Couverture souple. Notices de 46 + 18 pages. Couverture factice. Rousseurs. Sans carte.
Livre. Editions Rouff et Cie (Collection : La France illustrée), 1884.
in-8 en bon état de 264 pages Ibis rouge éditions Presses universitaires créoles / Gerec
[1683]. 139 x 97 mm.
Belle carte figurant l'île de San Salvador, également nommée Colombus Island, dans l'archipel des Bahamas, issue de La Description de l'Univers, véritable encyclopédie géographique abondamment illustrée, publiée en français puis en allemand. Guanahani était le nom donné par les indigènes à l'île que Christophe Colomb baptisa San Salvador quand il débarqua en Amérique le 12 octobre 1492. D'abord ingénieur des camps et armées du roi de Portugal, Alain Manesson-Mallet fut nommé, dès son retour en France, maître de mathématiques des pages de la petite écurie de Louis XIV. On a également de lui Les Travaux de Mars (1671) et La Géométrie pratique (1702). Bel exemplaire. Pastoureau, MANESSON-MALLET, I.
[1683]. 151 x 104 mm.
Carte publiée dans la Description de l'Univers, véritable encyclopédie géographique abondamment illustrée, éditée en français en 1683 et en allemand l'année suivante. D'abord ingénieur des camps et armées du roi de Portugal, Alain Manesson-Mallet fut nommé, dès son retour en France, maître de mathématiques des pages de la petite écurie de Louis XIV. On a également de lui Les Travaux de Mars (1671) et La Géométrie pratique (1702). Bel exemplaire.
PARIS, P.Roger Ed. - 1923 - In-8 - Broché - Couverture illustrée - 1 carte, 18 planches de photographies NB HT, dont 1 dépliante - 377 pages - Propre, bon exemplaire
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Paris, chez Pierre Roger & cie, s.d. (20e s) - in-8, 378 pp. - br. couv. beige, non rogné
Bon ex., bien illustré, de cette étude substantielle.
Paris: Pierre Roger et Cie, 1923 in-8, 377 pages, 18 planches hors texte et 1 carte. Demi chagrin bleu, dos à nerfs, tête dorée, couvertures conservées, très bel exemplaire. Collection "Voyages de jadis et d'aujourd'hui".
Autour du continent latin avec le "Jules-Michelet". 18 planches hors texte et 1 carte. (Paris: Pierre Roger et Cie, 1923). [exemplaire relié] [M.C.: marine, voyage, Antilles, Amérique du Sud]
S.l., s.d. (1869) pièce in-4, [2] pp. n. ch., en feuille, bord gauche avec léger manque et perte de quelques lettres.
Travail préparatoire à la rédaction de l'Exposé de la situation générale de l'Empire, présenté tous les ans au Corps législatif et au Sénat.Petit mémento répondant à la question : Quel a été le mouvement général des opérations de la Banque coloniale pour l'exercice précédent, avec un tableau comparatif des opérations ? Elle concerne très certainement la Banque de la Guadeloupe, banque française privée créée par la loi du 11 juillet 1851 sur l’organisation des banques coloniales. Elle devait fusionner en 1967 avec la Banque de la Martinique pour créer la Banque des Antilles françaises (BDAF), qui appartient, comme la Banque de la Réunion, au Groupe BPCE. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., s.d. (vers 1900) in-4 et in-8, [2] ff. n. ch. (titre, table), 14 ff. in-4, [5] ff. n. ch. in-4, [12] ff. n. ch. in-8, le tout couvert d'une écriture à l'encre azur, lisible, avec de nombreuses ratures et biffures, en feuilles,
