P., Librairie Vve Charles Poussielgue, s.d., broché, extrait de la Revue de L'institut catholique de Paris, (novembre - décembre 1907), 39 p.p., 16.7 x 25 x 0.2 cm, couverture abîmée sur les bords et sur le dos, intérieur présentant des annotations et des soulignements au crayon de papier,étiquette de bibliothèque sur la première de couverture, référence de bibliothèque sur la première page.
P., Secrétariat de l'Institut Catholique, 1907, extrait de l'Institut catholique de Paris, broché, 34 p.p., 16.5 x 25 x 0.2 cm, couverture très abîmée au niveau du dos et des bords, étiquette de bibliothèque sur la première de couverture, référence de bibliothèque sur la première page.
Amiens, Imprimerie Rousseau-Leroy, imprimeur-éditeur, 1893, agrafé, partiellement coupé, 51 p.p., 13.8 x 22.6 x 0.2 cm, bon état, étiquette sur la première de couverture (environ 6 cm carrés) coiffe supérieur légèrement abîmée.
1932 Sainte-Foy-les-Lyon, Séminaire des Missions d'Océanie, 1932, grand in 8° broché, 331 pages, nombreuses photos ; carte dépliante ; couverture illustrée.
Wallis, Futuna, îles Tokelau, etc... ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Louvain, Xaveriana, 1932. 10 x 16, 32 pp., broché, bon état (1 cachet du Collège jésuite Saint Stanislas à Mons).
Mazamet, Maison mère des Soeurs, 1935, petit in 8° broché, 80 pages ; illustrations hors-texte ; couverture fanée.
PHOTOS sur DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Lyon Ballanche et Barret Lyon Ballanche et Barret SD (vers 1800), 2 volumes forts In-12 reliés plein veau, dos à nerfs trés orné, piéces de titre et de tomaison. VIII + 732 + IV + 743 pages. Gravure en frontispice de chaque volume. Reliures frottées et coins émoussés. Exemplaire correct néanmoins.
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Lausanne, Henri Fischer, 1821, in-8vo, 59 p., grand papier, brochure originale, sans couverture.
Phone number : 41 (0)26 3223808
S.l. [Reims], s.d. (1711) petit in-8, 249 pp. couvertes d'une écriture moyenne et lisible (environ 20 lignes par page), [7] pp. vierges, [24] ff. n. ch. de table, veau brun granité, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre cerise, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque). Coiffes et coins un peu frottés, mais bon exemplaire.
En raison de l'importance de l'archidiocèse de Reims, il existe de nombreux pouillés manuscrits de ses bénéfices, rédigés à différentes dates, et notamment dans les dépôts de la ville. Mais par ailleurs, plusieurs imprimés reproduisent la liste des bénéfices de Reims à des dates diverses : dans la collection de 1648, en 8 volumes in-4 (avec Bordeaux, Bourges, Lyon, Paris, Rouen, Sens et Tours) ; dans celle de 1698, en 4 volumes in-4 (avec Rouen, Paris et Bourges). Notre texte lui-même semble avoir fait l'objet d'une impression, si l'on en croit la cote VE-466-8 de la BnF.Exemplaire de Henri Jadart (1847-1921), conservateur de la Bibliothèque municipale de Reims jusqu'en 1914, qui l'a acheté en 1877, avec étiquette ex-libris contrecollée sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., s.d. (vers 1700) 8 parties en six forts volumes in-folio, couvertes d'une écriture moyenne, cursive, espacée et relativement lisible (environ 20 lignes par page), demi-chevrette fauve à coins, dos à nerfs ornés de guirlandes et fleurons dorés, pièces de titre vertes, tranches rouges [volumes I-V] ; basane brune, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre cerise, encadrement de triple filet à froid sur les plats, tranches mouchetées de rouge [volume VI], (rel. de la fin du XVIIIe). Dos frottés, coins et coupes abîmés.
