Tome II°(orné de musique). Paris. Plancher. Janvier 1818. In-8 (130 x 201mm) dos lisse chagrin fauve orné de filets et de vignettes or, gardes marbrées, 4ff.n.ch. (dont les pages de musique), 348 pages et 3 pages n.ch. de catalogue de l'éditeur. Tome 2 seul. Dos un peu passé, qq. rousseurs mais assez bon exemplaire provenant de la Bibliothèque du Château des Ormes avec sa marque collée au revers du 1°plat. Rare.
Avant-projets présentés par Schneider et Cie (du Creusot) et H. Hersent à l'Exposition Internationale de Paris en 1889 (94 x 32 cm), lithographiée en couleurs.
Document qui présente le pont en profil en long avec les travées en porte à faux, en profil en long avec les travées indépendantes et le plan reliant Cran-aux-boeufs au sud du Cap Gris Nez en France à Folkestone en Angleterre en passant par des points d'ancrage sur le banc de Roche le Colbart et le banc de Roche le Varne. Bords très légèrement retaillés, loin de l'impression, sinon bel exemplaire, très intéressant.
Phone number : 06 60 22 21 35
Paris Plon 1887. In-18 324pp. Demi percaline carmin bradel, pièce de titre noire, couverture conservée, reliure ancienne. Orné de 12 illustrations hors texte d'après les dessins de L Moulignié. 1re édition de ce récit de voyage en Grande Bretagne et en Irlande.
Guild Publishing Album cartonné avec jaquette 1989 In-4 (24 x 31 cm.), album cartonné sous jaquette illustrée, 160 pages, texte en anglais, illustrations couleurs et noir et blanc in-texte ; légers frottements à la jaquette un peu défraîchie, par ailleurs bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
London - New Jersey, Trefoil Books, Eastview Editions 1982 In-4 26 x 19,5 cm. Reliure éditeur toile noire, jaquette orange illustrée en noir et blanc, 216 pp., 139 figures en noir & blanc, catalogue des oeuvres, bibliographie, index. Exemplaire en très bon état.
Texte en anglais. Très bon état d’occasion
- Photographie 4 x 7, 5 cm collée sur carton.
Photo. Archevêque de Londres en 1865. Né à Totteridge. 1802-1892. Félix Potin, Début XXe. Vers 1900.
- Photographie 4 x 7, 5 cm. Notice biographique collée au dos.
Photo. Archevêque de Londres en 1865. Né à Totteridge. 1802-1892. Félix Potin, Début XXe. Vers 1900.
- Photographie 4 x 7, 5 cm. Notice biographique collée au dos.
Photo. Archevêque de Londres en 1865. Né à Totteridge. 1802-1892. Félix Potin, Début XXe. Vers 1900.
Paris, Génin, 1973 gr. in-8, V-577 pp., croquis in-t., index, biblio., broché.
Deuxième édition. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., 28 octobre 1796 in-folio, [6] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine et très lisible (environ 40 lignes par page), en feuilles.
Rédigé dans le cadre de l'émigration, et très vraisemblablement dans l'entourage de Louis XVIII (Avaray ?), ce mémoire détaille les difficultés du ministère britannique en juillet-août 1796 (financières, militaires, politiques), avant de documenter l'intervention de Catherine II dans les affaires européennes et les réactions des diverses Cours sur le déroulement des opérations de la coalition.Le tout se termine par la supposition que la Russie fera reonnaître les droits de Louis XVIII auprès des autres Cours et par un genre de projets militaires utopique dont les milieux contre-révolutionnaires de l'exil raffolaient et qui les ridiculisaient à l'intérieur : "... et le Roi, à la tête de 60,000 Russes, pourra au début de la campagne, pénétrer dans le Royaume par la Haute Alsace et la Franche-Comté".Heureusement que le texte s'achève modestement par cette conclusion : "Le Roi jugera dans sa sagesse le parti qu'il préférera et ses serviteurs se borneront à exécuter ses ordres ..." - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Mitau, 25 avril 1808 in-4, [4] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine et très lisible (environ 35/40 lignes par page), quelques ratures et biffures, en feuilles.
