Paris, Imprimerie de Beaulé et Compagnie, s.d. (1854) placard in-folio (55 x 44 cm), texte sur 4 colonnes, avec un grand bois gravé central représentant le sultan Abdülmecid Ier, en feuille, ébarbé, roussi.
Ce recueil de nouvelles de la guerre se concentre sur la levée du siège de Silistra (actuellement en Bulgarie) par les troupes russes le 23 juin 1854, entraînant l'interposition de 100 000 soldats autrichiens qui entrèrent dans les principautés roumaines et avancèrent jusqu'à Bucarest pour s'interposer et stopper la progression ottomane.
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Paris, Typographie Beaulé et Compagnie, s.d. (1854) placard in-folio (56 x 45 cm), texte sur 5 colonnes, avec un bois gravé central représentant le Sultan, en feuille.
Magnifique placard présentant au public les principaux protagonistes du conflit du côté allié. Suit la composition de l'armée française engagée dans les opérations.
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Paris, Mme Bréau, s.d. (1854) placard in-4 (26 x 20 cm), texte sur deux colonnes, en feuille.
Il existe au moins deux versions de ce placard satirique ridiculisant Nicolas Ier : une présentant une bordure et signé "François Fénelon" ; une seconde, sans bordure, et signé Félix. Notre exemplaire appartient à la seconde version.Mention manuscrite en bas de la feuille : "Acheté devant le jardin des Tuileries, en juillet 1854".Sur l'air du célèbre Cadet-Roussel, on brocarde l'autocrate russe : "Monsieur le Czar la nuit rêva / Qu'il voyait sortir d'la Néva / Le saint patron de la Russie / Qui le poussait vers la Turquie ... / Ha ! ha ! ha ! oui vraiment, / Monsieur le Czar est bon enfant". Et ça se finit mal, naturellement : "Monsieur le Czar, vous êt's toisé, / Réglé, repassé, ratissé : / On va rétrécir la Russie, / Allez régner en Sibérie. / Ah...".Au CCF, exemplaires seulement à la BnF.
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Paris, Imprimerie de Moquet, s.d. (1854) placard in-4 (26 x 22 cm), texte sur deux colonnes, en feuille. Déchirure en marge inférieure.
Pièce satirique, signée Eugène-Constant Piton, sur l'air du Curé de Pomponne, brocardant Nicolas Ier : "C'est donc bien vrai, pauvr' Nicolas, / Qu'on n'peut rien t' fair' comprendre ! / De la rasion tu n'fais nul cas ; / Ca n'doit pas nous surprendre. / Vers Bysanc', poussant des hourras, / Court ta sauvage escorte ! / Mais tu n'entreras pas, / Nicolas, / Tant qu'nous gard'ons la Porte !"Au CCF, exemplaires seulement à la BnF (plusieurs versions).
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[Paris], Boucquin, s.d. (1855) placard petit in-folio (45 x 27 cm), texte sommé d'une aigle impériale laurée, en feuille.
Reproduit trois dépêches des 9 et 10 septembre 1855 sur l'assaut donné à Malakoff à partir du 8 septembre 1855 à midi. Comme l'on sait, Gortchakov décida dans la soirée d'évacuer la rive sud de Sébastopol étant donné que, depuis Malakoff, l'artillerie française pouvait tirer sans difficultés sur toute la ville et qu'elle aurait certainement détruit le pont flottant. L'évacuation dura toute la nuit et au matin, les derniers défenseurs provoquèrent un incendie qui dura trois jours. Les Alliés entrèrent finalement dans la ville de Sébastopol le 12 septembre."L'assaut a été donné à midi à Malakoff (...). Nos pertes sont sérieuses et je ne puis encore les préciser. Elles sont amplement compensées car la prise de Malakoff est un succès dont les conséquences seront immenses."
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Paris, Boucquin, 1855 placard petit in-folio (45 x 27 cm), texte sommé d'un buste de Napoléon III, en feuille.
Reproduit une dépêche du général Pélissier au ministre de la guerre, en date du 10 septembre 1855, sur les opérations décisives à Sébastopol : "La pensée ne peut se faire un tableau exact de notre victoire dont l'inspection des lieux peut seule donner toute l'étendue (...). La prise de Malakoff, qui a contraint l'ennemi à fuir devant nos aigles déjà trois fois victorieuses, a mis entre les mains des alliés, un matériel et des établissements immenses dont il est impossible encore de préciser l'importance. Demain, les troupes alliées occuperont Karabelnaya et la ville ..."
