Amsterdam circa 1720 465 x 617 mm.
Carte du royaume de Bohême, dont les territoires font aujourd'hui partie de la République Tchèque. Sur les côtés figure une table des villes les plus remarquables et des principaux états, une chronologie des ducs et rois de Bohême jusqu'en 1705, et quatre blasons. Bel exemplaire.
Amsterdam, circa 1720. 615 x 508 mm.
Arbre généalogique orné de 18 blasons. Petit manque de papier dans le coin supérieur gauche de la marge, sinon bel exemplaire.
Amsterdam, circa 1720. 369 x 428 mm.
Belle planche ornée de 12 vignettes accompagnées de descriptions. Bel exemplaire.
[Amsterda, circa 1720]. 376 x 431 mm.
Estampe contenant une vue de la ville de Loango et 10 vignettes figurant des personnages du royaume de Congo, avec texte descriptif. Très bel exemplaire.
Amsterdam, circa 1720. 346 x 453 mm.
Estampe figurant 3 vues de Constantinople, avec texte. Pliure centrale légèrement brunie.
[Amsterdam, 1708]. 354 x 462 mm.
Belle carte de l'Ecosse, ornée d'une petite carte figurant les Orcades, archipel situé au nord de l'Ecosse. Avec table des comtes, vicomtes, lords et barons, et des provinces, comtés, villes et bourgs. La carte est issue de l'Atlas Historique, véritable encyclopédie géographique et l'œuvre de Nicolas Gueudeville pour le texte et d'Henry Abraham Châtelain pour les cartes. La première édition fut publiée à Amsterdam en 1708, puis l'ouvrage fut réédité en 1718, 1721 et 1732-39. Bel exemplaire.
Amsterdam, circa 1720. 375 x 430 mm.
Planche figurant 11 personnages chinois en costumes et une vue du pont volant dans la province de Shanxi. Bel exemplaire.
[Amsterdam, circa 1720]. En deux feuilles jointes de 375 x 870 mm.
L'une des plus grandes et des plus belles cartes de l'île de Java, issue de l'Atlas historique d'Henry Abraham Châtelain. Elle a été dressée d'après les écrits d'Adriaan Reland, savant hollandais auteur de nombreux ouvrages sur l'archipel indonésien. Elle a été reprise et complétée par Gerard van Keulen en 1728 (Parry, plate 6.8). Elle est ornée d'un cartouche contenant un plan de la baie et du port de Batavia ou Jacatra, actuelle Jakarta, illustré d'une représentation d'un cornac avec son éléphant. Batavia était le comptoir hollandais le plus important de la Compagnie des Indes Orientales (V.O.C.). La carte est accompagnée de remarques et descriptifs sur les villes principales de Java, et sur l'établissement des Hollandais sur l'île et dans la ville de Batavia. La carte montre également les côtes méridionales de l'île de Sumatra, la pointe orientale de Bali (indiquant le palais royal), et les îles au large de Java, telles que l'île Madure ou Madura, l'île du Prince (Pulau Panaitan), l'île Noessa Cambangan (Pulau Nusa Kambangan), l'île Nordra Canibaz (que nous n'avons pas retrouvée sur une carte actuelle), ou encore l'île Abaran ou Noessa Baron (Pulau Nusa Barung). À l'intérieur de l'île, l'auteur a dessiné les bocages, les champs de riz, les montagnes de poivre, les montagnes des marchands de vin, et les forêts sauvages. On remarque également quelques personnages, ainsi que des animaux, essentiellement des éléphants. La mer de Java, au nord de l'île, et l'océan Indien au sud, dénommé La mer des Indes ou la mer de Java, sont décorés de plusieurs vaisseaux. Véritable encyclopédie géographique en sept volumes, l'Atlas historique est l'œuvre de Nicolas Gueudeville pour le texte et d'Henry Abraham Châtelain pour les cartes. La première édition a été publiée à Amsterdam en 1708, puis l'ouvrage a été réédité en 1718, 1721 et 1732-39. Bel exemplaire. Parry, 6.23 & p. 198.
