‎Ministère de l'Intérieur. Nouvelles officielles. Paris, 12 décembre, 4 heures du soir‎

‎[Paris], Imprimerie Nationale, décembre 1851 placard in-folio de 61,5 x 47 cm, en feuille. ‎

‎Grande affiche qui réunit les principales nouvelles tant parisiennes que provinciales consécutives au Coup d'Etat du 2 décembre précédent. On y trouve pêle-mêle le cours de la Bourse, les premiers actes de Louis-Napoléon, et d'abondantes dépêches des départements (dont ceux qui connurent des mouvements insurrectionnels). Tout était rédigé de façon à donner au Parisien l'assurance d'une tranquillité parfaite. ‎

‎Ministère de l'Intérieur. Nouvelles officielles. Paris, 7 décembre, 4 heures du soir‎

‎[Paris], Imprimerie Nationale, décembre 1851 placard in-folio de 61,5 x 47 cm, texte sur trois colonnes, en feuille. ‎

‎Grande affiche qui réunit les principales nouvelles tant parisiennes que provinciales consécutives au Coup d'Etat du 2 décembre précédent. On y trouve pêle-mêle les rapports au chef de l'Etat, les premiers actes de Louis-Napoléon, et d'abondantes dépêches des départements (dont ceux qui connurent des mouvements insurrectionnels). Tout était rédigé de façon à donner au Parisien l'assurance d'une tranquillité parfaite. ‎

‎Ministère de l'Intérieur. Nouvelles officielles. Paris, 9 décembre, 4 heures du soir‎

‎[Paris], Imprimerie Nationale, décembre 1851 placard in-folio de 62 x 46 cm, texte sur trois colonnes, en feuille. ‎

‎Grande affiche qui réunit les principales nouvelles tant parisiennes que provinciales consécutives au Coup d'Etat du 2 décembre précédent, pour la journée du 9. On y trouve pêle-mêle les rapports au chef de l'Etat, les premiers actes de Louis-Napoléon, et d'abondantes dépêches des départements (dont ceux qui connurent des mouvements insurrectionnels). Tout était rédigé de façon à donner au Parisien l'assurance d'une tranquillité parfaite. ‎

‎Ministère de l'Intérieur. Nouvelles officielles. Paris, 10 décembre, 4 heures du soir‎

‎[Paris], Imprimerie Nationale, décembre 1851 placard in-folio de 62 x 46 cm, texte sur trois colonnes, en feuille. ‎

‎Grande affiche qui réunit les principales nouvelles tant parisiennes que provinciales consécutives au Coup d'Etat du 2 décembre précédent, pour la journée du 10. On y trouve pêle-mêle les rapports au chef de l'Etat, les premiers actes de Louis-Napoléon, et d'abondantes dépêches des départements et des localités (dont ceux qui connurent des mouvements insurrectionnels, comme ici Cuers dans le Var). Tout était rédigé de façon à donner au Parisien l'assurance d'une tranquillité parfaite. ‎

‎République française. Ministère de la justice‎

‎[Paris], Imprimerie Nationale, décembre 1851 placard in-4 oblong de 36 x 52 cm, en feuille. ‎

‎Une des proclamations officielles faisant suite aux événements du coup d'Etat des 2 et 3 décembre 1851. Elle a pour but de rassurer la population sur les mouvements pré-insurrectionnels consécutifs à l'appel de la Montagne et tient en une seule phrase essentielle (imprimée en gros corps) : L'émeute est comprimée dans la capitale. La suite (Toutes les nouvelles des départements sont excellentes) était moins vraie ... ‎

‎République française. Ministère de l'Intérieur. Dépêche du préfet du Rhône à M. le ministre de l'Intérieur‎

‎[Paris], Imprimerie Nationale, décembre 1851 placard in-4 oblong de 34 x 52 cm, en feuille. ‎

‎Reproduit une dépêche de Louis-Charles-Marie de Vincent (1792-1872), préfet du Rhône, datée du 3 décembre 1851 à 7 heures du soir, et assurant Paris de la parfaite tranquillité de Lyon, pourtant réputée indisciplinée et émeutière depuis la Monarchie de Juillet. Il faut dire que les précautions prises par le général de Castellane avaient découragé tout mouvement. ‎

‎Lettre de M. le Procureur général de Lyon à M. le Ministre de la justice‎

‎[Paris], Imprimerie Henri et Charles Noblet, s.d. (1851) placard in-folio de 55 x 42,5 cm, en feuille. ‎

