Paris Editions Grillon de France 1947 77p 1 volume In8 carré broché. Ouvrage orné de 6 compositions en couleurs repliées par G.Gaigneux. Lettrines et illustrations de G.Bourdier.
Paris, Payot, 1930 in-8, 414 pp., avec 10 planches hors-texte, broché. Manque au dos.
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Paris, Payot, 1930 in-8, 414 pp., avec 10 planches hors-texte, demi-chagrin noir, dos à nerfs, tête dorée (reliure moderne). Bon exemplaire.
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1930 broché (paperback) grand in-octavo, dos et couverture gris clairs imprimés (spine and cover printed), tranches non rognées (edges no smooth), illustrations : 10 gravures hors-texte (full page engraving), 413 pages, 1930 à Paris Payot,
28 récits d'Officiers ou d'hommes d'équipage de la marine allemande, traduits par René Jouan Capitaine de Corvette et Y. Du Jonchay Lieutenant de Vaisseau (translated by) - Collection "Collection de Mémoires, Etudes et Documents pour servir à l'Histoire de la Guerre Mondiale" bon état général (good condition)
Payot. 1930. in-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paris, Payot, 1930, in 8, broché, 10 gravures h.t., couverture factice, 412 pp.. . . . Classification Dewey : 359-Marine militaire
MA-020 - Lieu d'édition : Paris Classification Dewey : 359-Marine militaire
Ouest-France. 1991. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 222 pages, nombreuses illustrations noir et blanc hors texte.. . . . Classification Dewey : 386-Marine
Cinq siècles après la découverte de l'Amérique, la grandeur et le crépuscule de l'Espagne, vus de manière inédite ; à travers l'ombre portée d'un aventurier prestigieux : Christophe Colomb. Classification Dewey : 386-Marine
Ill. de Cartes, Dessins, Photographies. Sorlot. 1941. In-12 br. 144pp. 14 h.-t. photo. Petit trou sans perte aux 1°pp.
,Paris, 1957, 280 pp., 1 vol. in 12 relié cartonnage éditeur, illustrations hors-texte en noir et blanc et en couleurs
Sans lieu Sans lieu sans date vers, 1960. classeur de l'Ecole des Mousses, Groupe Armorique, de 140 pages avec des intercalaires entièrement manuscrit, se décomposant : Conduite du navire - Timonerie - Manoeuvre théorique - Matelotage - Règlement - Infanterie - Armes -Sécurité - Atelier - Code de la route - Noeuds (avec une planche de 18 vrais noeuds et légendes explicatives de leurs usages).3 grands dessins coloriés hors texte, croquis dans le texte et planches de pavillons en couleurs. Très bien réalisé et en bel état. Rare
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
S.l., s.d. (1796) in-folio, [20] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne, soignée et très lisible (environ 30 lignes par page), en feuilles, cousu, dans emboîtage demi-basane violine, dos à nerfs orné de filets et pointillés dorés, filet et pointillés dorés sur les plats.
Passionnant rapport au Directoire exécutif d'un "informateur" envoyé en Angleterre, grosso modo un espion.Le texte, bien rédigé, soigneusement calligraphié, entremêle les étapes de son voyage avec des résumés de mémoires sur les différents objets qui faisaient partie de sa mission d'information, ce qui donne à son récit un côté brouillon. On a en effet successivement :1. Le récit de son arrivée à Douvres, via Calais, où il se débrouilla pour créer un incident douanier au secrétaire de l'ambassade d'Espagne.2. Une série d'aperçus successifs (et brefs) sur la composition du cabinet britannique, sur les principales figures politiques de l'émigration française, sur la police londonienne, sur un projet d'expédition de secours pour les Chouans. Ce dernier retient l'attention de notres espion : on parle de débarquer à Avranches. A partir de là, l'envoyé fait ce qui semble le plus naturel : une infiltration. Il cherche à se faire passer pour un agent des Chouans auprès des émigrés les plus impliqués dans un débarquement éventuel.3. Le compte-rendu de plusieurs conférences qu'il eut en cette qualité avec un des représentants de l'émigration, qu'il appelle Nantier, mais qui est plus vraisemblablement celui qui se faisait appeler le baron de Nantiat, et dont il est question dans les Mémoires de Puisaye, comme d'un agent particulièrement remuant des milieux français londoniens. Il avait été l'un des principaux organisateurs de l'Expédition de Quiberon.4. Un long exposé intitulé Forces générales de la Grande-Bretagne (ff. 6v - 11), dans lequel il essaye de donner un aperçu des plus détaillés de la situation des forces armées britanniques, divisées en quatre classes : troupes de ligne, milice, les Fencibles (de "defencible") - levées de volontaires encadrés par des officiers d'active et destinés à protéger le territoire d'un débarquement hostile -, et naturellement la marine, force la plus considérable du pays.5. L'analyse d'une brochure anglaise sur le caractère de Georges-Félix de Wimpfen (ff. 11v - 12). Ce dernier se cachait alors dans la région de Bayeux après son imprudente action en faveur des Girondins en juin 1793.6. Un compte-rendu des agissements prévaricateurs d'un dénommé Courson, inspecteur général de l'artillerie, chargé de l'achat de 1000 chevaux à Wesel.7. Le récit très détaillé de son arrestation un 14 février, de sa comparution devant un juge de paix, de ses interrogatoires devant le Privy Council, et de sa détention dans une prison londonienne avant son expulsion à Hambourg où il arriva le 30 avril (ff. 14-17). Il y demeura jusqu'au 11 mai avant de retourner à Paris. D'après les informations collectées, il semble qu'il fut trahi auprès de Nantiat par des fuites en provenance de Calais. Ce dernier était d'ailleurs venu le visiter en prison deux jours avant son expulsion, pour lui révéler qu'il n'avait jamais été dupe de sa qualité d'espion du Directoire. Les interrogatoires menés par le duc de Portland (William Cavendish-Bentick, 1738-1809) comme secrétaire d'Etat de l'Intérieur portèrent sur les activités (commerciales) du prévenu, sa connaissance du Directoire, la possession de cartes de la Grande-Bretagne trouvées dans ses papiers, etc.8. Un rapport final sur l'accessibilité des ports anglais (Deal et Douvres).Un dernier mot sur le dernier feuillet promet un rapport plus complet : "Je remettrai au Directoire un supplément dans lequel se trouveront les détails que le tems ne me permet pas d'insérer dans le présent rapport et qui ne seront cependant pas dénués d'intérêt".Tel quel, ce rapport est passionnant non tant par les événements décrits que par la lumière qu'il jette sur les pratiques d'information en usage chez les deux gouvernements ennemis de France et de Grande-Bretagne, avec, comme intermédiaire nécessaire, les milieux émigrés de Londres. De chaque côté, l'enjeu immédiat est d'organiser un débarquement militaire sur les côtes de l'adversaire (ce fut Quiberon en juin 1795 pour les Anglais et les émigrés ; l'Irlande en 1797 pour le Directoire).La date et l'attribution sont en revanche plus délicates à établir. Pour la date, on peut suggérer avec vraisemblance le début de l'année 1796 (le Directoire est en place,consécutivement à l'Affaire de Quiberon, les services sont obsédés par les possibilités de débarquement). En revanche, il semble très difficile d'attribuer avec certitude le texte à un agent précis, le Directoire ayant employé quantité de personnes (pas forcément liées au régime) pour les missions de renseignement. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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S.l.n.d. (1814) 2 opuscules in-folio, [4] ff. n. ch. ; [8] ff. n. ch., en feuilles. Bords salis.