Exceptionnelle réunion de copies manuscrites de procès-verbaux des Assemblées du clergé de France, pour la fin du XVIe siècle et la première moitié du XVIIe siècle.C'est en octobre 1561, lors du Colloque de Poissy, que des prélats (mais non formellement députés par le clergé de France) s'engagèrent pour la première fois à venir en aide aux défaillantes finances royales en se chargeant de payer les arrérages dus par le Trésor aux rentiers de l'Hôtel de Ville de Paris, en échange de quoi le Roi garantissait l'inviolabilité des biens ecclésiastiques, objet de la vindicte protestante. Mais c'est en 1579 (Assemblée de Melun) qu'une première réunion de députés cette fois-ci dûment mandatés régularisa cette situation au départ et, après avoir déclaré nuls les contrats de 1561, s'engagèrent à assurer pour six ans le paiement des rentes constituées par le Roi sur la ville de Paris, tandis que le souverain s'engageait en retour à rembourser le capital. Si, après les six ans passés, la dette n'était pas éteinte, le Roi devait autoriser une nouvelle assemblée. C'est naturellement ce qui se produisit, et c'est ainsi que naquit la périodicité des Assemblées du clergé, exemple unique (et limité au premier Ordre) d'une représentation spécifique et permanente d'une classe de sujets face au Roi, sous l'Ancien Régime. Dès lors, les Assemblées du clergé se réunirent régulièrement jusqu'en 1788, généralement tous les cinq ans à partir de 1625, et à raison de deux types :1. L'Assemblée des comptes (ou Petite assemblée), consacrée à examiner les comptes du receveur général de l’Assemblée, durant 3 mois (en principe) et convoquée normalement les années se terminant par 0. - 2. L'Assemblée du contrat (ou Grande assemblée), composée de 64 membres, ayant à décider du renouvellement des décimes et aussi du versement du "don gratuit" au Roi, durant six mois, et tenue les années se terminant par 5.Les questions financières et les relations avec la monarchie demeuraient leur objet propre, mais, en fonction de la conjoncture, elle furent systématiquement consultées sur toutes les questions de politique religieuse qui agitaient le royaume.Pour comprendre l'importance de notre recueil, il faut rappeler les conditions générales de diffusion (manuscrite ou imprimée) des procès-verbaux de ces assemblées. Dès l’Assemblée de Melun, en 1579, on avait prévu que les secrétaires devraient faire dix-huit ou vingt copies manuscrites du procès-verbal pour les provinces, et que tous ceux qui auraient besoin d’extraits auraient recours soit à l’original conservé aux archives, soit à ces copies. En 1625, on prévoit également l’envoi de copies aux diocèses. Une toute première tentative d’impression fut mise en route, mais resta alors inaboutie : le volume finit à la page 448 et n’a pas été achevé ; presque tous les exemplaires ont de surcroît été saisis et brûlés. C’est en 1635 que l’impression apparaît comme mode de diffusion effectif et normal : elle est généralement confiée à l’imprimeur Vitré sous le contrôle des secrétaires, pour être distribuée aux provinces et aux députés, deux exemplaires étant remis aux archives.En 1641 pourtant (cf. infra), on revient aux copies manuscrites au nombre de 53 pour les mêmes destinataires (le caractère chaotique de l'Assemblée de Mantes explique à notre sens en grande partie ce retour en arrière provisoire). Dès 1645, on fait retour à l’impression, et, à partir de 1660, l’envoi de l’exemplaire imprimé est fait par diocèse et non plus par province ; il s’agit d’un envoi à l’intention des archives du diocèse, indépendamment de celui qui est fait personnellement aux évêques. Quand un procès-verbal est trop court pour justifier un volume, on imprimait ensemble deux sessions comme on fit en 1693 et 1695.Il est surtout à noter que les imprimés ne sont pas la reprise intégrale des volumes manuscrits, dans lesquels figurent un certain nombre de développements jugés accessoires et sans doute indignes de l’impression ; des différences qui peuvent aller – c’est le cas pour les procès-verbaux de 1655 et 1715 – jusqu'à des divergences entre le manuscrit et l’impression. De toute manière, la diffusion de ces textes sous l'Ancien Régime est strictement limitée aux structures et personnes intéressées, ce qui n'empêcha pas la réalisation de copies privées, catégorie à laquelle semble appartenir notre exemplaire, sans qu'on puisse préciser dans quel contexte (cf. infra) ; elles restèrent de toutes façons limitées, et de diffusion restreinte, surtout à cause de la technicité des matières (rappelons que l'essentiel de l'activité des assemblées se concentre sur les questions financières).Notre recueil se distribue donc comme suit :I. Assemblée de 1585-1586. 