S.l.n.d. in-8 carré, paginé 40 à 81,
Très intéressant document sur la présence française en Espagne au printemps 1808 (mars-mai).La table qui ouve le document nous révéle le contenu : ordres du jour et lettres de mission.Tous les aspects de l'administration militaire de Murat y sont évoqués. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., 4 décembre 1700 (1701) in-12, 108 pp., couvertes d'une écriture fine et très lisible (environ 30 lignes par page, quelques biffures et ratures), avec un frontispice gravé avec un cartouche vide (Paris, chez Bonnart), portant un titre manuscrit Journal du sr. Frigard, ordinaire de la musique du Roy, veau brun, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque).
Très important et très intéressant témoignage historique parfaitement inédit. Il mériterait au demeurant une publication critique, tant il documente excellemment et au plus près des réalités le voyage effectué par le jeune Philippe V pour rejoindre ses États espagnols après l'acceptation du testament de Charles II par son grand-père Louis XIV.Selon les indications portées dans le cartouche de titre, son auteur serait donc Pierre Frigard, originaire de Louviers et musicien ordinaire du Roi (voix de basse). Effectivement, son nom figure dans la liste donnée par le Mercure galant des principaux musiciens qui firent le voyage jusqu'à la frontière espagnole. Il devait ultérieurement épouser Louise-Marie Simart, gouvernante du Prince de Lambesc, et demeurer au service de la chapelle royale de Versailles. De surcroît, de nombreuses notations du texte concernent les prestations musicales, tant vocales qu'instrumentales, qui furent délivrées pendant le périple, ce qui offre une cohérence bienvenue avec l'affirmation initiale. Par exemple, p. 3 : "Le lendemain dimanche, les princes entendirent la messe et le Roy n'y alla qu'après nous commençâmes à y chanter la messe en musique ; ce que nous avons tousjours continué à l'une et à l'autre messe pendant tout le voyage ; il est aussi à remarquer que nous chantâmes un pseaume en musqiue aux vespres auxquelles le Roy et les princes ne manquèrent point d'assister toutes les festes et dimanches". De même, les quelques noms de ses collègues correspondent à la liste du Mercure : "Nous ne fûmes que 5 qui eurent l'honneur d'être nommez par Sa Majesté dont voicy les noms : Mrs Gaye, Roger, Boutiller [Bouteiller], Abaillard [Abélard] et moy, les reste étoient de 5 symphonistes appartenant à Mr. le comte d'Ayen".La date qui figure au début (4 décembre 1700) correspond à celle fixée par Louis XIV pour le départ de la suite, mais la rédaction complète doit être au moins de 1701, voire ultérieure.La relation d'un homme instruit mais qui ne fait pas partie du monde des "grands".Après une énumération assez sèche de toutes les étapes du voyage (Chartres, Étampes, Orléans, Blois, Amboise, Loches, Poitiers, Lusignan, Saintes, Blaye, Bordeaux, Langon, Bazas, Tartas, Dax, Bayonne, Saint-Jean-de-Luz), le texte commence ainsi : "Monseigneur le Duc d'Anjou Roy d'Espagne et Messeigneurs le Duc de Bourgogne et de Berry partirent de Versailles sur les onze heures et prirent le chemin de Sceaux [pour saluer le Dauphin] où ils arrivèrent à midi". De la page 2 à la page 38, chaque étape est soigneusement décrite, tant les cérémonies officielles prévues par les échevins et les autorités locales, que les messes, les repas, les divertissements (dont une tauromachie à Bayonne décrite aux pp. 30-31), les hébergements - généralement mauvais, spécialement à Bordeaux, comme indiqué p. 22 : "Pour moy tous ceux à, qui j'eus affaire me reçurent assés mal". Mais notre aimable musicien n'est pas agneau à tondre, comme on le verra par le traitement qu'il réserva à un bourgeois bordelais lui ayant fermé sa porte malgré un bon de logement en règle. L'anecdote vaut la peine d'être