Dossier qui propose, sous forme d'un projet de loi, le rétablissement de la fonction et de la juridiction de l'Amiral de France, après les dispositions prises sous l'Empire."Le sénatus-consulte du 28 floréal an XII [18 mai 1804], en créant un grand-amiral, n'a établi qu'une dignité, sans jurisdiction et sans fonctions réelles. Aussi, quand celui qui en était revêtu quitta la France pour aller figurer sur un trône [Joachim Murat], ne crut-on pas devoir s'occuper de lui donner un substitut. Le véritable amiral de France, au contraire, était le chef de toute la marine du Royaume (...)". Sur ces bases, est proposé un projet de loi en 29 articles visant à ressusciter l'ancienne Amirauté, supprimer le Conseil des prises et rétablir 21 tribunaux d'amirauté, 4 conseils et une cour suprême. Le Conseil des prises maritimes se trouve particulièrement dans le viseur du rédacteur, qui en dit tout le mal possible. De fait, il sera supprimé le 9 janvier 1815, avant son rétablissement en 1854 (il existe toujours actuellement).Comme l'on sait, si la dignité d'Amiral de France existe toujours actuellement dans l'État (même sans titulaire vivant, comme pour celle de maréchal de France), elle est purement honorifique et ne confère pas de juridiction particulière sur la marine. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., 1914 - 1917 7 carnets in-16, in-12 ou in-8, [759] ff. n. ch. [Cahiers II-VII] ; 287 pp., avec 2 ff. différents chiffrés 167-68 [Cahier VIII], percaline ou toile noire, le tout dans une grande boîte (33 x 23 cm) de demi-toile verte (reliures de l'époque).
Très remarquable ensemble présentant la quasi-totalité du passionnant journal de guerre du médecin de la marine Albéric Bartet (7 août 1871-20 février 1968), fils de l'officier d'infanterie de marine Joseph-Désiré Bartet (1841-10 avril 1893), et entré à son tour dans la marine nationale en 1893, marié et père d'une fille Simone lors du début de la guerre. L'ouverture des hostilités le trouva affecté à Rochefort comme médecin résident à l'hôpital maritime de cette ville (depuis le 9 octobre 1913) ; devenu médecin principal le 11 octobre 1914, il servit d'abord sur le cuirassé Ernest-Renan (lancé en mars 1906), puis, après une période de trois mois à Rochefort, fut appelé sur le vieux cuirassé Jauréguiberry (mis en service depuis déjà 1893) jusqu'à la fin de 1916. Après la clôture du dernier cahier, mais à une date indéterminée, il fut de nouveau affecté à terre (Rochefort) et y demeura, au service des blessés, jusqu'à sa nouvelle affectation le 6 novembre 1918 à l'Hôpital maritime de Port-Louis (Morbihan), où il fut chargé de la clinique de dermatologie et de vénéréologie. La notice qui lui est consacrée sur le site "Parcours de vie dans la Royale" est très sommaire et contient au moins une erreur pour son affectation de 1917.De tailles différentes, ces petits volumes présentent cependant tous un texte serré, très lisible, mais écrit assez finement, et occupant tout l'espace des feuillets ; les ratures et biffures sont peu fréquentes, mais pas absentes, attestant d'une rédaction à mesure ou d'une relecture ; dans certains cas rares, les biffures servent à masquer des informations délicates (e.g. au Cahier V, le 30 octobre 1915, des appréciations sur l'autoritarisme du commandant de Rouad). À partir du Cahier III, des soulignements au crayon bleu ou rouge, et quelques dessins ou cartes peuvent relever ou agrémenter le texte ; et, à partir du Cahier VI, notre médecin prit l'habitude de contrecoller différents documents à l'appui de ses descriptions (ce sont des photographies, décrites en leur place, mais aussi des coupures de presse, et même des billets d'entrée ou des tickets de tramway du Caire, trois timbres de guerre - dont un émis sur l'île de Rouad occupée). À mesure de leur rédaction, ces petits carnets avaient été déposés chez l'auteur dans sa demeure de Rochefort, comme précisé à plusieurs reprises par des notes sur les plats supérieurs.L'intérêt spécifique de notre manuscrit réside dans la très large gamme des renseignements contenus, ainsi que dans le style élégant et facile dans lequel ils sont rédigés : loin de constituer , comme on en a trop souvent l'habitude, un simple et sec diaire où sont notés de façon laconique les événements et tâches du jour, nous avons ici affaire à une rédaction véritablement minutieuse, embrassant non seulement les activités militaires et médicales quotidiennes de l'auteur (dont des bulletins de renseignements issus de l'espionnage allié dans les États ottomans), mais également le compte rendu de sa correspondance active et passive (nombreux extraits reproduits, ou résumés, dont les informations transmises par un de ses deux beaux-frères sur l'enfer de Verdun), de ses réflexions et sentiments, l'état détaillé de sa propre santé (médiocre semble t-il, mais le monsieur manifeste une nette tendance hypocondre), sa pratique religieuse des plus régulières (il est apparemment un catholique convaincu, assiste à la messe dominicale, communie régulièrement et se confesse avant les Pâques), ses nombreuses lectures (Eugénie Grandet, Le Curé de village, de notre Balzac ; Barbey d'Aurevilly ; Anatole France ; d'Annunzio ; Fromentin ; Selma Lagerlöf ; de nombreux auteurs contemporains assez oubliés) et aussi les poèmes qu'il rédige et sont immanquablement dédiés à une femme (mais jamais la même, et rarement à la sienne ..), le tout très correctement tracé et convenablement rédigé, ce qui nous change agréablement de nombre de correspondances de guerre et autres relations, que l'on a vu surgir de terre (ou de grenier) depuis les célébrations du centenaire de a Guerre de 1914. Même si ce n'est pas très explicite dans le texte lui-même, il faut noter que Bartet pratiquait de façon fort honorable la photographie et qu'il ramena un grand nombre de clichés de toutes ses navigations coloniales (certains resurgissent régulièrement dans les ventes publiques) ; et c'est le cas également de la Grande Guerre. Passim, il fait régulièrement allusion à ses prises de vues et à ses développements, tout en indiquant alimenter le journal L'Illustration de certains portraits et clichés sélectionnés. Il sera inutile d'y revenir. Enfin, il est malheureusement impossible de rendre compte rapidement de la richesse foisonnante des renseignements contenus dans ces carnets ; il suffira, pour chacun d'entre eux, de signaler les lignes et événements principaux. Pour évoquer des témoignages un peu comparables, on ne trouve guère que les Carnets d'Arnaud Pomiro (1880-1955), proches de notre manuscrit à la fois par l'expérience des Dardanelles (sur laquelle les relations directes sont rares), et par le goût de l'observation tous azimuts ; mais le manuscrit de Pomiro a fait