Malheureusement incomplet, ce mémoire d'émigration forme une réflexion des plus intéressantes sur les avantages et désavantages du séjour de Louis XVIII en Angleterre. Il fut rédigé juste après le calamiteux voyage qui conduisit le frère de Louis XVI de Mitau [Jelgava] à Gosfield Hall (septembre-octobre 1807).Le premier bifeuillet est complet, mais le second ne le continue pas : il manque au moins un feuillet entre les deux. De plus, un petit manque de papier en haut de la p. [5] prive le lecteur d'une phrase au moins p. [6].1. Premier bifeuillet. Pour le reste, le rédacteur, proche des Princes et apparemment demeuré dans le Palais de Mitau après le départ de Louis XVIII se montre au minimum sceptique sur le séjour anglais de ce dernier, d'autant que les conditions mises par le cabinet britannique s'étaient révélées drastiques : "Il se présente aujourd'hui une question de la plus haute importance : le Roi cherchera t-il à fixer sa résidence en Angleterre ? Il ne nous appartient pas de le décider ; mais jusqu'à ce que l'intention de Sa Majesté nous soit signifiée, il n'y a ni témérité ni présomption à se permettre d'en discuter les résultats. Nous ne raisonnerons que dans l'hyppothèse [sic] où le Roi pourroit se décider à rester en Angleterre, et d'abord nous demanderons ce que Sa Majesté peut espérer des Anglois, lorsque s'étant mis dans leur dépendance, elle ne pourra plus faire une démarche, ni entretenir aucune correspondance sans leur aveu et sans leur permission ? Est-on bien assuré des dispositions du gouvernement britannique en faveur de la famille des Bourbons ?" Tout le raisonnement respire une méfiance innée de l'Angleterre, traditionnelle en France, mais ravivée par le rôle réel ou supposé de la rivale dans les événements de la Révolution, depuis les émeutes de 1789 jusqu'à l'affaire de Quiberon. Le rédacteur incline manifestement en faveur de la Russie d'Alexandre Ier, même s'il faut se résigner à un séjour très à l'intérieur du pays, mais il estime que la Cour n'avait pas à quitter précipitamment Mitau.2. Second bifeuillet. Il concerne le même objet (le séjour de Louis XVIII en Angleterre), mais est formé apparemment d'une très longue citation d'un périodique politique anglais, bien informé et exposant la façon de voir des Britanniques sur cet événement, servant sans doute de pièce justificative à l'exposé précédent : "Nous croyons que le fait se réduit à ceci - il est certain que, malgré les paragraphes des journaux étrangers touchant l'intention de Louis XVIII de venir en Angleterre, notre gouvernement, loin d'avoir reçu aucun avis d'un pareil projet de la part de Sa Majesté Très Chrétienne, avoit toute raison de croire que les bruits répandus dans les papiers étrangers étoient entièrement dénués de fondement ; et ce n'a été que vers le milieu de la semaine dernière que l'on a reçu l'intimation de la résolution prise par cet illustre prince de venir dans ce pays ..." Le reste de l'article se montre plus que réticent à ce que l'Angleterre relève l'étendard des Bourbons et s'embarrasse de la personne du prétendant sur son sol, alors que, seule puissance encore en lutte contre Napoléon, elle a besoin de saisir toute ouverture ou perspective d'accomodement pour terminer le conflit. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., s.d. (1796) in-folio, [20] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne, soignée et très lisible (environ 30 lignes par page), en feuilles, cousu, dans emboîtage demi-basane violine, dos à nerfs orné de filets et pointillés dorés, filet et pointillés dorés sur les plats.
