours à midi, aujourd'hui remplacé par une bombe d'artifice. Bel exemplaire. Bibliographie de la France, Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1863, p. 512, n°2242.
Paris, Henri Charpentier, [1861]. 294 x 366 mm.
Belle vue du Palais de l'Élysée en 1860 vu depuis les jardins, dessinée par Félix Benoist et lithographiée à fond teinté par Eugène Cicéri pour l'ouvrage Paris dans sa splendeur, l'une des plus importantes publications sur Paris. L'Hôtel d'Évreux fut construit en 1720. Renommé Palais de l'Élysée, il deviendra en 1873 le palais offociel du Président de la République. Bel exemplaire. Petites rousseurs marginales, déchirure dans la marge inférieure restaurée.
Paris, Henri Charpentier, [1861]. 307 x 373 mm.
Belle vue à vol d'oiseau des Tuileries en 1860, dessinée par Félix Benoist et lithographiée à fond teinté par Jules Arnout pour l'ouvrage Paris dans sa splendeur, l'une des plus importantes publications sur Paris. La vue montre au premier plan L’arc de triomphe du Carrousel édifié entre 1807 et 1809 pour célébrer la victoire d'Austerlitz, puis le Palais des Tuileries, les jardins, la Place de la Concorde avec l'obélisque de Louxor installé en 1836, les Champs-Élysées, et enfin au loin l'Arc de Triomphe. Bel exemplaire. Quelques rousseurs.
Paris, Henri Charpentier, [1861]. 293 x 400 mm.
Belle vue à vol d'oiseau de Paris en 1860, dessinée par Félix Benoist et lithographiée à fond teinté par Jules Arnout pour l'ouvrage Paris dans sa splendeur, l'une des plus importantes publications sur Paris. La vue montre les Champs-Élysées avec d'un côté le Palais de l'Industrie, construit pour la première Exposition Universelle française en 1855, et détruit en 1896 pour laisser place aux Petit et Grand Palais, et de l'autre, le Cirque d'Été sur le Carré Marigny. On aperçoit également le Palais de l'Élysée et l'église de la Madeleine. Bel exemplaire. Quelques rousseurs.
Paris, Henri Charpentier, [1861]. 303 x 399 mm.
Superbe vue à vol d'oiseau de Paris en 1860, montrant l'Île de la Cité et les rives gauche et droite, dessinée par Félix Benoist et lithographiée à fond teinté par Jules Arnout pour l'ouvrage Paris dans sa splendeur, l'une des plus importantes publications sur Paris. La vue, prise depuis le quartier Saint-Gervais dans le 4ème arrondissement, montre au premier plan la pointe de l'Île Saint-Louis, avec les ponts Saint-Louis et Louis Philippe. Sur la rive droite, on peut voir l'église Saint-Paul, l'Hôtel de Ville, la Tour Saint-Jacques, l'église Saint-Eustache avec les bâtiments des anciennes Halles de Paris, et au lointain l'Arc de Triomphe. Sur la rive gauche, on aperçoit les églises Saint-Sulpice et Saint-Germain-des-Prés, l'Institut de France et le Musée de l'Armée. Bel exemplaire. Quelques rousseurs.
Nantes, Charpentier, [1872]. 287 x 365 mm.
Belle vue du parc des Buttes-Chaumont, dessinée par Félix Benoist et lithographiée par Eugène Cicéri et Philippe Benoist. Elle est issue de la première édition de l'ouvrage Paris et ses ruines en mai 1871, consacré aux incendies de Paris lors de la Commune, et publié en 1872. Le parc des Buttes-Chaumont a été conçu par Adolphe Alphand, directeur du Service des Promenades et Plantations de Paris et et proche collaborateur du baron Haussmann. Il a été inauguré en 1867. Notre estampe montre la partie centrale du parc, où se trouve un lac abritant l'île du Belvédère, et au sommet de l'île, le Temple de la Sibylle, construit par l'architecte Gabriel Davioud. Il existe une variante de cette estampe, avec notamment des différences dans les personnages. Bel exemplaire.
Nantes, Charpentier, [1864]. 255 x 333 mm.
Belle vue de la station thermale de Saint-Gervais-les-Bains en Haute-Savoie, dessinée d'après nature par Félix Benoist et lithographiée en couleurs par Eugène Cicéri. Les figures sont d'Adolphe Bayot. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. Bel exemplaire. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1862, p. 91, n°366.
