In-12, veau moucheté, dos à nerfs orné de caissons fleuronnés et cloisonnés, titre doré, roulette sur les coupes, tranches mouchetées (reliure de l'époque), (2) f. de faux-titre et titre, (4), 76, (10) p., dernier feuillet blanc. Paris, Claude Barbin, 1678
Première édition, dite "en gros caractères", de tirage à part des 107 'Maximes nouvelles' publiées dans l'édition du 26 juillet 1678, cinquième et dernière édition originale. Elle comporte, comme il se doit, l'achevé d'imprimer au 6 août 1678.L'éditeur, Claude Barbin, la publia afin de servir de complément aux troisième et quatrième éditions originales (1671 et 1675), d'où la mention de "Seconde partie".Cet exemplaire possède la particularité relevée par Rochebilière et Jean Marchand de comporter un faux-titre imprimé et de ne pas indiquer le nom de La Rochefoucauld comme auteur du livre dans le privilège.(J. Marchand, 'Bibliographie de La Rochefoucauld', p. 165, n°14. Rochebilière, n°466 et 467. Tchemerzine-Scheler, IV, p.43).De la bibliothèque du comte Chevreau d'Entraigues avec ex-libris armorié gravé.Papier légèrement bruni. Traces de restauration aux mors.Bon exemplaire, relié à l'époque.
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In-12 (156 x 85 mm), veau moucheté, dos à 6 nerfs orné de caissons fleuronnés et cloisonnés, titre doré, roulette sur les coupes (reliure de l'époque), (4) f. (dont un 1 f. blanc, titre, avis et privilège), 195, (13) p. de table. Paris, Claude Barbin, 1678.
Cinquième édition originale, la dernière publiée du vivant de l'auteur, comportant l'achevé dimprimer du 26 juillet 1678. Elle est augmentée de plus de cent maximes, portant leur nombre à cinq cent quatre, y compris la réflexion sur le "mépris de la mort".Elle constitue le texte définitif et le plus complet qui servira de modèle aux éditions suivantes.(J. Marchand, 'Bibliographie de La Rochefoucauld', p. 162-163, n°13. Rochebilière, n°465. Tchemerzine-Scheler, IV, p. 42).Remarquable provenance: Mathieu-François Pidansat de Mairobert (1727-1779), alors qu'il était emprisonné à la Bastille, avec la mention autographe manuscrite suivante, en anglais: "into the forteresse of Paris the 27 of june 1750 / come into fatal abode the two of july's month 1749 / De Mairobert à la Bastille le 2 juillet 1749, ce 27 juin 1750 / i do not know when i shall be out. D. Mairobert".De fait, Pidansat de Mairobert passa près d'une année à la Bastille (de juillet 1749 à fin juin 1750) pour avoir possédé et fait circuler des écrits séditieux.Avocat, censeur royal en 1759 démis de ses fonctions, devenu journaliste il édita les 'Mémoires secrets' (1771-1779) ainsi que "L'Observateur anglais" ou "Correspondance secrète de Milors All'Eye et Milors All'Ear", continué sous le nom de "l'Espion anglais". Compromis en 1779 dans une affaire financière, bien qu'innocent il se suicida.Autres provenances: Cyprien Billacoys en La Charitté 1694 [sic] avec signature ex-libris et "Collection Henri Debard" avec cachet au recto du premier feuillet blanc.Quelques auréoles claires. Restaurations aux coiffes, marges des 2 premiers et 2 derniers feuillets partiellement doublés. Petites annotations de l'époque.Bon exemplaire, grand de marge, dans sa première reliure, enrichi d'une remarquable provenance.