l'objet d'une édition en 2006 chez Privat à Toulouse, ce qui n'est évidemment pas le cas pour Bartet, mais qui devrait être tenté.Le premier cahier (correspondant à l'affectation sur le Ernest-Renan) manque : il est cependant signalé par une note sur le plat supérieur du Cahier III ("Le premier est à Rochefort, c'est un fragment d'un carnet médical de visites"), mais n'a pas été joint à notre ensemble ; d'après le contenu affiché, il était certainement plus technique que les diaires conservés.I. Deuxième cahier : in-16 (14 x 7 cm) de [102] ff. n. ch., relié en percaline bordeaux souple à soufflet sur le plat supérieur, dos lisse muet, tranches rouges.Il couvre la période du mardi 29 décembre 1914 au samedi 20 mars 1915. C'est le 28 janvier que Bartet accepte de remplir les fonctions de médecin principal à bord du Jauréguiberry, en remplacement du Dr Darrany, promu ; l'enthousiasme ne caractérise pas vraiment la réaction confiée au journal : "Ce Jauréguiberry est un cuirassé qui eut son heure de gloire, mais qui est actuellement sans grande valeur militaire. Il date de 1893 et a filé à cette époque 17 noeuds, actuellement il ne sait plus en filer autant (...). Je crois qu'il ne pourrait, sans grand danger pour lui, affronter le feu d'un combat naval de nos jours. Il est peu probable que les Autrichiens se risquent à attaquer notre flotte, et que le Jauréguiberry assiste à pareille affaire (...). Il est possible qu'on l'envoie contre les Turcs dans le Canal de Suez. Contre une sortie peu probable des cuirassés turcs, il pourrait encore jouer son rôle. Il semble, a priori, car on ne sait jamais dans une guerre ce qui peut arriver, que je ne risque pas grand chose sur ce navire (...). Il y a encore la possibilité d'un essai de forcement des Dardanelles". Ce qui n'était pas si mal vu, on le constatera. Bartet devait revenir ultérieurement dans le même cahier sur l'archaïsme et l'inconfort du navire (cf. f. [42]).Arrivé à Toulon le 7 février, il apprend que son navire d'affectation se trouve encore à Bizerte jusqu'au 20. Ralliant l'arsenal de Ferryville [= Menzel Bourguiba] le 16 février, il peut enfin embarquer sur le Jauréguiberry, prend possession de son infirmerie, et, après quelques tâches préliminaires, le navire appareille le 20 pour Port Saïd (longue description de la ville, et des rencontres d'officiers à terre). L'Égypte gérée par les Anglais n'est qu'une étape, et le Jauréguiberry se dirige ensuite vers les côtes du Liban et de la Syrie, au large de Tripoli [= Tarabulus] et Sidon, dans le cadre du blocus maritime de l'Empire ottoman par les Alliés. Ce premier cahier se clôt presque par le premier poème de guerre de notre médecin inspiré par Calliope : Nuit de guerre, devant Alexandrette (alexandrins, pas inoubliable, mais pas médiocre non plus) ; il y en aura beaucoup d'autres.II. Troisième cahier depuis le début des hostilités : in-12 (17 x 11 cm) de [119] ff. n. ch., relié en toile grège souple, tranches bleues, recouverte d'une couverture de papier orangé. On lui joint "in fine" 4 pièces volantes : un f. in-8 dactylographié ("Copie de télégrammes interceptés" du 21 mars 1915) ; un f. manuscrit renfermant un "Portrait du vice-amiral Guépratte d'après ce que j'ai entendu et vu aux Dardanelles" ; une carte et une vue manuscrite du Détroit des Dardanelles.Il reprend la narration au 20 mars 1915 et la porte jusqu'au samedi 5 juin 1915, période qui couvre à peu près la part prise par le navire à l'opération alliée de débarquement aux Dardanelles du 28 mars au 20 juin 1915. La rédaction s'ouvre précisément sur le détachement du Jauréguiberry à la disposition de l'amiral du Suffren, ce qui signifiait une mission de soutien aux Dardanelles. Dès lors, tout s'active pour l'opération, qui est pressentie comme très périlleuse (nombreuses digressions sur les appréhensions et états d'âme de notre médecin) : "Telle est la situation. Que nous réserve l'avenir ? Ceux qui se tireront de cette action auront vu une belle opération de guerre et ce ne sera pas sans quelque fierté que nous pourrons, je l'espère, écrire à nos familles de Constantinople". Et encore : "Mais il apparaît clairement aux gens intelligents que le Jauré n'a pas été conçu pour le combat moderne, et que la prudence consisterait à ne l'utiliser que dans certaines conditions accessoires". Le navire appareilla le 25 mars pour aller mouiller en rade de Moudros, où il demeura assez longtemps. Le 22 avril, Bartet fut nommé médecin de toute la division pour un mois, et c'est le 25 avril à 3 h 30 du matin que le branle-bas de combat marqua le début des véritables opérations, qui, comme l'on sait, furent un enfer pour les personnels directement engagés dans les débarquements. À partir de cette date, notre médecin est entièrement occupé en baie de Morto par les soins des blessés, alliés ou turcs, qu'il détaille de façon généralement très précise. Cependant, le temps lui manque pour tout consigner à sa manière détaillée qui lui est ordinaire ; ce qui explique l'insertion, après la notice du 1er mai, de 3 pp. d'une "Suite du 26 avril 1915. Pages écrites quand j'ai eu le temps de mettre à jour les notes prises rapidement ce jour-là, et le 25 avril". À titre d'exemple de narration pour cette période dramatique, on peut sélectionner ce passage du mardi 4 mai : "La compagnie de débarquement part vers 7 h du soir (...). les hommes ont l'air décidé et heureux. Ils sont 120. Mon infirmier Adam et 5 brancardiers descendent aussi. Le commandant Beaussant [Auguste-Louis-René, 1864-1932, pacha du Jauréguiberry] leur adresse quelques paroles avant l'embarquement. Il leur dit que les fusiliers-marins se sont couverts de gloire à Dixmude et qu'il ne doute pas qu'ils ne fassent tout leur possible sur ce petit coin de Turquie où on les appelle à combattre, eux aussi, pour la gloire de la France. Les hommes répondent par les cris de Vive la France ! Vive le commandant ! Vive l'amiral ! Ils font plaisir à voir. Il y en a bien un qui est un peu ému et qui a quelques larmes au bord des paupières, mais cette émotion passagère se comprend. C'est un jeune matelot canonnier appelé Poli, le fils d'un de nos deux officiers canonniers des équipages. le père ne montre pas d'émotion et encourage son fils à faire tout son devoir, et il n'a que ce fils, survivant de 5 ou 6 enfants. C'est une situation tragique". Le 7 mai, le Jauréguiberry retourne mouiller à Moudros, accueille le 10 mai à son bord un correspondant cinématographique de la Gaumont, reçu au carré (remarque douce-amère : "Je crois que cet opérateur fera bien d'aller chercher à terre, le plus tôt possible, les scènes pittoresques que nous ne pouvons guère lui offrir"), avant de repartir dans le détroit le 16 mai. Dans un contexte d'échec de toute la