Amsterdam, circa 1720. 365 x 430 mm.
Estampe figurant 4 vues du Caire, avec texte. Pliure centrale légèrement brunie.
[Amsterdam, circa 1720]. 373 x 436 mm.
Très belle carte du Japon, publiée dans l'Atlas Historique, décorée d'un cartouche contenant les armoiries de la noblesse, et d'une petite carte des environs de la ville de Nagasaki dans l'île de Kyushu, orthographiée Kioe Sioe, là où s'installèrent les Hollandais. La carte de Châtelain est dérivée d'une carte publiée en 1715 par Adriaan Reland, éminent cartographe et orientaliste hollandais, qui fut le premier Européen à utiliser des caractères japonais sur une carte. Il fut également le premier à nommer les trente six provinces. D'un point de vue géographique, seule la partie sud de l'île de Hokkaido, ici nommée Jedso, est représentée. L'île principale de Honshu est appelée Nipon Japon, et l'île de Shikoku, Sikokf. Véritable encyclopédie géographique, l'Atlas Historique est l'œuvre de Nicolas Gueudeville pour le texte et d'Henry Abraham Châtelain pour les cartes. La première édition fut publiée à Amsterdam en 1708, puis l'ouvrage fut réédité en 1718, 1721 et 1732-39. Bel exemplaire. Walter, Japan. A cartographic vision. European printed maps from the early 16th to the 19th century, 70 ; Hubbard, The Mapping of Japan, 73 ; Campbell, MCC 36, Japan: European Printed Maps to 1800, 45.
[Amsterdam, vers 1705]. 331 x 439 mm.
Belle mappemonde à deux hémisphères figurant les découvertes et possessions des Hollandais dans le monde, ainsi que les places et comptoirs appartenant à la Compagnie néerlandaise des Indes Orientales ou VOC (Verenigde Oost-Indische Compagnie). La Californie y est représentée comme une île, les contours de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande sont partiellement dessinés. On peut voir également la mythique Terre de Quir, du nom de son découvreur Pedro Fernandez de Quiros, à l'emplacement de l'actuelle Nouvelle-Guinée. La carte est ornée d'un lion rampant dans un médaillon et de deux navires de la Compagnie des Indes. Très bel exemplaire aquarellé.
Amsterdam circa 1720 368 x 429 mm.
Belle estampe gravée illustrée d'une carte du Mexique, d'une carte des environs du lac de Mexico et de quatre vignettes dont une figurant le temple consacré à l'idole Viztzilipuzili, dieu de la guerre, et une figurant une vue de Mexico. Chacune de ces cartes et vignettes est accompagnée d'un grand texte descriptif. Publiée dans l'Atlas historique, véritable encyclopédie géographique en sept volumes de Nicolas Gueudeville pour le texte et d'Henry Abraham Châtelain pour les cartes. La première édition fut publiée à Amsterdam en 1708, puis l'ouvrage fut réédité en 1718, 1721 et 1732-39. Bel exemplaire.
[Amsterdam, 1708]. 354 x 462 mm.
Très belle carte des Îles Britanniques, ornée des armoiries de la Grande-Bretagne, de l'Angleterre, de l'Ecosse et de l'Irlande, et de deux hémisphères terrestres. Avec table des états, villes et rivières, et remarques historiques sur l'Angleterre. La carte est issue de l'Atlas Historique, véritable encyclopédie géographique et l'œuvre de Nicolas Gueudeville pour le texte et d'Henry Abraham Châtelain pour les cartes. La première édition fut publiée à Amsterdam en 1708, puis l'ouvrage fut réédité en 1718, 1721 et 1732-39. Bel exemplaire.
Amsterdam circa 1720 463 x 619 mm.
Carte de la Hongrie, avec parties de la Slovénie et de la Bosnie. Sur les côtés figure une table des villes et des lieux les plus remarquables, des provinces, des rivières, des batailles les plus mémorables, et une chronologie des rois de Hongrie jusqu'en 1705. Armoiries de la Hongrie et du roi des Romains. Bel exemplaire.
Amsterdam, [circa 1720]. 331 x 654 mm.