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Paris, , 1740. 2 vol. in-4 à pagination continue de (2)-16-(2)-1644-(8) pp., tables, veau brun, dos orné à nerfs, pièce de titre et de tomaison en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Deuxième édition du corpus de 22 lettres datées du 15 avril 1733 au 1er mai 1740 de dom La Taste, bénédictin de Saint-Maur, publiées une première fois séparément, dirigées contre les jansénistes, "défenseurs des convulsionnaires et de leurs prétendus miracles", ou contre les critiques qui ont répliqué à ces lettres, comme le déclare la première de celles-ci. La première lettre a sa propre pagination suivie d’un feuillet de table non chiffré renouvelé pour les huit premières lettres puis inclus dans la pagination pour les suivantes. La première édition parut à Avignon en 1739.« Louis Bernard La Taste, né à Bordeaux en 1692, mort à Saint-Germain-en-Laye en 1754, fut d'abord domestique chez les bénédictins de Sainte-Croix, puis accepté comme élève pour y faire ses études de philosophie et sa profession. Il parvint aux premières charges de la congrégation, puis devint prieur du couvent des Blancs-Manteaux à Paris. Les Lettres théologiques soulevèrent contre lui de nombreux adversaires, même dans son ordre, en Sorbonne et au Parlement de Paris qui, par un arrêt du 4 janvier 1738, supprima les lettres I à XVIII pour leurs railleries à l'égard des magistrats jansénisants. L'abbé Thierry, professeur en Sorbonne, entre autres l'attaqua. Pour le soustraire aux ennuis qui le menaçaient au prochain chapitre général des bénédictins, on le fit en 1738 évêque de Bethléem, titre sans territoire, mais avec un siège à Clamecy et titre à la disposition du duc de Nevers. (…) La Taste a-t-il, par ambition, épousé la politique anti-janséniste du cardinal Fleury ? Certains aspects de son journal ne peuvent s'expliquer que par une protection puissante, sinon par une invitation pressante à défendre l'orthodoxie. Fleury était coutumier de ces manoeuvres feutrées. On voit mal en tout cas comment un journal aussi polémique aurait pu se répandre pendant huit ans, sans privilège, sans diffusion (sinon gratuite ?), et ensuite paraître en deux gros volumes et en deux éditions, dont la première, à Avignon en 1739, sortit chez Marc Chave, « Libraire près des RR.PP. Cordeliers », sans difficulté semble-t-il. Il est encore plus difficile de croire le duc de Nevers assez passionné par ces disputes théologiques pour proposer un nouvel évêque sans l'appui du ministre. On notera que La Taste cite (p. 1583) des lettres de Mme Mol adressées au Cardinal. Le talent de polémiste de La Taste l'a sans doute fait désigner pour cette tâche. Il sait user d'arguments théologiques, logiques, historiques, d'ironie, d'adresse pour diviser ses adversaires en les opposant les uns aux autres ; et il montre de réelles qualités d'écrivain. (…) en considérant les miracles jansénistes comme faux ou fomentés par le diable, il lui est arrivé de trop prouver et de friser le blasphème ; et l'abbé Ladvocat n'a pas tort de rapprocher ses thèses de celles de l'abbé de Prades. La Taste dut répéter qu'on l'avait mal interprété, et son silence, depuis le 10 novembre 1737 (Lettre XIX) jusqu'au 29 février 1740 (Lettre XXI, 1re partie), seulement interrompu par la Lettre XX, trahit un grand embarras. Il voulut, dans la Lettre XXI, reprendre ses arguments, mais la longueur de cette lettre (donnée en trois parties à divers intervalles) prouve que ce ne fut pas facile, et l'on peut se demander si la retraite finale de La Taste ne traduit pas un aveu de défaite » (Éric Briggs). Bel exemplaire.Sgard (Éric Briggs), Dictionnaire des journaux, 839.
Le Hénaff 1980 Le Hénaff Editeur, 1980, 193 p., broché, quelques frottements d'usage sur la couverture, bon état pour le reste et intérieur bien propre.
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Paris, Henri Plon, 1862 ; in-8°, demi-basane vert foncé de l'époque, dos orné de très larges filets à froid, auteur et titre dorés et initiales "S.D." dorées en pied; (4), VI, 480pp. et planches hors texte.Très rares piqûres ( plus nombreuses à 2 serpentes et 1 gravure), reliure un peu frottée au dos.