campagne, et de comportements erratiques des amiraux anglais et français, notamment d'Émile Guépratte, commandant la division de complément de l'armée navale, mais muté à Bizerte dès ce mois de mai, et remplacé par Ernest-Eugène Nicol, notre fin observateur multiplie les notations douces-amères ("Et quant aux amiraux, en-dehors du contre-amiral Guépratte qui, malheureusement, est un peu fou, aucun d'eux n'a donné la preuve d'une valeur quelconque"). Et c'est le retour à Moudros dès le 20 mai. Le dernier jour du carnet est occupé par une liste des noms de soldats tués, relevés sur les tombes françaises de Moudros.Il faut souligner que son activité, remarquée dès le 7 mai, lui valut une citation à l'ordre du jour 36 de la division en juin 1915 ("A soigné à la baie de Morto les soldats blessés affluant des tranchées, sous les balles perdues et les éclats d'obus. Y est demeuré 24 heures, donnant ainsi un bel exemple de courage et de dévouement") et une à l'ordre de l'Armée navale le 2 août 1915, presque dans les mêmes termes : "A soigné en pays ennemi les soldats blessés affluant des tranchées, sous les balles et les éclats d'obus; y est demeuré 24 heures donnant un bel exemple de courage et dévouement". III. Quatrième cahier : in-16 (16 x 8 cm) de [115] ff. n. ch., relié en toile grège souple, tranches bleues, recouverte d'une couverture de papier orangé.Il va du 5 juin 1915 au 20 septembre de la même année. Il commence par un long poème de 21 quatrains (Le Cimetière des Alliés à Moudros, composé du 28 mai au 5 juin), mais est surtout marqué par le départ des Dardanelles le 16 juin 1915 à 18 h pour rejoindre Port-Saïd le 19, afin d'y effectuer des réparations au demeurant minimales (ne comprenant ni l'amélioration de la ventilation des chaufferies, ni la réparation de la cloison axiale endommagée). Pour notre médecin, ce temps intermédiaire est surtout occupé par les commissions de santé sur la Jeanne d'Arc, corvée qui reviendra jusqu'à la fin, et par une campagne de vaccination anti-typhoïdique de tous genres de personnels, et semble propice aux pensées désabusées : "Il faudrait un Joffre à la tête de la marine, un Joffre qui pourrait rajeunir le haut commandement, comme cela a pu se faire dans l'armée. Mais, à la fin de la guerre, la marine se retrouvera avec les mêmes amiraux, les mêmes limites d'âge, et son esprit souvent étroit et routinier. Ceci est une idée intime, et qui n'a rien à voir avec ce que j'ai dit à mes interlocuteurs".Le 26 juillet, le navire appareille de nouveau, mais ne retourne pas aux Dardanelles : il doit effectuer une croisière de surveillance aux côtes syriennes sous blocus, monotone et peu appréciée ("Nous trouvons que cette croisière sur cette côte est inutile et serait aussi bien assurée par deux ou trois contre-torpilleurs et par quelques chalutiers ou petits vapeurs qui ne dépenseraient que 8 à 10 tonnes de charbon par jour, soit actuellement environ 800 francs au plus, alors que le déplacement de navires comme le Jauréguiberry coûte 8000 francs par jour à l'État. L'escadre de Syrie est inutile"). Toujours est-il que le Jauréguiberry croise devant Gaza, Jaffa, Lataquieh, Beyrouth, Tartous, et multiplie les exploits en arraisonnant de pauvres embarcations véhiculant des oignons ou de l'orge ("Et voilà les grands exploits de l'escadre de Syrie ! Ce n'est pas qu'on ait tort. Du moment qu'on veut supprimer la navigation sur les côtes, il faut agir ainsi ..., mais avoir de si gros bateaux pour de pareilles vétilles, c'est excessif, d'autant plus que toutes les barques qui longent les côtes partout où elles le peuvent, nous échappent et n'échapperaient pas à un torpilleur ou à un chalutier"). Ce long mois d'ennui se clôt par l'occupation de l'île Rouad (= Arouad, sise en face de Tartous), à la demande expresse du ministère, pour fournir un point d'appui dans le contexte des opérations navales dans la région, et également pour y constituer un centre de renseignements français, sans doute aussi pour affirmer les prétentions à venir de la France en Syrie : l'opération se déroule le 1er septembre (branle-bas à 4 H 30) sans coup férir. Après une proclamation aux notables de l'île traduite par un drogman, et la réponse (obligeante) du cadi, sont installés le nouveau gouverneur (le lieutenant de vaisseau Albert Trabaud, 1872-1935, qui devait se tirer malaisément de cette responsabilité) et les services français. Après une longue description de l'île, de dimensions fort réduites, notre narrateur retourne à bord, et reprend ses occupations de blocus. Enfin, mouillage à Larnaca , sur l'île de Chypre.Par ailleurs, ce carnet commence à abonder de petits poèmes galants (À une inconnue ; deux pièces intitulées À Mme d'Orso).IV. Cinquième cahier (du 20 septembre 1915 au 2 janvier 1916) : in-12 (15 x 10 cm) de [131] ff. n. ch., avec un B.A.S. inséré au f. [105] (remerciements du médecin Dabin, en date du 30 novembre 1915), relié en toile noire gaufrée souple, dos à nerfs muet, avec onglets de répertoire. Sur le premier contreplat, a été contrecollée une feuille de cotonnier récupérée à Larnaca ; et sur le second, une plante de l'île Rouad. À noter que les ff. [128]-[130] sont écrits tête-bêche et renferment la copie d'un extrait de L'Île inconnue, par Pierre de Coulevain (nom de plume de la romancière Jeanne-Philomène Laperche, 1853-1927). Paru en 1906, ce texte forme le journal extravagant d'un séjour de plusieurs mois en Angleterre, effectué par l'auteur (et lu par Bartet à partir du 17 octobre).Le texte s'ouvre par le compte rendu d'une conférence du célèbre dominicain français Antonin Jaussen (1871-1962), vivant en Palestine avant la guerre et qui servait d'agent très actif de renseignements pour la France (il apparaîtra de nouveau plusieurs fois dans nos cahiers, et toujours porteur de dossiers et de pièces). Puis la surveillance des côtes reprend, avec des mouillages plus fréquents à Larnaca comme à l'île Rouad, sur laquelle Bartet multiplie les descriptions, mais généralement les séjours à terre continuent de s'effectuer à Port-Saïd. L'annonce de la présence de sous-marins allemands le long des côtes de Syrie perturbe cependant un moment ces missions routinières, et fournit un nouveau prétexte aux râleries du médecin : "Il faudra se décider à envoyer des contre-torpilleurs et des dragueurs sur la côte de Syrie. Jolie complication que celle de ces sous-marins, surtout avec ce boulet de Rouad, une belle trouvaille du vice-amiral Dartige [Louis Dartige du Fournet, 1856-1940, à la tête de la troisième escadre] pour justifier l'existence de cette escadre de Syrie coûteuse et inutile dont tous les bateaux trop puissants se traînent sur la côte pendant des dix jours entiers à la recherche d'un endroit où tirer un coup de canon qu'on ne peut jamais placer".