1. Elle occupe les deux premiers volumes ([2]-823 et pp. chiffrées 824-1534). - 2. Il n'existe pas de version imprimée complète des procès-verbaux de cette assemblée, comme de toutes celles tenues avant la chambre ecclésiastique des Etats de 1614, et a déccision de 1625, mais on en trouvera un résumé dans le recueil de Duranthon intitulé Collection des procès-verbaux des Assemblées-générales du clergé de France, depuis l'année 1560, jusqu'à présent, rédigés par ordre de matières, et réduits à ce qu'ils ont d'essentiel (Paris, 1768, volume I), ce qui vaut aussi pour les assemblées suivantes de notre recueil jusqu'à celle de 1641 incluse. Cf. Lelong I, 6843. Aux Archives, cote G8 - 610.Réunie en vertu du contrat du 20 février 1580, l'Assemblée générale de 1585-1586 commença par compléter le règlement intérieur de ces réunions, arrêté dès 1579 et qui ne devait plus que varier à la marge jusqu'à la fin de l'Ancien Régime : sans changer les règles déjà établies concernant le président, les secrétaires et les promoteurs, on rappela que l'assemblée ne pouvait être déclarée légitime et ouverte qu'après la validation des procurations et mandats ; que les décisions prises par les députés engageaient tout l'Ordre du Clergé.Elle affirma ensuite nettement la totale liberté du don du clergé, compte tenu de l'affectation des décimes ordinaires au service des rentes de l'Hôtel de Ville. Au chapitre des questions proprement religieuses, et à la veille d'une nouvelle guerre civile, le clergé remercia le Roi de la révocation de la liberté de conscience des Réformés, le pressa de faire officiellement recevoir les décrets du Concile de Trente, de confirmer l'autorisation de conciles provinciaux, de déclarer vacants les bénéfices usurpés par des laïcs ou des simoniaques.Un peu oubliée par la suite en raison du contexte politique troublé jusqu'à la fin du XVIe siècle, cette assemblée est importante en ce qu'elle clôt la période de rodage de l'institution : les règles adoptées seront désormais reconduites tacitement, et, à partir de cette date, les assemblées ultérieures "convoquées en la manière accoutumée", sans innovation, en fonction des pouvoirs donnés par la précédente réunion.II. Assemblée de 1605-1606.1. Elle occupe le volume III ([2]-716 pp.). - 2. Pas de version imprimée complète. Cf. Lelong I, 6854. Aux Archives, cote G8 - 624.Ouverte le 27 juillet 1605, ses délibérations ne se terminèrent que le 20 avril 1606. Elle fut marquée par des remontrances assez sévères adressées au roi sur la situation religieuse de la France, et revint de nouveau sur la réception des décrets du Concile de Trente. Henri IV, assez vexé du ton employé, répliqua que l'enregistrement de Trente contrariait les "libertés de l'Eglise gallicane", tout en assurant q'u'il s'emploierait à faire pression sur les Parlements.III. Assemblée de 1610.1. Elle occupe les ff. [1]-[119] du volume IV. - 2. Pas de version imprimée. Cf. Lelong I, 6858. Aux Archives, cote G8 - 629B.IV. Assemblée de 1612.1. Elle occupe les ff. [120]-[219] du volume IV. - 2. Pas de version imprimée. Cf. Lelong I, 6859. Aux Archives, cote G8 - 631.V. Assemblée de 1617.1. Elle occupe les ff. [220]-[348] du volume IV. - 2. Pas de version imprimée. Cf. Lelong I, 6862. Aux Archives, cote G8 - 636.VI. Assemblée de 1619.1. Elle occupe les ff. [350]-[441] du volume IV. - 2. Pas de version imprimée. Cf. Lelong I, 6863. Aux Archives, cote G8 - 642.VII. Assemblée de 1641.1. Elle occupe le volume V (839 pp.). - 2. Pas de version imprimée. Cf. Lelong I, 6877. Aux Archives, cote G8 - 650.Réunie exceptionnellement