‎Reproduit une dépêche du procureur de Lyon assurant le Garde des Sceaux de l'adhésion des autorités lyonnaises au Coup d'Etat du 2 décembre (dont lui-même), et l'informant des procédures engagées contre les meneurs des sociétés secrètes de la ville.L'ancien avocat Jean-Alphonse Gilardin (1805-1875) fut procureur général de Lyon de 1850 à 1853, date à laquelle il devint premier Président de la Cour d'appel. ‎

‎Ministère de l'Intérieur‎

‎[Paris], Imprimerie Henri et Charles Noblet, s.d. (1851) placard in-folio de 55,5 x 43 cm, en feuille. ‎

‎Daté du 5 décembre 1851, soit trois jours après les événements parisiens, ce placard est censé informer les habitants de la parfaite réussite de l'opération en province (et donc décourager toute velléité de résistance) : "Les courriers sont arrivés de tous les points de la France, et annoncent que l'ordre et le calme n'ont cessé de régner. Les adhésions sont unanimes. Partout les démagogues sont terrifiés." En fait, il s'en fallait de beaucoup : même s'ils n'ont jamais vraiment menacé les entreprises du Prince -Président, les mouvements locaux de résistance dans certaines provinces (centre, sud-est) furent beaucoup plus sérieux que la propagande impérialiste d'abord, l'historiographie commune ensuite n'ont cessé de l'affirmer. ‎

‎Arrest du Conseil d'Estat du Roy pour accélérer le remboursement des créanciers du clergé, & des officiers des décimes. Du vingt-six avril 1720. Extrait des registres du Conseil d'Estat‎

‎S.l. [Lille], C.M. Cramé, s.d. (1720) placard in-folio (46 x 35 cm), en feuille. ‎

‎Il ne faut pas confondre les dîmes (prestations dues au clergé) et les décimes (contribution en soi exceptionnelle prélevée par le Roi sur les revenus du clergé, au départ pour financer les Croisades). Obtenu de Léon X sous le règne de François Ier, ce droit royal devint rapidement régulier et occasionna la permanence des Assemblées du Clergé sous l'Ancien Régime. Il concernait tous les bénéfices de l'Eglise gallicane, au départ uniquement les diocèses régnicoles à la date de 1516, mais fut ensuite étendu aux bénéfices des provinces rattachées. ‎

‎Avis relatif aux créanciers des émigrés‎

‎Auch, Duprat, s.d. (février 1794) placard in-folio (42 x 33,5 cm), texte sur deux colonnes, en feuille. ‎

‎Relatif aux créanciers des émigrés du district de Nogaro (Gers). ‎

‎Ordre du jour. Le Général préfet maritime du 7me arrondissement (...)‎

‎La Spezia, Imprimerie impériale de la Marine, s.d. (1809) placard grand in-folio (60 x 43 cm), texte bilingue sur deux colonnes (français et italien), en feuille. ‎

‎Rarissime placard accordant un témoignage public de reconnaissance à un simple marin pour sa conduite courageuse : un certain Chichizola, de Zoagli (à côté de Gênes), embarqué sur la bombarde La Marie-Madeleine, avait, seul de son équipage, sauvé son bâtiment lors d'un engagement contre une frégate et un brick anglais devant Sète (13 décembre 1809).Le contre-amiral Alain-Joseph Dordelin (1764-1826) était alors préfet maritime de La Spezia, laquelle avait été créée en 1808 seulement (pour mémoire, celle de Gênes existait depuis 1805) ; il devint celui de Brest en 1810. ‎

‎Décret de la Convention nationale du 5e jour du 2e mois de l'an second de la République française, une & indivisible. Concernant le renchérissement du prix des plombs apposés dans les bureaux des douanes, & l'augmentation du nombre des bureaux désignés par la loi du 22 août 1791, pour l'introduction des toiles de coton & étoffes de soie‎

‎Tarbes, Imprimerie du citoyen Delaloy, s.d. (1793) placard in-folio (43 x 30 cm), texte sur deux colonnes, verso couvert d'annotations manuscrites à l'encre. ‎

‎Réunit deux décrets sur des matières douanières. ‎

‎Proclamation‎

‎S.l. [Paris], [Imprimerie nationale], s.d. (1934); placard in-folio (64 x50 cm), en feuille. Déchirures dans les marges. Papier très fragile. ‎

‎Sur le double assassinat de Marseille, le 9 octobre 1934 : "Le gouvernement français a la douleur d'annoncer au pays l'assassinat de Sa Majesté le Roi Alexandre de Yougoslavie (...). M. Louis Barthou , ministre des Affaires étrangères, a été, lui aussi, mortellement frappé."L'événement provoquera incidemment la démission de Gaston Doumergue de la présidence du conseil, à laquelle il avait accédé à la suite du 6 février 1934. ‎