Carte figurant l'Italie avec texte descriptif sur les régions et table alphabétique des villes. En carton, la Sicile. Bel exemplaire.
Amsterdam circa 1720 380 x 477 mm.
Carte figurant le nord de l'Allemagne avec la Pologne, ornée des armoiries des principautés. Bel exemplaire.
[Amsterdam, 1708]. 343 x 440 mm.
Estampe figurant un globe céleste, une sphère armillaire, une mappemonde à deux hémisphères, et 3 diagrammes illustrant les théories de Ptolémée, Copernic et Brahé. Elle est issue de l'Atlas Historique, véritable encyclopédie géographique et l'œuvre de Nicolas Gueudeville pour le texte et d'Henry Abraham Châtelain pour les cartes. La première édition fut publiée à Amsterdam en 1708, puis l'ouvrage fut réédité en 1718, 1721 et 1732-39. Bel exemplaire.
[Amsterdam, 1708]. 352 x 480 mm.
Belle carte de la région comprise à la frontière de la Savoie et du Piémont, ornée d'un plan de Turin et d'une vue du palais royal de la Vénerie près de Turin. Avec table des provinces, villes, cols et vallées, et organigramme du gouvernement. L'estampe est issue de l'Atlas Historique, véritable encyclopédie géographique et l'œuvre de Nicolas Gueudeville pour le texte et d'Henry Abraham Châtelain pour les cartes. La première édition fut publiée à Amsterdam en 1708, puis l'ouvrage fut réédité en 1718, 1721 et 1732-39. Bel exemplaire.
Amsterdam, vers 1705. 390 x 460 mm.
Estampe dédiée à Venise, ornée de deux vues de la place Saint-Marc et de trois vues de l'arsenal, d'une course de gondoles et d'un combat à coups de poing sur le Ponte dei Pugni. Bel exemplaire.
1780 toile bleu, Carte en 4 ff. , 96 x 166 cms, P. chez Dezauche, (ca. 1780)
par un officier du régiment du futur Charles X. On a collé sur le nom du Comte d'Artois un papier pour masquer ce qui sentait l'Ancien Régime.Cartes 1, 3, 4 / 4 . Chaque carte : 100€
Phone number : 33 (0)6 77 77 12 33
1785 toilées, dans deux étuis en papier fort. Carte en 9 feuilles grand-aigle, 183 x 218 cms, 1 carte 64 x 73 cms et 1 petite 30 x 41, 1 carte de 42 x 43 cms. P. Dezauche, (ca. 1785),
Dezauche est le successeur de Delisle et Buache.Ensemble de 12 cartes dans leurs étuis.
Phone number : 33 (0)6 77 77 12 33
Paris, Imprimerie Royale, 1842, 2 volumes in-8 (23x15cm), 1f.-XXII-595pp. & XVI-581pp., demi veau époque, dos lisse avec titre et tomaison, frottements et épidermures, débuts de fentes, accrocs aux coiffes, coins usés, quelques rousseurs.
Le Routier des îles Antilles, des côtes de Terre-Ferme et de celles du golfe du Mexique, publié à Paris en 1842 et traduit par C. F. Chaucheprat à partir d’un guide hydrographique espagnol rédigé à la Direction des travaux hydrographiques de Madrid, est un manuel nautique destiné aux navigateurs, décrivant avec précision les routes maritimes, ports, mouillages, caps, courants et dangers des Antilles, des côtes sud-américaines et du golfe du Mexique ; cette quatrième édition, enrichie de documents d’origine anglaise, offre une mise à jour des données cartographiques et nautiques afin de faciliter l’usage des cartes publiées par le dépôt hydrographique et d’améliorer la sécurité et l’efficacité de la navigation dans ces régions stratégiques. M7-A
Gray, 8 janvier 1780. 1780 1 vol in-folio (436 x 300 mm.) de : 75 ff. numérotés en lettres dont [93] pp. manuscrites à l'encre brune, [3] pp. bl., [28] plans aquarellés tracés à l'encre rouge et noire dont 26 à pleine page et 2 sur une page; [4] ff. bl. Plein veau granité d'époque, dos lisse orné et titré sur piéce de maroquin brun, titre de maroquin rouge au centre du premier plat, double filet doré sur les coupes, tranches rouges. (Taches, salissures et défauts d'usage).
