Paris Benard circa 1850 224 x 298 mm.
Estampe figurant la ville de Troyes, dessinée et lithographiée par Deroy. Bel exemplaire.
Paris, Becquet, [circa 1872]. 322 x 418 mm et 316 x 383 mm.
Belle vue à vol d'oiseau du casino de Monte-Carlo, lithographiée en couleurs par Auguste-Victor Deroy, dessinateur et lithographe, et fils d'Isidore Deroy. La vue, prise depuis la mer, montre au premier plan la plateforme en hémicycle du Tir aux pigeons, formant un balcon sur la mer ; érigée en 1872, elle sera renforcée par de grandes arcades aveugles en 1871, tel qu'on peut le voir sur l'estampe ; sur la droite, un train quittant la gare de Monte-Carlo, ouverte en 1869, lors de l'inauguration de la ligne de chemin de fer Nice-Vintimille ; au centre, la place du Palais où se tient le casino, avec son horloge et ses trois frontons ; à gauche du casino, l'Hôtel de Paris, inauguré en 1865, et à droite, le Café de Paris, ouvert en 1868. Les deux tours que l'on connaît aujourd'hui, dans lesquelles sont installées des horloges, seront érigées en 1892. Au bas de la vue figurent les temps de trajets en train vers Monaco, depuis Nice, Marseille, Gênes, Turin, Milan, Florence, Venise, Rome et Naples. En 1856, pour renflouer les caisses de la Principauté, qui vient de perdre Menton et Roquebrune, le Prince Charles III ouvre le premier Casino de Monaco au sein de la Villa Bellevue dans le quartier de la Condamine. En 1862, le Casino déménage sur le Rocher, sur la place du Palais, dans l'Hôtel de Russie. Il sera inauguré en 1863, et fera basculer le destin de la Principauté. Le verso de cette estampe est occupé par une vue animée des Grands Magasins de la Paix. Ouvert en 1869, ce magasin occupait le périmètre situé entre les rues du 4 Septembre, de la Michodière, Choiseul et Monsigny. Émile Zola s'en inspirera pour son roman Au Bonheur des Dames. Au bas de la vue figure une liste des nouveautés en français, anglais et espagnol. Bel exemplaire. Petites déchirures restaurées dans la marge inférieure.
Paris Jeannin circa 1850 161 x 242 mm.
Vue dessinée d'après nature et lithographiée par Deroy. Bel exemplaire .
Paris Jeannin circa 1850 164 x 242 mm.
Vue dessinée d'après nature et lithographiée par Deroy, finement aquarellée à l'époque. Bel exemplaire .
Paris et New-York, L. Turgis J.ne, [circa 1860]. 380 x 498 mm.
Belle vue à vol d'oiseau de l'entrée de la ville du Havre, dessinée et lithographiée par Isidore Deroy, et finement coloriée à l'époque. La vue est prise depuis le sud, et s'étend jusqu'au cap de La Hève. Au premier plan figurent le phare et la jetée, occupée de nombreux promeneurs, puis le sémaphore et son mât à signaux. Sur la gauche, on peut voir la plage et les Bains Frascati. Sous la vue figurent dix légendes situant le Cap de la Hève et les phares, la chapelle Notre-Dame-des-Flots, Sainte-Adresse, l'église Saint-Vincent-de-Paul, Ingouville, Frascati et les Bains de mer, le Musée, les Signaux, l'avant-port et la Seine. Isidore Deroy (1797-1886) était un peintre, aquarelliste et lithographe français. Il fut l'élève de Louis-François Cassas, et exposa à plusieurs reprises au Salon de peinture et de sculpture. Bel exemplaire finement colorié à l'époque. Déchirures dans les marges restaurées.
Paris et New-York, L. Turgis J.ne, [vers 1870]. 375 x 497 mm.