À signaler spécialement, pour le 14 octobre, et grâce à la famille de l'ancien médecin de marine Achille-François Arbaud (1856-1931, alors chargé de la Compagnie du canal de Suez depuis 1901) une visite à un camp à Port-Saïd regroupant des réfugiés arméniens du Musa Dagh ayant échappé le 12 septembre dernier au génocide en cours ("camp composé d'un millier de tentes disposées en plusieurs sections désignées, chacune, par des lettres et des pavillons"), et comprenant une inspection de l'antenne médicale qui y est installée. Par la suite, Bartet retournera souvent voir les Arméniens du camp. Le dimanche 24 octobre suivant, un évêque arménien venu du Caire célèbre d'ailleurs pontificalement pour les réfugiés, et Bartet y assista.Le comportement très autoritaire de Trabaud à Rouad et ses demandes de remplacement du médecin Babin fournissent bien des soucis à notre toubib, qui est consulté sur cette affaire par la hiérarchie (30 octobre et jours suivants jusqu'au début décembre). Par ailleurs, ce carnet comprend beaucoup plus de portraits de personnalités que les précédents, oisiveté relative et nombreux séjours à terre obligent ; ils sont généralement acides et manifestent l'esprit critique de notre bon docteur : le consul de France Cottes, le vice-amiral Moreau, l'amiral Nicol, etc. Les poésies ne sont pas en reste, dont plusieurs adressées à Odette Arbaud (1896-1989), une des filles du docteur Arbaud ..., d'autres à deux demoiselles Watson, Yvonne et Mary, des Anglaises dont la rencontre le 24 novembre semble avoir bien marqué le bon docteur. V. Sixième cahier (du 3 janvier au 8 juin 1916) : in-12 (17 x 11 cm) de [142] ff. n. ch., relié en toile noire rigide, dos lisse muet. Ce carnet inclut plusieurs clichés photographiques de l'auteur, contrecollés : 1. Au f. [26], une vue de l'île de Kastellorizo (actuellement grecque), sous serpente verte ; 2. Au f. [35], une vue du croiseur-cuirassé Jeanne d'Arc dans le port de Kastellorizo, sous serpente rose ; 3. Au f. [36], le même navire, mais pris depuis une éminence de l'île et donnant à voir l'intégralité de la rade, sous serpente rose ; 4. Au f. [37], une femme de l'île, sous serpente rose ; 5. Au f. [123], un petit tirage (6 x 9 cm) représentant un hydravion, sous serpente blanche ; 6. Au f. [140v], une autre vue du port de Kastellorizo, sous serpente blanche.Le début de l'année est marqué par l'annonce de l'évacuation complète de la presqu'île de Gallipoli par les Alliés (connue le 13 janvier à Port-Saïd). À partir du 19 janvier, le Jauréguiberry effectue une reconnaissance assez tranquille en remontant le Canal de Suez, puis retourne mouiller à Port-Saïd. À partir du 30 janvier, l'essentiel du texte est consacré à la prise de possession de l'île de Kastellorizo par les navires de la 3e escadre (le 11 janvier), et à son occupation, accompagnée de l'installation d'une base navale. La perte de l'Amiral-Charner occupe ensuite plusieurs ff. jusqu'au 17 février (lors de son trajet de retour de l'île de Castellorizo, après un arrêt à l'île de Rouad, ce navire devait atteindre Port-Saïd, mais il fut torpillé le matin du 9 février 1916 par un sous-marin allemand de type U-21, et seul un maître canonnier en réchappa). Ce drame permet à Bartet de renouveler ses critiques acerbes contre la politique des croisières le long des côtes, qui furent d'ailleurs momentanément suspendues. Dans les semaines suivantes, le risque sous-marin prit donc une importance soudaine, et les inquiétudes de notre auteur se concentrèrent sur ce sujet, avant de s'étendre également aux risques aériens à partir de mai.Les pages des 24-26 mars (ff. [72] à [90]) correspondent à 48 h de permission utilisées pour visiter Le Caire et ses musées ; le compte-rendu en est savant et très détaillé, mais ne concerne plus le conflit. Encore et toujours des sacrifices aux Muses, soit galants (toujours cette Mme d'Orso, toujours les demoiselles Watson ..., mais aussi une jeune Marie-Cécile Van den Bosch, 1896-1997, fille procureur général aux juridictions internationales d'Égypte, ainsi que sa soeur Christiane, 1895-1988) ; soit guerriers, parfois longs voire laborieux : Torpillages (en souvenir du torpillage du Ville-de-La-Ciotat et du Persia ; L'Alouette gauloise ; Le Phare de Port-Saïd (dédié à une Mme Prouteau). Jusqu'à la fin des carnets, les poèmes émailleront les comptes rendus des activités journalières. VI. Septième cahier : in-12 (18 x 11,5 cm) de [150] ff. n. ch., avec une collette dactylographiée reliée au f. [86] et reproduisant une dépêche de l'agence Havas (sur la résistance de Verdun), relié en toile noire rigide, dos lisse muet.Commencé pour la suite du 8 juin 1916, ce volume court jusqu'au 24 novembre de la même année. Exceptionnellement, le dernier feuillet est suivi de [19] ff. laissés vierges, avec seulement deux coupures de presse. Les ff. [145]-[150] interrompent la suite des notations au jour le jour et contiennent un récit continu intitulé "Histoire d'une décoration", qui court du 2 mai 1915 au 27 mai 1916 : il s'agit du récit de l'attribution compliquée de la croix d'officier de la Légion d'honneur à notre brave médecin principal, dont la remise semble avoir souffert d'une altercation très vive qu'il avait eue le 12 septembre 1915 au bord de la Jeanne d'Arc avec le commandant Marcel-Alfred-Joseph Chamonard (1865-1925), et qui est par ailleurs contée par le menu au Cahier IV ("D'ailleurs, cette Jeanne d'Arc me déplaît souverainement depuis longtemps. C'est un bateau assommant ; toutes ses décisions sont compliquées, il n'y en a que pour lui. Il a toutes les exigences, il nous colle des tas de corvées, ses officiers ont tenu sur nous des propos dénués d'aménité, à notre retour des Dardanelles. C'est un bateau de poseurs. Il nous assomme tous à bord, et ma sortie est le résultat de mon appréciation sur lui")..Dans ce carnet, l'événement principal concernant notre médecin est son passage comme médecin de division, du Jauréguiberry au Pothuau, effectué le 1er août 1916, mais après bien des hésitations, ordres et contre-ordres qui ne surprendront que ceux qui n'ont aucune expérience du militaire. Cette affectation conforme à la réglementation alors en vigueur ne dura cependant pas, puisque le 5 octobre, Bartet repassa sur le Jauréguiberry, en raison d'un nouveau transbordement de l'amiral et de son état-major. Bartet apprécie son nouveau carré des O.S., aéré et décoré, mais moins sa cabine trop chaude ; le travail à bord (avec 480 personnels) diffère peu de celui du Jauréguiberry, et la même routine s'installe entre le bord, les soins et les sorties à terre dans la bonne société de Port-Saïd, interrompue cependant par une mission de bombardement de Mersina [= Mersin, sur la côte de Cilicie], du 8 au 10 août, et une bordée à Alexandrie, du 12 au 13 août, assez longuement décrite. Le 1er septembre, à partir de 6 H 30, eut lieu un raid aérien allemand meurtrier sur Port-Saïd, interprété comme des représailles en réponse aux bombardements anglais sur les côtes de Syrie : "Il est tombé plus de 10 bombes, une quinzaine peut-être. On parle de 3 avions. L'une est tombée près de la digue, une autre à la mer, près de la plage, non loin d'un lieutenant de vaisseau, M. Girardon, qui se baignait ; une 3e dans la Rue du Nil, d'une cour intérieure de la maison Dallour, sur un petit toit très léger sur lequel elle a éclaté. Elle a effondré le toit, mais ses éclats ont surtout volé en hauteur (...). Une 4e est tombée sur le lycée français, d'une cuisine. Peu de dégâts, mais ses éclats ont volé à 4 ou 500 mètres de là, et l'un d'eux est allé tomber au 4e étage, sur la véranda de la maison des Brest (..)". On décompte une vingtaine de morts.