Portrait en frontispice par Narjeot d'après Petitot, 3 planches hors texte dont 1 plan dépliant et fac-simile dépliant de 3 lettres.Bon exemplaire de la seconde édition.( GrMG)
1856 paris, Furne et Cie, 1856; (4) - XIV - (2) (errata) - 364pp. Illustré hors texte de 3 planches gravées par Ch. Collin et E. de Lemud, 1 plan dépliant de la Maison royale de Saint-Cyr et 3 fac-similés d'autographes. Reliure de demi-maroquin framboise à coins, triple filet doré soulignant mors et coins, dos à nerfs cernés de filets à froid se fermant sur les mors, filet pointillé doré sur les nerfs, caissons de double filet maigre doré orné de petits fers dorés, auteur et titre dorés, papier des plats et tranches peignées ainsi que le apier des contreplats et gardes.
Exemplaire de la seconde édition dans laquelle on a refait le titre (avec mention de l'Académie française et de l'Archevêque de Paris) et réimprimé les pages XI à XIV de la préface (cf. Vicaire V). Bel exemplaire bien relié (infimes frottements), sans rousseurs. (GrTab)
Paris, Henri Plon, 1863. In-8, 492 pp., demi-toile verte, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre noire (accident au premier plat, petits frottements et rousseurs).
Édition originale de cette biographie consacrée à la famille et l'enfance de madame de Maintenon comprenant en second partie les mémoires de Jean-Joseph Languet de Gergy. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Zürich, Pas Verlag 1964 xxii + 451pp., signé avec d"dicace par l'auteur à Lucien Ceyssens O.F.M. (spécialiste belge en matière du Jansénisme), 24cm., brochure originale, dans la série "Pontificium Athenaeum Salesianum, Facultas Juris Canonici. Studia et textus historiae juris canonici" volume 2, bon état, [Joint: un article de B.A. van Kleef: "Zeger-Bernard van Espen 1646-1728", pp.75-89, published in the "Kirchliche Zeitschrift" (1966], R118547
Rome [Amsterdam] s.n. 1756 2 tomes en un fort vol. in-8 veau fauve, dos ancien remonté à faux-nerfs orné de filets et larges fleurons dorés, filet doré et fleurons d'angle encadrant les plats, guirlande intérieure [Rel. du XIXe s.], exemplaire un peu déboîté
2 ff. n. ch. (faux-titre avec au verso grande croix gravée entourant les mots "La Vérité", titre dans un encadrement floral), XX pp., 288 pp., 2 ff. n. ch. (faux-titre avec au verso une croix différente de celle du tome I, titre dans un autre encadrement gravé), II pp., pp. 289-534, X pp., texte sur deux colonnes, typographie en petit corps. Edition originale rare de cette très importante compilation de la plupart des dispositions anti-augustiniennes portées par le Saint-Siège depuis la condamnation de Baïus, et commençant évidemment par la Bulle Unigenitus de 1713. Le compilateur, Pierre Le Clerc (1706-1781) était un sous-diacre du diocèse de Rouen réfugié aux Pays-Bas, et dont les tendances extrémistes, proches de la Réforme, lui valurent une condamnation par l'Eglise d'Utrecht en son synode de 1763.Exemplaire du libraire Antoine-Augustin Renouard (1765-1853), avec vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes
Hachette, 1954, in-8°, xv-478 pp, préface de Pierre Gaxotte, 16 gravures hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
