Paris Paulin et le Chevalier 1849 Pas de date mais 1849. Première édition. Réédition sous forme d'album oblong des gravures sur bois de Grandville pour les Fables de Florian tirées de l'édition Dubochet de 1842. Chaque illustration est accompagnée du titre de la fable ainsi que du passage qu'elle représente. La grande vignette de titre n'est pas signée et n'appartient pas à l'édition Dubochet. Les dernières gravures sur bois, pages 51-52, sont signées G[erard] Seguin. Annonce pour L'Illustration et table des matières à la fin. 103 gravures. Reliure en bougran bourguignon. L'ouvrage présente de fortes traces d'usage, avec des frottements aux coins et une fente au dos. Un peu de rousseur sur les bords et les pages de garde, mais dans l'ensemble un bon exemplaire, propre et bien rangé à l'intérieur. La fabuleuse imagerie anthropomorphique de Grandville abonde. Belles caricatures. 19,5 cm x 28,5 cm. Conforme à WorldCat / OCLC : 860873.
No date but 1849. First edition thus. Reissue in the form of an oblong album of Grandville 's woodcuts for Florian 's Fables taken from the Dubochet edition of 1842. Each illustration is accompanied by the title of the fable as well as the passage it represents. The large title vignette is not signed and does not belong to the Dubochet edition. The last woodcuts, pages 51-52, are signed G[erard] Seguin. Advertisement for L'Illustration and table of contents to the end. 103 engravings. Burgundy buckram binding. This has heavy signs of use, with rubbing to the corners, and splitting to the spine. A little foxing to the edges and end papers, but overall a good, clean and tidy copy inside. Grandville's fabulous anthropomorphic imagery abounds. Nice caricatures. 19.5cm x 28.5cm. Conforms to WorldCat / OCLC: 860873. .
Garnier, sd. 1851 in-8 demi-chagrin rouge, dos à nerfs, caissons richement ornés, X- 292 pp. 25 vignettes in-texte et 80 planches hors-texte gravées par Cherrier, Lacoste, Dujardin, etc. Rousseurs éparses.
Notice sur Florian par P.-J. Sthal. Bon état d’occasion Illustrés romantiques et modernes
Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 4, 24 mai 1832 (Planche n°165)- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image: Hauteur: 16.9cmx Largeur: 30.9cm - Titre en bas au centre : « Digestion du Bugjet [Budget] // travail administratif, politique, moral et surtout économique. » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal.) // (N°82) », en ht à dte : « Pl. 165. »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « J.J.G.E.F. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]Inscription - Sur les liasses de feuilles en bas à gche, inscriptions : « CHATEA [CHATEAUX] », « DOTATIONS // N°150 [ ?] », [ ?] PROVISOIRE » ; sur la trappe ouverte à dte, inscription : « FONDS SECRETS »
iconographie:Des gens du peuple versent leur argent sous forme de pièces de monnaie dans une grande cuve. A celle-ci est attaché un tuyau auquel boit Louis-Philippe, assis sur une banquette. Le contenu de la cuve, digéré par le roi, est ensuite avalé par les divers ministres du gouvernement (on peut y reconnaître le baron Louis et Casimir Périer sur le 2e banc, Keratry et Barthe sur le 3e) et enfin par le peuple, situé en fin de chaîne. Le diamètre du tuyau s’amenuise à mesure qu’il va vers ce dernier. Une trappe soulevée au premier plan par une personnification de "La Caricature" révèle qu’un second tuyau partant de la banquette du roi est destiné à alimenter les fonds secrets.Personnages représentés:Barthe, Félix; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Périer, Casimir; Kératry, Auguste Hilarion de, comte Remise de 20% pour toutes commandes supérieures à 200 €
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 4, 11 octobre1832 (Planche n°208)- Lithographie,pli central - ŒuvreHauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image: Hauteur: 24.6cmx Largeur: 18.4cm - Titre en bas au centre : « Donnez moi la première chose venue » ; légende plus bas au centre : « (La scène se passe chez le Pharmacien royal. – il s’agit // de composer un remède.) » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) // (N°101) », en ht à dte : « Pl. 208. » - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert n°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, Galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « JJ. G. E. F. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]Inscription - Dans le coin inf gche, deux bouteilles de « SUCS // PROTOCOLES », et un bouquet d’herbes dans un sachet portant l’inscription : « DORMITIFS ». Sur le mur du fond, à gche, un « BAROMETRE » de l’ « Enthousiasme » portant les mesures : « République », « Glace », « Froid », « Temperé [Tempéré] », « Chaud », « à son comble ». Un petit garde national, bras droit tendu sur le côté, sert d’indicateur. Sur les bocaux rangés sur les étagères au fond : de « huile // d’Amendes // Douces » contenant une amende de « mille francs », du « Medium » contenant une poire, une « Liste Civile // 1832 », de l’ « OR », du « Dupinium // Sel neutre » contenant la figure de Dupin, de l’« Ex-Carbonaro » contenant le buste de Barthe, du « Sel Marin // neutralisé », de l’ « Eau des os », du « Sulfate d’oxygène // Désoxigéné [Désoxygéné] » contenant le baron Louis de profil en pied maintenant un portefeuille (portant l’inscription « FINANCE » sous son bras), du « Vernis Copal » contenant d’Argout de profil en pied maintenant aussi un portefeuille, du « Broglium // Aristocratisé » (duc de Broglie), du « Guizotinium // Caput mortum » (Guizot). Sur la table, d’autres bocaux de « Graine // de lin », de « Mars oxidé [oxydé] », de l’ « Extrait // de // Mercure » contenant une petit figure de Thiers, de l’ « Huile // Essencielle [Essentielle] // d’Alsace » (Georges Humann), et un billet de « PILULE [PILULES] DOREES ». Une poire en guise de bouchon ferme la fiole de la « Potion selon // la Formule » de la « PENSEE // DU 13 // MARS » (ex-gouvernement de Périer). Sous la table sur laquelle repose cette fiole, se trouve un alambic contenant du « Residu [Résidu] // de l’Etat // de Siege [Siège] ». Non loin est posé par terre un récipient d’ « Essence // Légitimité ». Sur le flanc de la table de préparation sont placardés les uns sur les autres des billets : « Ordonnance // Octtob […] [Octobre] 1832 », « Police // Dissolution », « AMENDES // PRISON »