reproduite : "Je fis un peu le diable à quatre et comme j'avois des logements de relais, je fus dans un autre endroit ; mais le lendemain venu, je fus accompagné de deux de mes amis chés le dit sieur, où il eut la gueule torchée tant et plus, rien n'y manquoit, non content de l'avoir quasi assommé, j'envoyai dix palferniers [sic] loger dans sa maison, et il fut par mes plaintes contraint de céder jusqu'à son lit, et de loger ailleurs."Quand on ajoute qu'il exerce des jugements tranchés sur son entourage (par exemple son mot sur l'évêque de Dax, "Il a autant l'air d'un évêque que j'en ay du pape"), on comprendra toute la valeur d'un témoignage pris sur le vif, détaillé, et émanant d'un témoin instruit, mais n'appartenant pas au monde des Grands.La dernière messe chantée le 22 janvier 1701, Philippe V passa sur le territoire espagnol et prit congé de sa suite, dont ses musiciens.À partir de la page 38, Frigard donne le récit de son voyage de retour avec les princes, qui forme en fait une longue pérégrination, de Bayonne à Versailles en passant par Auch, Toulouse, Castelnaudary, Carcassonne, Béziers, Montpellier, Nîmes, Beaucaire, Salon, Tarascon, Aix, Marseille, Toulon, Aubagne, Cavaillon, Avignon, Montélimart, Valence, Romans, Grenoble, Lyon, Mâcon, Chalon, Beaune, Dijon, Auxerre, Sens, Fontainebleau, et Essonne. Ce circuit allongé avait lui aussi été programmé par Louis XIV pour une sorte de "tour de France" de ses deux petits-fils. En fait, le texte de notre musicien passe très rapidement sur les étapes de Dijon à Versailles. Mais, pour le reste du trajet, il regorge encore de détails sur chacune des étapes où les préoccupations principales, une fois les messes chantées, tournent autour de la table et des "nymphes" (entendez que Frigard et son compagnon Abélard eurent le temps de tomber amoureux de jeunes demoiselles lors de l'étape d'Auch). Les descriptions des villes, de leurs églises et de leurs habitants l'emportent également dans cette partie : Aix suscite particulièrement l'admiration de Frigard ; mais Marseille retient aussi son attention (avec une liste des 40 galères et de leurs capitaines, pp. 70-72). Anecdotes piquantes et bons mots continuent tout au long, telle cette réplique à un riche bourgeois de Marseille (encore un, appelé "gros cochon de magasinier à cinquante mille escus de rentes") réticent à les héberger : "Comme j'eus l'honneur de voir Madame sa femme en même temps que lui, sur la réponse impertinente je lui fis réponse, qu'il ne devoit rien apréhender par rapport à Madame puisque c'étoit un remède d'amour ; j'avois raison puisqu'elle étoit laide comme un démon". Mais il faudrait en citer bien d'autres.Enfin, tout s'achève à Versailles, et par une messe auprès du Soleil de l'époque, comme il se doit : "Nos chevaux trouvèrent assés de jambes pour nous rendre à huit heures à Versailles où je fus assés tost pour entendre la messe du Roy. Mr. le Duc de Bourgogne fut surpris de me voir".Cf. Morales (Nicolas) : L'Artiste de cour dans l'Espagne du XVIIIe siècle ; étude de la communauté des musiciens au service de Philippe V. Madrid, Casa de Velazquez, 2007, p. 144. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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S.l. [Paris], s.d. (1893) in-folio carré, [4] ff. de texte (faux-titre, titre, introduction, table), et 38 planches d'uniformes finement dessinées et aquarellées à la main, sur papier à dessin (30,5 x 23 cm), contrecollées sur papier fort monté sur onglets, et légendées chacune d'un feuillet manuscrit en regard, le tout d'une écriture ample et très lisible, demi-maroquin brun à coins, dos à nerfs à caissons fleuronnés, pièces mosaïquées portant les couleurs de l'Espagne et formant drapeau en tête du dos, double filet doré sur les plats, tête dorée (reliure de l'époque). Très bel exemplaire.