En marge de l’histoire de Port-Royal. Mme de Moysan dirigea pendant 37 ans l’Hôpital général, ancêtre de la Salpêtrière. Sa nomination, imposée par l’archevêque de Paris, entraîna une incroyable pagaille et une fronde des administrateurs. — "Plus que la biographie d'une femme qui pendant trente-sept ans gouverna la Salpêtrière, ce livre est le récit d'un épisode de cette rébellion du Parlement de Paris sous le règne de Louis XV où l'on peut voir en même temps qu'une séquelle du jansénisme l'un des prodromes de la Révolution. L'héroïne, Louise-Urbine Robin était fille d'un marchand de vins de la rue Montmartre. Née vers 1712, selon les conjectures de l'auteur, elle était encore bien jeune en 1727 lorsqu'elle épousa le « marchand-maistre teinturier en soye » Claude Mériel qui mourut peu après le mariage. Elle ne tarda pas à convoler en secondes noces avec le sieur Bénigne Herbert de Moysan, comme elle de bonne bourgeoisie parisienne, et qui, huit ans plus tard, périt dans un accident de voiture. Son veuvage ne fut, dit-on, pas exempt d'aventures, mais, en 1747, une grave maladie la ramena à une vie moins mondaine et, le 12 juillet 1749, quand elle fut appelée à occuper le poste de supérieure de la Salpêtrière, elle portait le cordon du tiers-ordre de Saint-François. Cette nomination, imposée par l'archevêque Christophe de Beaumont en dépit de la majorité du Bureau de l'Hôpital général fut vivement attaquée et déchaîna une campagne haineuse au cours de laquelle se distinguèrent par leur violence et leur mauvaise foi, les “Nouvelles ecclésiastiques”, organe du parti janséniste. Elle fut l'occasion d'un grave conflit entre le Parlement et l'autorité royale. Ce conflit qui eut pour conséquence, entre autres, l'attentat criminel de Damiens contre la personne du Roi, est narré avec minutie et analysé avec sagacité par M. Légier- Desgranges. Tâche difficile et d'autant plus que la perte de documents due au sac de l'archevêché sous la Monarchie de Juillet et à l'incendie de l'Hôtel-de-Ville sous la Commune a singulièrement rétréci le champ des investigations. Pour en revenir à Mme de Moysan, rappelons seulement que cette femme de tête et de cœur, abreuvée de calomnies au début de son supériorat, finit par désarmer ses pires adversaires. Quand elle mourut, le 15 septembre 1776, elle fut regrettée de tous et principalement des pauvres qui avaient vécu sous son administration. M. Pierre Gaxotte, dans sa préface, souligne l'intérêt du livre pour quiconque « voudra étudier les vicissitudes de l'autorité monarchique après la mort de Louis XIV »..." (Ernest Wickersheimer, Revue d'histoire des sciences, 1955) — "Mme de Moysan, qui devait gouverner pendant près de trente ans l'Hôpital général – ancêtre de l'actuelle Salpêtrière – devenu comme une forteresse du jansénisme parisien, avait été imposée comme Supérieure par l'archevêque Christophe de Baumont en 1749 pour y remettre de l'ordre, malgré la majorité du Bureau de l'Hôpital général, à la grande fureur du parti janséniste. D'après les papiers Joly de Fleury, ceux inédits de l'avocat Le Paige, « généralissime occulte de Paris », les “Nouvelles ecclésiastiques”, l'auteur retrace toute la violente campagne qui s'en suivit, avec appel au roi, au Parlement (1751), jusqu'au compromis final." (Paul Leuilliot, Annales ESC, 1956)
s. l. s. n. 1717 2 parties en 2 vol. in-12 17 x 10 cm ) ( poids = 800 g ) T. , ( 6 ) ff. , 553 pp. + t. , 551 , ( 7 ) pp. . Avec Avertissement , une Table par vol. et un Recueil de quelques écrits qui servent de preuves par vol. . Titre en rouge et noir . Plein cuir de l' époque . Dos à 5 nerfs , caissons dorés , p. de titre et de tomaison en maroquin cerise , talon du vol. 2 orné de dauphins couronnés . Tranches rouges . Ex-libris de Claris contrecollé . Reliure usagée . Importants manques de cuir , surtout au plat sup. et au talon du vol. 1 . Coiffes abîmées ou absentes . Vol. 1 : p. 130 ch. 330 ; p. 188 ch. 198 . Vol. 2 : p. 44 ch. 64 ; pp. 222 et 223 ch. 122 et 123 ; p. 467 ch. 767 ; p. 528 ch. 328 .
