Lausanne, Editions d’en bas - Edition Ibis Rouge 2012, 240x170mm, 333pages, broché. Très bel exemplaire.
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Editions d'En Bas, 2012, 333 p., broché, un coin corné, bon état.
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Amsterdam, Gerard Hulst van Keulen, 1824. Contemp. hcloth. Stamp on title-page. IV,25,(1) pp. A few scattered brownspots.
Chez Giguet et Cie Paris 1799 1 vol. In-8 de VIII 252 pp. 1 f.n.ch. (catalogue), plein veau fauve marbré de l'époque, dos lisse richement orné, pièce de titre, tranches rouges.
Edition originale (Tourneux I, 4872). Ouvrage orné d'une gravure anonyme en frontispice, représentant la mort de Murinais :" Plutôt mourir à Sinamary sans reproches que de vivre coupable à Paris". "Il s'agit d'un recueil composé par l'éditeur Giguet contenant des lettres et des mémoires au sujet de la déportation dans les bagnes de la Guyane française de nombreuses personnes occupant les premiers rangs de la République au moment de la Révolution française. Les pièces réunies font référence au coup d'état du 18 Fructidor fomenté sous le Directoire par les républicains contre les modérés et les royalistes, alors majoritaires dans les conseils, notamment législatifs. Nombre de députés, prêtres et journalistes furent alors arrêtés et déportés, après qu'on eut fait occuper Paris militairement; Lazare Carnot, qu'on avait averti de son arrestation, parvint à s'enfuir à temps". Bel exemplaire.
Paris, Chez Giguet et Cie, s.d. (1799) in-8, VIII-252-[2] pp., frontispice, demi-basane brune, dos lisse orné (reliure de l'époque). Manque à la coiffe supérieure, dos, coupes et mors frottés, petites galeries de ver sur les mors, le mors supérieur, fendu sur quelques centimètres, a été recollé. Mouillure au pré-titre, rousseurs. Ex-libris Bibliothèque du Franc-Port.
L'auteur serait Isaac Etienne, chevalier de Larue (1760-1830), qui fit partie avec Pichegru et Willot de la commission dites de inspecteurs ; proscrit, il est déporté en Guyane d’où il s’évade en juin 1798, de Sinamary, en compagnie du général et de huit autres compagnons. (Françoise Watel, Jean-Guillaume Hyde de Neuville (1776-1857). Conspirateur et diplomate).Sabin, 27337, pour la deuxième édition. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Cayenne, Imprimerie du Gouvernement, 1844. Affiche originale imprimée (40 x 30 cm).
Placard imprimé sur ordre du gouverneur de la Guyane Marie Jean-François Layrle concernant les dispositions prise pour la célébration de la fête du Roi. Le 1er mai, jour de la Saint-Philippe, la fête du roi était une fête religieuse et loyaliste, alliant festivités civiles et militaires, accompagnée généralement d'une célébration religieuse, afin que le Ciel soutienne le roi «dans tous ses desseins pour la paix et la prospérité de la France». Bon état de conservation.
- Une feuiile repliée. 76 x 82 cm.
Carte géographique. Office de tourisme de la Guyane, 1980.
Paris Imprimerie royale 1828 [1829] in-4 veau blond, dos lisse orné de filets, guirlandes et fleurons dorés, pièce de titre verte en long, filet et guirlande dorés encadrant les plats, tranches dorées [Rel. de l'époque], un mors supérieur fendu, coiffes un peu rognées
143 pp.Ces dispositions prises en février 1829 complètent le statut général de la colonie réglé par l'Ordonnance du 27 août 1828 (d'où la date du titre), qui forme encore de nos jours le socle de la législation particulière de ce territoire, notamment en ce qui concerne le régime des cultes
S.l. [Cayenne] s.d. [1813] in-4 en feuille, sous pochette carton noire, galeries de vers
Du 27 mars 1813. Exige le paiement des impôts en retard pour les années 1809, 1910, 1811, et 1812 : apparemment, certains contribuables avaient accumulé des retards considérables, l'année 1809 correspondant à la première de l'occupation portugaise de la colonie.La pièce est signée de Joao Severiano Maciel da Costa (1769-1833), comme gouverneur de la Guyane (1810-1817 - il continua ensuite sa carrière comme ministre au Brésil)
Guyane 1955 1 vol. In-4 de 7 ff.n.ch. VIII 229 feuillets chiffrés, pleine percaline de l'époque dans un emboitage cartonné.
Bureau Minier guyanais : dossier complet sur l'exploitation des ressources du sous-sol guyanais. Ouvrage entièrement dactylographié, agrémenté de schémas, tableaux, diagrammes et enrichie d'une grande carte repliée de la Guyane, dressée par l'IGN. Bel exemplaire.
Paris Imprimerie royale 1842 in-8 demi-veau beige, dos orné, pièce de titre noire [Rel. moderne]
Faux-titre, titre, 79 pp.Édition originale de cet intéressant précis, réalisé par le Ministère de la marine et des colonies, relatant l'échec de la première tentative de colonisation de la Guyane, sur les bords de la rivière du Kourou, organisée dès 1763 pour compenser la perte du Canada
S.l. [Cayenne] s.d. [1813] petit in-folio en feuille, des galeries de vers marginales, sous pochette carton noire
Du 27 mars 1813. Sur le paiement de la capitation et de l'impôt sur les maisons.La pièce est signée de Joao Severiano Maciel da Costa (1769-1833), comme gouverneur de la Guyane (1810-1817 - il continua ensuite sa carrière comme ministre au Brésil)
Paris, Robert Laffont, 1972; in-8, 300 pp., broché, couverture illustr. La guyane francaise.
La guyane francaise.
Paris, Robert Laffont , 1972; in-8, 300 pp., broché, couverture illustr. La Guyane française - dédicacee de l'auteur.
La Guyane française - dédicacee de l'auteur.
Paris, Robert Laffont , 1972; in-8, 300 pp., br. La Guyane française.
La Guyane française.
Cayenne, 4 février 1837. Manuscrit autographe signé. In-folio (36,5 x 24 cm) de (3) ff. dont le titre, 15 et (12) ff.; broché, rubans de soie verte.
L’esclavage en Guyane, avec un projet de son abolition dans les colonies françaises. L'auteur, né à Cayenne, exerçait la profession d'avoué près les tribunaux, après avoir été secrétaire de mairie et greffier de justice de paix à Sinnamary. Il était aussi correspondant de la Société des sciences, agriculture et arts du Bas-Rhin, ainsi que de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen. Son mémoire s’ouvre par quelques citations relatives à l’abolition de l’esclavage, suivies d’un discours préliminaire montrant la difficulté d’y parvenir. Il divise ensuite son étude en deux sections: la première, consacrée à l’origine de l’esclavage colonial, est divisée en 5 chapitres qui traitent de l’ancienneté de cette pratique, puis de l’esclavage en Guyane française à l’époque de sa première abolition (1794), au moment du décret du 1er messidor an IV, de son rétablissement le 5 floréal an XI et enfin lors de la restitution de la colonie à la France en 1817. La seconde section concerne son projet d’abolition de l’esclavage, divisé en 6 chapitres ou «conditions»: indemnité versée aux propriétaires, amélioration de la culture morale des Noirs, puis de leur condition matérielle, apprentissage ou rattachement des cultivateurs à la plantation où ils travaillaient lorsqu’ils étaient esclaves, établissement de commissions d’inspection ou de justice de paix dans les principaux quartiers, mise en place d’un inspecteur général pour veiller au succès du nouveau système. Cette section s’achève par un résumé où l’auteur estime que l’émancipation des Noirs doit se faire graduellement. En annexe se trouve un projet de règlement ou d’ordonnance royale, basé sur le règlement du 1er messidor an IV, qui prévoit de fixer l’abolition au 1er janvier 1843: rattachement des anciens esclaves à leur habitation pendant 10 ans, création d’une commission d’inspection, juge de paix, maisons de correction, missionnaires dans les quartiers, école chrétiennes et création d’un commissaire-général inspecteur. Vient ensuite le projet de loi sur l’abolition de l’esclavage: il contient 9 articles qui précisent notamment le montant du rachat des esclaves et l’emprunt que l’Etat devra faire pour réaliser ce projet: « L’esclavage est aboli aux conditions suivantes: 1. Le prix du rachat des esclaves est déterminé à 1000 F par tête, sans distinction de sexe ni d’âge. - 2. Les enfants jusqu’à 14 ans et les esclaves sexagénaires des deux sexes seront libres sans indemnité. - 3. Le rachat des 270000 esclaves qui existent dans les colonies françaises est évalué à 270000000 F. - 4. L’Etat contractera un emprunt de 270000000 F qui sera converti en une rente sur le grand livre de la dette publique, au profit des colons dépossédés. 5. Les esclaves payeront une contribution personnelle qui tiendra lieu de remboursement envers l’Etat du montant de l’emprunt de 270000000 F. Cette contribution sera acquittée pendant dix années, par les propriétaires sur le salaire des esclaves; savoir: pour les cultivateurs, à raison de 20 F par tête chaque année, pour les Nègres ouvriers et journaliers, 25 F par tête chaque année. - 6. Afin d’assurer à l’Etat le payement de la contribution extraordinaire fixée par l’article précédent, les esclaves cultivateurs, ouvriers ou autres individus resteront attachés pendant dix années au sol de leur établissement et habitations respectifs…» (Projet de loi concernant l’abolition de l’esclavage). A la fin se trouvent quelques notes suivies d’un état statistique de la Guyane française, où Barthélémy constate l’augmentation de la population esclave entre 1728 et 1820 («6745 têtes»), et où il détaille la population de la colonie au 1er janvier 1835: 17136 esclaves sur un total de 22083 habitants, avant d’énumérer les principales cultures de la Guyane: canne à sucre, café, coton, cacao, girofle, rocou, cannelle, muscade, poivre, avec l’indication des superficies cultivées; à la suite se trouve la répartition des 381 habitations de la colonie selon leur activité: sucreries, caféteries, cotonneries… D’après l’auteur, 28 moulins à vapeur étaient actifs dans les sucreries. Intéressant document, apparemment inédit, précédant de onze ans l’abolition définitive de l’esclavage dans les colonies françaises (1848). Quelques petites déchirures sur le premier feuillet, restaurées à la bande adhésive.