À noter, ff. [80], sqq. (10 septembre et suivants), plusieurs passages concernant la reprise du hadj après l'insurrection des Hachémites en Arabie, et notamment sur le transport de la Kiswa à La Mecque avec son mahmal vert (jusqu'en 1926-27, c'est le sultan, puis Roi d'Égypte qui les faisait confectionner), ainsi que sur le retour des pèlerins (cf. au 30 octobre), ou celui de la caravane du mahmal.De façon générale, ce carnet est d'une richesse foisonnante dans tous les domaines, et plus spécialement sous les aspects médicaux, davantage développés que dans les précédents, avec la relation d'expériences en rapport avec l'épidémiologie et le compte rendu de nombreux cas particuliers (dont un de démence affectant un ancien condisciple de Bartet à Bordeaux, le médecin-major de première classe Aynès) ; on ne peut en rendre compte rapidement, mais il faut au moins souligner l'intérêt de très nombreux passages.VII. Huitième cahier, du 25 novembre 1916 au 5 juillet 1917 : in-8 carré (20 x 16 cm) de 287 pp. (le plus lisible des 7), relié en toile chagrinée bordeaux, dos lisse muet, encadrement de double filet à froid sur le plat supérieur, chiffre MS au centre du même plat. Il faut citer le début du texte, qui offre un bon récapitulatif de la composition de l'ensemble : "Ces notes font suite aux 7 cahiers de plus petit format qui renferment les précédentes depuis mon embarquement sur le croiseur-cuirassé Ernest-Renan le 8 août 1914. Ces cahiers sont actuellement à Rochefort avec tous mes autres journaux de campagne et travaux médicaux, rassemblés dans une cantine métallique. Les dernier de ces cahiers, le VIIe, n'est pas achevé. Il contient encore quelques pages blanches. Étant allé en permission le 2 décembre 1916, je n'ai pas eu le temps de l'achever et je n'ai pas voulu le rapporter. Le cahier actuel reprend donc mon journal au point où je l'avais interrompu ; c'est-à-dire à la date du 25 novembre à laquelle le Jauréguiberry a appareillé pour Malte, pour y passer au bassin".Effectivement, c'est le 25 novembre 1916 à 5 h 45 que le navire appareilla pour Malte ; il y mouilla le 29 novembre suivant. Bartet réussit le lendemain à y obtenir une permission après 22 mois ininterrompus de campagne, "mais à condition de m'engager à être à Port-Saïd le 25 [décembre]. Ainsi je retrouverai mon bâtiment comme si je ne l'avais pas quitté, et je ne mettrai pas l'amiral dans l'embarras de n'avoir pas de médecin de division, si le Jules-Ferry doit repartir aussitôt le retour du Jauréguiberry. La condition du commandant est exigeante, mais je ne peux pas ne pas m'y soumettre si je veux aller revoir les miens". Parti le 1er décembre, il arriva chez lui à Rochefort le 6 et y demeura jusqu'au 19. Cette période voit l'interruption du journal : "Je n'ai pas tenu, évidemment, ce journal dans ces quelques journées passées chez moi. Douze jours seulement en famille, c'est un rêve achevé à peine commencé. J'ai évidemment consacré le plus de temps possible aux miens, je suis resté avec eux le plus possible et chez moi autant que j'ai pu".De retour à Port-Saïd, Bartet est témoin le 4 janvier du torpillage du bâtiment russe Peresviet [= Peresvet] à la sortie du port (il fut en fait coulé par des mines laissées à 10 miles par le sous-marin allemand SM U-73). Ce drame sera suivi de peu, le 17 février, par le naufrage du cargo l'Athos, des Messageries maritimes, torpillé par le sous-marin allemand SM U-65 commandé par Hermann von Fischel, alors qu’il se trouvait à 180 milles marins au sud-est de Malte ; l'événement ne fut connu certainement à Port-Saïd que le 24 par un communiqué officiel des Messageries. À partir du 2 mars, a lieu le démontage de toute l'artillerie du Jauréguiberry, d'où un bref requiem : "Bref, le pauvre vieux Jauréguiberry, le plus vieux des cuirassés encore en service de la marine française termine sa carrière militaire en exil, à Port-Saïd. Qui eût jamais songé à pareille chose, lorsque, fendant les flots pour la première fois, il descendait de la cale sur laquelle il avait été construit. Au moins, le sort favorable lui aura t-il encore réservé une page de gloire, et si le pavillon des navires de guerre portait, comme les drapeaux des régiments, les noms des combats livrés et des victoires remportées, le nom des Dardanelles viendrait encore rappeler à tous ceux qui vont voir maintenant ce ponton désarmé, qu'il a été un organisme vivant, actif, glorieux".Une interruption du journal entre le 6 et le 15 avril s'explique par la rédaction d'une longue statistique médicale commencée en mars, et achevée seulement en mai. La routine des consultations et des commissions de santé se poursuit, ce qui se traduit par des notes plus abondantes encore et portant sur quantité de domaines : notons, le 22 avril, la rencontre avec l'essayiste catholique Henri Massis (1886-1970), "Agathon", alors sous-lieutenant de chasseurs à pied, et venant d'être affecté à l'état-major de Syrie ; chargé d'une mission de renseignements, il était basé à Alexandrie, et fut souvent invité au carré où il pouvait développer ses conceptions thomistes (appliquées à la situation de l'Allemagne, contaminée par Luther et Kant, cela va sans dire ...).Il est probable que d'autres carnets firent suite à ce dernier que nous possédions, Bartet ne manifestant pas à la date du 5 juillet son intention d'en arrêter la rédaction, mais nous ne les avons pas. Tel quel, cet ensemble est en tout cas remarquable, et mériterait une édition critique.Cf. Toda (Michel) : Henri Massis, un témoin de la droite intellectuelle (Paris, 1987). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Paris, 25 frimaire an II (15 décembre 1793) in-folio (41 x 25 cm), avec une belle vignette en-tête à motif maritime gravée par Alexandre Tardieu d'après Gatteaux, en feuille.