Nantes, Charpentier, [1864]. 247 x 307 mm.
Belle vue de Saint-Jean-de-Maurienne, dans le département de la Savoie. Elle a été dessinée d'après nature par Félix Benoist et lithographiée en couleurs par Louis-Julien Jacottet. Les figures sont d'Adolphe Bayot. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. Bel exemplaire. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1863, p. 426, n°1844.
Nantes, Charpentier, [1863]. 270 x 315 mm.
Belle vue de Villefranche-sur-Mer, prise depuis les hauteurs de la ville. Elle a été dessinée d'après nature par Félix Benoist, et lithographiée en couleurs par Léon Sabatier. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie. Sites pittoresques, monuments, description et histoire, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. Bel exemplaire.
Paris, Henri Charpentier, [1861]. 279 x 357 mm.
Belle vue du Palais Bourbon en 1860, dessinée et lithographiée à fond teinté par Philippe Benoist et Eugène Cicéri pour l'ouvrage Paris dans sa splendeur, l'une des plus importantes publications sur Paris. La vue est prise depuis la Place de la Concorde, et montre une partie du Pont de la Concorde, avec la Seine sur laquelle passe le bateau promenade Le Parisien. Bel exemplaire. Rousseurs légères.
Paris, Wild, [1854]. 445 x 616 mm.
Belle et grande estampe figurant la ville de Sébastopol en Crimée, montrant ses fortifications, sa rade et son port. Elle a été lithographiée par Philippe Benoist, finement coloriée à l'époque, et publiée en 1854. La vue est prise depuis l'entrée du port, protégée de multiples fortifications : sur la rive gauche de la baie, le Fort Constantin et ses batteries, puis le Fort Catherine, le Fort du Nord ou citadelle, les batteries de Soukaia, et au loin, les phares Ouest et Est d'Inkerman ; sur la rive droite, les batteries du Fort de la Quarantaine, le Fort Alexandre, les batteries de Sébastopol, le Fort de l'Artillerie, le Fort Saint-Nicolas, et enfin la ville ; au loin, la rivière Tchernaia Tetchka. L'estampe a été réalisée lors de la Guerre de Crimée qui opposa, de 1853 à 1856, l'empire russe à une coalition formée de l'empire Ottoman, du Royaume-Uni, de la France et du royaume de Sardaigne. Ville stratégique située sur les rives de la Mer Noire, Sébastopol était le port d'attache de la Marine impériale russe dont la flotte menaçait la Méditerranée. Le siège et le bombardement de la ville débutèrent le 18 octobre 1854, et s'achevèrent en septembre 1855. Ce fut l'épisode principal de la Guerre de Crimée, qui s'acheva par la défaite de la Russie, entérinée par le Traité de Paris de 1856. Bon exemplaire aquarellé à l'époque. Petite griffure dans la partie haute, au niveau du ciel, frottements dans les marges. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1854, p. 804, n°4048.
Nantes, Charpentier, [1872]. 287 x 403 mm.
Belle vue aérienne du site de l'Exposition Universelle de Paris de 1867, dessinée et lithographiée en couleurs par Philippe Benoist. Elle est issue de la première édition de l'ouvrage Paris et ses ruines en mai 1871, consacré aux incendies de Paris lors de la Commune, et publié en 1872. L'Exposition Universelle de 1867 est la deuxième exposition organisée à Paris, après celle de 1855. Elle se déroula sur le Champ-de-Mars du 1er avril au 3 novembre, sur le thème de l'Industrie, de l'Agriculture et des Beaux-Arts. Elle marque l'apogée du Second Empire et la fin des Grands Travaux de Paris du baron Haussmann. Au centre du site figure le grand édifice de forme ovale appelé le palais Omnibus, conçu par l'ingénieur Jean-Baptiste Krantz et l'architecte Léopold Hardy, et tout autour, les petits pavillons nationaux et industriels. Comme on peut les voir sur la Seine, c'est lors de cet événement que les premiers bateaux-mouches font leur entrée dans Paris. Il existe une variante de cette estampe, dessinée et lithographiée par Fichot. Bel exemplaire.
Paris, Henri Charpentier, [1861]. 290 x 363 mm.