" Ouvrage jugé comme typique du jansénisme du XVIIIè siècle ." ( Catherine Maire , L' Eglise et la nation . Du dépôt de la vérité au dépôt des lois ... Annales, Economis , Sociétés , Civilisations , 1991 , vol. 46 , n° 5 ) . Nicolas LE GROS ( Reims 1675 - Rhinwik près Utrecht 1751 ) . Docteur en théologie de l' Université de Reims , chargé par l' archevêque Le Tellier du petit séminaire , chanoine de la cathédrale . Opposant à la bulle Unigenitus . Mailli , succcesseur de Le Tellier , l' excommunia et obtint une lettre de cachet contre lui . Le Gros se cacha et se réfugia à Utrecht . L' archevêque janséniste Barckman lui confia la chaire de théologie de son séminaire . Auteur de nombreux ouvrages . Concernant celui-ci , F. X. Feller , F. M. Pérennès et J. B. Pérennès notent : " Il y étale ouvertement le système de Richer et de Marc-Antoine de Dominis , et fait consister les libertés gallicanes dans une anarchie complète ( .... ) Le Gros fut un des principaux soutiens des églises jansénistes de Hollande , troupeau faible , qui dépérit tous les jours . " ( Biographie universelle ... vol. 6 , pp. 71-72 ) . ( Barbier , Dictionnaire des ouvrages anonymes et pseudonymes .... vol. 4 , p. 209 , n° 16321 ; Lelong , Ferret de Fontette , Desmolets ... Bibliothèque historique , vol. 1 , p. 500 , n° 7323 . )
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3 textes en 1 volume in-12 de 100 x 155 mm environ : 1768, 266 p., (3) ff. (table, errata, avis de l'éditeur) [suivi de] Aix, Jean-Baptiste Girard, 1733, 76 p. [suivi de] Sans lieu, ni éditeur, 1753, viij (titre, avertissement), 98 pages. Plein veau marbré d'époque, dos à cinq nerfs portant titre doré sur pièce de cuir rouge, caissons ornés, plats encadrés d'un simple filet à froid, roulette sur les coupes, tranches mouchetées, gardes marbrées à la coquille. Coiffe de tête manquante, début de fente sur chacun des mors, ex-libris sur le premier contreplat, page en regard de celle de titre annotée à l'encre, mouillures sur les 15 derniers feuillets de la Harangue de JOUIN, ainsi que sur les derniers feuillets des Principes sur l'essence .
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1735 basane mouchetée, dos à n. (petits manques de cuir aux coiffes). in-24, [28] p., p. 3-118, (7ff. blancs), [2]-71 p., A Utrecht au dépens de la Compagnie, 1735
Sur l'un des ff. blancs un possesseur note divers faits relatifs au diocèse de Troyes, puis (avec satisfaction ?), le 6 aout 1762, les arrêts du Parlement ordonnant la destruction de la Compagnie de Jésus.Le nécrologe de Port-Royal se trouve en regard du calendrier liturgique.BNF : Réédition de l'Abrégé chronologique... de Nicolas Legros, remanié et poursuivi, peut-être par Pierre Quesnel, oratorien, à qui Barbier, L. Willaert, Bibliotheca janseniana belgica et G. Grente, Dictionnaire des lettres francaises. XVIIIe s., attribuent cet ouvrage Les 28 premières p.n.ch. correspondent au Calendrier et au Nécrologe, les p. 3-118 à l'Abrégé... et aux 71 dernières p., sous le titre Constitution Unigenitus on trouve, sur 2 p. en regard : Constitution du pape Clement XI. du 8 septembre 1713 contenant les propositions condamnées du P. Pasquier Quesnel et Reflexions succinctes sur la Constitution Unigenitus contenant le parallèle des propositions avec l'Ecriture et la tradition.3 exemplaires répertoriés au CCFR.