Superbe et exceptionnel album d'uniformes, dont on peut ainsi reconstituer l'histoire :1. Au départ, profitant de la participation de l'Espagne à l'Exposition universelle de 1878, le 2e Bureau de l'Etat-Major français, alors dirigé par le colonel Vanson, voulut, avec le consentement des intéressés, prendre copie des uniformes des corps présents dans le détachement militaire inter-armes qui accompagna le pavillon espagnol à Paris. Ce travail fut confié au chef d'escadron Lahalle, qui a signé l'introduction du recueil (en date du 18 novembre 1879). C'est lui qui a pris les croquis d'après nature et rédigé les légendes, en partie d'après la documentation réglementaire conservée à l'Etat-Major. Le résultat fut un exemplaire unique, conservé au 2e Bureau de l'Etat-Major. Il reproduit 38 uniformes, répartis comme suit : Maison du Roi (8 planches). - Infanterie (9 planches). - Cavalerie (11 planches). - Artillerie (2 planches). - Génie (4 planches). - Corps auxiliaires (Guardia civil et Carabinieros, 4 planches).2. Ensuite, en 1893, fut exécutée une copie apparemment unique, faite à la demande du capitaine Charles-Marie-Jacques-Octave Exelmans (1854-1935), petit-fils du maréchal, pour son oncle, le célèbre collectionneur Auguste Balsan (1836-1896). C'est cet exemplaire que nous présentons, muni de la vignette ex-libris de Balsan (numéro 478), gravée par Stern. Industriel et homme politique, Auguste Balsan s'était attiré cette notice peu amène de Jules Clère dans sa Biographie des députés (1875) : "Son élection a été son début dans la vie politique, début peu brillant du reste, car M. Balsan semble n'avoir eu jusqu'ici qu'un but, qu'il a du reste complètement atteint, celui de faire ignorer son existence". 3. Présenté, avec le reste de la collection Balsan, à la vente publique de 1910, l'album fut retenu alors par les héritiers pour être offert au colonel Exelmans, ancien attaché militaire en Espagne et au Portugal de 1892 à 1898, le même qui avait permis le travail de copie, comme l'atteste une notice manuscrite contrecollée sur les premières gardes, et datée du Grand-Broutay (résidence familiale des Exelmans) le 4 août 1910. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Madrid Espasa-Calpe 1960 Madrid Espasa-Calpe 1960, In-4 relié toile éditeur orangée, 335 pages + 88 reproductions d'oeuvres. Trés bel état.
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Paris, Sorlot, 1938, gr. in-8vo, 31 p., brochure originale.
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Brochure in-8, Octobre 1960, 12 pp. Sous protection plastique, bon état général, bon exemplaire. Contient un texte de G. Maranon sur Louis Vivès, publié pour la première fois en français et traduit par W. André. Poids 20 g. Frais d'envoi 1,25 euros sur la France, 1,50 euros UE et Suisse, 2,10 euros pour le reste du monde (tarifs de base hors envois suivis).
Paris Librairie Stock 1958 in 12 1 volume broché, 211 pages [2]. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Broché
Vrin, 1955, gr. in-8°, 333 pp, traduit et présenté par Louis Cazes et Pierre Mesnard, 5 pl. de gravures hors texte, index, broché, non coupé, bon état (Coll. Bibliothèque d'histoire de la philosophie), envoi a.s.
"Pour la plupart des historiens de la philosophie et des sociologues, l'ouvrage dont voici la traduction française, sera la révélation d'un courant de pensée dont ils soupçonnaient à peine l'existence. Ce courant est l'expression fidèle de « l'homme baroque », cet homme qui « se caractérise par l'acceptation du donné intégral : de l'homme non réduit à ses passions et à ses vices, mais doué des forces de la raison, elles-mêmes survoltées par l'apport des vertus infuses ». A égale distance du pessimisme calviniste et d'un optimisme à la Jean- Jacques, ce courant était tributaire à la fois de Machiavel et de Bodin et corrigeait les lacunes de l'un et de l'autre par un solide héritage chrétien..." (R. Mols, Revue Philosophique de Louvain, 1958). "C'est sous l'aspect d'un beau volume judicieusement illustré d'une série de « devises » élégamment reproduites, que parvient aujourd'hui au public de langue française la très intéressante étude que M. Maravall a consacrée aux penseurs politiques espagnols du XVIIe siècle. Au vrai, il s'agit là d'un peu plus que d'une simple traduction ; car, si l'édition française reprend essentiellement le texte d'une thèse présentée en 1944, elle l'enrichit, en outre, du contenu d'une brochure publiée ultérieurement. Disons tout de suite qu'on ne saurait trop souligner l'importance de cet ouvrage, dont la publication comble heureusement une fâcheuse lacune. Le titre même du livre est révélateur de ses intentions : c'est d'abord à une synthèse que se consacre le professeur madrilène, et il faut reconnaître que la tâche n'est pas