L'ensemble est demeuré à l'état de brouillon, et il comprend trois parties distinctes, rédigées au fil de la plume par une personne manifestement concernée par la révolution de la colonie :I. Une esquisse de l'histoire de Saint-Domingue avant la Révolution, distribuée en sept chapitres et correspondant aux ff. in-4 (1. Avant la découverte. - 2. La découverte. - 3. Les débuts espagnols. - 4. Les flibustiers. - 5. Les débuts français. - 6. L'organisation de la colonie en 1789. - 7. L'état de la colonie en 1789). En fait, seuls les cinq premiers ont fait l'objet d'une rédaction, les deux derniers étant restés à l'état de projet. Les biffures et réécritures sont très nombreuses pour cette partie, et l'ensemble donne une forte impression d'inachevé.II. Une chronologie de l'île allant de 1630 à 1777 (4 premiers feuillets in-8).III. Un ensemble d'analyses et d'extraits d'ouvrages présentés sans grand ordre : la description de la partie espagnole de l'île reprise à Moreau de Saint-Méry ; des extraits de l'Histoire militaire de la révolution de Saint-Domingue du colonel Henry de Poyen (Paris, Berger-Levrault, 1899) ; des résumés de Saint-Domingue. Etude et solution nouvelle de la question haïtienne (Paris, Arthus-Bertrand, 1846), de Romuald Le Pelletier de Saint-Rémy ; des extraits et résumés du Précis historique de la révolution de Saint-Domingue (Paris, Pelletan, 1819), de Clausson. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., s.d. (26 juin 1849) in-folio (31 x 20 cm), [4] pp. n. ch., couvertes d'une écriture moyenne, régulière et très lisible (environ 30 lignes par page), en feuilles.
Malheureusement non signé, non daté (en-dehors de la mention "26 juin" en haut du premier feuillet), et incomplet d'au moins une page (il y a une réclame à la fin de la page 4), ce compte-rendu présente l'avantage de donner sans ménagements circonlocutifs le point de vue d'un opposant à l'abolition de l'esclavage, lequel commence sans ambages : "C'en est fait, la Guadeloupe succombe sous la pression schoelchérienne. Tout ici appartient au grand prélude de la substitution : la police exclusivement, une partie du parquet, des cabinets d'instruction, une sommité judiciaire, &c., &c. De là l'empire tyrannique des agens de désorganisation sur une population ignorante et crédule ; de là l'impunité !" Comme quoi la théorie du "grand remplacement" peut se revendiquer de précédents glorieux (ce curieux terme de "substitution" revient plusieurs fois au long du document).Le contexte est celui de l'application des décrets d'abolition pris par le gouvernement de la métropole (27 avril 1848) et de la période de transition ouverte par l'arrivée dans l'île de l'envoyé du gouvernement provisoire (l'avocat abolitionniste Adolphe-Ambroise-Alexandre Gatine, désigné comme commissaire général pour la Guadeloupe à la demande expresse de Schoelcher, et arrivé le 5 juin 1848 à Basse-Terre). Les colons se montreront immédiatement et résolument opposés à son action, ce qui aboutit à sa démission dès le 14 octobre suivant. Il fut remplacé par un natif à poigne, le colonel Jacques-Amédée-Philippe Fiéron (1797-1871), gouverneur du 11 octobre 1848 au 31 octobre 1851 (avec une interruption entre avril et décembre 1849, suscitée par son rappel à Paris pour une séance d'explications). Dès son arrivée, il avait fait afficher une proclamation dans laquelle il signalait sa ferme intention de mater ce qu'il appelait "l'oppression des hommes méchants qui ont voulu faire croire aux nouveaux citoyens que s'ils ne secondaient pas leurs vues et leurs projets, leur liberté leur serait arrachée, comme si cette liberté n'était pas consacrée par la France entière". Ce qui donne, dans notre manuscrit : "Depuis plus d'un an, la coupable tolérance de l'envoyé du gouvernement provisoire et