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Editions de la R.M.N., Paris, 1991. In-8, broché sous couverture rempliée et illustrée en couleur, 35 pp. Préface, par Philippe Le Leyzour - Philippe de Champaigne : Portrait de Mère Angélique Arnauld, par Louis Marin - Mère Angélique Arnauld, abbesse et réformatrice de Port-Royal (1591-1661), Perle Bugnion-Secretan - Chronologie, par Frédéric Delforge -Œuvres et objets exposés - ...
Avec 9 illustrations et planches en noir et en couleur. --- Plus d'informations sur le site archivesdunord.com
Phone number : 01 42 73 13 41
Paris Curmer 1835. In-4 IX 2ff n ch table 559pp imprimées sur 2 colonnes. Demi basane bleu nuit, dos lisse richement orné de filets, chaînettes, dentelles, compartiments et pastilles dorés, tranches marbrées, rel époque. Chacun des 183 épisodes de cette histoire est orné d'une lettrine, 1 cul de lampe et une belle scène en tête de chapitre, le tout gravé sur bois. Rousseurs par endroits.
Cet ouvrage a été illustré par plusieurs grands artistes dont Meissonier, Devéria, Tony Johannot, Marckl, Levasseur, les gravures sont de Thompson, Jarvis, Andrew, Bréviere... Belle édition illustrée présentée dans sa reliure décorative typiquement d'époque.
Chez Pierre Le Petit, Imprimeur & Libraire ordinaire du Roy 1681 In-12 relié 19,5 cm sur 12,5. 783 pages. In-8 19,5 x 12,5 cm. Reliure de l’époque pleine basane brune, dos à 5 nerfs, caissons ornés de fers dorés, [23]-783 pp., frontispice, bandeaux. Coins émoussés, mors externes fendillés. Exemplaire en assez bon état.. Bon état d’occasion.
Frontispice d’après Philippe de Champagne, gravé par Edelinck. Bon état d’occasion
[s.n.][s.n.], 100 pp, une grande planche dépliante hors texte. In8 demie percaline rouge XIXExemplaire complet de ce rare pamphlet illustré d'une célèbre gravure allégorique représentant la déroute et confusion des jansénistes, dont le texte est un commentaire détaillé en dix-huit enluminures se rapportant aux parties de l'estampe. Le dernier feuillet porte un achevé d'impression "enluminé pour la première fois le 15 Janvier et pour la seconde le 18 fervier 1654"Rare édition originale
Première pièce d'un recueil factice intitulé : Les enluminures de l'almanach.Ouvrage dont le but était de rallier le public non spécialiste à la cause de la grâce efficace, objectif poursuivi par les Provinciales de Pascal, auxquelles les Enluminures ont ainsi servi de répétition générale.Planche hors texte : La déroute et confusion des Jansenistes.
LE MAISTRE DE SACY Isaac-Louis [& ARNAULD Antoine ?, préface]
Reference : R52162
(1695)
Paris, chez Guillaume Desprez 1695 [2bl.] [lxx] 84pp., avec vignette sur la page de titre et trois vignettes gravées dans le texte, reliure plein-cuir (qqs.traces d'usage), 16cm., 2 cachets sur page de titre, bon exemplaire, rare, R52162
Liège, chez Le Curieux, au temple de la vérité, 1733 in-12, [9] ff. n. ch. (titre, préface, description de la planche, avis de l'éditeur, table), 95 pp., manque la planche dépliante comme presque toujours, demi-basane fauve, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre cerise, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque). Bon exemplaire.