toujours facile. La multiplication des traités politiques au XVIIe siècle — le seul choix bibliographique de base opéré par M. Maravall comporte à peu près quatre-vingts titres — est déjà une preuve des efforts que doivent déployer les théoriciens pour concilier les impératifs dogmatiques et moraux du concile de Trente avec les exigences d'efficacité que supposent les concepts de souveraineté et de nationalité, en plein épanouissement pour le premier, en voie d'affirmation plus ou moins prononcée pour le second. Et la recherche est d'autant plus ardue que pèse sur elle la redoutable séduction de Machiavel et de Bodin. Une de ses caractéristiques est d'être désormais le fait de penseurs qui ne sont pas des universitaires, mais des diplomates, des fonctionnaires ou des religieux, mais prédicateurs, confesseurs, tous hommes d'action, répandus dans le monde et familiarisés avec ses difficultés ; c'est là un point important sur lequel M. Maravall insiste justement, comme, d'ailleurs, sur son corollaire inévitable, à savoir la générale appartenance de ces écrivains à la moyenne ou petite noblesse..." (Charles Marcilly, Bulletin Hispanique, 1956)
Barcelona Editorial Base 1972 in 4 (34,5x23) 1 fort volume reliure toilée de l'éditeur sous jaquette imprimée (jaquette défraichie), 13 feuillets préliminaires non chiffrés, et 1490 colonnes (1490 columnas). Petrus de Marca, 1584-1662. Rèimpression de l'édition de Paris 1688, Franciscum Muguet (Edición facsimil de la publicada en Paris, 1688). Edition tirée à 1000 exemplaires numérotés (Edición de 1000 ejemplares numerados). Bon exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request ) poids du colis: 3 kilogrammes
Bon Jaquette en bon état Couverture rigide Ed. numérotée
Lausanne Guilde du Livre / Clairefontaine 1958 In4 - cartonnage éditeur avec sa jaquette - 95 pages + table des photographies - Bon état de l'ensemble
Bon Bon
Un ouvrage de 302 pages, format 150 x 220 mm, relié cartonnage, publié en 1960, Librairie A. Hatier, bon état
Enseignement du Second degré
Phone number : 04 74 33 45 19
1980 / 283 pages. Broché Editions Hachette.
Couverture d'usage, dos cassé, intérieur trés frais sans rousseurs. Trés bon état.
Un ouvrage de 214 pages, format 165 x 250 mm, broché, publié en 1963, Presses Universitaires de France, bon état (avec un envoi de l'auteur au Professeur André Fugier)
Phone number : 04 74 33 45 19
Paris, Plon, 1913 in-12, XI-265 pp., portrait-frontispice, demi-basane brune marbrée, dos lisse, couverture conservée (reliure de l'époque).
Tulard, 953 : "Le récit se limite aux combats du 69e de ligne en Espagne, sans dissimuler les cruautés des Français (p. 43) et la vie amoureuse des soldats (p. 49). Le récit s'achève sur la bataille de Toulouse." - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Plon, 1913 in-12, XI-265 pp., portrait-frontispice, toile verte (reliure moderne).
Tulard, 953 : "Le récit se limite aux combats du 69e de ligne en Espagne, sans dissimuler les cruautés des Français (p. 43) et la vie amoureuse des soldats (p. 49). Le récit s'achève sur la bataille de Toulouse." - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
À Paris, Chez Le Normant, 1807 in-8, IV-XVI-271-II-[1] pp., basane fauve racinée, dos lisse orné, roulette dorée en encadrement sur les plats, tranches citron (reliure de l'époque). Petits manques aux coiffes. Ex-libris armorié.
Louis de Marcillac (1769-1824), émigré passé au service de l'Espagne, était bien placé pour rédiger une description corrective des habituels tableaux laissés par des voyageurs pressés. Il semble avoir voulu justement prendre le contrepied des indications de Langle et de Bourgoing dans leurs (plus célèbres) relations. En 1808, Il publia un autre ouvrage sur les campagnes d'Espagne sous la Révolution. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
P., Magimel, 1808, in-8°, xx-340 pp, reliure à la bradel plein papier rose, dos lisse, pièce de titre chagrin noir (rel. de l'époque), plats lég. frottés, bon état. très rare édition originale
I. Campagnes en Guipuscoa, en Navarre et en Biscaye ; II. Campagnes en Roussillon et en Catalogne. — Louis de Marcillac (1769-1824) était officier et littérateur français. Lorsque la Révolution éclata, il était depuis deux ans colonel. Il émigra, servit dans l'armée des princes, puis en Espagne, se mêla aux intrigues de son parti, fit acte d'adhésion à l'Empire en 1812 et fut alors nommé sous-préfet de Villefranche. Au moment de l'invasion, le marquis de Marcillac entra en correspondance avec les comités royalistes, devint, en 1816, président du premier conseil de guerre, se montra d'une excessive sévérité, eut à prononcer un grand nombre de condamnations capitales, puis fit partie de l'expédition d'Espagne, en qualité de colonel d'état-major.