Passionnant rapport au Directoire exécutif d'un "informateur" envoyé en Angleterre, grosso modo un espion.Le texte, bien rédigé, soigneusement calligraphié, entremêle les étapes de son voyage avec des résumés de mémoires sur les différents objets qui faisaient partie de sa mission d'information, ce qui donne à son récit un côté brouillon. On a en effet successivement :1. Le récit de son arrivée à Douvres, via Calais, où il se débrouilla pour créer un incident douanier au secrétaire de l'ambassade d'Espagne.2. Une série d'aperçus successifs (et brefs) sur la composition du cabinet britannique, sur les principales figures politiques de l'émigration française, sur la police londonienne, sur un projet d'expédition de secours pour les Chouans. Ce dernier retient l'attention de notres espion : on parle de débarquer à Avranches. A partir de là, l'envoyé fait ce qui semble le plus naturel : une infiltration. Il cherche à se faire passer pour un agent des Chouans auprès des émigrés les plus impliqués dans un débarquement éventuel.3. Le compte-rendu de plusieurs conférences qu'il eut en cette qualité avec un des représentants de l'émigration, qu'il appelle Nantier, mais qui est plus vraisemblablement celui qui se faisait appeler le baron de Nantiat, et dont il est question dans les Mémoires de Puisaye, comme d'un agent particulièrement remuant des milieux français londoniens. Il avait été l'un des principaux organisateurs de l'Expédition de Quiberon.4. Un long exposé intitulé Forces générales de la Grande-Bretagne (ff. 6v - 11), dans lequel il essaye de donner un aperçu des plus détaillés de la situation des forces armées britanniques, divisées en quatre classes : troupes de ligne, milice, les Fencibles (de "defencible") - levées de volontaires encadrés par des officiers d'active et destinés à protéger le territoire d'un débarquement hostile -, et naturellement la marine, force la plus considérable du pays.5. L'analyse d'une brochure anglaise sur le caractère de Georges-Félix de Wimpfen (ff. 11v - 12). Ce dernier se cachait alors dans la région de Bayeux après son imprudente action en faveur des Girondins en juin 1793.6. Un compte-rendu des agissements prévaricateurs d'un dénommé Courson, inspecteur général de l'artillerie, chargé de l'achat de 1000 chevaux à Wesel.7. Le récit très détaillé de son arrestation un 14 février, de sa comparution devant un juge de paix, de ses interrogatoires devant le Privy Council, et de sa détention dans une prison londonienne avant son expulsion à Hambourg où il arriva le 30 avril (ff. 14-17). Il y demeura jusqu'au 11 mai avant de retourner à Paris. D'après les informations collectées, il semble qu'il fut trahi auprès de Nantiat par des fuites en provenance de Calais. Ce dernier était d'ailleurs venu le visiter en prison deux jours avant son expulsion, pour lui révéler qu'il n'avait jamais été dupe de sa qualité d'espion du Directoire. Les interrogatoires menés par le duc de Portland (William Cavendish-Bentick, 1738-1809) comme secrétaire d'Etat de l'Intérieur portèrent sur les activités (commerciales) du prévenu, sa connaissance du Directoire, la possession de cartes de la Grande-Bretagne trouvées dans ses papiers, etc.8. Un rapport final sur l'accessibilité des ports anglais (Deal et Douvres).Un dernier mot sur le dernier feuillet promet un rapport plus complet : "Je remettrai au Directoire un supplément dans lequel se trouveront les détails que le tems ne me permet pas d'insérer dans le présent rapport et qui ne seront cependant pas dénués d'intérêt".Tel quel, ce rapport est passionnant non tant par les événements décrits que par la lumière qu'il jette sur les pratiques d'information en usage chez les deux gouvernements ennemis de France et de Grande-Bretagne, avec, comme intermédiaire nécessaire, les milieux émigrés de Londres. De chaque côté, l'enjeu immédiat est d'organiser un débarquement militaire sur les côtes de l'adversaire (ce fut Quiberon en juin 1795 pour les Anglais et les émigrés ; l'Irlande en 1797 pour le Directoire).La date et l'attribution sont en revanche plus délicates à établir. Pour la date, on peut suggérer avec vraisemblance le début de l'année 1796 (le Directoire est en place,consécutivement à l'Affaire de Quiberon, les services sont obsédés par les possibilités de débarquement). En revanche, il semble très difficile d'attribuer avec certitude le texte à un agent précis, le Directoire ayant employé quantité de personnes (pas forcément liées au régime) pour les missions de renseignement. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
S.l. [Paris], s.d. (1838) in-4, [3] pp. n. ch., couvertes d'une écriture moyenne et peu lisible (environ 30 lignes par page), en feuille, bords ébarbés.
Non signée, cette critique au brouillon semble parfaitement contemporaine des deux volumes de la Statistique de la Grande-Bretagne, parus en 1837 et 1838. Elle a en tout cas été rédigée dans le cadre de la présentation à une société savante ("Parmi les ouvrages offerts à notre société, il en est peu qui méritent de fixer l'attention publique, autant que celui dont nous venons vous entretenir"), vraisemblablement la Société philotechnique de Paris (fondée en 1795), et dont l'économiste Alexandre Moreau de Jonnès (1778-1870) faisait également partie. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris et Châteauroux, 18 avril 1841 - 17 juin 1842 4 pièces in-8, en feuilles.