La pl. étudie la composition du nouveau ministère, en remplacement de celui de Casimir Périer, qui s’acheva le 16 mai 1832. Après un long moment sans ministère, le gouvernement de Soult fut justement formé le jour de la publication de la pl., le 11 octobre 1832. Louis-Philippe, dont le visage n’est visible que de trois quarts dos, est le pharmacien qui prépare un remède. Soult, le nouveau président du conseil, au fond, hésite, dans son choix de nouveaux ministres, entre différents bocaux pour la préparation. La France, sous une figure de femme portant une forteresse sur la tête, assise en face du roi, attend que la préparation médicamenteuse qui lui est destinée, soit achevée. Au fond à gche, dans la petite ouverture, Lobau verse un liquide dans une seringue à clystère. La pl. est inquiète vis-à-vis du nouveau gouvernement qui va remplacer le précédent. Au vu des ingrédients que Soult est en train de choisir, la pl. a toutes les raisons d’être craintive. La patiente malade risque de ne pas guérir malgré ce nouveau médicament en préparation. Autrement dit, la France.Personne / Personnage représenté:Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Mouton, Georges, comte de Lobau Remise de 20% pour toutes commandes supérieures à 200 €
1832 Lithographie - Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 3, 9 février 1832, (Planche n°135) - Œuvre :Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image: Hauteur: 19.1cmx Largeur: 23.4cm- Titre en bas au centre : « Encore une fois… Madame, voulez vous ou ne voulez vous pas divorcer, vous êtes parfaitement libre. » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) / (N°67.) », en ht à dte : « Pl. 135. »- Dans la lettre : « Lith. de Delaporte. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « JJ. Grand / E. For. / H. Del. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, Eugène Forest, lithographe, et « H. Del. » ( ?)]Inscription - Sur le papier tenu par Louis-Philippe : « Loi Du / Divorce / 1831 / Article » ; sur les papiers posés sur la table : « Promesse / avec […] », « Allian[…] [Alliance] / Liber[…] [Liberté] », « HOTEL / DE / VILLE » (allusion au prétendu programme de l’hôtel de ville auquel se référa fréquemment l’opposition républicaine, mais dont Louis-Philippe nia l’existence); sur les journaux jonchant le sol en bas à dte : « NÉMÉSIS », « LA CARICATURE », « La Tribune », « La Révolu[…] [Révolution] / de 1830 » (journaux de l’opposition); sur les cadres accrochés au mur du fond : « VALMY », « Jemmapes » ; à gche sur le mur, étiquettes d’un calendrier avec les dates des Trois GlorieusesDescription iconographique:La table des matières donne une précision sur le titre : « Le divorce d’Harpagon et de la Liberté ». Scène de ménage entre Louis-Philippe et la figure de la France républicaine, incarnée par une femme portant un bonnet phrygien à cocarde tricolore. Le roi brandit la loi du divorce de 1831 de la main gche et une masse de la main dte. Tous les éléments présents dans cet intérieur tendent à rendre sensible le décalage entre la fidélité aux idées républicaines rappelée par le roi (pendule de l’hôtel de ville, pavé de la révolution de juillet sous verre, tel une relique, son engagement révolutionnaire dans les batailles de Jemmapes et Valmy rappelé dans les tableaux accrochés au mur), et la réalité, c’est-à-dire, son éloignement de l’idéal révolutionnaire (coq enchaîné, buste brisé de La Fayette, journaux de l’opposition jetés à terre), et traitement infligée à la République, son épouse, dont il veut divorcer. La pl. met ainsi en lumière la volonté du roi de rompre avec les principes républicains.En outre, la pl. constitue une allusion à la loi sur le rétablissement du divorce qui venait d’être votée par la Chambre des députés (janvier 1832) et rejetée par les Pairs. Sur le même thème, cf. article du numéro 47, p. 367-370.Personne / Personnage représenté:Du Motier de La Fayette, Gilbert, marquis; Louis-Philippe Ier, roi des Français
iconographie:La table des matières donne une précision sur le titre : « Le divorce d’Harpagon et de la Liberté ». Scène de ménage entre Louis-Philippe et la figure de la France républicaine, incarnée par une femme portant un bonnet phrygien à cocarde tricolore. Le roi brandit la loi du divorce de 1831 de la main gche et une masse de la main dte. Tous les éléments présents dans cet intérieur tendent à rendre sensible le décalage entre la fidélité aux idées républicaines rappelée par le roi (pendule de l’hôtel de ville, pavé de la révolution de juillet sous verre, tel une relique, son engagement révolutionnaire dans les batailles de Jemmapes et Valmy rappelé dans les tableaux accrochés au mur), et la réalité, c’est-à-dire, son éloignement de l’idéal révolutionnaire (coq enchaîné, buste brisé de La Fayette, journaux de l’opposition jetés à terre), et traitement infligée à la République, son épouse, dont il veut divorcer. La pl. met ainsi en lumière la volonté du roi de rompre avec les principes républicains.En outre, la pl. constitue une allusion à la loi sur le rétablissement du divorce qui venait d’être votée par la Chambre des députés (janvier 1832) et rejetée par les Pairs. Sur le même thème, cf. article du numéro 47, p. 367-370.Personnages représentés:Du Motier de La Fayette, Gilbert, marquis; Louis-Philippe Ier, roi des Français Remise de 20% pour toutes commandes supérieures à 200 €
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique volume 4, 25 octobre1832 (Planche n°211)- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 35.6cmx Largeur: 27cm - Image: Hauteur: 24.5cmx Largeur: 20.6cm - Titre en bas au centre : « Elèvement des immondices » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) // N°103. », en ht à dte : « Pl. 211. » - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, r. Childebert, 9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, Galerie Véro-Dodat. » ; dans l’image, en bas à gche, signature : « G. F. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]Inscription - Sous le pied droit du roi, deux feuilles avec inscriptions : « 60 » pour l’une, et « la v’la la grande // Ordonnance // qui vient de // paraitre // tout à l’heure » pour l’autre ; sous les pieds de d’Argout, deux feuilles avec inscriptions : « Exposition // Annuelle » pour l’une, et « BEAUX ARTS » pour l’autre ; aux pieds de Soult, deux feuilles avec inscriptions : « Circulaire » pour l’une, et « ETAT DE SIEGE » pour l’autre.iconographie:La table des matières du 4e vol. de "La Caricature" apporte une précision au titre : « (Promotion des 60 pairs) ». Louis-Philippe, à gche, pousse avec un balai vers la pelle de d’Argout des figurines représentant les pairs de France prêts à être jetés dans la charrette qui les emmènera vers le « PALAIS DU LUXEMBOURG ». Soult, à dte, en jette quelques-uns avec sa pelle. Les hommes sont habillés en charetiers. Une poire se trouve dans le coin inf. droit. La pl. dénonce la nomination de soixante pairs de France. Le titre joue sur la ressemblance entre les mots « enlèvement » et « élèvement ».Personnages représentés:Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Louis-Philippe Ier, roi des Français