Belle vue à vol d'oiseau du Vieux-Port et de la ville de Marseille, dessinée, lithographiée et finement coloriée à l'époque par Isidore Deroy. La vue est prise depuis l'ouest, avec au premier plan, surplombant le Vieux-Port, le fort Saint-Nicolas, puis la basilique Notre-Dame de la Garde ; sur la gauche, le palais du Pharo. Dans le fond, on distingue le Palais Longchamp, inauguré en 1869. Isidore Deroy (1797-1886) était un peintre, aquarelliste et lithographe français. Il fut l'élève de Louis-François Cassas, et exposa à plusieurs reprises au Salon de peinture et de sculpture. Bel exemplaire finement colorié à l'époque. Deux déchirures restaurées. Catalogue du fonds de L. Turgis et fils, éditeurs d'estampes et d'imagerie religieuses : année 1893, p. 52.
Paris Jeannin circa 1850 230 x 265 mm.
Belle vue de Rome, dessinée d'après nature et lithographiée par Deroy. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque.
Paris L. Turgis circa 1850 380 x 501 mm.
Belle vue dessinée et lithographiée par Deroy, finement aquarellée à l'époque. Titre en français et en espagnol. Bel exemplaire.
Paris, Morier, [1858]. 153 x 201 mm.
Jolie vue d'Avignon, dessinée d'après nature par Isidore-Laurent Deroy, lithographiée en couleurs par Becquet Frères, et publiée par Morier à Paris en 1858. L'estampe montre la place de l'Horloge, le Théâtre et l'Hôtel de Ville. Construit en 1824, lors des travaux d'aménagement de la Place de l'Horloge, le Théâtre, nommé initialement Théâtre Municipal, aujourd'hui Opéra Grand Avignon, brûla en 1846. Un nouveau théâtre fut reconstruit sur le même emplacement entre 1846 et 1847. Dessinateur lithographe et aquarelliste, Isidore-Laurent Deroy (1797-1886) fut l'élève de Louis-François Cassas, et exposa à plusieurs reprises au Salon de peinture et de sculpture. En 1851, il crée avec les frères Becquet la série France en Miniature, qui se poursuivra jusqu'à la fin du Second Empire et comptera plus de 630 vues. Avec Bichebois, Sabatier et Arnout, il fut l'un des artistes de paysages les plus prolifiques et les plus talentueux. Bel exemplaire. Bibliographie de la France, Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, Juin 1858, p. 298, 1184.
Paris, Morier, [1858]. 155 x 218 mm.
Jolie vue d'Avignon, dessinée d'après nature par Isidore-Laurent Deroy, lithographiée en couleurs par Becquet Frères, et publiée par Morier à Paris en 1858. L'estampe montre la cathédrale Notre-Dame-des-Doms d'Avignon et son Calvaire monumental, ainsi que le Palais des Papes. Sur la droite, en arrière-plan, on aperçoit la place de l'Horloge et l'Hôtel de Ville. Dessinateur lithographe et aquarelliste, Isidore-Laurent Deroy (1797-1886) fut l'élève de Louis-François Cassas, et exposa à plusieurs reprises au Salon de peinture et de sculpture. En 1851, il crée avec les frères Becquet la série France en Miniature, qui se poursuivra jusqu'à la fin du Second Empire et comptera plus de 630 vues. Avec Bichebois, Sabatier et Arnout, il fut l'un des artistes de paysages les plus prolifiques et les plus talentueux. Bel exemplaire. Bibliographie de la France, Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, Juin 1858, p. 298, 1184.
Paris, Morier, [1858]. 153 x 204 mm.
Jolie vue des villes de Beaucaire et Tarascon, dessinée d'après nature par Isidore-Laurent Deroy, lithographiée en couleurs par Becquet Frères, et publiée par Morier à Paris vers 1860. Beaucaire et Tarascon sont situées sur les deux rives du Rhône, la première dans le Gard, la seconde dans les Bouches-du-Rhône. La vue est prise depuis la rive droite du Rhône, et montre au premier plan la forteresse de Beaucaire, perchée sur un éperon rocheux. Sur la rive gauche, on aperçoit le château de Tarascon et la collégiale royale Sainte-Marthe de Tarascon. Sur le Rhône, on peut voir, reliant les deux communes, le pont suspendu de Beaucaire, construit entre 1828 et 1829, détruit en 1944, puis remplacé en 1959 et 1999. Dessinateur lithographe et aquarelliste, Isidore-Laurent Deroy (1797-1886) fut l'élève de Louis-François Cassas, et exposa à plusieurs reprises au Salon de peinture et de sculpture. En 1851, il crée avec les frères Becquet la série France en Miniature, qui se poursuivra jusqu'à la fin du Second Empire et comptera plus de 630 vues. Avec Bichebois, Sabatier et Arnout, il fut l'un des artistes de paysages les plus prolifiques et les plus talentueux. Bel exemplaire. Bibliographie de la France, Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, Avril 1858, p. 195, 1724.