Pièce manuscrite avec signatures autographes de Jean Dalbarade (1743-1819, ministre de la marine et des colonies du 10 avril 1793 au 2 juillet 1795), de L'Épervier, de Garniez.Un enseigne entretenu était un officier auquel tous les services étaient comptés à l'année et sans interruption, à la différence du régime ordinaire (où on ne touchait de solde qu'en service actif). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., s.d. (1906-1909) in-12 oblong (16 x 25 cm), titre, et 37 dessins. toile grise modeste, dos lisse muet, titre dessiné sur le plat supérieur [Claude - Dessins] (reliure de l'époque). Charnières internes restaurées.
Petit recueil d'esquisses et de dessins de navires (et quelques autres sujets annexes), exécutés au crayon de bois, certains coloriés à l'aquarelle, et quelques-uns seulement légendés, datés et signés. Par ailleurs, une table intermédiaire des dessins a été rédigée après le f. 29, et elle donne quelques indications complémentaires de titres et de dates. 1. La forteresse (30 juin 1908). - 2. Le coucher de soleil (5 juillet 1908). - 3. Incendie en mer, 9 septembre 1908. - 4. [Deux navires à voile]. - 5. [Canot avec hommes d'armes à bord] (aquarellé). - 6. [Accostage de bateaux de plaisance]. - 7. [Vue de la mer la nuit] (aquarellé). - 8. [Mer et volcan en éruption]. - 9. [Esquisse inachevée]. - 10. [Voilier avec pavillon français et nom "Calais"]. - 11. [Vue d'une ville portuaire]. - 12-13. [Scènes de chasse]. - 14. [Navires antiques]. - 15. [Peintre avec chevalet]. - 16. [Matelots buvant dans un estaminet] (aquarellé). - 17. [Tigre] (aquarellé). - 18. Mouillage à Kotonou, Afrique occidentale (aquarellé, 2 février 1909). - 19. [Maison de ville]. - 20. [Deux femmes]. - 20. Dans la grotte : découverte d'un Anglais (aquarellé, 28 janvier 1909). - 21. [Officier devant un vasistas] (colorié au crayon). - 22. Éclaireur (aquarellé). - 23. Naufrage dans les glaces (16 septembre 1908). - 24. Ensemble de navires de différentes époques. - 25. Vers l'Afrique (aquarellé, 10 février 1909). - 26. Coup de vent (aquarellé, 27 février 1909). - 27. Les pêcheurs esquimaux (aquarellé, avec une déchirure latérale, 1er mars 1909). - 28. Bateaux et ballon dans la nuit (décembre 1908). - 29. [Ensemble de pavillons nationaux] (colorié au crayon). - 30. [Scène de naufrage]. - 31. [Officier avec sabre]. - 32. [Navire à vapeur]. - 33. Au marécage (aquarellé, 15 février 1909). - 34. [Paquebot] (colorié au crayon). - 35. [Forteresse en bord de mer]. - 36. Pavillons des côtes de France (colorié au crayon). - 37. Incendie en mer (colorié au crayon, 9 septembre 1906). Rien n'a été trouvé sur ce Claude de La Mortière, mais le style et le thème principal des dessins suggère fortement un adolescent ou un jeune homme fasciné par la mer et la marine. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
un feuillet ancien XVIIIe s.,2p.- 30x22 cm,- dessins PROFILS de la cote
Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Paris Ministère de la Marine 1799 4 ff. in-folio, dont un blanc, papier vergé
État nominatif complet manuscrit, parfaitement lisible, des bâtiments de la marine française en 1799, à la fin du Directoire, classé par vaisseaux (48), frégates (50), corvettes (42), bricks (14), lougres (10), cutters (16), avisos (12), demi-chebecs (6), goélettes (11), flûtes et gabares (14), chaloupes canonnières (25), bateaux canonniers (135) et bateaux construits pour la déserte et Angleterre (177).Le ministère de la marine est, sous le gouvernement du Directoire, particulièrement instable, notamment l’année 1799 voit se succéder trois ministres : Charles Joseph Mathieu de Lambrechts (du 4 au 7 mars), Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord (par intérim du 7 mars au 2 juillet) et Marc-Antoine Bourdon de Vatry (du 2 juillet au 22 novembre). C’est à la suite du départ de l’expédition d’Egypte (19 mai 1798) que se dessine une crise maritime qui aboutira à la destruction par Nelson de la flotte française à Aboukir (1 août 1798).Les succès mitigés des Français en Orient coïncident avec le retour de Napoléon au Caire le 14 juin 1799 et son retour d’Orient à Paris le 16 octobre suivant. Le Coup d’État de Brumaire les 9-10 novembre 1799 place provisoirement Bonaparte, Sieyès et Ducos au pouvoir et, dès le 12 décembre, Bonaparte devient premier consul. C’est sous ce panorama militaro-politique que s’esquisse cet état de la Marine française, peu de jours avant la prise du pouvoir par Napoléon
1813 IN FOLIO broché,titre manuscrit sur chemise + 18 pages en feuilles ;datées 13 juillet 1810
bon etat,rare; complet Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Livourne le 22 septembre 1808,In folio 9 pages manuscrites a l’encre a 2 colonnes + titre,bords marge tachées,
ecriture un peu passée Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
LIVOURNE 26 avril 1809,12 pages,in folio,pages manuscrites a l’encre bords marge tachées,signé Pouyer
bon etat Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
MANUSCRIT marine empire port de LIVOURNE 7e arrdt; Joseph BERARD, MARESTIER. Pouyer brig l’Inconstant
Reference : 20800
LIVOURNE,13 juin 1810,6 pages (double copie),in folio, 3 pages manuscrites a l’encre bords marge tachées avec manques angulaire,cachets,signé BERARD, MARESTIER. Pouyer
contrat d’ouvriers charpentiers.Basé a Livourne en 1814,l’Inconstant se trouve ainsi devenir le navire amiral de Napoleon à l’ile d’Elbe; chaque copie,rare Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
MANUSCRIT marine empire port de LIVOURNE Joseph BERARD, MARESTIER. Pouyer
Reference : 20799
LIVOURNE,13 juin 1810,17 pages,in folio,pages manuscrites a l’encre bords marge tachées,signé BERARD, MARESTIER. Pouyer
encre passée,lisible Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
MANUSCRIT original Joseph BERARD,Commissaire de Marine a Toulon,chargé de l’Inspection maritime au ministére de la Marine
Reference : 20801
IN Folio broché,10 Avril 1817,52 pages manuscrites numerotées,a 2 colonnes ,ratures et corrections,mouillures et taches sur quelques feuillets,lisible
Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
S.l. [Douai], s.d. (1791) in-4, [113] pp. (seules les 21 premières sont chiffrées), couvertes d'une écriture fine et lisible (environ 40 lignes réglées par page), avec 11 figures aquarellées dans le texte, et 9 pl. hors-texte (dont deux ff. doubles volants, et une grande carte dépl. aux contours rehaussés de couleurs, représentant le tracé du cours de la Sambre depuis la frontière jusqu'à Namur), en feuilles.