Réimpression faite dans le contexte de la lutte contre l'Unigenitus et aussi de celui des convulsions, de cette pièce satirique en vers composée en 1654 par Le Maistre de Sacy pour contrer un almanach grotesque publié par le soin des Jésuites. Comme dans l'originale, la planche a été généralement détachée et manque presque toujours.Cioranescu, XVII, 42166 (pour l'originale).Relié avec : I. [JOUIN (Nicolas) :] Harangue des habitans de la paroisse de Sarcelles, au Roy. Aix, Jean-Baptiste Girard, 1733, 76 pp. - II. [JOUIN :] Les Deux harangues des habitans de la paroisse de Sarcelles, à Monseigneur l'Archevêque de Paris, et Philotanus, revû & corrigé. Aix, Jean-Baptiste Girard, 1731, 172 pp., avec deux frontispices naïfs. La seconde partie de l'opuscule (le Philotanus) a été reliée après la troisième harangue, avec le frontispice correspondant. - III. [JOUIN :] Troisième harangue des habitans de la paroisse de Sarcelles à Monseigneur l'Archevêque de Paris au sujet des miracles. Aix, Jean-Baptiste Girard, 1732, 56 pp. - IV. [JOUIN :] Quatrième harangue des habitans de la paroisse de Sarcelles à Monseigneur l'Archevêque de Paris. Au sujet de son ordonnance du 8 novembre 1735, contre les mi[ra]cles, imprimée à Paris chez Pierre Simon. Aix, Jean-Baptiste Girard, 1736, titre, VI-76 pp.Editions originales de la presque totalité des Sarcellades. Les "Sarcellades" sont un ensemble de pièces en vers (il y en eut cinq en tout jusqu'en 1740, sans compter les pièces annexes) tournant en dérision l'Unigenitus à travers le choix des curés de la petite ville de Sarcelles par les archevêques successifs de Paris, Vintimille du Luc et Beaumont.Le Chartrain Nicolas Jouin (1684-1757) est une figure tout à fait atypique du milieu janséniste : marchand joaillier, puis banquier à Paris, il se rangea du côté des appelants, puis des convulsionnaires, et ne cessa de produire des pamphlets mordants qui connurent un vif succès et furent réunis en une édition collective en 1764.Cioranescu, XVIII, 34710, 34711, 34712 et 34714. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Les Nombres Traduits en françois. Avec l'explication du sens littéral & du sens spirituel, Tirée des SS Péres, & des Auteurs Ecclesiastiques. [A la suite] Le Deutéronome (ibid) Paris, Guillaume Desprez, 1685. 2 tomes en 1 vol. in-8, (9) ff (titre, préface, approbations), 478 pp, (1) f (errata); (4) ff (titre, avertissement), 527 pp (extrait du privilège et errata non-paginé au verso). Demi-basane verte XIXe (vers 1825-1830), dos lisse orné d'une palette et d'un fer répétés, autre palette en queue, pièces de titre et de date écarlates. Tranches marbrées. Pièce de date mal chiffrée 1635. Page 479 du Deutéronome non-paginée. Rares corrections à la plume reprenant l'errata. Deux vignettes, bandeaux et culs-de-lampe. Quelques cahiers brunis, principalement pour les Nombres.
Première édition des Nombres et du Deutéronome dans le cadre de la traduction de la Bible par Port-Royal, principalement l'œuvre de Le Maistre de Sacy. Parue l'année suivant celle de sa mort (voir la première approbation). La préface fait écho à celle du Nouveau Testament de Mons (1665) publié par le même groupe, qui fit date (cf B. Chédozeau, Port-Royal et la Bible, p 368 : "[la préface de 1665] est indissociable de la courte préface que Sacy ou ses successeurs ont placé en 1685 en tête du livre des Nombres [...]"). La publication de la Bible dite de Port-Royal, ou de Sacy, s'est échelonnée de 1672 à 1708, en commençant par l'Ancien Testament de 1672 à 1693. Les différents livres ont fait l'objet de publications séparées, dans un ordre qui n'a pas suivi l'ordre canonique. Il s'agissait de présenter, avec une préface, le texte latin de la Vulgate et la traduction française, chaque chapitre étant suivi d'"explications". Son succès occasionna -outre les plagiats et contrefaçons- des rééditions plus ou moins nombreuses, puis, à compter de 1693, des éditions "simplifiées" en format in-4 ou in-12, de la seule traduction, accompagnée éventuellement de "notes courtes". Très inhabituelle -et solide- reliure en demi-basane verte aux petits fers et palettes romantiques. Bon état du texte comme de la reliure, de légers frottements, une épidermure au dos et sur le plat.