à Mantes en raison des intrigues de Léonor d'Etampes, évêque de Chartes (Mantes était dans sa juridiction), cette assemblée convoquée avec retard (elle aurait dû avoir lieu en 1640) laissa un souvenir amer dans l'Eglise Gallicane en raison des intrigues, cabales et dissensions qui s'étalèrent au cours des six mois de délibérations, et qui avaient pour motif la résistance d'une partie des députés à accorder un don gratuit cette année-là. Il fallut même expulser par la force six prélats opposants, c’est-à-dire les Archevêques de Sens et de Toulouse (qui étaient les deux Présidents), et les évêques d’Evreux, Maillezais, Bazas, Toulon, lesquels furent accablés d’avanies et exilés dans leur diocèse.VIII. Assemblée de 1655-1657.1. Elle occupe le volume VI (1045 pp.). - 2. Une version imprimée (chez Vitré, 1656, in-folio de 1378 pp.) des procès-verbaux rédigée par les secrétaires Henri de Villars (1621-1693) et Jacques de Carbon de Montpezat. Mais, d'après le titre et le contenu, notre version n'est pas celle des Procès-verbaux proprement dits, mais d'une Histoire rédigée au cours de la plume par Robert François d'Aigreville, et dont Lelong a vu un mansucrit chez le chancelier d'Aguesseau. Lelong I, 6885 (procès-verbaux officiels imprimés) et 6886 (version narrative d'Aigreville). Aux Archives, cote G8 - 653 (procès-verbaux) et 654-656 (version d'Aigreville).De loin la plus longue de la période (octobre 1655 - avril 1657), cette Assemblée tenue après la Fronde et le retour de Mazarin eut à s'occuper de deux problèmes politico-ecclésiastiques majeurs : le sort du cardinal de Retz, archevêque de Paris, qui fut l'occasion d'une victoire de l'épiscopat sur les volontés combinées du Roi, de son ministre et du Pape (Retz fut maintenu dans sa juridiction en dépit de son rôle pendant la Fronde et de son exil) ; la question de la grâce et des cinq propositions extraites de Jansénius dans le bref Cum occasione de 1653, et ce fut l'occasion d'une autre victoire, contre Innocent X cette fois, avec le soutien de Louis XIV (protection de Pardaillan de Gondrin, archevêque de Sens contre la vindict du pape). Au demeurant, les prélats reçurent la doctrine de Cum occasione, et jouèrent un rôle doctrinal qui prépare manifestement celui qu'ils jouèrent en faveur du Roi dans la fameuse Assemblée de 1682.Cf. les deux textes fondamentaux que sont, à divers niveaux : 1. Gerbeaux (Fernand) et Hidesheimer (Françoise) : Agence générale du clergé. Répertoire de la sous-série G8 (Paris, 2001). - 2. Blet (Pierre) : Le Clergé de France et la monarchie. Etudes sur les assemblées du clergé de 1615 à 1666 (Rome, 1959, deux volumes).Le recueil a appartenu au docteur de Louvain Jan-Frans ou Jean-François Van de Velde (1743-1823), dernier bibliothécaire de l'ancienne Université de Louvain, qui semble avoir récupéré la copie au cours de ses recherches. Opposant au joséphisme puis à la Constitution civile du clergé, l'abbé Van de Velde subit, de 1784 à toutes les avanies imaginables de la part des pouvoirs successifs, de 1784 à 1800. Il ne faut pas le confondre avec son homonyme et contemporain le vingtième évêque de Gand (1778-1838).Indépendamment de ses fonctions officielles, qu'il remplit avec zèle (l'Université lui dut un accroissement considérable de ses collections notamment à partir des bibliothèques des Ordres et monastères supprimés par le joséphisme), Van de Velde s'était constitué une riche bibliothèque.Ses héritiers vendirent en 1833 cette collection qui comptait près de 450 incunables et 1.300 manuscrits et qui fut "la collection privée de livres et de manuscrits, probablement la plus vaste jamais vendue dans notre pays (la Belgique). Sept semaines - du 5 août au 16 septembre - furent nécessaires, à raison de cinq jours par semaine, pour écouler les 15.355 lots" ( Jan Roegiers). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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S.l., s.d. petit in-8, [30] ff. anopisthographes, couverts d'une écriture fine, régulière, moyennement lisible (environ 25 lignes par page), quelques biffures et ratures, 17 ff. vierges, broché sous couverture d'attente.