Remarquable travail de cartographie des terres dun village de Bourgogne, exécuté par un arpenteur du roi à la fin de lancien régime, époque où la France est engagée dans la guerre dindépendance Américaine. L'arpentage est la technique de la mesure de la superficie des terres, en particulier des terrains agricoles. À l'origine du développement de la géométrie, l'arpentage est né en Égypte ancienne pour permettre le relevé des surfaces agricoles après les crues du Nil. Investi d'une signification quasi religieuse, sa pratique était tenue en haute estime dans la Rome antique ou ces « géomètres » sont appelés, selon les époques : decempedator, finitor, metator, mensor castrorum... À partir du XVIe siècle, le terme d« arpenteur », provenant de l« arpent » qui est lunité de mesure utilisée dans la région de Paris, simpose progressivement. Il sera graduellement remplacé par celui de « géomètre », jusqu alors synonyme de « mathématicien ». Lordonnance Royale de 1669 sur les Eaux et Forêts fixe létat de l« arpenteur royal », lui imposant de vérifier tous les ans par un récolement, la matérialisation des périmètres des forêts royales. LEncyclopédie (1756) et son supplément (1776-1780) définissent larpenteur comme celui qui est capable de mesurer les terrains, les reconnaître, les partager, évaluer un champ et en marquer la position, le mesurer et le diviser. Le travail de larpenteur est matérialisé par des registres constitués de relevés et de plans, dont le présent document est un exemple. Larpenteur observe, récolte des informations, établit des relevés, mesure et fait des calculs à l'aide d'outils spécifiques, comme le sextant, le théodolite, l'alidade, le compas d'arpentage, la toise et la chaîne d'arpenteur. Exécuté de la main de larpenteur du roi François Chaudron, il porte son paraphe à chaque page. En préambule, celui-ci indique : « Arpentage et déclaration des fonds qui composent le territoire dEssertenne avec les plans à la suite sur 27 feuilles, extrait de la minute et du plan général du finage fait en vertu darrêt de la chambre et cour des comptes aides et domaines et finances du Comté de Bourgogne du 12 mars 1766 de lagrément de messire Claude Lambert Du-Val, chevalier Seigneur dudit Essertenne, par moi François Chaudron, géomètre arpenteur du Roy à la maitrise des Eaux et Forêts et Baillage de Gray y résidant ». Et au bas du feuillet 47, Chaudron précise : « La présente déclaration et plans à la suite ont étés extraits des minutes darpentage du finage et territoire dEsserienne par moy, arpenteur du Roy, soussigné, à linvitation du seigneur et des habitants pour valoir et servir ce quil appartiendra, à Gray, huit janvier mil sept cent quatre-vingt ». Lobjet de son travail sont les terres entourant Essertenne, village de lEst de la France situé aujourdhui dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté. Les 47 premiers feuillets donnent la microtoponymie des lieux, la description et la superficie des parcelles ainsi que le nom de leur exploitant ou possesseur : bois, friches, terrains agricoles, vignobles, jardins « Champ du Moulin », « Vigne au bas des montants », « Champs Millot », « Marnière de la Combe de la Cour », « Epie ou saison des Brosses », « les Communaux », « La Varenne », « Le Vaché sauvage », « Les Charbonniéres » « Saisons », « climats », « journaux », « perches » sont les unités de mesures employées : « La Veuve de Nicolas Menetrier, trois huitiemes de journal trente-cinq perches », « La cure dEssertenne, un quart de journal vingt-quatre perches ». Au total, ce sont 1 077 + 93 parcelles qui sont ici nommées et mesurées, colossal ouvrage en temps et en énergie avec les instruments et les moyens de lépoque ! Chaudron consacre ensuite les feuillets 46 et 47 à ses « Observations », qui détaillent les unités de mesure utilisées pour son arpentage : « Douze pouces pour 1 pied, neuf pieds six pouces anciens pour 1 perche, et trois cent soixante perches superficielles pour le journal de terre ». Il présente ensuite 3 exemples darpentages et indique que : « Pour lintelligence et vérification du présent arpentage, on a joint à la suite 27 feuilles de plans qui composent la totalité du territoire et prairie dEssertenne ». Ces feuilles comportent 28 plans finement tracés à l'encre rouge et noire, aquarellés et présentant une échelle graduée et lindication de lorientation du « Septentrion » (Nord). Les parcelles représentées sont dune forme et dune superficie extrêmement variable. À noter la forme démesurément allongée des parcelles de jardins et les bois : à lépoque, ils permettaient aux habitants des campagnes de produire une part essentielle de leur alimentation, de cuisiner et de se chauffer. Précieux témoignage du travail dun « géomètre » de la fin de lancien régime, manuscrit superbement exécuté et illustré, dune grande valeur historique pour la richesse de son contenu technique, toponymique et économique. 