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Chambéry, Jean Gorrin, 1699. In-8, (5) ff., 382 pp., (6) ff., reliure absente.
Jean d'Aranthon d'Alex, évêque de Genève (résidant alors à Annecy) était un des successeurs de Saint François de Sales à ce poste stratégique pour l'Eglise. Les Jansénistes, à l'aide de faux manuscrits, avaient essayé d'impliquer François de Sales dans leurs idées. Cette pièce fait partie des contre-feux organisés contre cette hypothèse. Rare impression de Gorrin à Chambéry qui était plus spécialement spécialisé dans les pièces officielles du gouvernement. Dufour & Rabut p. 142.
1691 S. l. S. n. 1691. 1 vol. in-12, plein veau racine, dos à nerfs orné,tranches rouges,.249p.Essai sur l"autorité et la nature du pouvoir exercé par le Pape. Entre dévotion totale et critique du Saint siège, l'auteur préconise une obeissance limité par le droit des états, et le refus des excès de la papauté. Malgré l"apparente sévérité de ce traité (on y trouve de vives condamnations du libertinage et de l"hérésie, en fait le protestantisme) Lenoble, un temps procureur de Metz, eu une vie des plus dissolues. Après avoir été exclu de la magistrature et enfermé pour avoir produit des faux, il mit enceinte à deux reprises une épicière emprisonnée pour adultère. Sous prétexte de vendre ces livres, il prostitua ensuite son amie qui fit le régal de toute une garnison dans les Flandres wallonnes. Paris fut particulièrement friand de ses livres que l"on vendait sous le manteau.
Cet ouvrage est le bouclier de la France, sur les différents entre les rois de France avec les papes. Le Noble est une célébrité de Troyes. La Biogr. univ. raconte longuement sa vie dissolue, ses dettes, son emprisonnement et sa liaison avec la belle épicière Gabrielle Perreau. Ses ouvrages que Bayle estimait, sont recherchés et curieux. Bel exemplaire photo sur demande,Picture and description upon request. Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
[S.l., s.é., s.d.] [circa 1680]. Dimensions (cuvette) : 357 x 223 mm.
Belle eau-forte figurant une vue d'ensemble de la façade de l'Eglise de Port-Royal, animé de nombreux personnages. Signée dans la planche d'Antoine Le Paultre. Sous cadre moderne. Belle condition.
Sans lieu, , 1737. In-4 de (4)-424-(15) pp., veau brun, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, signet soie rouge (reliure de l'époque).
Édition originale. Traité contre les miracles des convulsionnaires jansénistes établi par le partisan de la bulle Unigenitus Jean-Baptiste-Noël Le Rouge ( ?-1753) chanoine de Saint-Louis du Louvre, chapelain de la Reine et approbateur ordinaire des Mémoires de Trévoux, dont la doctrine étaya la thèse de l'abbé de Prades concernant les miracles du Christ.La première partie est consacrée à l'hypothèse d'un « miracle diabolique » (le diable lui aussi peut faire des miracles) différencié dans une seconde partie du « miracle divin ». Mais les guérisons et oracles de Saint-Médard relèvent eux, selon le chanoine, du miracle diabolique. Bel exemplaire. Caillet, II, 6576.
Paris, Perrin 1892 91pp., 23cm., text in Latin, Doctoral Dissertation (University of Paris), original softcover, stamp at verso of title page, text is clean and bright, R112874