Anonyme récit des derniers moments d'une jeune demoiselle évidemment de moeurs célestes et confite dans la plus parfaite dévotion, narré selon les thèmes alors en usage dans la littérature compassionnelle à la mode. L'auteur ne se nomme pas, mais est prêtre, et même apparemment le curé du lieu (cf. f. [5] : "je venais de célébrer la sainte messe et je me disposais à aller visiter un confrère voisin .."), ce qui explique le luxe de précisions sur les vertus quasi angéliques de la défunte .."Mademoiselle Louise-Marie de Charnacé, âgée de 35 ans, était d'une forte constitution, et jouissait d'une santé parfaite, lorsqu'un horrible accident est venu l'enlever à la tendresse de sa mère et de ses frères, avec qui elle vivait, loin du monde, et dont elle faisait les délices".Les 30 pages du texte détaillent les événements du 5 au 8 août 1848, c'est-à-dire depuis sa dernière confession jusqu'à l'expiration ; c'est dire si rien ne nous est épargné de ses derniers moments, depuis l'accident de voiture qui occasionna sa perte. Eu égard aux lieux, il s'agit certainement d'un membre de la famille Girard de Charnacé, originaire de Poitou, mais fixée dans le Maine et l'Anjou ; il est difficile de préciser davantage : un de ses frères se nomme Charles de Charnacé, un autre est prêtre ou religieux, mais ces maigres renseignements sont insuffisants pour tracer sa biographie et ses apparentements. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., s.d. (vers 1720) fort vol. in-8, [905] pp. en pagination multiple, couvertes d'une écriture moyenne, très lisible (environ 25 à 30 lignes par pages), avec des ratures et des biffures, veau fauve, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre, encadrement de simple filet à froid sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque). Coiffes rognées, charnière supérieure frottée, coins abîmés.
Important manuscrit de réflexions religieuses.Le volume commence par le récit de ce qui arriva brusquement à un gentilhomme au service du duc du Maine, un certain M. de Milan, sans doute prénommé Antoine (il qualifie saint Antoine du Désert de son "patron"), et âgé de 34 ans, qu'un exempt de la Prévôté de l'hôtel, muni d'une lettre de cachet du Roi, conduisit au matin du 12 mai 1709 à la prison de Saint-Lazare (la prison des "fils de famille" à cette époque). C'est sur place et dans un grand mouvement d'indignation qu'il apprit que la lettre de cachet avait été demandée et obtenue par sa propre soeur (leurs parents étant décédés), en raison de la dilapidation du patrimoine effectuée au jeu par l'intéressé : "Il me revenoit bien dans l'esprit que j'avois fait la folie de joüer, que la fortune du jeu m'avoit été très contraire, que j'avois fait des pertes très considérables, que mesme j'avois contracté des dettes".À quelque chose, malheur est bon : une fois le premier choc passé, le jeune homme va vite considérer cette épreuve comme "la plus favorable et la plus heureuse qui me soit jamais arrivée", puisqu'elle va lui permettre de rentrer en lui-même, et de songer à son salut. En sortit donc cette longue méditation provoquée par cette "retraite" involontaire, entrecoupée d'oraisons et de considérations annexes, qui interrompent à plusieurs reprises le cours du texte principal. Le chiffrage en est donc particulièrement complexe, comme on pourra en juger par le détail des différentes parties :I. Récit de l'avanture arrivée à Mr de Milan qui luy a fourni l'occation de faire les réflections suivantes [Avec:] Réflections de M. de Milan entré en retraite le 12 may 1709 à huit heures du matin : C pp., puis pp. 15-66, puis 67-106, puis 107-206, puis 207-528.II. Sur les bienfaits reçeus de Dieu : pp. CI-CXI, intercalées entre les pp. 66 et 67.III. Oraison avant la sainte communion : pp. CXVII-CXXXVI, intercalées entre les pp. 106 et 107.IV. Sur les misères de la vie présente : pp. CXXXII-CC.V. Dialogue d'un homme au lit de la mort, avec une âme damnée, sur la rigueur épouvantable, et sur la durée éternelle de ses tourmens : pp. CCI-CCXVIII.VI. Acte d'acceptation de la mort : pp. CCXXIX-CCXXXII, ces trois dernières parties entre