les provocations publiques de ses agens préparaient ici la guerre civile. Le gouvernement de M. Fiéron vint à propos par une attitude énergique et forte comprimer les agitateurs, épurer un indigne patronage (...). Le ministère a mis en doute le rapport de M. Fiéron et le ministère a failli en frappant ce gouverneur d'un rappel (...). Le rappel du gouverneur Fiéron fut donc une oeuvre abominable, audacieusement imposée au ministre (...). Elle a porté ses fruits ... fruits amers et qui ont souillé une colonie jusqu'ici vierge de sanglants excès."La fin du texte est consacrée aux événements violents qui accompagnèrent la visite du célèbre négociant métis Cyrille Bissette (1795-1858, député de la Martinique depuis août 1848) en Guadeloupe, à cause des positions anti-schoelchériennes de ce dernier : "Le 16 juin, un groupe de 500 ou 600 individus postés au passage de la Gabare, sous le prétexte de saluer son arrivée, se rue sur la voiture de M. Bissette en poussant des cris menaçants, la couvre d'une grêle de pierres, tente de la renverser et de s'emparer du voyageur pour le mettre à mort ; pendant un long trajet de deux lieues, il ne doit son salut qu'au courage d'une poignée de gendarmes et d'un brave officier accourus pour le protéger. L'émeute se poursuit jusqu'au sein de la Pointe-à-Pitre, la maison qu'il occupe est attaquée, le repos de la cité est troublé ; à minuit seulement, l'ordre se rétablit par les soins de l'autorité". L'émeute se poursuivit le lendemain 17 juin à Sainte-Rose, puis le 20 à Port-Louis, dégénérant en conflit armé : "On veut mettre Bissette à mort, on veut boire son sang, on veut manger sa chair (officiel), on veut mettre en morceaux le mulâtre infâme qui s'unit aux blancs pour remettre les noirs en esclavage. Ces cris sauvages, ces attaques violentes sont partout accompagnés des cris de : Vive Schoelcher !"Pour replacer cet épisode dans le cadre plus général des conflits souvent exacerbés entre abolitionnistes, il faut rappeler les positions controversées du député de la Martinique, pourtant connu comme un anti-esclavagiste affirmé dès 1823 : en effet, au lieu de la vengeance, il prôna la réconciliation entre les races. Occulté par le culte rendu à Schœlcher dans la bourgeoisie intellectuelle assimilationniste, Cyrille Bissette fut largement rejeté de la mémoire collective en raison de son alliance avec le béké Auguste Pécoul, qui avait été évidemment qualifiée de trahison par les mulâtres, mais aussi bien en raison de ses liens de parenté très proches avec Napoléon III (dont la mère Hortense était sa cousine germaine). Le texte s'interrompt avec la journée du 20 juin, laissant regretter la perte de la suite. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Saint-Thomas [Antilles], 18 janvier 1743 in-folio, 12 pp. couvertes d'une écriture lisible (environ 20/25 lignes par page), en feuilles, cousu.
La situation de Saint-ThomasSignée Fritsche, cette pièce forme un long rapport officiel au ton résolument pessimiste, pour ne pas dire acrimonieux. Le signataire est selon toute vraisemblance un envoyé de la Compagnie danoise des Indes avec la mission de transmettre aux directeurs un état de la situation de la colonie de Saint-Thomas (avec les îles de Sainte-Croix et de Saint-Jean, sur lesquelles cependant l'auteur confie son peu de renseignements "si non que le bruit publique court que tout le monde y est extrêmement mécontent des injustices qui s'y commettent journellement").Le texte commence par une entreprise de dénigrement en règle du sieur