1948. 337 x 437 mm.
Belle carte de la forêt mythique de Brocéliande, liée à la légende du roi Arthur et des chevaliers de la Table ronde. Elle a été imaginée et dessinée par Daniel Derveaux en 1948. Les lieux légendaires du cycle de la Table ronde (ensemble de romans en vers et en prose narrant les aventures des chevaliers qui siégeaient autour d'une table ronde, à la quête du Graal) sont indiqués par des médaillons en jaune : château de Comper où vivait la fée Viviane, le Pont du Secret où la reine Guenièvre avoua son amour à Lancelot, le tombeau de Merlin, la fontaine de Jouvence, ou encore le Val des Fées. La carte est ornée d'une rose des vents portant les noms des personnages de la légende. À côté se tient la fée Viviane. En bas à droite, elle est illustrée d'une vignette montrant deux chasseurs. La forêt est divisée en haute et basse forêt, et porte les noms des cantons. Exemplaire bruni.
1747. 542 x 624 mm.
Rare et beau plan de la ville de Troyes en Champagne, gravé par Martial Desbois. Il est décoré de quatre cartouches, dont un cartouche contenant le titre, orné des armoiries du royaume de France, de la Champagne et de la ville de Troyes, un cartouche sur un piédestal contenant les noms des principaux édifices, la liste des places publiques ou commerces, des marchés (poulaillerie, marché des souliers, poissonnerie, courterie aux chevaux, friperie, écorcherie, etc) et des moulins (Jaillac, Meldançon, etc), un cartouche contenant les noms des églises à l'intérieur de la ville, et un cartouche contenant une description de la ville. Le plan montre la ville et ses remparts, ainsi que les faubourgs hors de la ville. Ce plan de Troyes est très similaire au plan dressé par Parizot en 1697, également gravé par Martial Desbois. Bel exemplaire aquarellé à l'époque. Marge supérieure coupée au trait d'encadrement. Vallet de Viriville, Les Archives historiques du département de l'Aube et de l'ancien diocèse de Troyes, capitale de la Champagne ; depuis le VIIe siècle jusqu'à 1790, 1841, p. 73, 369.
Paris, E. Andriveau-Goujon, 1882. En 18 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 540 x 698 mm ; étiquette au dos de l'éditeur E. Andriveau-Goujon."
Belle carte figurant l'Égypte depuis Alexandrie jusqu'à la plaine de Péluse et la ville de Port-Saïd, et au sud jusqu'à Gizeh, issue de l'Atlas universel publié par Eugène Andriveau-Goujon. La carte a été dressée par Édouard Desbuissons, nommé géographe du Ministère des Affaires Étrangères en 1865. Y figurent le tracé du canal de Suez entre Port-Saïd et Suez, ainsi que l'emplacement des phares, les canaux d'eau douce et maritimes, les chemins de fer, les terres cultivées et les terrains incultes. Le canal de Suez fut inauguré, comme la carte l'indique, le 17 novembre 1869. En carton, plans de la ville d'Ismaïlia et des rades de Port-Saïd et de Suez. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
Paris, E. Andriveau-Goujon, 1872. 467 x 624 mm.
Belle mappemonde en couleurs, indiquant les moyens de communication par terre et par mer, à savoir les chemins de fer, les paquebots et les télégraphes électriques. Les chemins de fer, les lignes télégraphiques et les lignes de paquebot sont marqués en rouge, les câbles télégraphiques sous-marins en bleu, et les limites des états en jaune. La carte a été dressée par Édouard Desbuissons, nommé géographe du Ministère des Affaires Etrangères en 1865. Elle est issue de l'Atlas universel d'Eugène Andriveau-Goujon. Bel exemplaire.