Intéressant ensemble de courtes missives documentant de façon précise la permanence des rapports entre les anciens exilés de Sainte-Hélène, en dépit de la grande distance sociale entre le maréchal Bertrand (1773-1844) et l'ancien domestique qu'était Saint-Denis (1788-1856). Elles se placent entre le retour de Bertrand de son premier séjour en Martinique (1837-1840) et le second (fin 1842 - fin 1843).1. Du 18 avril 1841, de Paris : un bifeuillet in-8 écrit sur une page, concernant une affaire privée à régler oralement ("Je souhaite le bonjour à Saint-Denis, et le prie d'accueillir monsieur Péan, porteur de la présente et ami de mon fils Henri").2. Du 24 juin 1841, de Laloeuf [= Laleuf] près Châteauroux (le château de Laleuf fut la résidence principale de Bertrand à son retour de Sainte-Hélène en 1822) : un bifeuillet écrit sur une page. Le maréchal demande à Saint-Denis de rafraîchir sa mémoire sur une anecdote de Sainte-Hélène dont il n'a plus souvenir : "À l'occasion d'un libelle qui vient d'être publié, je me suis rappelé qu'il y a environ dix-huit mois, je reçus une lettre où on me demandait des renseignements relativement à un autel qui, me disait-on, fut démoli par mon ordre, et reconstruit plus tard, et relativement à une scène qui aurait eu lieu à ce sujet entre l'Empereur et moi, et dont vous auriez été témoin ainsi que le général Montholon (...). Il me semble qu'un autel portatif était établi le dimanche dans la salle à manger, et ensuite était enlevé. Mais aucune particularité à ce sujet n'est restée dans ma mémoire".3. Du 15 avril 1842, de Châteauroux : un bifeuillet in-8 écrit sur une page, sur le mariage de Clémence Saint-Denis, seule des trois filles d'Ali née à Sainte-Hélène le 31 juillet 1820, avec Antoine-Alphonse Marin (elle ne mourut qu'en 1898 à Melun).4. Du 17 juin 1842, de Paris : un bifeuillet in-8 écrit sur une page, sur le même objet : "Ma fille avait attendu mon arrivée pour choisir les bagatelles que nous envoyons à Madame Clémence. Ayez la bonté de les lui offrir de notre part", etc. Il s'agit de l'unique fille de Bertrand, Hortense-Eugénie (1810-1889), mariée à Amédée Thayer.ON JOINT : le brouillon de la réponse de Saint-Denis au deuxième de ces billets, le plus important pour l'histoire de Sainte-Hélène. Elle se présente sous la forme d'une feuille in-4 écrite sur trois pages et datée de Sens (où Ali résidait depuis le printemps 1826), du 29 [juin 1841]. Pour l'essentiel : "Il y a deux ou trois ans, je reçus de M. de Beauterne une lettre assez semblable à celle dont vous me parlez. Je lui répondis à peu près en ces termes : que je n'avais aucune connaissance de la scène que vous, Monsieur le Maréchal, vous auriez eue avec l'Empereur ; qu'il avait été mal informé et que ce fait était de pure invention". Suivent la mention d'une démarche identique de Beauterne auprès de Marchand et quelques détails sur cet autel, dont on comprend mal actuellement l'intérêt qu'il pouvait susciter. Saint-Denis avait entretenu une correspondance avec l'écrivain catholique Robert-Augustin Antoine de Beauterne (1803-1846), notamment autour de la publication des célèbres Conversations religieuses de Napoléon (Paris, 1840), ouvrage qui devait connaître une belle fortune éditoriale sous le titre de Sentiment de Napoléon sur le christianisme, puisqu'il fut constamment réédité jusqu'au moins 1912 (chez Téqui), sans compter quelques reprises très modernes.Cf. Édition (2003) par Jacques Jourquin du Journal du retour des cendres de Saint-Denis (dans l'introduction générale et les annexes). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
S.l., avril 1868 in-folio, [10] ff. anopisthographes n. ch., couverts d'une écriture épaisse, régulière et très lisible, biffures au crayon de bois, 10 ff. vierges, en feuilles, cousu.