Belle vue des Invalides sous la neige, dessinée et lithographiée à fond teinté par Philippe Benoist pour l'ouvrage Paris dans sa splendeur, l'une des plus importantes publications sur Paris. Bel exemplaire. Rousseurs légères.
Paris & Londres, Goupil & C.e & E. Gambart, 1er mai 1855. 390 x 970 mm.
Superbe panorama de très grand format, figurant le Palais de l'Industrie à Paris en 1855. L'architecture a été dessinée et lithographiée à fond teinté par Philippe Benoist et Félix Régamey, les figures par Henri Guérard, et le paysage par Eugène Cicéri. Ce panorama a été publié à Paris et à Londres le 1er mai 1855, soit deux semaines avant l'inauguration de la première Exposition Universelle organisée par la France, et la deuxième mondiale, après celle de Londres en 1851. Situé sur les Champs-Élysées, le Palais de l'Industrie et des Beaux-Arts, communément appelé Palais de l'Industrie, fut construit spécialement pour l'Exposition, dont il fut l'emblème. Élevé conformément au décret du 8 mars 1853, dans un emplacement que la ville de Paris avait rétrocédé à l'État, cet immense édifice de fer et de verre, derrière une façade en pierre, s'étalait sur plus de deux hectares. Comme on le voit sur cette estampe, l'entrée principale se faisait par un portique monumental en arc de triomphe, dont la corniche était décorée d'un groupe sculpté par Élias Robert représentant la France couronnant les Arts et l'Industrie, et de cartouches ornés des armes et chiffre de l'Empereur Napoléon III, tenus par deux groupes d'enfants-génies ailés. Tout autour de l'édifice courait une frise, sur laquelle étaient gravés les noms des savants, des artistes, des industriels illustres morts avant l'époque de la construction du Palais. On en distingue quelques-uns sur cette estampe, comme Germain Pilon, sculpteur de la Renaissance (1528-1590), Henry Cavendish, physicien et chimiste britannique (1731-1810), Johann Friedrich Overbeck, peintre allemand (1789-1869), Pierre Lescot, architecte français (1515-1578), Alexandre Brongniart, naturaliste français (1770-1847), Giovanni Battista Piranesi, graveur et architecte italien (1720-1778), ou encore le baron Haussmann, préfet du département de la Seine, et dont les Grands Travaux de Paris avaient débuté quatre ans plus tôt. En plus d'accueillir les expositions de l'Industrie et des Beaux-Arts, il abritait également celles de l'Horticulture. À l'inverse de la majorité des bâtiments construits à l'occasion de ces expositions, et notamment du Crystal Palace de Londres en 1851, le Palais de l'Industrie avait pour but d'offrir un cadre d'exposition pérenne, en plein cœur de Paris. Après 1855, il accueillit diverses expositions agricoles, d'horticulture, industrielles, de l'alimentation, concours hippiques, expositions de chiens, des industries fluviales et maritimes, mais aussi et surtout des expositions annuelles des œuvres d'artistes vivants, dits Salons. Mais il sera détruit en 1896 pour faire place aux Petit et Grand Palais, en vue de l'Exposition Universelle de 1900. La vue, animée d'une multitude de promeneurs, cavaliers et calèches, se prolonge jusqu'à l'Arc de triomphe de l'Étoile. Inaugurée par Napoléon III le 15 mai 1855 au Palais de l'Industrie, l'Exposition Universelle de 1855 fut la première exposition universelle française. Elle s'est tenue sur les Champs-Élysées jusqu'au 15 novembre. Elle accueillit plus de 5 000 000 de visiteurs. Vingt-cinq États et leurs colonies y participèrent. Bel exemplaire. Cachet froid de l'éditeur Goupil. Angle inférieur gauche restauré, déchirure dans la marge supérieure restaurée. Bibliographie de la France ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1855, 1083 ; Laran, Inventaire du fonds français après 1800, Tome deuxième, Beauquesne - Bocquet, 1937, p. 220, 104.
Paris, Henri Charpentier, [1861]. 278 x 358 mm.