‎De par le Roy (...)‎

‎S.l. [Lille], Imprimerie de C.M. Cramé, 1720 placard in-folio (49 x 38 cm), vignette aux canons et drapeaux sommée des armes royales en tête du texte, en feuille. ‎

‎Le traité d'alliance défensive signé le 4 janvier 1717 entre la France, l'Angleterre et les Provinces-Unies, à l'initiative de l'abbé Dubois, avait pour but de se prémunir contre les entreprises de Philippe V. Mais une de ses clauses prévoyait qu'aucune des parties contractantes ne devait offrir d'asile politique aux "sujets rebelles" des autres (en pratique, cela visait essentiellement l'accueil de Jacobites en France). Notification est faite ici à l'intendance des Flandres, plus spécialement concernée par la question en raison de son rôle frontalier. ‎

‎Lettres patentes du Roi sur le décret de l'Assemblée Nationale, du 28 janvier 1790, concernant le paiement des octrois, droits d'aides de toute nature & autres droits y réunis, sans aucun privilège, exemption ni distinction personnelles quelconques. Données à Paris le 31 janvier 1790‎

‎S.l.n.d. (1790) placard in-folio de 53 x 42 cm, en feuille. ‎

‎Ordonnance du Roi‎

‎Tulle, Imprimerie de R. Chirac, s.d. (1814) in-folio (54 x 41 cm), texte sur deux colonnes, en feuille. Surcharges manuscrites au verso. ‎

‎Regroupe la proclamation du 27 avril 1814 donnée par le comte d'Artois comme lieutenant-général du royaume, et une ordonnance royale proprement dite (10 mai 1814), les deux concernant la perception des droits-réunis (dont l'abolition avait été agitée au début du processus de la Restauration). ‎

‎J.-J. Dussault, aux assemblées primaires‎

‎Chartres, Fr. Labalte, fructidor an III (septembre 1795); placard in-folio (50 x 39 cm), texte sur trois colonnes, en feuille, bords un peu roussis. ‎

‎Unique édition (il ne semble pas que ce texte ait été publié autrement que par mode d'affiche). Le texte tourne autour de la Constitution de l'an III, et critique avec une spéciale véhémence le décret des deux tiers du 5 fructidor an III, à savoir la disposition qui imposait de choisir les deux tiers des sièges au Conseil des Anciens et au Conseil des Cinq-Cents parmi les membres de l'ex-Convention, soit 500 des 750 élus.Après la chute de Robespierre, le très modéré journaliste Dussault (1769-1824) publia en effet plusieurs pamphlets contre les principales figures de la Révolution, puis collabora au Véridique, journal hostile au Directoire, et parvint non sans mal à se soustraire à la déportation à laquelle il devait naturellement se faire condamner.Martin & Walter, 12 512 (pour l'originale imprimée à Paris par Cretot). Le CCF ne connaît que l'édition citée par MW (localisations uniquement à la BnF). La pièce a été imprimée sur une affiche de remploi, que l'on peut décrouvrir au verso avec surimposition du nouveau texte : Décrets de la Convention nationale, des 4e et 5e jours de Floréal an second (...), relatifs au divorce (même adresse). ‎

‎Loi qui fixe les cas où la dîme sera présumée cumulée avec le champart terrage, agrier & autres redevances en quotité de fruits. Donnée à Paris le 10 juillet 1791‎

‎Paris, Imprimerie royale, 1791 placard in-folio de 57 x 44 cm, texte sur trois colonnes, séparées par une frise fleurdelisée, en feuille. ‎

‎République française. - Mairie du IXe arrondissement. Assemblée nationale. Election au scrutin de liste des 43 députés du Département de la Seine. Dimanche 5 février 1871‎

‎Paris, A. Chaix, s.d. (février 1871) placard in-folio (64 x 50 cm), en feuille. ‎

‎Donne la composition des sections et les lieux de vote pour les élections du 8 février 1871, destinées à désigner les membres de l'Assemblée nationale, chambre unique du Parlement français en application de la convention d'armistice signée entre la France et l'Empire allemand le 28 janvier. C'est Bismarck qui a voulu ces élections et ne donna que trois semaines pour organiser un semblant de campagne, laquelle ne put véritablement se tenir que dans le département de la Seine.Ces élections se sont déroulées au scrutin de liste majoritaire départemental à un tour, en reprenant l'essentiel des dispositions de la loi électorale du 15 mars 18491 : la liste arrivée en tête remporte l'intégralité des sièges à pourvoir dans le département. Les candidatures multiples sont autorisées : un même candidat peut se présenter dans plusieurs départements différents. ‎