Remise de 20% pour toutes commandes supérieures à 200 €
Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 4, 13 septembre 1832 (Planche n°199) - Lithographie - Œuvre: Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image: Hauteur: 19.7cmx Largeur: 29.7cm - Titre en bas au centre, sous une portée musicale : « Il faut céder à l’octroi et comment s’en dé-fen-dre [défendre] »; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal.) // (N°97.) », en ht à dte : « Pl. 199. »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, Galerie véro dodat » [éditeur] ; dans l’image, sur la pancarte du bar, signature : « E.F.J.G. » [Eugène Forest, lithographe, et Jean-Jacques Grandville, dessinateur]Inscription - Sur la pancarte du bar, annonce du prix du vin : « VIN // à // 15 // 6 [barré] Sols // le litre » ; sur le sachet tenu par l’homme en train de manger à gche : « VIANDE // A LA // main » ; sur le baril tenu par un cuisinier : « Impôt sur // l’huile commune » ; sur la botte de paille : « IMPÔT // sur // le Foin » ; sur le pantalon de la personnification de l’octroi : « OCTROI // 1832 » ; à dte sur l’engin du paysan et sur le cochon : « IMPOSE » ; sur le bœuf : « SUR IMPOSE » ; sous les mains d’un enfant : « POUSSIERISME »iconographie:Observations : cf. explication p. 775 ; description, analyse : la personnification de l’octroi, de face, au premier plan : un être aux longues canines, aux ongles fourchus, et à la panse bien pleine. Il étend les bras sur des représentants du peuple. A gche, des hommes buvant et mangeant. A dte, des paysans, ainsi qu’une mère de famille assise par terre avec ses quatre enfants. Tous ont l’air effrayé de voir le monstre de l’octroi. La pl. dénonce la politique du gouvernement qui tend à imposer l’octroi sur toutes les marchandises, y compris celles de première nécessité (comme celles qui sont présentées dans la pl.), entraînant ainsi un appauvrissement considérable des masses populaires. D’après l’explication, il n’est qu’un moyen pour résister au pouvoir de l’octroi qui affaiblit surtout les pauvres gens: « c’est de faire fortune ». L’octroi participe à l’appauvrissement des plus miséreux, tandis qu’il n’handicape que très peu les privilégiés : en cela, « l’octroi est un digne soutien de la meilleure des républiques » (in explication), désignant ainsi ironiquement la monarchie de juillet et son injustice.
Remise de 20% pour toutes commandes supérieures à 200 €
1833 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 14 mars 1833 (Planche n°256)- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 27.3cmx Largeur: 35.8cm - Image: Hauteur: 17.6cmx Largeur: 22.8cm - Titre en bas au centre : « L’AFFICHEUR. » ; légende plus bas au centre : « (dans le fond, la Gazette et le Constitutionnel.) », « Le Constitutionnel. voilà la grande nouvelle qui vient de paraître, c’est l’extrait du Moniteur !! La Gazette. voilà le grand // dementi [démenti] donné au moniteur touchant l’affaire de S.A.R. Madame la Duchesse de Berry ! » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°223. [123] », en ht à dte : « Pl. 256. » - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « JJ Gran // EF » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]
L’affiche que le roi s’apprête à coller mentionne le titre « LE DESHONNEUR // D’UNE COUSINE », dont les mots sont à l’envers ; les autres affiches portent des titres en lien avec l’affaire : la première fait la publicité de la pièce de théâtre « COELINA…. // ou // L’Enfant du Mystère », drame en trois actes par Guilbert-Pixerécourt, datant de 1800. La deuxième est une affiche pour : « IL MATRIMONIO // SEGRETTO », opéra en deux actes créé en 1792, basé sur Le mariage clandestin par George Colman le Vieux et David Garrick. La troisième : « BARNAVE // par // J. JANIN // 3 vol. » fait référence au roman historique datant de 1831, composé d’une suite d’épisodes sur l’agonie de l’Ancien Régime. La quatrième affiche est une réclame pour : « L’ORPHELIN // DE LA // CHINE » (pièce de théâtre écrite par Voltaire en 1755) et « LA MERE // COUPABLE » (drame en cinq actes de 1792 écrit par Beaumarchais et dont le thème parle d’adultère et d’enfant illégitime). La cinquième contient une illustration et mentionne « AU MANTEAU Respectueux // du Père Noé // [ ?]n Tailleur… ». La sixième fait la publicité pour la « CHRONIQUE // Scandaleuse // du // Palais-Royal // Sous la Régence // 10 Vol. in 8° ». Sur le mur, des graffitis : l’un représente une poire, l’autre le profil de d’Argout avec son grand nezDescription iconographique:Au coin d’une rue, Louis-Philippe, reconnaissable à son toupet et à ses favoris, est représenté en afficheur. De dos, il se penche pour faire tremper son balai dans le petit cours d’eau de la rue (« (il trempe son pinceau dans la boue) » d’après l’explication) afin de mouiller le dos de l’affiche qu’il s’apprête à coller au mur. Les affiches déjà présentes sur le mur ont toutes, ou presque, un rapport avec le mariage de la duchesse du Berry et ou avec l’enfant que celle-ci attend. Dans la partie dte de la composition, deux personnages sont occupés à vendre leurs journaux. L’un est Le « CONSTITUTIONEL [CONSTITUTIONNEL] », journal du centre gche, représenté sous les traits d’un homme opulent coiffé d’un chapeau dont la forme se rapproche de celle d’une poire. Il tient dans ses mains des exemplaires du journal titré « MARIAGE ». Ce numéro se fait le relais de la déclaration de la duchesse de Berry dans le journal Le Moniteur. Tandis qu’un autre journal, La « GAZETTE », organe des royalistes, est représenté sous les traits d’une vieille femme portant des sabots. Elle se charge de vendre des exemplaires du numéro apportant un démenti à cette nouvelle. Au fond à dte, l’épicier « philippiste » de la boutique, dont l’enseigne est « TAMERLAN Fils, [ ?] » : il « se frotte les mains et rit de son rire malin ». Il s’agit de l’incarnation des défenseurs de la monarchie de juillet, qui se réjouit de la nouvelle, puisque celle-ci discrédite désormais complètement les légitimistes et écarte une des forces contestataires de la monarchie de juillet. Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français. Remise de 20% pour toutes commandes supérieures à 200 €