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Paris, Boucquin, 1854 placard in-folio (55 x 45 cm), en feuille.
Du 12 juillet 1854.Napoléon III s'adressa aux troupes destinées aux combats dans la mer Baltique après les avoir passées en revue au camp de Wimereux : "La Russie nous ayant contraints à la guerre, la France a armé cinq cent mille de ses enfants. L'Angleterre a mis sur pied des forces considérables. Aujourd'hui, nos flottes et nos armées, unies pour la même cause, vont dominer dans la Baltique comme dans la Mer Noire. Je vous ai choisis pour porter les premiers nos aigles dans ces régions du nord."
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Toulon, Imprimerie de L. Laurent, s.d. (1857) placard in-folio de 59 x 39 cm, en feuille.
Le commissariat général de la marine recrutait des écrivains publics parmi les bacheliers ès-lettres.Le signataire de l'avis, le commissaire Alfred Guichon de Grandpont (1807-1906), basé à Toulon de 1856 à 1859, est par ailleurs l'auteur des plus intéressants Mémoires du XIXe siècle sur le commissariat, publiés à 50 exemplaires à Brest sous forme autographiée (1886-1888, deux volumes).
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S.l. [Paris], s.d. (1940) placard in-folio (50 x 32 cm), en feuille.
Du 12 mai 1940, placardé le 14 mai : cette célèbre injonction, décidée par Paul Reynaud cinq jours après le début de l'invasion allemande, invitait les hommes et femmes concernés à se présenter le jour même au stade Buffalo pour les hommes (parmi lesquels figurèrent Walter Benjamin, Lion Feuchtwanger, Heinrich Mann et d’autres) ou le lendemain au Vélodrome d’Hiver pour les femmes (rafle dite des femmes indésirables, ou "première rafle du Vélodrome d'hiver"). Dans cette dernière catégorie, toutes les personnes déférant à l'ordre seront internées ; un premier convoi de 464 Allemandes parvint le 21 mai 1940 au camp de Gurs, dans le Béarn, suivi chaque jour d’autres convois de milliers de femmes. Le 31 mai, le camp, dirigé par le commandant Davergne, comptait déjà 7 112 internées (dont Hannah Arendt, Lotte Eisner et Dita Parlo), toutes désignées comme "ressortissantes allemandes". Le général Pierre Héring (1874-1963) était gouverneur militaire de Paris.
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[Paris], Imprimerie nationale, s.d. (juin 1940) placard in-folio (58 x 45 cm), en feuille.
Du 5 juin 1940 : "Je vous adresse mes chaleureuses félicitations pour la magnifique tenue dont vous avez fait preuve pendant et après le bombardement du 3 juin". Il s'agit de la mise en oeuvre de l'Opération Paula, manoeuvre aérienne de la Luftwaffe visant à détruire les dernières unités de l'Armée de l'Air française le 3 juin 1940 autour de Paris. Les services de renseignement britanniquesavaient cependant réussi à décoder les messages de la machine Enigma et ont averti les Français des intentions allemandes en fournissant notamment l'ordre de bataille aérien allemand ainsi que la liste des aérodromes que les Allemands prévoyaient de bombarder. Face à cette menace, 120 avions français (contre 60 en temps normal) furent placés en alerte pour être prêts à décoller. Le général Pierre Héring (1874-1963) était gouverneur militaire de Paris.
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[Paris], Imprimerie nationale, s.d. (1940) placard in-folio (47 x 31 cm), en feuille.
Exhortation militaire aussi vague que générale à la population, en pleine déferlante des troupes allemandes sur le pays. Le général Pierre Héring (1874-1963) était gouverneur militaire de Paris.
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Paris, Imprimerie de E. Marc-Aurel, s.d. (1848) placard grand in-folio de 63 x 48 cm, texte sur trois colonnes, en feuille.
Daté du 4 avril 1848, le placard répercute surtout la grande et importante nouvelle de la suppression de l'"exercice", nom sous lequel on regroupait les impôts indirects des droits de circulation et de détail des boissons ...
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Alessandria, Eredi Vimercati, s.d. (1799) placard petit in-folio (40 x 31 cm), texte bilingue français-italien sur deux colonnes, en feuille.