Daté du 15 avril 1868, le document est signé du général de division directeur du Conservatoire impérial des arts et métiers, à savoir Arthur-Jules Morin (1795-1880), ingénieur militaire nommé à ce poste en 1854 (il le conserva jusqu'à sa mort).Le texte semble constituer le brouillon, au demeurant contourné, d'un article ou d'un mémoire sur une question parlementaire agitée à l'époque : "Tandis que, depuis sa dernière session, la Chambre des députés, saisie d'un projet de loi sur l'enseignement technique, hésite et ne paraît pas sentir l'importance politique et industrielle du développement de l'instruction scientifique répandue parmi les travailleurs de tous les rangs, les Anglais, adoptant les principes sur lesquels ce projet de loi est basé, en ont soumis un analogue à la délibération du Parlement" (version avant les corrections manuscrites au crayon de bois).Suivent la traduction d'un article du Journal de la société des arts de Londres (Journal of the Royal society of arts, 10 avril 1868), sur les donations de Joseph Withworth (1803-1887, industriel qui donna une impulsion décisive au développement de l'enseignement technologique en Grande-Bretagne), ainsi que des extraits des débats à la Chambre des Lords.À cette époque, la question de l'enseignement technique (ou "professionnel" comme on dit aujourd'hui) accusait un retard considérable en France : L’exposition universelle de Londres ayant montré le retard du pays en cette matière, le ministre de l’Agriculture, du Commerce et des Travaux publics avait chargé une commission d’étudier le développement de l’enseignement professionnel. A l’issue de ses travaux, qui durèrent quand même de 1863 à 1865, elle élabora la première définition officielle de l’enseignement technique mais se prononça contre une organisation générale de cet enseignement par l’État ... - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., s.d. (1847) in-folio, titre, 57 pp., couvertes d'une écriture régulière, fine, lisible (environ 30 lignes par page), avec des biffures et ratures, en feuilles, cousu.
Ce long texte forme une traduction en français des débats engagés le 5 mars 1847 à la Chambre des Lords autour de la seconde lecture du Custody of offenders bill. Le texte anglais qui a servi de base est celui donné par le Times du lendemain, 6 mars 1847 ; les ratures et biffures correspondent aux hésitations du traducteur pour rendre certaines expressions. Le début du texte original est le suivant : I beg now to move that this Bill be read a second time. The object of the Bill is not one of any considerable importance. Its scope is confined to little more than assimilating the law with respect to Irish offenders, to the law as it now exists in Great Britain. Et le traducteur le suit phrase à phrase.L'essentiel de l'intervention est donc constitué par l'intervention du comte Grey, avec les questions et interruptions ordinaires dans les débats de la Chambre. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l. [Sens], s.d. (1854) 3 dossiers in-folio, [17] ff. n.. ch. ; [6] ff. n. ch. ; [22] ff. n. ch., couverts sur deux colonnes d'une écriture très fine, parfaitement formée, mais difficilement lisible en raison de la taille des lettres (environ 40 lignes par page), en feuilles.
Très précieux document relevant de la toute dernière partie de la vie de Louis-Étienne Saint-Denis (1788-1856), consacrée, après l'expédition du retour des cendres auquel il avait activement participé, à la rédaction de mémoires et de notes sur la captivité de Napoléon, auxquels, grâce au travail de Jacques Jourquin, on a enfin accordé toute leur importance.Ici, nous présentons un ensemble qui apparaît majeur pour la connaissance la plus précise de la vie à Sainte-Hélène. Il s'agit des notes et réflexions sur la publication toute récente de William Forsyth (1812-1899) et qui était censée donner, à la demande de la famille, la version du gouverneur de Sainte-Hélène sur son auguste captif (le Mémorial déjà paru 1830 étant parfaitement apocryphe) : Histoire de la captivité de Napoléon à Sainte-Hélène : d'après les documents officiels inédits et le manuscrits de Sir Hudson Lowe (Paris, Amyot, 1853, 4 vol. in-8). L'histoire de cette publication est bien connue : Hudson Lowe avait conservé une copie de toutes les lettres échangées, des nombreux documents administratifs, de la transcription de toutes