1 vol in folio handwritten in brown ink. [28] watercolor plans traced in red and black ink including 26 at full page and 2 on one page. Contemp. calf. Remarkable work of mapping the land of a village in Bourgogne, carried out by a surveyor of the king at the end of the old regime, when France was involved in the American War of Independence. Surveying consists of measuring the area of land, especially agricultural land. The technique is at the origin of geometry and was invented in Ancient Egypt in order to survey agricultural areas after the flooding of the Nile. Invested with a quasi-religious significance, its practice was held in high esteem in ancient Rome where these "geometers" were called, depending on the period: decempedator, finitor, metator, mensor castrorum... From the 16th century onwards, the french term "arpenteur", derived from the "arpent" which is the unit of measurement used in the Paris region, gradually came to be used. Even though It was gradually replaced by the term "géometricien", which until then was synonymous with "mathématicien". The Royal Order of 1669 on Eaux et Forêts set the status of the "arptenteur royal", requiring him to verify every year, by means of a survey, the materialization of the perimeters of the royal forests. The Encyclopedia (1756) and its supplement (1776-1780) define the surveyor as one who is capable of measuring land, recognising it, sharing it, evaluating a field and marking its position, measuring it and dividing it. The surveyor's work is materialized in registers made up of surveys and plans, of which this document is an example. The surveyor observes, collects information, makes surveys, measures and makes calculations using specific tools such as a sextant, a theodolite, an alidade, a survey compass, a survey meter and a surveyor's chain. Carried out by the hand of King François Chaudron's surveyor, the work bears his initials on each page. In the preamble, it reads: "Arpentage et déclaration des fonds qui composent le territoire dEssertenne avec les plans à la suite sur 27 feuilles, extrait de la minute et du plan général du finage fait en vertu darrêt de la chambre et cour des comptes aides et domaines et finances du Comté de Bourgogne du 12 mars 1766 de lagrément de messire Claude Lambert Du-Val, chevalier Seigneur dudit Essertenne, par moi François Chaudron, géomètre arpenteur du Roy à la maitrise des Eaux et Forêts et Baillage de Gray y résidant". And at the bottom of sheet 47, Chaudron specifies: " La présente déclaration et plans à la suite ont étés extraits des minutes darpentage du finage et territoire dEsserienne par moy, arpenteur du Roy, soussigné, à linvitation du seigneur et des habitants pour valoir et servir ce quil appartiendra, à Gray, huit janvier mil sept cent quatre-vingt ". The object of his work are the lands surrounding Essertenne, a village in the East of France, today located in the department of Saône-et-Loire, in the Burgundy-Franche-Comté region. The first 47 sheets give the microtoponymy of the places, the description and the surface area of the plots of land as well as the name of their holder or owner: woods, wasteland, farmland, vineyards, gardens... Champ du Moulin, Vigne au bas des montants, Champs Millot, Marnière de la Combe de la Cour, Epie ou saison des Brosses, les Communaux, La Varenne, Le Vaché sauvage, Les Charbonniéres Saisons, Climats, journaux, perches sont les unités de mesures employées: La Veuve de Nicolas Menetrier, trois huitiemes de journal trente-cinq perches, La cure dEssertenne, un quart de journal vingt-quatre perches. In total, 1,077 + 93 plots of land are named and measured here, a colossal work in time and energy with the instruments and means of the time! Chaudron then devotes sheets 46 and 47 to his "Observations", which detail the units of measurement used for his survey: "Douze pouces pour 1 pied, neuf pieds six pouces anciens pour 1 perche, et trois cent soixante perches superficielles pour le journal de terre". He then presents 3 examples of surveys and states that "Pour lintelligence et vérification du présent arpentage, on a joint à la suite 27 feuilles de plans qui composent la totalité du territoire et prairie dEssertenne ". These sheets consist of 28 finely drawn plans in red and black ink, watercolored, with a graduated scale and an indication of the orientation of the "Septentrion" (North). The plots shown are extremely variable in shape and size. Note the inordinately elongated shape of the garden plots and the woods: at the time, they allowed the country dwellers to produce an essential part of their food, to cook and to heat their houses. Precious testimony to the work of a "géométricien" of the end of the old regime, a superbly executed and illustrated manuscript of great historical value for the richness of its technical, toponymic and economic content.
Phone number : 06 81 35 73 35
Paris, Basset, An 7 [1799]. En deux feuilles jointes, formant une carte de 556 x 895 mm.
Belle et très rare carte de la France figurant les 103 départements créés jusqu'en 1799. Aux 83 départements initiaux de 1790 s'ajoutèrent notamment les départements annexés en Belgique en 1795, et la rive gauche du Rhin incorporée en 1797 à la suite du traité de Campo-Formio. La scission du département de la Corse, qui figure ici dans un encadré séparé en haut à gauche, amena deux nouveaux départements, le Golo au nord et le Liamone au sud, créés en 1793. Cette scission en deux départements fut effective jusqu'en 1811. Avignon et le Comtat Venaissin, annexés en 1791, sont également représentés séparément en bas à droite, avec le texte du décret de l'Assemblée Nationale. Au-dessus se trouve une carte de Saint-Domingue. En bas à gauche figure une carte du département de Paris, décrété le 10 février 1790 par l'Assemblée Nationale, et divisé en 3 districts et 16 cantons. Renommé département de la Seine en 1795, le département de Paris comprenait Paris et les départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. Il fut supprimé en 1968. Au nord de Paris se trouve le disctrict de Franciade, au sud, le district de Bourg l'Égalité. Ces deux districts furent effectifs jusqu'en 1795, lorsque le département de Paris fut renommé département de la Seine. Le titre de la carte mentionne que celle-ci est utile pour trouver la position des armées respectives sur les frontières, et qu'elle contient une grande partie des Pays-Bas, de l'Angleterre, de l'Allemagne, de la Suisse et de l'Italie. La carte est accompagnée d'un tableau des 48 sections de Paris et du lieu de leurs assemblées générales, d'une liste des départements annexés en Belgique, aux Pays-Bas, au Luxembourg, en Allemagne et en Suisse, d'une liste des départements réunis à la République Française depuis le décret qui les avait fixés au nombre de 83 (Mont Blanc, Mont Terrible, Liamone etc), et d'une table des principales villes de France avec le nom de leur département. La carte est ornée d'un beau cartouche de titre décoré d'une figure allégorique et d'attributs militaires et maritimes. Les départements français furent créés peu après le début de la Révolution française, par décret du 22 décembre 1789 pris par l'Assemblée constituante, afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact, 83, et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre atteignit 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. À la chute définitive de l'Empire, en 1815, la France revint au nombre initial de 86 départements, après la suppression du département du Mont-Blanc. Très rare. Nous n'avons pas localisé d'exemplaire dans les collections publiques françaises. Nous avons en revanche trouvé une édition antérieure de cette carte par Chaumier, montrant la France divisée en 89 départements, et publiée en 1794. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
1793 toilée. carte pliée, 77 x 91 cms. P. Basset, An II (1793)
Phone number : 33 (0)6 77 77 12 33