Rarissime placard annonçant aux habitants de la province d'Acqui la quasi-exécution militaire dont fut victime la ville de Strevi, qui s'était révoltée contre l'occupation française du Piémont : après avoir abattu l'arbre de la liberté, malmené les notables pro-français, la commune se mit en état d'insurrection, et menaça de mort les émissaires envoyés prêcher l'apaisement. Grouchy, nommé commandant militaire du Piémont annexé, se rendit sur les lieux et ordonna l'incendie de la ville, conformément à une politique d'extrême rigueur qu'il avait suivie depuis sa prise de commandement, et qui lui fut d'ailleurs reprochée par les contemporains : "Strevi, livré aux flammes vengeresses, vous montre le sort qui attend toute commune qui attenteroit à la vie d'un Républicain".
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Paris, Imprimerie des journaux officiels, s.d. (1939); placard grand in-folio (90 x 65 cm), texte sur deux colonnes, en feuille. Petit travail de ver.
Discours du 11 mai 1939 : ayant achevé son septennat commencé en mai 1932 près l'assassinat de Paul Doumer, Lebrun (1871-1950) était persuadé en cette montée des périls de constituer un recours face aux dangers imminents des régimes totalitaires de l'Allemagne nazie et de l'Italie fasciste. Sur cette base, il obtint le soutien de plusieurs personnalités de poids, comme Édouard Herriot et Jules Jeanneney. Le 5 avril 1939, il fut donc réélu Président de la République au premier tour, avec 506 voix sur 904, soit 56 % des suffrages. On vit bientôt à quelle point sa fermeté fut inébranlable. Comme le résume De Gaulle dans ses Mémoires, en relatant la visite que le président (jamais démissionnaire) lui fit en octobre 1944 : "Au fond, comme chef de l'État, deux choses lui avaient manqué : qu'il fût un chef ; qu'il y eût un État".
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Metz, Lamort, s.d. (1816) placard in-folio (42 x 35 cm), en feuille.
Daté du 14 novembre 1816, le placard transmet aux soldats les nouvelles dispositions du ministère de la Guerre concédant plus largement la Légion d'Honneur, "soit pour ancienneté, soit pour action d'éclat, blessures graves, ou services extraordinaires rendus au Roi et à l'Etat", et invite les militaires éligibles à présenter leurs demandes.
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Lille, Imprimerie de C. L. Boubers, s.d. (décembre 1793) placard in-folio de 51 x 41 cm, texte sur deux colonnes.
Donne la liste des membres de la municipalité lilloise, telle qu'elle fut dressée de nouveau par le conventionnel Nicolas Hentz (1753-1831), à plusieurs reprises en mission auprès de l'Armée du Nord.
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Lille, Imprimerie de C. L. Deboubers, s.d. (1793) placard in-folio (51 x 41 cm), texte sur deux colonnes. Bords ébarbés.
Donne la liste de la municipalité lilloise de l'an II, à commencer par A. Desjardins, qui fut maire jusqu'en 1795.
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[Toulon], Mallard, s.d. (1793) placard in-folio (46 x 36 cm), texte sur deux colonnes, en feuille. Mouillures au centre du placard.
La Révolution du 10 août 1792 avait entraîné la suppression de la Liste civile et donc des émoluments auxquels émargeaient les personnes employées à la Maison du Roi : le décret règle en 8 articles une indemnité à régler à chacun et correspondant à ce qu'ils auraient touché du 10 août au 31 décembre 1792.
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Agen, R. Noubel, an VIII (1800) placard in-folio (48 x 39 cm), texte sur deux colonnes, en feuille.
Sur la régulation de la mendicité dans le département (contrôle des passeports, pénalités, etc.)
Phone number : 33 01 43 26 71 17
Agen, Raymond Noubel, s.d. (1801) placard in-folio (53 x 41 cm), texte dans un large encadrement de pampres, en feuille.
Sur la forclusion des délais accordés pour les réclamations relatives à l'exemption ou au remplacement des réquisitionnaires et conscrits.
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Agen, Grenier, s.d. (1803) placard in-folio (47 x 37 cm), texte sur deux colonnes, en feuille.
Répercute une directive de Berthier sur l'établissement de dépôts militaires destinés à recevoir les candidats pour un service aux colonies.