Il tient à lui exprimer toute sa reconnaissance pour ses ...bontés dont leffet se réalise en ce moment... et lui assure quil apportera tout son dévouement et ses efforts ...à la réussite de lœuvre immense qui vous a été confiée...Il sera bientôt mis ...au courant de la situation qui est loin dêtre désespérée. Après votre départ il y a eu un moment de panique à la Comté : on ne parlait rien moins que de tout évacuer. Aujourdhui les courages sont remontés et le travail commence à marcher. Dupuy & M. Mélinon partent après demain pour aller reconnaitre les montagnes environnantes Ste Marie du côté de lIntérieur. La route de la Comté se poursuit, mais je trouve tout cela bien lent. Pensez à recruter si cest possible des Commandants de Pénitenciers : car ceux actuels ne sont pas de première force. Laide Caire (commissaire ?) que javais au Bureau du matériel ma été retiré au moment où il commençait à se mettre au courant. LOrdonnateur ne sait pas ce quil veut : il en est encore à lOrdonnance organique régissant les Pénitenciers. Vous ne le croiriez peut-être pas, amiral, mais (...) le payement des Libérés nest pas encore terminé. (...) Maintenant, il ne me faut plus que quelques personnes autour de moi pour suivre les mouvements de la machine & même la diriger dans le sens que vous aurez indiqué...Il lui adresse tous ses vœux ...pour votre bonheur & celui de votre famille... et lui souhaite de rétablir avant tout sa santé ...restez en France un mois ou deux de plus, avant de revenir prendre un Commandement qui, sil nest pas aussi brillant que ceux de la mer Noire & de la Baltique, en a toutes les difficultés, les vicissitudes & les dangers...Le bagne de Guyane était composé de plusieurs camps et pénitenciers. Parmi eux, celui de La Comté (1854-1859), était consacré à lexploitation des bois.
Paris, Challamel, 1911. In-8 de 62 pages, illustrations, carte et plan de St Laurent. Bon état. Toile rouge, couvertures. Nombreux tampons de Radio France et ORTF.
Rare ouvrage. A la fin du XIXe siècle à Saint Laurent du Maroni, tout le monde connaissait Victor Darquitain, négociant propriétaire du Bazar de l'Espérance, véritable notable de cette petite ville pénitentiaire de l'Ouest de la Guyane. Originaire de la Guadeloupe, il a débarqué en Guyane en 1886 où il a, pendant près de deux ans, exploré les hautes régions guyanaises. Ce petit livre décrit la Guyane avec ses potentialités économiques, industrielles et agricoles mais aussi ses difficultés, sa main d'uvre insuffisante. Il décrit bien évidemment Saint Laurent du Maroni à cette époque et le bagne, ainsi que la Guyane politique et sa situation sanitaire.
Paris, éd. R. Laffont 1972. Bel exemplaire broché, couverture ornée d'éd., in-8, 301 pages + planches.
Cayenne, Imprimerie Paul Laporte 1974 In-8 22 x 16 cm. Broché, couverture bleu-ciel, titre en noir sur le dos et le premier plat, 320 pp., 22 illustrations hors-texte, 1 carte de la Guyane repliée in fine, annexes, bibliographie, table des matières. Bon exemplaire.
Bon état d’occasion