CHEZ MICHEL BOBIN & NICOLAS LE GRAS. 1664. In-12. Relié plein cuir. Etat d'usage, Couv. convenable, Coiffe en tête abîmée, Intérieur frais. XLVIII + 272 pages - quelques lettrines et culs de lampe - dos à 5 nerfs - titre et fleurons dorés sur le dos - 2 photos disponibles.. . . . Classification Dewey : 840.04-XVII ème siècle
Classification Dewey : 840.04-XVII ème siècle
A Paris, chez Theodore Girard, 1679, 1 volume in-16 de 150x85 mm environ, xlviij-282 pages, (2) ffb., plein veau brun (reliure restaurée), dos à nerfs portant titres dorés, orné de caissons à motifs dorés, coupes dorées, tranches mouchetées, ex-libris manuscrits sur la page de titre, p. a-ij et p. 103. Une mouillure en début et fin de volume, quelques erreurs de pagination (sans manque), sinon bon état..
René Descartes, né le 31 mars 1596 à La Haye-en-Touraine, aujourd'hui Descartes (Indre-et-Loire), et mort le 11 février 1650 à Stockholm, est un mathématicien, physicien et philosophe françaisLes Passions de l'âme (parfois appelé Traité des passions de l'âme) est un traité philosophique écrit par René Descartes et publié à Paris en 1649. Il s'agit du dernier livre de Descartes publié de son vivant. Celui-ci est écrit en français et dédié à la Princesse Élisabeth de Bohême. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Rouen Chez Jacques Besongne 1651 petit in 8 (16x10,5) 1 volume reliure plein veau fauve, dos à nerfs orné de caissons dorés, tranches teintées rouge, page de titre; 22 feuillets liminaires non chiffrés (44 pages), 286 ppages. Edition rouennaise du dernier ouvrage philosophique de René Descartes. Bel exemplaire, exempt de rousseurs ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Couverture rigide
Paris Perrotin 1840 in-12 de 2 ff.n.ch. et 328 pp. demi-veau blond à coins, double filet doré le long des mors et des coins, dos à nerfs orné de filets dorés, pièce de titre noire [Rel. de l'époque], infimes épidermures, pet. rousseurs
Seconde partie, la seule parue. Elle contient les règles du whist en 139 articles amplement commentés. Cet ouvrage est d'une grande rareté
[Jean-Pierre Desclozeaux] - Desclozeaux, Jean-Pierre - Roy, Claude (préf.)
Reference : 2088
(1976)
1976 Paris, Galerie Marquet, 1976. 10,5 x 16,5 cm, 12 cartes postales détachables sous serpente, dont 6 sont imprimées (titre, préface de Claude Roy, biographie, expositions, bibliographie) et 6 autres illustrées (5 dessins en couleurs et un portrait photographique en noir montrant uniquement la moustache et la barbe de l'illustrateur), l'ensemble sous un cartonnage saumon de l'éditeur à plats rapportés, demi-toile imprimée au dos et titre doré au premier plat.
Paru à l'occasion de l'exposition à la galerie Marquet en 1976. Peu commun. Dernier plat partiellement insolé, sinon comme neuf.
[Paris, Imprimerie Impériale, 1809]. 680 x 687 mm.