Très important manuscrit, qui intéresse toute l'histoire économique du nord de la France et de la Belgique.Il s'agit d'une copie, vraisemblablement effectuée à Douai en 1791, dans le cadre des travaux du Directoire du département du Nord, d'un ensemble de documents relatifs à l'amélioration de la navigation de la Sambre. Car les rapports du commissaire des Etats du Hainaut sont suivis d'études, de chiffrages, de documents officiels sur la question. La partie la plus importante de cet ensemble est formée par un long "Mémoire sur la navigation et les inondations de la rivière de Sambre", rédigé par les commissaires des Etats. Il s'étend de la p. [35] à la p. [75]. Pour les Pays-Bas autrichiens, il est complété à la suite par un "Mémoire sur la navigation de la Sambre depuis la frontière de France jusqu'à Namur" (pp. [76]-[101]) ; c'est cette partie qu'illustre la belle carte du tracé de la rivière jusqu'à Namur, que l'on trouve parmi les planches finales. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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S.l., s.d. in-4, [6] ff. n. ch., dont le titre, couverts d'une écriture très fine et lisible (environ 55 lignes par page), un f. vierge, en feuilles, cousu. Feuillet de titre sali.
Très intéressante relation inédite d'un épisode maritime de la Guerre de Sept ans. "Monsieur de Lisle" est un pseudépigraphe sous lequel se cache l'enseigne de vaisseau Commandaire de Taradeau, comme d'ailleurs on peut s'en assurer par la mention portée sur le premier feuillet : "Expédition de Terre-Neuve en 1762. Rédigée par Tarado [sic]".Il importe de citer intégralement l'introduction placée au début du document, car elle indique de façon particulièrement claire le propos de l'auteur : "Je ne m'attendois pas, quand je partis de Versailles pour aller prendre possession d'une compagnie dans le Régiment de Foix, pour lors à Saint-Domingue, que je servois de masque à une opération qu'il étoit nécessaire de veiller [voiler], pour en assurer la réussite, et en m'embarquant sur La Licorne, je ne supposai à cette frégatte et à la division dont elle faisoit partie d'autre destination que celle que j'avois moi-même. Ainsi je ne fus pas médiocrement surpris lorsque je me trouvai entraîné vers le nord. Quoique cet événement contrariât absolument toutes mes vues, je ne puis être fâché d'avoir fait une campagne si intéressante et si variée, et où les succès, et les revers se sont si rapidement succédé, les uns dus aux circonstances, les autres amenés par des fautes : je vais en faire l'histoire avec impartialité, et c'est peut-être de moi seul qu'on doit l'attendre, placé entre deux corps qui se sont mutuellement accablés de reproches ; je tiens assez à l'un et à l'autre pour juger de leurs manoeuvres, et ne suis assez attaché à aucun pour épouser sa querelle, ce n'est même que plusieurs années après que j'écris tous ces détails, présents encore à ma mémoire dans les principaux événements ; qu'on ne s'étonne donc point si la pluspart des dates sont omises, il est assez indifférent de savoir quel jour un fait s'est passé pourvu qu'il soit fidellement raconté".Lancée en 1756, La Licorne, frégate de 32 canons, participa à plusieurs combats dans l’Atlantique durant la Guerre de sept ans et la Guerre d’indépendance américaine. Elle fut finalement capturée par les britanniques en 1778 ; mais, en cette année 1762, elle faisait partie d'une escadre comprenant, en sus, Le Robuste, L'Éveillé, et La Garonne, avec quelques troupes de débarquement (750 hommes, dont 161 Irlandais recrutés à Terre-Neuve), le tout sous le commandement général du chevalier Charles-Henri-Louis d'Arsac de Ternay (1723-1780) pour la marine, et sous celui de Joseph-Louis de Cléron d'Haussonville (1737-1806), pour l'infanterie. Ternay avait reçu de Choiseul l'ordre d'attaquer les forces anglaises stationnées à Terre-Neuve, dans le secteur de Saint-John, le tout dans le but de réaffirmer la présence française en Amérique du Nord et à terme d'attaquer le Canada un an après, en 1763. Ayant quitté Brest le 6 mai 1762, l’escadre arriva aux abords de l'île le 22 juin. Les troupes françaises s'emparèrent assez facilement du fort Saint-Jean (27 juin), puis de la plupart des batteries et des places anglaises, l'ennemi ayant consacré ses forces à la prise de La Havane. C'est alors qu'il détruisit systématiquement tous les établissements de pêche ennemis tout en capturant ou coulant 460 bateaux de toutes tailles. Mais en septembre de la même année, les Anglais reprirent l'avantage (Bataille de Signal Hill, le 15 septembre) et forcèrent les Français à battre en retraite. L’escadre fit alors route vers la Bretagne, poursuivie par deux navires anglais, mais, fuyant la flotte britannique, relâcha à La Corogne et c’est là que lui fut annoncée la cessation des hostilités le 3 janvier 1763. Ternay avait abandonné sur place Haussonville, qui dut capituler face aux Britanniques, mais ayant sauvé sa flotte, il ne sera pas sanctionné. Il existe d'ailleurs de cette bataille une gravure intitulée Vue perspective de la descente des Francois à l'Isle de Terre Neuve du côté de Saint Jean à l'Occident : aux ordres du Chevalier de Ternay, Capitaine de vaissaeux de sa Majesté Très Chrétienne.Mais ce qui constitue surtout l'originalité de cette relation, c'est le ton très libre et très critique avec lequel Taradeau juge les deux belligérants. Son appréciation finale est en effet fort sévère pour son camp, critiquant les troupes françaises et spécialement leurs chefs, se montrant beaucoup plus indulgent en revanche envers l’ennemi : "Nous ne fûmes que des déprédateurs et des incendiaires ; ils furent des hommes intrépides, soit par leur constance sur mer, soit par leurs actions sur terre. Leurs chefs sur l'un et l'autre élément ont mérité les plus grands éloges, tandis que les nôtres ont mis tout leur art à rejetter le blâme l’un sur l’autre. Si l'on demande lequel des deux a le plus contribué au mauvais succès, je dirai que les fautes de Mr. Desfonville sont plus graves, et plus flétrissantes et que celles de Mr. de Ternay sont aussi réelles et d'une plus grande importance ". Aucun exemplaire de ce manuscrit n'est signalé au CCF. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Tervuren. Annales du Musée Royal du Congo Belge. Sciences de l'Homme. Ethnologie. Volume I. 1954. In-8 (186 x 280mm) broché, couverture verte imprimée, 221 pages. Bon exemplaire.