Güldener, parti ou décédé, et qui était probablement l'agent adjoint pour sa mission : "Je ne crois pas être inutille, ni superflu de toucher quelque chose de Mr. Güldener, pour diminuer le regret que vous pourriez avoir de sa perte : je dirois dabord sans m'éloigner de la vérité qu'il étoit incapable de vous rendre des grands services, car en considérant son esprit, que j'ai assés appris à connoître dans notre voïage, je peux dire qu'il étoit sans fermété ..." Et ce n'est pas tout : le pauvre homme était lâche, pusillanime, intéressé, âpre au gain, maladroit dans ses propos ("Il eut l'imprudence de dire en pleine compagnie : que si quelqu'un vouloit se recommander auprès de S. E. le Grand Chambellan, il ne pouvoit jamais mieux s'adresser qu'à lui Güldener, et autres discours semblables qu'il tint, sans réfléchir sur les conséquences que cela devoit absolument traîner après soi, et en effet le lendemain le bruit couroit publiquement qu'il étoit envoïé pour espionner et rapporter ce qui se passoit icy"). Bref un incapable.Puis vient l'examen des personnes en charge du gouvernement de l'île : en fait une longue notice sur le gouverneur, dont il est également tracé un portrait au vitriol ("il sçait très bien éluder les ordres de la haute direction sous différents prétextes" ; "il n'y a rien si petit d'où il ne cherche pas à tirer son profit aux dépens de la Compagnie"). Il autorise le commerce du sucre avec les Hollandais et avec Puerto Rico contre le privilège de la Compagnie, et de surcroît utilise à son propre profit les esclaves de la Compagnie, qu'il n'hésite pas à revendre une fois ses travaux de construction achevés. De nombreuses anecdotes suivent, illustrant sa concussion, sa corruption et son autoritarisme. D'après les dates, il s'agit de Jacob Schönemann, qui fut en poste de 1740 à 1744. Enfin, Fritsche examine les possibilités de peupler davantage la colonie, et se montre aussi négatif que dans les considérations précédentes : "Touchant les habitants, dont vous souhaiteriez augmenter le nombre, en attirant quelques-uns des colonies étrangères, je trouve que du côté de la France, il est fort difficile de remplir à cause qu'il y a des colonies où ils peuvent avoir les terres gratis, ainsi avec l'argent qu'ils sont obligé de païer icy pour les terres, ils peuvent aller commencer une habitation". Il estime cependant que l'on pourrait débaucher des Français de la Martinique, surtout si le Danemark entre en guerre (la Guerre de Succession d'Autriche en l'occurrence). La fin est impayable, tant l'agent de la Compagnie se sent menacé et redoute la fuite de ses informations fort dénigrantes : "J'espère, mon très honoré Monsieur, que vous recevrez cette [lettre ?] comme une marque parfaite de ma fidélité et que vous ne voudrés pas me commettre avec toute une colonie sans me donner des armes pour pouvoir soutenir leurs assauts, quoique j'ai assés de résolution de vuider cette querelle en cas que mes lettres vinssent par malheur ou par hazard à tomber entre des mains étrangères, étant persuadé que la haute Direction ne voudroit pas m'abandonner dans un cas pareil, et je le crains d'autant plus que je crois être suspect au gouverneur ..."Le texte a été visé par la Compagnie le 30 novembre 1743. L'année suivante, un nouveau gouverneur (Christian von Schweder) fut nommé, sans que l'on puisse savoir si ce rapport a contribué au remplacement. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Lamentin [Martinique], 27 mai 1849 - 27 novembre 1849 4 pièces in-8, en feuilles, sur papier fin.