ses conversations. Pour répondre aux accusations portées contre lui, notamment par Walter Scott en 1827, il se procura des copies de documents qui lui manquaient et se constitua un fonds d'archives de 134 volumes dont 88 sont plus précisément relatifs à la période de la captivité. Après sa mort en 1844, l'historien William Forsyth eut accès à ses archives et les dépouilla pour rédiger History of the Captivity of Napoleon at St Helena (Londres, Murray, 1853, 3 volumes). Il va de soi que la version donnée par cette documentation très largement apologétique suscita de nombreuses réactions, notamment en France. Selon l'habitude constante de Saint-Denis et de son étonnante et minutieuse graphomanie, ce dossier se présente sous trois formes différentes réunies dans la même chemise :I. Une version "au propre" de 17 ff., sans ratures ni biffures.II. Un "brouillon" de 6 ff. (avec une déchirure au premier), ainsi intitulé, mais relativement mis au propre.III. Un ensemble assez confus de 22 ff., présentant biffures et ratures.Comme dans les autres manuscrits de l'auteur, la matière se chevauche en permanence sur les différentes parties : on a affaire véritablement à des notes éparses, suivant l'ordre des volumes et des pages de l'ouvrage critiqué, mais seule la version que nous mettons en exergue (version I, "au propre") présente une suite cohérente qui part de l'Avis et de la préface du volume I et s'achève pour la page 383 du volume III ; mais le dernier feuillet est déjà consacré à des "Additions", et les autres versions abondent en compléments, retours, commentaires, etc. Le volume IV de l'édition française est composé uniquement de pièces justificatives, ce qui peut expliquer l'absence de commentaires qui lui seraient consacrés. Il est à noter que notre critique ne se contente pas de mettre en doute telle ou telle affirmation de l'éditeur ou de l'auteur, mais cherche aussi à répondre à des questions formulées au fil du texte ; parfois des questions fondamentales : par exemple, pour le volume I, chap. 1, p. 11 : "Comment fallait-il le [= Napoléon] traiter ? Il fallait le traiter comme l'hôte de l'Angleterre, et non comme l'ennemi du genre humain, puisqu'il avait baissé son épée devant le peuple anglais". C'était précisément le problème, et la première branche de l'alternative n'avait jamais été envisagée par le gouvernement britannique. Le caractère essentiel de ces notes est leur extrême méticulosité : Saint-Denis se plonge, voire se perd dans des détails qui sont certes précieux pour la connaissance de la vie à Sainte-Hélène, mais attestent surtout d'une obsession du détail pas nécessairement signifiant. Cf. Tulard, 921 (pour la publication de Forsyth).Cf. Jourquin (Jacques) : "Les Manuscrits du Mameluck Ali" in : Journal inédit du retour des cendres (Paris, 2003). Notre ensemble est signalé p. 37. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
S.l., 1862 in-12, 266 pp., chagrin prune, double filet doré d'encadrement sur les plats, S couronné central, roulette sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées, fermoir avec sa clef conservée (reliure de l'époque).
Manuscrit entièrement calligraphié à l'encre brune de la main de la comtesse Tascher de La Pagerie.Stéphanie Tascher de La Pagerie, née à Paris en 1814 et morte à Munich en 1905, était la fille d'un cousin germain de l'Impératrice Joséphine, Louis Tascher de La Pagerie (1787-1861), aide de camp du Prince Eugène, qu'il accompagna dans son exil en Bavière, sénateur en 1852 et grand maître des cérémonies de l'Impératrice Eugénie en 1853. Elle fut élevée dans la familiarité de la reine Hortense, et passa sa jeunesse en Bavière. Après le rétablissement de l'Empire, elle vécut dans le cercle des habitués de la Cour des Tuileries.C'est le journal d'un court séjour à Londres que fit la comtesse fin juin-début juillet 1862. Sur l'invitation de la duchesse Hamilton, elle se rend dans la capitale anglaise en passant par Boulogne. Elle retient surtout de sa traversée de la Manche, "la mer houleuse" et un mal de mer tenace, au point de confier que "l'art de plaire me semblait indifférent" et que les autres femmes "n'avaient plus d'yeux que pour leur cuvette qu'elles remplissaient avec des bruits très peu poétiques". "La campagne si verte" autour du port de Folkstone l'enchante. Puis elle nous fait part de sa découverte naïve de l'Angleterre "grand pays plein de sève, de force et fort de sa nationalité… On sent que tout a changé autour de vous, la nature, les usages, le type des hommes, leurs habitudes, c'est une autre nation, un autre peuple, même le ciel est différent". Elle atteint Londres "un amas de maisons à deux ou trois étages, toutes noires et enfumées, alignées l'une à l'autre dans des rues tirées au cordeau… Londres n'a travaillé qu'à s'étendre sans s'embellir". Elle constate "l'animation inouïe de certaines rues, et le silence d'autres". Hamilton House, la demeure de son hôtesse, lui semble très agréable. Le lendemain de son arrivée, elle entreprend la visite de la ville qu'elle va continuer pendant quelques jours : James Street, Regent Street, qui est "le bazar des beaux magasins", le Palais de Westminster, le jardin zoologique, la cathédrale Saint-Paul et sa lanterne d'où "l'on découvre tout Londres qui ressemble à une mer de maisons et d'édifices en tout genre", la City, "la rue la plus riche du monde entier mais elle est toute noire, enfumée et tortueuse", Lombard Street qui est "la rue classique des banques et des compagnies d'assurances"…Elle émaille son journal de petits renseignements historiques, "la Bourse a été inaugurée par la reine Victoria en 1844", ou de diverses réflexions d'ordre général, urbanistique ou architectural, "Londres est loin de renfermer toutes les ressources de joie et d'amusement qu'on trouve à Paris… la fine élégance des modes n'arrive pas à Londres, le mauvais goût national gâte tout", "les parcs ont gardé leur rusticité quasi champêtre… le bel édifice Saint-Paul reste écrasé et opprimé par un tas d'horribles maisons qui gâtent son aspect… Londres semble n'avoir demandé qu'à grandir, le comment lui est indifférent".Elle se rend à l'Exposition, dont "la construction lourde et peu élégante tient un peu de tous les genres depuis l'entrepôt jusqu'à la basilique du Moyen-Age". Elle y retourne deux fois et y admire les collections de peintures, les envois des Indes Orientales ou les statues italiennes : "C'est un tour d'Europe que vous faites et chaque pays vous offre comme à l'envie ce qu'il produit et a de mieux… mais à force de voir tout s'embrouille"Sensible à l'accueil qu'on lui réserve, elle fait souvent part de sa vie mondaine en présentant une véritable galerie de portraits dont lady Palmerston, la duchesse de Cambridge, lord Darby, la duchesse de Wellington, le duc de Sutherland, le comte de Flahaut, ambassadeur de France à Londres, chez qui elle rencontre le prince Napoléon… et elle ajoute des commentaires parfois acides à travers lesquels percent la finesse d'observation ou la surprise : "Je les dévisage et je les juge sans qu'ils s'en doutent; c'est un vrai théâtre… je jure que j'ai vu une dame habillée en catafalque, toute sa toilette était noire avec des décorations blanches… les hommes sont plutôt grands que petits et barbus à l'excès, c'est une richesse de poils qui me frappe… ce qui m'a étonné pour une anglaise, c'est le blanc qu'elle met sur sa figure… ce jour-là, elle n'avait pas une robe faite d'après les règles de la couture, c'était un vêtement décoré de la main d'un tapissier".Elle est lucide sur le caractère un peu décousu de son journal : "Mes impressions sont variées comme l'habit d'Arlequin, plus rien de règlé ou d'uniforme, c'est une chaîne d'épisodes qui se rangent l'un à côté de l'autre". Le style est toujours alerte et l'intérêt est soutenu par de nombreux détails qui restituent toute une ambiance Second Empire : "Je suis une parente de l'Empire, ce dont je me glorifie".De nombreuses corrections, à la mine de plomb et d'une autre main, modifient les tournures des phrases de la comtesse, dans le projet d'une édition.Mais ce manuscrit est resté inédit. Il n'apparaît pas dans ses mémoires parus en trois volumes en 1893-94 sous le titre Mon séjour aux Tuileries.La reliure, au chiffre de la comtesse, a été réalisée à Londres chez Asprey (166 New Bond Street), certainement à la demande du donateur du carnet qui signe, sur la première page de garde, "Le plus humble de ses admirateurs. A. L."Ex-libris du Baron Charles d'Huart et de Jean Marchadier d'Estray.J. Tulard, Dict. du Second Empire. Paris, 1995. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
Paris, Lebigre-Duquesne frères, 1858 in-12, [2] ff. n. ch., 359 pp., broché sous couverture imprimée. Rousseurs.