Très grande carte figurant l'Île Éléphantine, dernière des îles qui forment la première cataracte du Nil, située face à la ville de Syène ou Assouan, au sud de l'Égypte. Elle a été dessinée par Legentil, lieutenant-colonel du génie, et gravée par Alexandre Blondeau, graveur du prince de Neufchâtel. Cette carte détaillée montre le plan de la ville d'Assouan, les carrières de granit, des tombeaux, parmi lesquels se trouvent des tombeaux arabes chargés d'inscriptions koufiques, des santons (monument contenant le tombeau d'un saint homme musulman), des ruines, des colonnes de granit, et une ébauche d'obélisque. Sur l'Île Éléphantine, qui servait de forteresse contre les invasions éthiopiennes, l'auteur a identifié deux temples, un Temple du Nord, ou temple de Thoutmôsis III, et un Temple du Sud, ou temple d'Aménophis III, deux villages, une porte et une statue en granit, une ancienne ville ruinée et des catacombes creusées dans le roc. L'île de Kitchener, à l'ouest d'Éléphantine, est également représentée, sans être nommée, ainsi que les îlots rocheux au sud. Sur la rive gauche du Nil, on peut voir des catacombes et des petits bois de dattiers et d'acacias. Le nord est situé à gauche du plan. L'échelle est de 400 toises pour 750 mètres. Assouan est la ville la plus au sud d'Égypte. Elle est située au niveau de la première cataracte du Nil, à presque mille kilomètres au sud du Caire. Dans l'Égypte antique, les carrières situées à proximité étaient célèbres pour leur granit gris et rose, et surtout pour la roche granitique appelée syénite. Ces carrières ont fourni les statues colossales, les obélisques et les sanctuaires monolithiques que l'on trouve dans toute l'Égypte, y compris les pyramides. L'obélisque inachevé identifié sur cette carte en est un vestige. Cette ébauche repose aujourd'hui dans une grande carrière située à deux kilomètres au sud d'Assouan. Cette planche est issue de la Description de l'Égypte, ou Recueil des observations et des recherches qui ont été faites en Égypte pendant l'expédition de l'Armée française, publié par les ordres de Sa Majesté l’Empereur Napoléon le Grand. La Description de l'Égypte est un ouvrage monumental, issu de la campagne d'Égypte de Bonaparte, du 19 mai 1798 au 31 août 1801. C'est la première encyclopédie consacrée exclusivement à l'Égypte. Elle se compose de textes de descriptions et de mémoires, illustrés par des volumes de planches. Les articles et les illustrations présentent l'Antiquité et l'Histoire moderne de l'Égypte sous différents aspects : architecture, agriculture, langage, musique, costume, sociologie, médecine, histoire naturelle, et une cartographie détaillée. Au moment de sa publication, c'est la plus grande œuvre imprimée et son influence est si immense qu'elle établit une nouvelle science, l'égyptologie. C'est aussi lors de la campagne d'Égypte que sera découverte la célèbre Pierre de Rosette, fragment de stèle gravée de l'Égypte antique portant trois écritures d'un même texte (hiéroglyphique, égyptien démotique et grec). C'est grâce à cette stèle que Jean-François Champollion réussira à déchiffrer les hiéroglyphes en 1822. Bel exemplaire à très grandes marges. Déchirure dans la partie haute et droite restaurée, déchirures dans les marges restaurées. Laran, Inventaire du fonds français après 1800, Tome deuxième, Beauquesne - Bocquet, 1937, p. 525, 6 ; Monglond, La France révolutionnaire et impériale, Tome VIII, Années 1809-1810, 1957, p. 277, 31.
Falaise, 6 floréal an 6 [25 avril 1798]. 34 x 53 cm.
Plan manuscrit, encre noire et aquarelle, du château de Falaise et de son enceinte, au sud-ouest de la ville du même nom, dans le Calvados. Y sont figurés le mur d'enceinte avec les tours et la terrasse au sud, les trois donjons, la cour intérieure avec le jardin, le potager, la chapelle et d'autres bâtiments. Ce plan est la copie d'un plan de 1793 dessiné par l'ingénieur Lefebvre, conservé aux Archives du Calvados ( https://archives.calvados.fr/ark:/52329/kxqzgnfcw091/7db4a908-ac29-46f3-9d5a-44417b758a55). Il proposait une utilisation du château et de son enceinte par l'administration pénitentiaire et policière. D'après la légende, il était envisagé de mettre les prisonniers dans la tour Talbot, de construire un logement pour les gardiens, et d'abriter "le jury d'accusation et la gendarmerie" dans les bâtiments au nord le long de l'enceinte ; quant à la chapelle, elle "pourra être démolie". La plus ancienne partie du château de Falaise, qui est situé sur un éperon rocheux au sud-ouest de la ville de Falaise, remonte au Xe siècle. Il a vu naître Guillaume le Conquérant et resta dans le domaine de la dynastie anglo-normande jusqu'à sa prise par Philippe-Auguste en 1204. Au moment de la Révolution, le château n'avait plus aucune fonction militaire depuis plus d'un siècle, et servait principalement de carrière de pierre. Belle condition, coloris très frais. Replié.