1832 Planche double, numérotée 145 et 146, d'une suite de quatre, publiée dans le journal la Caricature n°72, du 15 mars 1832. Feuille double page, conservée pliée avec Planche double, numérotée 149 et 150, d'une suite de quatre, publiée dans le journal la Caricature n°74, du 29 mars 1832.et Feuille double page, Planche double, numérotée 151 et 152, d'une suite de quatre, publiée dans le journal la Caricature n°75, du 5 avril 1832. Feuille double page, La marche de Gros Gras et Bête [quatre planches doubles]. (Titre de l'ensemble) - LithographieDimensions - Œuvre Hauteur: 36.5cmx Largeur: 54.5cm- Planche double, numérotée 145 et 146,149 et 150,151 et 152 - d'une suite de quatre, publiée dans le journal la Caricature n°72, du 15 mars 1832. Feuille double page, conservée pliée, gravure à l'intérieur
la serie incomplete des 3 planches doubles en noir Remise de 20% pour toutes commandes supérieures à 200 €
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 20 décembre 1833 (Planche n°343)- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 27.2cmx Largeur: 35.6cm - Image: Hauteur: 17cmx Largeur: 21.4cm - Titre en bas au centre : « Mon cher, je voudrais bien avoir un joli bouquet bien fourni, pour souhaiter la bonne année a [à] mes bons // Cousins, Nicolas François et Guillaume. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°163. », en ht à dte : « Pl. 343. » - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « JJ G. AD. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Auguste Desperet, lithographe]Inscription - Le parasol porte deux feuilles collées pourvues d’inscriptions : « REQUIS […] [REQUISITION] », « ATTENTAT // HORRIBLE // 1832. » (référence à l’attentat du 19 novembre 1832. La Caricature (comme bon nombre de journaux d’opposition), était persuadé que cet attentat avait été monté de toutes pièces par le gouvernement. Ainsi la présence de cette référence va dans le même sens que la dénonciation du « procès des 27 »)Description iconographique:Non loin des Tuileries (une grille royale surmontée d’un blason en forme de poire couronnée se trouve à l’arrière-plan à gche), un fleuriste, sous les traits de Persil habillé en magistrat, a installé son échoppe dont on peut lire le nom sur le mur à dte : « AU BOUQUET DE PERSIL // Paircy Fleuriste De la Couronne ». Devant sa boutique, dehors, sous un parasol, il est occupé à confectionner des bouquets. Le roi Louis-Philippe, portant un énorme manteau par-dessus sa redingote, un parapluie et un chapeau haut de forme décoré de la cocarde tricolore dans les mains, s’approche du fleuriste pour lui passer une commande : souhaite-t-il offrir un bouquet à ses cousins à l’occasion de la nouvelle année ? Certainement pas selon l’explication. Le roi est plutôt intéressé par les bouquets contenant les têtes des vingt-sept accusés que Persil prépare. En effet, les bouquets que prépare Persil sont particuliers, puisqu’il ne s’agit pas de fleurs, mais de têtes d’hommes emballées dans des cornets en papier. Celui auquel il est affairé est un des bouquets des « 27 », dans lequel déjà deux têtes sont en place ds le groupe de gche, et trois dans le groupe de dte. Trois autres sont sur le point de les rejoindre. C’est à l’aide de sa petite scie (à l’apparence d’une guillotine miniature) pendant à son bras au bout d’un fil, que Persil a découpé les têtes. D’autres bouquets, dans des pots, entourent le fleuriste. La pl. dénonce ainsi les mesures de répression menées par le gouvernement, qui procède à des accusations que La Caricature juge injustifiées. Et la pl. a plus particulièrement pour sujet le « procès des vingt-sept ». Il s’agit d’un procès intenté à vingt- sept membres de la Société des Droits de l’Homme. Ils comparurent devant la Cour d’Assises. Ils étaient accusés d’avoir formé, lors du troisième anniversaire des journées de juillet 1830, un complot contre la sûreté de l’État. Ils furent finalement acquittés. Persil fut celui qui dressa l’acte d’accusation. Les débats prirent fin le 22 décembre 1833. La pl. dénonce les accusations, qu’elle juge non fondées, portées contre l’opposition républicaine. Dans la pl. en outre, il y a une référence à Lobau sur l’arrosoir posé à gche, puisque le goulot a la forme d’une seringue à clystère et la panse porte la mention « INVENTI […] [INVENTION] // LANCELOT ». Pour une pl. usant de la même thématique du bouquet, cf. pl. 197 du numéro 96 (6 septembre 1832).Personne / Personnage représenté:Persil, Jean-Charles; Louis-Philippe Ier, roi des Français
iconographie:Non loin des Tuileries (une grille royale surmontée d’un blason en forme de poire couronnée se trouve à l’arrière-plan à gche), un fleuriste, sous les traits de Persil habillé en magistrat, a installé son échoppe dont on peut lire le nom sur le mur à dte : « AU BOUQUET DE PERSIL // Paircy Fleuriste De la Couronne ». Devant sa boutique, dehors, sous un parasol, il est occupé à confectionner des bouquets. Le roi Louis-Philippe, portant un énorme manteau par-dessus sa redingote, un parapluie et un chapeau haut de forme décoré de la cocarde tricolore dans les mains, s’approche du fleuriste pour lui passer une commande : souhaite-t-il offrir un bouquet à ses cousins à l’occasion de la nouvelle année ? Certainement pas selon l’explication. Le roi est plutôt intéressé par les bouquets contenant les têtes des vingt-sept accusés que Persil prépare. En effet, les bouquets que prépare Persil sont particuliers, puisqu’il ne s’agit pas de fleurs, mais de têtes d’hommes emballées dans des cornets en papier. Celui auquel il est affairé est un des bouquets des « 27 », dans lequel déjà deux têtes sont en place ds le groupe de gche, et trois dans le groupe de dte. Trois autres sont sur le point de les rejoindre. C’est à l’aide de sa petite scie (à l’apparence d’une guillotine miniature) pendant à son bras au bout d’un fil, que Persil a découpé les têtes. D’autres bouquets, dans des pots, entourent le fleuriste. La pl. dénonce ainsi les mesures de répression menées par le gouvernement, qui procède à des accusations que La Caricature juge injustifiées. Et la pl. a plus particulièrement pour sujet le « procès des vingt-sept ». Il s’agit d’un procès intenté à vingt- sept membres de la Société des Droits de l’Homme. Ils comparurent devant la Cour d’Assises. Ils étaient accusés d’avoir formé, lors du troisième anniversaire des journées de juillet 1830, un complot contre la sûreté de l’État. Ils furent finalement acquittés. Persil fut celui qui dressa l’acte d’accusation. Les débats prirent fin le 22 décembre 1833. La pl. dénonce les accusations, qu’elle juge non fondées, portées contre l’opposition républicaine. Dans la pl. en outre, il y a une référence à Lobau sur l’arrosoir posé à gche, puisque le goulot a la forme d’une seringue à clystère et la panse porte la mention « INVENTI […] [INVENTION] // LANCELOT ». Pour une pl. usant de la même thématique du bouquet, cf. pl. 197 du numéro 96 (6 septembre 1832).Personnage représenté:Persil, Jean-Charles; Louis-Philippe Ier, roi des Français Remise de 20% pour toutes commandes supérieures à 200 €
Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 4, 24 mai 1832 (Planche 164)- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 35.6cmx Largeur: 27cm - Image: Hauteur: 23.1cmx Largeur: 20.4cm - Titre en bas au centre : « PAUVRE FRANCE ! » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) // (N°82) », en ht à dte : « Pl. 164. » - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas au centre, signature : « JJG. EF. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]- Inscription - Sur les feuilles à dte, titres des journaux d’opposition: « LE NATIONAL », « LA CARICATURE », « LA TRIBUNE // du Mouvement », « LA RÉVOLUTION // 1830 », « LE COURRIER FRANCAI […] [FRANÇAIS] », « NÉMÉSIS » ; sur plusieurs feuilles de la végétation au premier plan, inscription : « DOCTRINE » (quatre occurrences) ; autour des lianes du fouet, inscriptions dans les airs : « Gare la République ! // La paix à tout prix // Peur de 93. » ; au premier plan, un bâton (ou serpent ?) portant l’inscription : « 14 juillet »
Political caricature, with creature whose head recalls the pear used for representing Louis-Philippe, sitting on the shoulders of a woman who is piling up republican newspapers on a press; in the background, the Hôtel de Ville of Paris.Of interest, is also depiction of printing press.iconographie:L'explication de la pl. (p. 654) précise : « La France, écrasée par le monstrueux Système du 13 mars, cherche un appui sur la presse. – L’Hôtel de ville, placé dans le fond du dessin, veut-il dire qu’on sera forcé d’y revenir ? – Nous le pensons. ». La France, personnifiée par une femme vêtue d’un drapé, pose ses mains sur des journaux posés sur une presse. Un personnage doté d’une tête disproportionnée, incarnant le « Système du 13 mars » (gouvernement de Casimir Périer ayant débuté le 13 mars 1831 ; se termina le 16 mai 1832) est monté sur les épaules de la France et agite un petit martinet. A l’arrière-plan se trouve l’Hôtel de ville de Paris. La pl. montre la France cherchant un appui sur la presse, menacée par le gouvernement de la monarchie de Juillet bafouant la liberté d’expression et les principes républicains. D’après la pl., cette situation ne peut pas durer. Incitation à bouleverser ordre des choses, sans doute par une nouvelle révolution. La pl. fait également une petite allusion au principe de non-intervention du pays dans les affaires extérieures (un des filets du martinet incarnant « La paix à tout prix »). Remise de 20% pour toutes commandes supérieures à 200 €
Planche numérotée 229, publiée dans le journal la Caricature n°111 du 20 décembre 1832- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 26.4cmx Largeur: 35.5cm
Remise de 20% pour toutes commandes supérieures à 200 €
Lithographie- Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 4, 3 mai 1832 (Planches n°158 et 159) - Lithographie- Œuvre: Hauteur: 35.6cmx Largeur: 54cm - Image: Hauteur: 28.7cmx Largeur: 40cm - Titre en ht au centre : « SINGERIES // Morales, Politiques etc. »; légende sous chacune des cinq vignettes, de gche à dte en partant du ht : « Il a beau faire, il n’aura pas la croix. », « Bel homme y a de bien jolies dames ici ! – // ah ! c’t’échantillon !... va-t-en donc grand singe ! », « Pêche miraculeuse des souliers de notre sauveur. », « Mes camarades… mes chers camarades… mes bons camarades !... », « – mais non il n’est pas trop long ! … six pouces et quelque chose. » ; indications, en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°79 », en ht à dte : « Pl. 158 159. »Inscription - Dans la lettre : « Lith de Becquet, rue Childebert N°9 » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche des troisième et cinquième vignettes en partant de la gche, signatures : « JJG // EF » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]Inscription - 1e vignette : au mur, un cadre accroché contenant une feuille avec l’inscription : « PRIX et Médail […] [Médaille] » ; 2e vignette : le nom de la rue : « RUE DES SINGES », et numéro de la rue : « 38 » ; 4e vignette : sur la hotte portée par un personnage du peuple, une étiquette portant l’inscription : « CHARTE // 1830 »
iconographie:Pl. n°2 de la série des "Singeries morales et politiques". Cf. pl. n°1 (pl. 154-155 du numéro 77). 1ère vignette : un singe peintre juché sur un haut tabouret réalise le dessin préparatoire d’une poire (Louis-Philippe) sur une toile, en vue d’une enseigne de cabaret. Au mur est accrochée une feuille comportant le dessin d’un œil de face et d’un grand nez aquilin de profil (s’agit-il de celui du du comte d’Argout ?) ; 2e vignette : une guenon aborde un singe soldat et lui propose de rendre visite à des prostituées ; 3e vignette : deux singes pêchent les chaussures de Dupin ; 4e vignette : un singe (Louis-Philippe) distribue des poignées de main à des membres du peuple et de la garde nationale ; 5e vignette : un singe sculpteur vérifie les mesure du nez d’un modèle (comte d’Argout) en vue de la réalisation d’un buste. Le singe sculpteur pose la main sur ce dernier, déjà réalisé. Dans l’atelier sont exposés sur des étagères les bustes (de gche à dte et de ht en bas) de Louis-Philippe, du gérant du journal Charles Philipon, de Lobau, du dessinateur Eugène Forest et du rédacteur en chef Auguste Audibert. A la gche du comte d’Argout, à terre, se trouve le buste de la Liberté (bonnet phrygien) prêt à tomber à cause du bicorne que ce ministre a posé dessus.Personnages représentés:Mouton, Georges, comte de Lobau; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Dupin, André Marie Jean-Jacques (dit Dupin aîné); Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron Remise de 20% pour toutes commandes supérieures à 200 €