Édition originale. Charles de Bussy est le pseudonyme du pamphlétaire Charles Marchal (1822-1870), l'auteur de Pourquoi j'ai été républicain, pourquoi je ne le suis plus (1854). Dans cet ouvrage, Bussy s'insurge contre les activités politiques menées en toute impunité depuis la trop tolérante ville de Londres par des anciens meneurs de 1848 (Mazzini, Ledru-Rollin, Kossuth etc.). Il faut dire que la capitale anglaise accueillait alors tout ce que l'Europe comptait d'agités et d'agitateurs qui continuaient en toute impunité depuis l'exil leurs activités de déstabilisation. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Lebigre-Duquesne [Typographie de Gaittet], 1858 in-12, [2] ff. n. ch., 359 pp., broché sous couverture imprimée. Très nombreuses rousseurs, dos fendillé.
Une des éditions parues l'année de l'originale.Charles de Bussy est le pseudonyme du pamphlétaire Charles Marchal (1822-1870), l'auteur de Pourquoi j'ai été républicain, pourquoi je ne le suis plus (1854). Dans cet ouvrage, Bussy s'insurge contre les activités politiques menées en toute impunité depuis la trop tolérante ville de Londres par des anciens meneurs de 1848 (Mazzini, Ledru-Rollin, Kossuth etc.). Il faut dire que la capitale anglaise accueillait alors tout ce que l'Europe comptait d'agités et d'agitateurs qui continuaient en toute impunité depuis l'exil leurs activités de déstabilisation. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Lachapelle, Fiquet, s.d. in-16, 127 pp., nbses ill. in-t., demi-basane brune à coins, dos à faux nerfs, couverture illustrée et dos conservés (reliure postérieure). Rousseurs. Ex-libris P.-G. Castex.
Physiologie illustrée de lettrines et de vignettes par Gavarni, Daumier, Monnier, Traviès et Boillot.Vicaire, VI, 588 et Lhéritier, 70 citent une édition chez Fiquet, Bréauté et Pourreau, s.d. (1841), même collation. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
New York, Alfred A. Knopf, 1957 3 vol. in-8, xxx pp., 476 pp., 45 pp. de notes ; xi pp., un f. n. ch., pp.477-942, pp. 47-102 ; xi pp., un f. n. ch., pp. 943-1264, pp. 103-163, lxxxvi pp. d'index, un f. n. ch., avec 48 planches hors texte, demi-toile Bradel cerise, dos ornés de filets et ondulés dorés, sous jaquettes et dans emboîtage cartonné (reliure de l'éditeur).
Édition originale.Leslie Alexis Marchand (1900-1999) fut un spécialiste reconnu du poète anglais, dont il procura la correspondance complète en vingt volumes (Byron's Letters and Journals, 1973-1982). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, chez tous les marchands de nouveautés, an VIII (1800) in-8, 59 pp., avec un beau frontispice gravé (le combat de la Bayonnaise du 24 frimaire an VII), demi-basane Bradel fauve, dos lisse, pièce de titre cerise (reliure de l'époque). Bon exemplaire.
Ce pamphlet politique qui glose en apparence sur les chances d'établir une paix continentale pour l'année 1800, forme en fait un vigoureux plaidoyer pour un renforcement de la marine française face à l'anglaise, avec un regard très critique sur la désorganisation de nos flottes à partir de 1792, et son propos pourrait être résumé par la légende du frontispice, qui célèbre l'arraisonnement de l'Ambuscade par la Bayonnaise (14 décembre 1798) : "On verra se renouveler ces prodiges [des victoires navales françaises] quand on permettra à la marine de sortir des rades où on la retient".Exemplaire de l'historien napoléonien Marcel Dunan (1885-1978), avec vignette ex-libris seconde manière, gravée par Maximilien Vox, contrecollée sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Edited by John Leyland. Portsmouth. Griffin and Co. 1900. Gd in-8 toile violine de l'éditeur ornée à froid sur les plats, titre or au dos (un peu passé), VIpp., 1f.n.ch. (List of illustrations), 455pp., 96 planches h.-t. de plans de bateaux du monde entier, complet des 10 h.-t. (8 de bateaux, 2 de canons), 1 carte dépliante h.-t. et illustrations in-t., croquis et tableaux. Qq. rousseurs mais assez bon exemplaire. Ex-libris du Contre amiral Daveluy.