Paris Ve Cochin 1766 485 x 720 mm.
Très belle vue de la ville d'Orléans, gravée par Choffard d'après un dessin de Desfriches, dédiée au Duc d'Orléans par les maire et échevins de la ville, et présentée par de Cypierre, intendant de la province. Natif d'Orléans et négociant, Aignan-Thomas Desfriches (1715-1800) a laissé toute une suite de paysages finement dessinés au crayon noir ou à l'encre de Chine qui sont datés de 1760 à 1787 environ. La Vue de la ville d'Orléans, sa ville natale, est peut-être sa plus belle pièce. Il y figure lui-même, assis sur un talus gazonné, penché sur un carton à dessin, et entouré de ses amis et familiers y compris son nègre Paul. Le dessin original est au Musée d'Orléans. Habiles restaurations. Bonne condition générale.
Paris, Mariette, 1727. 418 x 551 mm.
Très rare plan figurant les jardins du château de Bagnolet, dessiné par Claude Desgots, architecte paysagiste du roi. Il est accompagné d'une table de 83 renvois. Construit au XVIIe siècle, le château de Bagnolet fut vendu en 1719 au duc d'Orléans. La duchesse d'Orléans, qui en avait fait sa résidence favorite, fit ajouter deux ailes au bâtiment et redessiner le parc par Claude Desgots, petit-neveu d'André Le Nôtre. Pour pouvoir y aller de Paris, sans passer par la populaire rue de Bagnolet, elle fit ouvrir, vers 1720, une avenue plantée d'ormes (légende n°1 sur le plan), dite "avenue de Madame", correspondant de nos jours à la rue des Orteaux. Collaborateur privilégié de Le Nôtre, Claude Desgots participa aux travaux de Chantilly, des Tuileries, de Saint-Cloud, de Sceaux et de Trianon. En 1692, Le Nôtre lui transmit la moitié de sa charge de dessinateur des plants et parterres, et fit de lui son héritier désigné en lui cédant, en 1698, son office de contrôleur général des bâtiments et manufactures du roi. Desgots travailla par la suite pour les jardins du Palais-Royal, de Saint-Maur, de Champs-sur-Marne et du château de Perrigny en Bourgogne, ainsi que dans plusieurs jardins européens, en Angleterre notamment, pour les parterres du château de Windsor. Rousseurs marginales.
Paris, Desnos, 1770. Petit in-12 de [12]-XXVIII-[12]-143-[1], plein maroquin grenat, dos lisse orné de de fleurons et roulettes dorés, pièce de titre verte foncée, triple filet doré en encadrement des plats, filet doré sur les coupes et roulette dorée sur les chasses, tranches dorées.
Illustré d'un frontispice dédicatoire au Roy du Danemark, d'un titre gravé, du portrait du Roi du Danemark et de Norvège gravé par P. Savart. Notre exemplaire compte 17 cartes géographiques à double page, mises en couleurs et montées sur onglets. Charmant exemplaire qui se compose ainsi : la dédicace au roi de Suède et de Norvège, une préface et un avertissement, le calendrier perpétuel et historique, "Idée générale de la Géographie et de l'histoire moderne " par M. Maclot et enfin les 17 cartes sur onglet (dont 2 planisphères). Cette organisation peut correspondre à la première partie de l'Almanach daté de 1770 reliée en un seul volume avec les descriptions relatives des cartes (qui correspond au texte de Maclot) telle que présentée dans le vol. 108 de la "Suite de la clef ou journal historique sur les matières du tems: contenant quelques nouvelles de littérature & autres remarques curieuses" (pp. 457-458). Reliure d'époque de qualité ayant un plat supérieur avec de petites usures (un léger manque à un mors). 2 ex-libris modernes dont celui de Jean-François Chaponnière. Grand-Carteret, Almanachs, 426.