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 22 novembre 1832 (Planche n°225-226)- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 35.8cmx Largeur: 52.2cm - Image: Hauteur: 28.1cmx Largeur: 46.3cm - Titre en bas au centre (paroles autour d’une partition de musique) : « Sopranos. Rondo allegretto con brio // An-vers [Anvers] prends garde, An-vers prends garde, car nous t’a-bat-trons [abattrons] bien. », « barytons // et basses-tailles // nous n’a-vons [avons] garde, nous n’a-vons garde, car nous nous te-nons [tenons] bien. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°109. », en ht à dte : « Pl. 225. 226. »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue childebert n°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, parmi les graffitis présents sur le monument central, signatures : « JJG EF » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe], et « ohé Forest ! » [Eugène Forest, lithographe]Inscription - Sur le sac tenu en bandoulière sur l’épaule de d’Argout : « Ecole de // DESSIN » ; sur le fond de pantalon de Louis-Philippe, la représentation d’un texte titré « PROGRA […] PROGRAMME », évocation du programme de l’hôtel de ville sur lequel Louis-Philippe s’est assis, au sens propre dans la pl., comme au sens figuré tel qu’il est dénoncé par le caricaturiste ; Guizot porte un petit ouvrage en badoulière, duquel dépasse une feuille avec l’inscription « DOCTRINE » ; sur le grand monument autour duquel les hommes tournent : « CE MONUMENT // A ETE ERIGE // EN MEMOIRE DE LA GRANDE VICTOIRE // QUI SERA REMPORTEE // PAR L’ARMEE FRANCAISE SUR LES HOLLANDAIS // 15 NOV. 1832 » ; parmi les graffitis présents sur le monument central : « Credeville // voleur », « phi phi philipon », l’esquisse du portrait de d’Argout vu de profil avec un nez démesuré, une poire couronnée de lauriers, une poire à l’envers avec des ailes de chérubin (Louis-Philippe), une autre poire, plus grosse. En bas à dte, un graffiti caricaturant sans doute le duc d’Orléans vu de profil, et une autre figure, schématiquement tracée, représentant une tête casquée de profil (sur un corps sommairement dessiné)
iconographie:Dans une cour fermée par un muret décoré de deux vases, une ronde d’enfants se tenant la main tourne autour d’un haut monument commémoratif en forme de parallélépipède (un ressaut en arc de cercle a été ménagé dans le muret pour permettre de faire le tour du monument). Il s’agit en réalité des ministres, représentés avec leurs traits d’adulte mais avec une taille d’enfant. Depuis le fond à gche, vers le fond à dte, prennent place Lobau (vêtu d’une robe à rayures violettes, portant un chapeau en papier surmonté d’un panache tricolore. Une seringue à clystère est accrochée à son vêtement), Persil, Dupin (portant tous deux un couvre-chef rouge à pompon), Barthe (couvert de la coiffe de magistrat), le duc d’Orléans, d’Argout, Soult (dans ses habits de maréchal. Des croix d’honneur sont accrochées à ses bottes), Louis-Philippe (avec des sabots), Guizot (dont le corsage blanc est décoré de petites poires), trois personnages de dos non identifiables, Madier de Montjau (portant un pantalon jaune, et représenté très grand même enfant), et enfin Henri de Rigny. En ht du monument se trouvent des jouets et accessoires d’enfants en rapport avec le thème militaire : des cocottes en papier, un canon et un petit soldat de plomb. La pl. se moque de l’assurance qu’a le gouvernement français lors du siège de la citadelle d’Anvers par l’armée française (dirigée par le maréchal Gérard), en Belgique, face aux troupes hollandaises (siège du 15 novembre au 23 décembre). Monument commémoratif par anticipation. La pl. dénonce cette guerre meurtrière qui tua de nombreux soldats français, mais aussi bon nombre de civils belges. Grandville critique l’irresponsabilité des membres du gouvernement qui envisagent la guerre comme un jeu, sans avoir conscience des conséquences désastreuses.Personnages représentés:Mouton, Georges, comte de Lobau; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Dupin, André Marie Jean-Jacques (dit Dupin aîné); Gauthier de Rigny, Henri, comte; Madier de Montjau, Joseph Paulin; Barthe, Félix; Persil, Jean-Charles; Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Guizot, François; Orléans, Ferdinand-Philippe d', duc; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron Remise de 20% pour toutes commandes supérieures à 200 €
Planches parues dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 27 décembre 1832 (Planches n°232 et 233)- Lithographie - Œuvre Hauteur: 35.8cmx Largeur: 53.8cm - Image: Hauteur: 31.9cmx Largeur: 51.1cm - [sans titre] ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°112. », en ht à dte : « Pl. 232 et 233. » - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche de chaque vignette, signature : « JJG EF » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]Inscription - Une étiquette décorée de petites poires aux angles indique le nom de la boutique, dont l’emblème est une poire: « à la Source des douceurs », l’adresse : « Galerie Véro Dodat. » et la liste de ce qu’elle propose aux clients : « PHILIPPON ET COMPAGNIE, // fournisseurs de toutes les Maisons Royales // Tiennent assortiment complet de joujoux politiques et autres // Rébus, pistolets et Balles de Chocolat, princes, pouparts, // Pantins, Polichinelles en papier maché [mâché], fusils et sabres de pain // d’épices pour étrennes fêtes anniversaires. Ils font // des envois dans les Départemens [départements] et à l’Etranger. ». Une seconde étiquette mentionne les destinataires de la pl. « Offert a [à] M.M. les Abonnés » ainsi que le nom des artistes (les principaux contributeurs de la Caricature) de la part de qui est réalisé ce cadeau : « par // M.M. Auguste Dep. [Auguste Desperet ?], Bouchot [Frédéric Bouchot], Bouquet [Auguste Bouquet], David [Jules David], Daumier [Honoré Daumier], // Decamp [Alexandre-Gabriel Decamps], Fontalard, Forest [Eugène Forest], Francis, Grandville [Jean-Jacques Grandville], Julien, Le P… [Le Poittevin] // M… Monnier [Henry Monnier], Numa [Pierre Numa Bassaget ?], Philipon [Charles Philipon], R… Travies [Charles-Joseph Traviès], Vattier. etc. etc. etc. »
Literatur: Kunze 162.iconographie:A l’occasion de l’approche du jour de l’an, les dessinateurs de La Caricature ont décidé d’offrir des cadeaux aux membres du gouvernement. C’est le dessin de ces étrennes qui est proposé par la pl. Chaque groupe de présents est accompagné d’une feuille indiquant le destinataire et les auteurs du cadeau. Le premier groupe de cadeaux, en ht à gche, est destiné à d’Argout, ministre du commerce et des travaux publics. Une dédicace lui est adressée : « A Mr D’Argo.. // M.M. Les Artistes Peintres et Dramatiques ». On y trouve une boîte à nez avec les initiales de d’Argout (« D’A »), une petite maquette de « THEATRE FRANÇAIS », un petit violon, un petit flageolet, une paire de ciseaux (la censure), un ouvrage (« OEUV […] [ŒUVRE] // de // REMBRAND […] [REMBRANDT] »), une fiole avec les « Cendres d’un // Drapeau Tri- // colore de 1815 », un pot de « Moutarde », un petit chevalet de peintre, une petite ancre marine dorée (d’Argout était ministre de la marine et des colonies dans le ministère Laffitte), une palette de peintre, et le tombeau des arts (avec l’épitaphe « CIGISSENT // LES // BEAUX // ARTS // 1832 ». Enfin, des feuilles avec le nom de pièces de théâtre (« CLAUDIUS », « LE ROI // S’AMUSE », « ARABELLE »), et un papier officiel stipulant que « La Censure ne // pourra jamais // […] tre [être] reta […] [retardée] ». Le groupe de cadeaux en bas à gche est destiné à Barthe, ministre de la justice. La dédicace indique « A Mr BARTH. // Mr Mr Les Journalistes reconnaissans [reconnaissants] ». Il contient la « Jolie Petite Loi // des Suspects » a été encadrée, une grosse éponge pour laver sa conscience, un petit poignard de comédie, l’œil de cyclope de Barthe (moquerie sur l’œil de la justice), le chapeau de carbonaro (il en était un lui-même), un bibelot représentant une main tenant le maillet de magistrat, un bocal contenant de l’ « ACIDE // Carbonique », une liasse de « PROCES // Politiques (« folio [ ?] 1832 ») posée sur un volume regroupant les « LOIS // de // Louis // XIV ». Enfin, des liasses de journaux d’opposition victimes de la censure : « LA RÉVOLUTION », « LE CORSAIR […] [CORSAIRE] », « LE NATIONAL », « LA CARICATURE // […] RALE [MORALE] et Politique », « LA TRIBU […] [TRIBUNE] », ainsi qu’un document proclamant l’ « ETAT // de // SIEGE ». Le groupe de cadeaux du milieu est destiné à Louis-Philippe (la dédicace : « A CHOSE // De Pauvres Prolétaires Cotisés »). Il contient une « BUCHE // ECONOMIQUE », des mottes à brûler (avec la mention sur une étiquette de « 2 sous 18 // mottes »), une perruque (on reconnaît le toupet du roi), une maquette du moulin de Jemmapes, un portrait de perroquet sur une feuille titrée « JEMMAPES » (en référence à la bataille révolutionnaire de Jemmapes dans laquelle le roi dit s’être illustré), un coq en bois, une truelle de maçon, des bonbons, un pilon, une tenaille, un petit pistolet (en référence à l’attentat du 19 novembre 1832). Enfin, une « ADRESSE // n° 2221 », un « PROGRAMME // des spectacles », un proverbe accusant le roi de ne pas tenir ses promesses : « Prommettre [promettre] et tenir // sont deux… // Il faut garder un // juste milieu », un « Recueil de // Proverbes » et un exemplaire de l’ « AVARE // COMEDIE » de Molière (le roi était considéré cupide), une bouteille de vin, une petite canne à pêche et une bougie presque entièrement consumée. Le groupe d’objets en ht à dte est destiné à Lobau (« Au Prince de Tricanule // Les Officiers des Legions [Légions] de Paris et de la Banlieue »). Le lot comprend un clyssoir pendu au mur, un bouledogue, un mouton (car son nom est Georges Mouton), une grenouille, un « Baton [bâton] [de] MARECHA […] [MARECHAL] », du « Sucre de // Pommes », deux volumes du « Voyage à Seringa // patam », une autre petite seringue, et enfin une boite de soldats de plomb. La dernière livraison de cadeaux est destinée à Montalivet (« A M. MONTALI… [MONTALIVET] // Les Cordons Bleus de la Maison // du Roi » : elle contient un cheval à bascule, une sorte de quille à tête humaine, un bilboquet, de petits éléments de cuisine (car il s’occupait de la liste civile), un moule à gâteau, un éperon, une fiole contenant de l’ « Esprit d’Huitres » avec des huîtres (censé refléter son manque d’intelligence) et divers coquillages, un petit livret de « mémoire // de cuisine ». Un livre est ouvert à la page du « cuisinier // Bourgeois ». La pl. se moque de son activité à la Maison du roi, qui se réduit, d’après les caricaturistes, à s’occuper de la cuisine… cf. 2e partie dans la pl. 240-241 du numéro 116 Remise de 20% pour toutes commandes supérieures à 200 €
1833 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 21 février 1833 (Planche n°248) -La Caricature. Journal. Morale, Religieuse, Littéraire, Scénique - La Caricature ( Journal) No 120, plate 248. [Paris] I. de Becquet for Maison Aubert -[28 February 1833]. Hand-coloured lithograph. Overall paper size 27.5 × 36.5 cm.Titre en bas à gche : « Memento homo quia pulvis es et in // pulverem reverteris. » ; légendes, en bas, de gche à dte : « Paillasse…. », « Tupin. », « Le grand conquérant // de la Hollande. », « Lebeau Lancelot. », « Le prince // Cartouche de Damas-scie. », « Le petit diable d’argent. » ; indications : en ht au centre : « La Caricature (Journal) // N°120. », en ht à dte : « Pl. 248. »Inscription - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue de Childebert n°9. » [imprimeur] ; « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur].Description iconographique:Pl. n°1. de la série "Cérémonie des cendres politiques". Cf. pl. n°2 (pl. 250 du numéro 121) et pl. n°3 (pl. 251 du numéro 121). Le titre est une citation latine extraite de la Genèse, vers 19, signifiant : « Souviens-toi, homme, que tu es poussière, et que tu redeviendras poussière ». A gche se trouvent trois personnages, figures du peuple, dans l’encadrement d’une porte, juchés au sommet de deux marches : un homme (ayant participé à la révolution de Juillet) tient en l’air un pavé portant les dates des Trois Glorieuses « 27. 28 // 29 » (juillet) qu’il s’apprête à jeter sur le groupe de personnages en face de lui. Il est accompagné de deux enfants (« ces enfans [enfants] sont les gamins héroïques qui firent les barricades », in explication) : l’un, coiffé d’un bonnet phrygien décoré de la cocarde tricolore, porte un sac contenant des pavés, tandis que l’autre tient un plat sur lequel se trouvent deux autres pavés. Le groupe de personnages s’avançant se compose des membres du gouvernement. De gche à dte: Louis-Philippe, déguisé en Paillasse (les boutons du costume sont en forme de poire). Il a posé par terre sson chapeau décoré de la cocarde tricolore. A genoux, il joint ses mains pour supplier les hommes du peuple de l’épargner. Puis Dupin, déguisé en sauvage et tenant un gourdin portant l’inscription « PLAISANTERIE ». Ensuite, le conquérant de la Hollande (le duc d’Orléans). Puis vient Lobau, portant une perruque d’ancien régime, un grand tablier blanc et tenant de sa main dte un seringue à clystère. Soult vêtu à la mode de Louis XIII, fait reposer son genou droit sur une béquille. Enfin, Thiers, portant un vêtement de petit diable blanc (il porte un bonnet blanc pourvu de cornes, et une queue dépasse de son pantalon). La pl. met en garde le gouvernement de ne pas trahir les idéaux républicains qui ont présidé à la naissance de la monarchie de juillet. Elle rappelle le rôle fondamental du peuple dans l’instauration du régime. Elle entend rappeler au roi et aux ministres que c’est grâce au peuple que la monarchie de juillet a pu voir le jour, et menace de faire basculer le régime en place si les idées républicaines sont bafouées. L’explication est très claire : « Souvenez-vous que c’est moi, moi peuple, qui vous ai faits tous, et que je puis vous défaire demain si vous êtes parjures, si vous êtes prévaricateurs, si vous êtes prodigues de mon sang et de ma sueur, si vous gaspillez mon bien, si vous enchaînez ma liberté ».