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[Paris], Imprimerie royale, 15 août 1830 placard in-folio (59 x 46 cm), en feuille.
Importante proclamation de celui qui était encore naguère le duc d'Orléans, et qui venait juste d'être reconnu le 9 août 1830 comme "Roi des Français". Elle insiste pour clore l'épisode des Trois glorieuses, comme la période de l'arbitraire monarchique, et donne comme motto du nouveau régime Liberté et ordre public."Vous avez sauvé vos libertés ; vous m'avez appelé à vous gouverner selon les lois. Votre tâche est glorieusement accomplie, la mienne commence. C'est à moi de faire respecter l'ordre légal que vous avez conquis. Je ne puis permettre à personne de s'en affranchir, car j'y suis soumis moi-même."
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S.l.n.d. (vers 1816) in-folio (37 x 24 cm), texte sur deux colonnes, dans un encadrement de palmettes gravées, avec un portrait en médaillon de la famille royale d'après un physionotrace, en feuille, légère mouillure angulaire infra-paginale.
Une des éditions du Testament qui se multiplièrent à la Restauration, retour monarchique et culte du roi martyr obligent.De Vinck, 5242 (il existe plusieurs variantes).
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Commune-affranchie, Imprimerie de Revol, s.d. (1793) deux placards in-folio oblongs de 51 x 64 cm, en feuilles.
Très importante liste de 214 victimes numérotées 269 à 482 (à la suite de la première liste, qui comptait 268 noms). Elle donne, pour chacune, leurs nom et prénom, âge, lieu de naissance, domicile, profession, activité dans le congrès départemental, ainsi que le motif de la condamnation (en général, la seule mention de "contre-révolutionnaire" suffisait à tout).Il y eut en tout huit tableaux de ces compte-rendus d'exécutions. Il ne faut pas les confondre avec les placards d'avis de jugements, qui précèdent l'éxécution.La Commission révolutionnaire extraordinaire, présidée par Pierre-Mathieu Parein du Mesnil (1755-1831) du 29 novembre 1793 au 3 mars 1794, était l'une des trois commissions chargées de la répression de l'insurrection lyonnaise. Ce fut elle qui décida d'emblée (et non les représentants en mission, contrairement à une légende tenace) de remplacer les exécutions individuelles (par guillotine ou fusillade) par des mitraillades collectives dans la plaine des Brotteaux (trois pièces de canon). Ce procédé ne fut utilisé que du 4 au 17 décembre, mais il fit plus de 260 victimes et marqua définitivement les esprits, jusque dans les fictions rédigées de nos jours (cf. Le Souper, de Brisville). Indépendamment de ces inventions, la commission prononça la bagatelle de 1684 condamnations à mort, selon le chiffre officiel qu'elle donna lors de sa dernière séance.
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Commune-affranchie [Lyon], Imprimerie de Revol, s.d. (1794) 2 placards in-folio oblongs de 54 x 67 cm, en feuilles.
Très importante liste de 200 victimes numérotées 689 à 888 (à la suite de la troisième liste, qui allait jusqu'au numéro 688). Elle donne, pour chacune, leurs nom et prénom, âge, lieu de naissance, domicile, profession, activité dans le congrès départemental, ainsi que le motif de la condamnation (en général, la seule mention de "contre-révolutionnaire" suffisait à tout).Il y eut en tout huit tableaux de ces compte-rendus d'exécutions. Il ne faut pas les confondre avec les placards d'avis de jugements, qui précèdent l'éxécution.La Commission révolutionnaire extraordinaire, présidée par Pierre-Mathieu Parein du Mesnil (1755-1831) du 29 novembre 1793 au 3 mars 1794, était l'une des trois commissions chargées de la répression de l'insurrection lyonnaise. Ce fut elle qui décida d'emblée (et non les représentants en mission, contrairement à une légende tenace) de remplacer les exécutions individuelles (par guillotine ou fusillade) par des mitraillades collectives dans la plaine des Brotteaux (trois pièces de canon). Ce procédé ne fut utilisé que du 4 au 17 décembre, mais il fit plus de 260 victimes et marqua définitivement les esprits, jusque dans les fictions rédigées de nos jours (cf. Le Souper, de Brisville). Indépendamment de ces inventions, la commission prononça la petite bagatelle de 1684 condamnations à mort, selon le chiffre officiel qu'elle donna lors de sa dernière séance.
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