Intéressant ensemble de quatre lettres très développées, adressées par le propriétaire Thoré à François-Augustin Pécoul (1798-1858), qui sera, avec Bissette, élu député de la Martinique en juin 1849. La famille Thoré, présente en Martinique depuis le XVIIIe siècle, est bien connue, mais, en l'absence de détermination plus avancée, il est difficile d'identifier exactement l'auteur des missives.I. Du 27-28 mai 1849 : 6 pp. Dans le contexte de la toute récente abolition, et des difficultés à alimenter les plantations en travailleurs, une importante partie de la lettre insiste sur la nécessité de recourir de façon massive à l'immigration européenne par engagement préalable, spécialement à partir des zones rurales pauvres du sud de la France : "Vous avez mille fois raison, mon cher Pécoul, de vous occuper sérieusement de la question de l'immigration européenne. Oui, je le répéterais à satiété, voici mon thème : si 10,000 Européens au moins ne viennent pas avant peu habiter chacune de nos belles colonies, la race blanche sera obligée de les abandonner, parce qu'elles seront perdues pour la production, et par contre-coup pour la France ; elles replongeront alors dans la barbarie haïtienne". Est également évoquée la situation pré-électorale et ses différents candidats à la députation (Schoelcher, Bissette - dont Thoré semble proche -, Pécoul, Pory-Papy, Mazuline, etc.). II. Du 10 juin 1849 : [3] pp. n. ch. Lettre post-électorale, célébrant la défaite de Schoelcher, apparemment bête noire de Thoré ("Si nous pouvions anéantir complètement ce représentant de la Montagne"), et la victoire du tandem conservateur Bissette et Pécoul. "Bissette a été vraiment sublime par son dévouement et son patriotisme ; il a conquis à jamais l'estime et la considération de tous les honnêtes gens ; mais aussi, quel tact, quelle adresse, quelle activité il a déployés pour vaincre ses ennemis. Son plus ardent et plus dangereux adversaire été notre très cher directeur de l'intérieur [Louis-Thomas Husson]. Ce gueux-là n'a su qu'imaginer pour annihiler l'influence de Bissette et combattre votre candidature : agents électoraux expédiés dans toutes les campagnes, et qui, surpris en flagrant délit, ont avoué être envoyés par le directeur ; ordonnance qui défend de manifester son opinion avec une bannière (...) ; moyens occultes employés pour pousser au désordre par des agents mêmes de l'administration, &c."III. Du 27 juin 1849 : [4] pp. n. ch. Thoré exhorte Pécoul à se concentrer sur la prochaine loi sur les sucres, et sur la question vitale de l'immigration européenne, alors que "la colonie se meurt d'inanition, près d'un tiers déjà se trouve réduit à l'état de savane". Il aborde aussi le problème de l'indemnité due aux planteurs en conséquence de l'abolition : "120 millions d'indemnité sont un secours trop peu en rapport avec le dommage occasionné pour ne pas être englouti sans laisser aucun effet salutaire, tandis que sans travail et sans un prix rémunérateur du travail, il n'y a pas de colonies possibles".Il suggère un nom pour le nouveau directeur de l'intérieur, qui doit être pris parmi les Martiniquais, et non provenir de la métropole. C'est d'ailleurs son préféré, Bontemps, qui sera effectivement nommé. Enfin, il donne quelques nouvelles de la campagne des législatives en Guadeloupe, et des efforts de Bissette et de Mondésir Richard pour contrer le tandem Montagnard ("ce monstre de Scheoelcher").IV. Du 27 novembre 1849 : [4] pp. n. ch. Roule essentiellement sur l'organisation du travail de la canne dans les nouvelles conditions, et sur les soucis donnés pour la récolte de 1850Cachet sec "Ma bibliothèque" apposé au début de chaque pièce. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l. [Paris], s.d. (fin XVIIIe) in-folio (34 x 21 cm), [2] pp. n. ch., en feuille. Bords ébarbés, un rogné court avec perte de lettres.