Personnages représentés:Thiers, Adolphe; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Dupin, André Marie Jean-Jacques (dit Dupin aîné); Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Mouton, Georges, comte de Lobau; Orléans, Ferdinand-Philippe d', ducA satire on royal censorship lifted for the carnival designed in two consecutive prints to be assembled as a panorama of a motley proces- sion of 22 comic figures, five of whom are carrying a rotund paper dummy made up of various newspapers. The first figure in the group is a judge with an axe who is holding up a poster proclaiming the death penalty, the last man is Talleyrand, depicted as a limping devil, all in red with a red face mask and horns; the artist has again attached the surgical boot in error to the left foot. Remise de 20% pour toutes commandes supérieures à 200 €
Paris, Henri Fournier 1843 In-8 24 x 15 cm. Reliure demi-basane vert-olive, dos à nerfs, ornés et encadrés de filets dorés, roulettes dorées en pied et en tête de dos, pièce de titre maroquin havane, VIII-390 pp., nombreuses vignettes gravées sur bois et 50 compositions hors-texte par Grandville, sommaires. Reliure légèrement frottée en tête et en pied de dos, intérieur frais exempt de rousseurs.
Bon état d’occasion
Paris, Henri Fournier 1843 In-8 23 x 14 cm. Reliure demi-maroquin filé grenat, dos à nerfs, ornés de roulettes et encadrés de petits fers à froid, VIII-390 pp., nombreuses vignettes gravées sur bois et 50 compositions hors-texte par Grandville, sommaires. Coupes légèrement frottées, premier mord fendillé en tête, rousseurs éparses. Bon exemplaire.
Bon état d’occasion
P., Hetzel, 1867. In-12 relié demi-cuir brun, dos à nerfs sourlignés de filets dorés, 636-148 pp. Nombreuses vignettes. Quelques rousseurs.
La librairie fermera ses portes en 2025. Des remises de 25 à 50 % peuvent s'appliquer au cas par cas.
[Grandville J.-J. ( Jean-Jacques ) ] - GRANDVILLE Grandville J.-J. ( Jean-Jacques )
Reference : 15673
Paris J. Hetzel, libraire-éditeur 1867 in 8 (27,5x18,5) 1 volume reliure demi chagrin vert de l'époque, dos à nerfs orné, 636 pages, avec de nombreuses illustrations par Grandville. Jean-Jacques Grandville, pseudonyme de Jean Ignace Isidore Gérard, Nancy 1803 - Vanves 1847, illustrateur et lithographe français. Bon exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Bon Couverture rigide
[GRANDVILLE] - GRANDVILLE, H. de BALZAC, G. SAND, Ch. NODIER, STAHL, J. JANIN, P. BERNARD, E. de LA BEDELLIERRE, L. BAUDE et Ed. LEMOINE
Reference : LFA-126714557
(1852)
Un ouvrage de 220 pages, format 310 x 220 mm, illustré de vignettes de Grandville, relié cartonage (manque en haut du premier plat), rousseurs, publié en 1852, Chez MM. Marescq et Compagnie, Editeurs / Gustave Havard, Libraire (Paris)
Etudes de moeurs contemporaines par MM. de Balzac, George Sand, Charles Nodier, Stahl, J. Janin, P. Bernard, E. de La Bédollierre, L. Baude, Ed. Lemoine, etc.
Phone number : 04 74 33 45 19
GRANDVILLE - Honoré de BALZAC, George SAND, Charles NODIER, Alfred de MUSSET, Jules JANIN, etc.
Reference : 4816
(1842)
1842 J. Hetzel & Paulin 1842/44, 2 volumes in-4 , demi-basane rouge, dos lisses avec filets dorés, 386 + 390 p. et Tables des matières et classements des dessins par volume. Quelques rousseurs éparses au tome 1,2e plat du tome 2 défraichi,trace de mouillure claire en bord de marge des derniers feuillets,sinon frais, Ensemble assez propre et acceptable,dans l'état,
PREMIERE EDITION de ces études de moeurs contemporaines publiées sous la direction de Stahl, avec la collaboration de Balzac, L. Baude, E. de la Bédollierre, P. Bernard, J. Janin, Ed. Lemoine, Ch. Nodier, George Sand, L'Héritier (de l'Ain), Alfred de Musset, Paul de Musset, Mme Ménessier Nodier et Louis Viardot,reliures posterieures,dans l’etat Remise de 20% pour toutes commandes supérieures à 200 €
LA PENSEE UNIVERSELLE. 1989. In-8. Broché. Etat d'usage, 2ème plat abîmé, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 157 Pages - Une planche en couleurs - Manque sur le 2ème plat - 1er plat légèrement abîmé. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Préface de J. MESPOUILLE Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
In 2 Bänden. Paris, J. Hetzel, Editeur, 1842-1844. 27x19,5 cm. 4 Bl., 386 S., 3 Bl.; 2 Bl., 390 S., 3 Bl. Mit 96 und 105 Tafeln sowie vielen Abbildungen im Text. Die Holzstiche nach Vorlagen von Grandville. Grüne Halblederbände der Zeit mit goldgeprägten Rückentiteln und Rückenvergoldung.
Vicaire VII, 405. - Rümann, 312. - Erste Ausgabe. - Eines der wichtigsten illustrierten französischen Bücher des 19. Jahrhunderts. - Einbände etwas beschabt, an den Ecken leicht bestossen und im Rückengelenk oben leicht angerissen. Nahezu fleckenloses Exemplar.
Nouvelle édition, revue et complétée pour le texte par Jules Janin. Paris, (J. Claye für) Garnier Frères, 1869. Gr.-8°. LXIII, 480 S. Mit 70 Holzstichtafeln in feinem Handkolorit und zahlreichen Vignetten, Kopf- und Schlussstücken. Original Halbleder mit Rückenvergoldung, Goldschnitt.
Sander 311. - Mit den "Métamorphoses" hatte Grandville (1803-1847) seinen ersten grossen Erfolg 1829, hier erarbeitete er sich erstmals sein ureigenes Gebiet, die Tier-Menschkarikatur. Die vorliegende Ausgabe ist ein Neudruck der Ausgabe von 1854, die sich von der ersten durch Weglassen von 6 Bildern und Hinzufügen von 3 neuen Bildern unterscheidet. Seinen Zeitgenossen galt Grandville als "La Bruyère der Tiere" oder "La Fontaine des Griffels". - Schönes, sauberes Exemplar.