les pp. 206 et 207.VII. La vie de Notre Seigneur Jésus Christ le saint des saints : 64 pp. VIII. Vie de Saint Antoine le Grand abbé et patriarche des religieux : pp. 593-624.IX. Pro sapientiae studiosis in salvanda ratione, et indaganda veritate, criterium semper in manibus habendum (traité entièrement en latin) [Et :] Table des matières contenues dans ce volume : 28 pp., puis pp. 653-675.Le contenu de toutes ces méditations relève de la spiritualité la plus classique, avec une insistance - elle aussi attendue - sur les fins dernières, le passage de la mort et la crainte de l'enfer, merveilleux shiboleth des prédicateurs de ce temps, et ce, jusqu'au milieu du XIXe siècle.Exemplaire provenant de la bibliothèque des ducs d'Orléans, puis du roi Louis-Philippe au Palais-Royal (avec cachet humide "Bibliothèque du Roi. Palais royal"), mais vendu en mars 1852 (annotation manuscrite sur les premières gardes). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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S.l. [Rome], s.d. (1848) in-4 carré, [12] ff. n. ch., réglés, couverts d'une écriture fine et lisible (environ 30 lignes par page), demi-veau tabac, dos lisse, pièce de titre cerise en long (reliure de l'époque). Dos frotté.
Il s'agit d'une copie signée et probablement rédigée de la main même de l'auteur l'orientaliste romain Michelangelo Lanci (1779-1867), qui ne survit guère que par ses travaux d'épigraphie arabe et araméenne. Mais il se voulait aussi exégète et entendait éclairer les textes scripturaires par ses connaissances archéologiques ou philologiques. Et là, le fiasco fut complet, sans compter les difficultés que le brave homme rencontra auprès du Saint-Office : en-dehors de son recueil le plus connu, Paralipomeni, ossia illustrazione alla Sacra Scrittura per monumenti fenico-assirii ed egiziani (Paris, 1845, deux volumes), il semble avoir laissé plusieurs manuscrits. Extrait d'un de ces recueils qui ne semblent pas avoir fait l'objet d'une impression telle quelle, notre petit article concerne le prophète Jonas et sa mésaventure "in ventre piscis". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., 1839-1841; 2 vol. in-8 carrés, [175] ff. n. ch. ; [340] ff. n. ch., le tout couvert d'une écriture soignée et espacée, très lisible (environ 15 lignes par page), demi-chagrin aubergine, dos lisses cloisonnés et ornés en long, double filet doré sur les plats (reliure de l'époque). Dos uniformément insolés.
Sous ce curieux nom d'"analyses" (18 au premier volume ; 33 au second), nous avons en fait affaire à des instructions catéchétiques des plus classiques à destination non d'enfants débutants, mais de confirmés, comme le montre bien le second volume, où sont développées des notions de théodicée et d'angélologie, certes sommaires, mais d'un niveau au-delà de la compréhension de tout-petits. Les cours correspondent à deux années successives, avec reprise et approfondissement de certaines notions dans les deux volumes (e.g. le péché, les commandements de Dieu et de l'Eglise, les fins dernières). Le cahier final qui contient des indications sur la préparation à la première communion et à la confirmation de l'auteur (respectivement 13 et 14 mai 1841) nous donne des indications plus précise sur l'âge approximatif des catéchisés.Pour le reste, si l'on identifie Berthe de Larsonneau avec la fille aînée de Jean-Victor Larsonneau, elle serait née en 1829 (donc aurait eu douze ans au moment de sa première communion, ce qui est cohérent avec la pratique commune de l'époque), pour se marier en 1849 avec Isidore de Vion de Gaillon (1813-1892), et mourir en 1899.Sinon, elle suivait les catéchismes du jeudi de la paroisse de la Madeleine (de quelle ville ?), au deuxième (puis premier) banc du côté de l'Evangile, comme l'indiquent les mentions précédant chaque instruction, ainsi que les grands cachets de la paroisse, indéfiniment apposés. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, 1771 in-8, titre, 50 pp., musique en notation carrée, cartonnage d'attente de papier marbré, dos lisse muet, tranches rouges (reliure de l'époque). Charnières frottées.