Belle vue animée de l'entrée principale du Palais de l'Industrie en 1860, dessinée et lithographiée à fond teinté par Philippe Benoist et Eugène Cicéri pour l'ouvrage Paris dans sa splendeur, l'une des plus importantes publications sur Paris. Le Palais de l'Industrie, situé sur les Champs-Élysées, fut construit pour la première Exposition Universelle française en 1855, et détruit en 1896 pour laisser place aux Petit et Grand Palais. L'entrée principale se faisait par un portique monumental dont la corniche était décorée d'un groupe sculpté par Elias Robert représentant La France couronnant de lauriers les Arts et l'Industrie, et de cartouches ornés des armes et chiffre de l'Empereur tenues par deux groupes d'enfants. Bel exemplaire.
[circa 1840]. 390 x 280 mm.
Belle vue de la façade occidentale et principale de Notre-Dame, avec la rue du Cloître-Notre-Dame, dessinée d'après nature et lithographiée par Philippe Benoist pour l'ouvrage Promenade dans Paris et ses environs, par Benoist et Jacottet. La construction de la façade principale débuta en 1200. La tour Nord fut achevée en 1240 et celle du Sud en 1250. Par sa simplicité et son harmonie, cette façade a fasciné les historiens modernes de l’art et les architectes contemporains. Marcel Aubert écrira que c’est une des plus parfaites que le Moyen Age ait élevées, un chef d’œuvre de composition et d’exécution, quant à Le Corbusier, il parlera d’une pure création de l’esprit. Pour lui, la surface déterminante est réglée par le carré et le cercle d’où sa pureté géométrique. Cette vue a été réalisée avant les travaux de restauration réalisés par les architectes Viollet-Le-Duc et Lassus de 1845 à 1863. Lors de la Révolution de 1789, la cathédrale subit de nombreuses mutilations de statues, qui seront restituées lors de ces travaux, telles que nous les connaissons aujourd'hui. Ces statues sont celles de la Vierge à l’Enfant entre deux anges, qui était placée au-dessous de la rosace (exécutée vers 1225), celles d’Adam et d’Eve rappelant la faute originelle, placées de chaque côté de la rosace, ainsi que la large bande horizontale de la galerie des rois, placée sous la balustrade, et alignant vingt-huit statues représentant vingt-huit générations de rois de Juda et d'Israël, ancêtres du Christ (mises en place dans le premier tiers du XIIIe siècle). Bon exemplaire. Rousseurs marginales.
Carouge, Fondation du présent et les auteurs, 1991. 10 x la même grande carte postale (16x22), représentant une illustration extraite de l'album "Les aventures du latex, la bande dessinée européenne s'empare du préservatif".
1833 21 sections montées sur toile et pliées formant une carte de 620 x 905 mm. P. Dépôt général de la Marine 1833
Description du mouillage de Bougie.
Phone number : 33 (0)3 85 53 99 03
Paris, N. Berey, 1660. En deux feuilles jointes de 0,39 x 1,05 m.
Rarissime vue de Paris. Exceptionnelle vue cavalière de la ville de Paris de plus d'un mètre de longueur, gravée par Noël Cochin. Le titre de la gravure, entourée d'une frise, est inscrit sur une banderole, avec à gauche les armoiries de France et à droite celles de Armand-Jérôme Bignon, maître des cérémonies des ordres du roi et prévôt des marchands de Paris. Sous les armoiries de Bignon, très certainement le dédicataire de cette vue, se trouve un cartouche de dédicace orné d'une guirlande de feuillage. Ce cartouche a été laissé vide. La vue reprend le dispositif scénographique des vues dessinées par Merian, cependant elle n'est plus prise depuis la colline de Belleville ou depuis Montmartre, mais plus à l'est, depuis la colline de Charonne comme l'indique ce commentaire Veue de l'éminence de Charonne autrement dit le pré de la roue. De nombreux personnages et scènes diverses animent la vue au premier plan. Environ 40 lieux et bâtiments principaux sont nommés : les Cordeliers, le Marché aux chevaux, Sainte-Geneviève, la Sorbonne, le Luxembourg, Notre-Dame ou Montmartre. Cette gravure est une réduction d'une vue de Noël Cochin de 1662 en quatre feuilles (Boutier, 105) dont Jaillot publia également une version réduite datée de 1669 (Boutier, 108). En revanche, l'édition de notre exemplaire datée de 1660 et publiée par Nicolas Berey manque à Boutier. Berey fut éditeur et enlumineur. A sa mort en 1666, son gendre Alexis-Hubert Jaillot hérita d'une partie de ses cuivres. Très belle qualité d'impression. Estampe parfaitement conservée. Boutier, 108, pour l'édition de 1669.
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