‎République française. - Mairie du IXe arrondissement. Assemblée nationale. Election au scrutin de liste des 43 députés du Département de la Seine. Mercredi 8 février 1871‎

‎Paris, A. Chaix, s.d. (février 1871) placard in-folio (64 x 50), en feuille. Déchirure assez importante à la pliure centrale, bords ébarbés. ‎

‎Donne la composition des sections et les lieux de vote pour les élections du 8 février 1871, destinées à désigner les membres de l'Assemblée nationale, chambre unique du Parlement français en application de la convention d'armistice signée entre la France et l'Empire allemand le 28 janvier. C'est Bismarck qui a voulu ces élections et ne donna que trois semaines pour organiser un semblant de campagne, laquelle ne put véritablement se tenir que dans le département de la Seine.Ces élections se sont déroulées au scrutin de liste majoritaire départemental à un tour, en reprenant l'essentiel des dispositions de la loi électorale du 15 mars 18491 : la liste arrivée en tête remporte l'intégralité des sièges à pourvoir dans le département. Les candidatures multiples sont autorisées : un même candidat peut se présenter dans plusieurs départements différents. ‎

‎République française. - Ville de Paris. - Mairie du neuvième arrondissement. Election de 21 députés à l'Assemblée nationale Scrutin du dimanche 2 juillet 1871, de 6 h du matin à 6 h du soir‎

‎Paris, A. Chaix, s.d. (1871) placard grand in-folio (92 x 65 cm), texte sur quatre colonnes, en feuille. ‎

‎Les élections complémentaires de juillet 1871 furent organisées pour pourvoir les postes vacants du fait des candidatures multiples et des démissions qui s'étaient produites depuis janvier 1871. Donc 114 sièges étaient à pourvoir. Si, au niveau national, la tendance s'inversa par rapport à l'élection précédente en faveur des républicains, ce fut l'inverse à Paris : conséquemment à la répression de la Commune, 16 des 21 sièges à pourvoir furent gagnés par les candidats de la liste conservatrice de l'Union parisienne de la presse et seuls 5 candidats républicains (dont Gambetta) sont élus sur la liste radicale. ‎

‎République française. - Ville de Paris. - Mairie du IXe arrondissement. Liste électorale‎

‎[Paris], Charles de Mourgues, s.d. (juin 1871) placard in-folio (55 x 45 cm), en feuille. Bords ébarbés. ‎

‎Du 17 juin 1871. Prépare les élections complémentaires du 2 juillet 1871 pour l'Assemblée nationale, destinées à pourvoir les postes vacants du fait des candidatures multiples et des démissions qui s'étaient produites depuis janvier 1871. ‎

‎Les Administrateurs du département du Nord, à leurs concitoyens‎

‎Douai, Imprimerie du citoyen Wagrez, s.d. (août 1796) placard in-folio de 40 x 31 cm, texte sur deux colonnes. Bords ébarbés. ‎

‎Du 14 thermidor an IV [1er août 1796] : actualise les dispositions sur les créanciers des émigrés. ‎

‎Lettres patentes du Roi sur un décret de l'Assemblée nationale, concernant les foires franches. Données à Saint-Cloud, le 2 juillet 1790‎

‎Limoges, L. Barbou, s.d. (1790) in-folio (53 x 42 cm), texte sur deux colonnes, en feuille. Importantes traces d'humidité. ‎

‎République française. Déclaration du gouvernement, lue le 6 juin 1936, au Sénat par M. Edouard Daladier, vice-président du Conseil, ministre de la défense nationale et de la guerre, et à la Chambre des députés, par M. Léon Blum, Président du Conseil. ‎

‎Paris, Imprimerie des journaux officiels, s.d. (1936); placard grand in-folio (90 x 64 cm), texte sur deux colonnes, en feuille. ‎

‎Important discours de politique générale du tout nouveau gouvernement de Front populaire, présenté ce jour même à l'Assemblée nationale. Léon Blum venait d'être nommé président du Conseil par le président de la République Albert Lebrun, le 4 juin 1936. Contrairement à la tradition de la Troisième République, il décida immédiatement de ne se charger "d'aucune responsabilité particulière pour se consacrer tout entier à la direction du gouvernement", dans le but de renforcer la présidence du Conseil. ‎