Probablement un exemplaire unique de ce livret qui aura été composé pour l'usage du chantre qui le signe sur le feuillet de titre.En dépit de leur célébration spéciale dans la paroisse parisienne au XVIIIe siècle, ni saint René, ni sainte Reine (martyre fêtée le 7 septembre) n'ont laissé de trace dans la structure dévotionnelle de l'église actuelle : aucune des 25 chapelles latérales ne porte leur nom ni aucun monument iconographique ne semble rappeler leur importance passée. Il faut dire que leurs légendes respectives les tiennent loin de la région de Paris (respectivement Angers et la Bourgogne).Aucun manuscrit de cet office signalé au CCF. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., s.d. (vers 1910) in-8, [25] ff. n. ch., avec des collettes pour les notes aux ff. 6, 8, 10, 14, 15, 17, 19, et 24, écriture épaisse, régulière et lisible, broché.
Copie d'articles parus dans le "Mémorial de la Mayenne", des 27 décembre 1843 et 3 janvier 1844 et réunis dans un tiré-à-part (Laval, Godbert, 1844, 22 pages). Le copiste a indiqué sur la couverture la raison d'un tel travail : "N'espérant pas pouvoir retrouver cette brochure, je l'ai copiée sur un exemplaire qu'on m'a prêté". De fait, l'imprimé lui-même n'est signalé au CCF qu'à la BnF, à Lyon et au Mans. Il n'est attribué dans les catalogues de ces trois dépôts, mais il n'est pas extravagant de penser que son auteur est Guillaume-François d'Ozouville (1794-1859), qui milita inlassablement pour l'érection d'un évêché dont le territoire, détaché de celui du Mans, couvrirait le département de la Mayenne : l'existence d'un évêché antique (IVe ou Ve siècle) dans la cité gallo-romaine des Aulerques Diablintes (Noviodunum, devenue actuellement la commune de Jublains, qui conserve de fait les plus importants vestiges romains de l'Ouest) alimentait les raisons pragmatiques par ailleurs alléguées. Si l'existence de cet évêché semble un mythe, l'érection de celui de Laval en 1855 fut le fruit de ses efforts persévérants. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Avignon, Imprimerie de Joseph-Simon Tournel, 1750 in-4, 7 pp., en feuilles, manque de papier sur le coin supérieur droit de tous les feuillets, restauré.
Sur l'état à fournir de tous les bénéfices du diocèse. Francesco Maria Manzi (1694-1774) fut l'un des derniers évêques de Cavaillon (1742-1757), avant d'être transféré sur le siège d'Avignon.Pas d'exemplaire au CCF (alors que les mandements de sa période avignonnaise abondent). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Cittadella 2010 312 pages 20 2x2 4x14cm. 2010. Broché. 312 pages.
proche du neuf
Aix Makaire 1902-1904-1905. Série d'articles complète en 5 plaquettes in-8 broché de 11, 7, 8, 8 et 10pp. Petites taches sur la couverture de la 2e plaquette, ensemble en bon état, complet et non coupé. Peu commun. (PLAQ 25)
1°) origines apostoliques 2°)A propos de l'apostolicité de l'église de Sens 3°) A propos d'un livre d'un M Houtin 4°) A propos des "Traditions Provençales" de M Bérenger 5°) De la "Sainte Madeleine" de M Sicard.
Aix, Typographie Makaire, 1903 in-8, 17 pp., broché.
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Couverture souple. Broché. 196 pages. Couverture tachée.
Livre. Editions Bouasse-Jeune et Cie, 1905.
Couverture souple. Broché. 136 pages.
Livre. Editions P.U.F (Collection : Que sais-je? N° 207), 1951.
Une petite brochure de 40 pages agrafée (la couverture ne tient plus). Extrait de la Semaine religieuse du diocèse de Langres en fin de volume, retraçant la cérémonie et citant les chants interprétés.
17,6 cm X 23,7 cm, 188 pp, couverture souple illustrée. grand nombre d'illustrations N&B dans et hors le texte dont 1 en frontispice de Gérard Ambroselli et du frère Raphaël. Broché.
Dos et bords insolés, tranches un peu salies. Très bon état par ailleurs. Intérieur frais.