Rare et important document.Il s'agit d'une requête adressée par membres d'une même famille créole de Saint-Domingue pour être admise à accompagner la prochaine expédition vers l'île et retrouver leur résidence : "s'adressent à vous avec confiance, citoyen ministre, pour obtenir leur retour à St-Domingue par l'occasion de l'expédition prochaine qui se fera pour cette colonie."Elle est signée de : Jules-Solime Milscent (1778-1842) ; Sophie-Fatime Milscent ; Elisabeth-Zulime Milscent et Clotilde-Manime Milscent, tous enfants naturels du jacobin Claude-Louis-Michel Milscent de Mussé, dit Milscent-Créole (1740-1794), défenseur des mulâtres, puis des esclaves, qui fut commandant de la Garde nationale du Cap. Ses états de service impeccables au service des idées nouvelles ne l'empêchèrent pas d'être condamné à mort par le Tribunal révolutionnaire et exécuté le 7 prairial an II [26 mai 1794].A la suite, se trouve une note manuscrite appuyant fortement la demande et émanant des représentants du peuple de Saint-Domingue, tous anciens conventionnels et alors membres du Conseil des Cinq Cents, à savoir Pierre-Nicolas Garnot (1757-1848, cousin des Beauharnais), Louis-Pierre Du Faÿ (de Latour, né en 1752, mort vers 1804, ancien greffier du Cap), Joseph-Georges Boisson (1766-1812, ancien commerçant du Cap), Jean-Baptiste Belley (1746-1805, un des premiers députés noirs), Etienne Laforest (1744-1807), et Jean-Baptiste Mills (1749-1806, député "mulâtre") : "Les représentants du peuple députés de Saint-Domingue, observent au ministre de la marine que cette famille a été une des grandes victimes de la persécution des colons de la faction anglaise (...)".Cette famille mulâtre est fort notable : Jules-Solime, qui transformera son nom en Jules-Soliste Milscen (sans t) devint ultérieurement un écrivain, poète et politicien haïtien, fondateur en 1817 de la première revue littéraire du pays, L'Abeille haytienne, et également un des rédacteurs du Code civil haïtien. Cf. Bénot (Yves) : L'Affaire Milscent, in : Dix-huitième siècle (1789). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
1921 Paris, Albin Michel, 1921; in-16 broché de 189pp.; couverture jaune imprimée en noir. Exemplaire du 83e mille année de l'originale. Nouvelle collection Albin Michel.
René Maran est né à Fort-de-France en en 1887 et mort à Paris (13e) en 1960. Ce roman, considéré comme le premier de la "Négritude" fut prix Goncourt 1921. Cachets humides et noms manuscrits, couverture un peu jaunie. (GrTab)
Makaire Aix-en-Provence 1885 1 vol. In-8 de 2 ff.n.ch. XIX 2 ff.n.ch. 134 pp., demi-chagrin de l'époque, dos à nerfs fileté.
Quatrième édition enrichie d'une notice biographique de l’auteur, donnant une transcription des fables en patois créole de la Martinique. Portrait de l’auteur en frontispice, gravé par J. de Magallon. Ouvrage publié en s'inspirant des notes de l'auteur décédé en 1866, la première datant de 1846. Très bon exemplaire avec envoi autographe signé.
Paris Peyronnet 2002 1 vol. broché gr. in-8, broché, 319 pp. Réédition de cet ouvrage paru initialement en 1846 et qui consiste en une adaptation créole des fables de La Fontaine. Né en 1817 à la Martinique, l'auteur François Achille Marbot fit toute sa carrière aux Antilles en qualité de commissaire de la Marine. Son ouvrage, souvent réédité, prévaut par la qualité de son adaptation tant à la culture qu'à la langue créole. Très bon état.
MARCAILHOU d'AYMERIC (Alphonse) [ANTILLES] [GUADELOUPE] [MARTINIQUE][TAHITI] -
Reference : 12359
Paris, Editions Amoureuses des Tropiques, 1934. 1 volume in-8 carré, broché, couvertures imprimées souples, 140 pp., ouvrage illustré de six compositions, bon état. Avec une Préface de May de Brulard.
Impressions de voyages aux Antilles et dans le Pacifique, au style quelque peu lyrique et romantique.
1934 Paris, Editions amoureuses des Tropiques, 1934; 2 volumes grand in-8° de 1 ) (3)ff - 122pp.- (2ff. Illustré de 2 compositions horstexte en noir et 2) XVIII - 136pp. (3)ff.Illustré de photographies hors texte et arbre généalogique dépliant. Couverture verte imprimée en noir au 1er volume, couverture beige imprimée en noir au second volume.
Quelques rares rousseurs. Envoi autographe signé de l'auteur sur le 1et feuilet blanc du 2ème volume. ( GrG)