Bruxelles, Puvrez 1943 398pp., br.orig., 26cm., cachet, bon état, G41738
Amsterdam, Wereldbibliotheek 1936 245pp., geïll.omslag, 19cm., stempeltje
Blois, de l’imprimerie d’Aucher-Eloy, 1823. 1 feuillet. 13 pages. (19x12,5 Cm). Dérelié. Faux-titre et le dernier feuillet partiellement déreliés. Opuscule imprimé à Blois et composé par le maire de cette ville, à l'occasion de la visite de Louis-Antoine de Bourbon (1775-1844). Celui qu'on appela plus tard "le dernier dauphin" revenait d'Espagne où il avait conduit triomphalement l'intervention française en faveur de Ferdinand VII.
"1938. Paris Regards n°217 10 mars 1938 - Agrafé 27 5 cm x 36 5 cm 24 pages - Photos non signés texte de Margarita Nelken ; autres reportages de Jean Bruhat (procès de Moscou) Louis Gérin Bertrand Gauthier ... - Bon état"
A Amsterdam chez Du villard et Changuion 1718. In-12 III-XV 16 feuillets non chiffrés (catalogue) 1-311pp. Plein vélin ivoire à rabats de l'époque, dos lisse et muet. Petit manque de vélin en tête du 2e plat de la reliure.
Malgré son titre, cet ouvrage fut composé en français par Guillaume Plantavit de La Pause, Abbé de Margon (Béziers vers 1685-1760). Il était animé d'un esprit si enclin à la méchanceté, qu'il fut relégué en 1743 aux îles de Lérins puis au Château d'If, enfin dans un monastère où il mourut détesté de tous. Ces lettres, composées par ordre du Duc d'Orléans, alors Régent, exposent de façon fort habile des arguments en faveur de celui-ci pour ma succession au trône de France en cas de décès de Louis XV. (Quérard Supercheries Littéraires II, p43 et Hoeffer XXXIII, col553).
Iouxte la copie imprimée à Bordeaux, Paris, Sylvestre Moreau, 1615 petit in-8, 8 pp., demi-toile cerise (reliure moderne).
Du 12 octobre 1615. L'originale avait été publiée par Millanges à l'adresse de Bordeaux.Absent de SHF et de Welsh. Au CCF, exemplaires à la Mazarine (pour l'originale de Bordeaux) et à Nantes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., 1614 petit in-8, 23 pp., demi-toile cerise (reliure moderne).
Sur la mission extraordinaire du duc Henri de Mayenne (1578-1621) pour négocier à Madrid les mariages croisés de Louis XIII et d'Anne d'Autriche d'une part ; Élisabeth de France et le Prince des Asturies (futur Philippe IV d'Espagne) d'autre part.SHF, Bourgeois & André, 3259. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l. [Paris], s.d. (1790) in-4, 4 pp., en feuille.
L'opuscule forme un mémorandum à destination des membres de l'Assemblée nationale, sur les détails financiers du mariage de Louise-Elisabeth d'Orléans (1709-1742), dite Mademoiselle de Montpensier, fille du Régent, avec le Prince des Asturies, fils aîné de Philippe V, et bref souverain des Espagnes en 1724 sous le nom de Louis Ier en conséquence du renoncement de son père (ce que la brochure ignore, mentionnant "le décès de Philippe V", bien avant qu'il se produise effectivement). La dot n'avait jamais été payée, - à la différence des intérêts - et devint une créance de la Reine sur le trésor public, qu'elle se disposa à vendr le 26 avril 1742 à son frère Louis d'Orléans, qui devint ainsi nu-propriétaire de cette créance, ainsi que ses héritiers après lui ... A la Révolution, rien n'était encore réglé, et la somme faisait partie de la dette arriérée. Les constituants héritèrent de ce problème, comme de bien d'autres.Aucun exemplaire au CCF. Exemplaires au BM et dans plusieurs bibliothèques américaines. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT