Paris, Imprimerie Sarazin, s.d. [circa 1850]. Dimensions : 189 x 134 mm + passe-partout + cadre.
Délicieuse épreuve avec rehauts aquarellés signée Grandville et Geoffroy dans la plaque. Ces planches des Fleurs animées permettent d'apprécier ''les origines de notre surréalisme''. (in Adhémar). ''Grand illustrateur de l'époque romantique, les ouvrages qu'illustra Grandville, dit M. Henri Béraldi, ''demeurent un élément obligé d'une collection de livres à figures''. Cet artiste restera''. (in Carteret). Présentée sous cadre moderne. Renonciat, La Vie et l'oeuvre de Grandville, p. 287 - Brivois, Bibliographie des ouvrages illustrés du XIXème, p. 147 - Adhémar, Le Livre romantique, p. 88 - Carteret III, Le Trésor du bibliophile romantique et moderne, p. 286 - Vicaire III, Manuel de l'amateur de livres du XIXème, 135. Très belle condition.
Paris, Imprimerie Sarazin, s.d. [circa 1850]. Dimensions : 189 x 134 mm + passe-partout + cadre.
Délicieuse épreuve avec rehauts aquarellés signée Grandville et Geoffroy dans la plaque. Ces planches des Fleurs animées permettent d'apprécier ''les origines de notre surréalisme''. (in Adhémar). ''Grand illustrateur de l'époque romantique, les ouvrages qu'illustra Grandville, dit M. Henri Béraldi, ''demeurent un élément obligé d'une collection de livres à figures''. Cet artiste restera''. (in Carteret). Présentée sous cadre moderne. Renonciat, La Vie et l'oeuvre de Grandville, p. 287 - Brivois, Bibliographie des ouvrages illustrés du XIXème, p. 147 - Adhémar, Le Livre romantique, p. 88 - Carteret III, Le Trésor du bibliophile romantique et moderne, p. 286 - Vicaire III, Manuel de l'amateur de livres du XIXème, 135. Rares piqûres en marge de la composition. Du reste, très belle condition.
Paris, Imprimerie Sarazin, s.d. [circa 1850]. Dimensions : 189 x 134 mm + passe-partout + cadre.
Délicieuse épreuve avec rehauts aquarellés signée Grandville et Geoffroy dans la plaque. Ces planches des Fleurs animées permettent d'apprécier ''les origines de notre surréalisme''. (in Adhémar). ''Grand illustrateur de l'époque romantique, les ouvrages qu'illustra Grandville, dit M. Henri Béraldi, ''demeurent un élément obligé d'une collection de livres à figures''. Cet artiste restera''. (in Carteret). Présentée sous cadre moderne. Renonciat, La Vie et l'oeuvre de Grandville, p. 287 - Brivois, Bibliographie des ouvrages illustrés du XIXème, p. 147 - Adhémar, Le Livre romantique, p. 88 - Carteret III, Le Trésor du bibliophile romantique et moderne, p. 286 - Vicaire III, Manuel de l'amateur de livres du XIXème, 135. Très belle condition.
Paris: Alexandra Editions, 1979 in-8, 121 pages, illustrations. Reliure d'éd., jaquette avec petites déchirures, bon état intérieur.
Proverbes. (Paris: Alexandra Editions, 1979) [M.C.: proverbes, illustrations]
Entièrement écrits en cursives, et dessinés à la main et à la plume par EDOUARD, Artiste Dramatique. S.l.n.d. Milieu XIX°. Gd in-8 (190 x 206mm) dos lisse veau rouge orné à froid, gardes de papier à décor or, 30ff. non chiffrés entièrement manuscrits et ornés de dessins à l'encre brune. Reliure en mauvais état, assez nombreuses taches mais écriture très soignée et 28 dessins remarquables dans et hors texte.
Je n'ai rien pu trouver sur cet EDOUARD mais ses reproductions à la plume des dessins de GRANDVILLE sont remarquables de fidélité. Spirituels, enlevés, surréalistes, ils sont d'une grande maîtrise. Titres des chapitres choisis: La clé des champs. Apothéose du docteur Puff. L'Univers au Scrutin. Concert à la vapeur. La rhubarbe et le séné. A vol et à vue d'oiseau. Le Carnaval en bouteille. Caractères travestis et travestissements de caractère. Déguisements physiologiques. Le Royaume des marionnettes.
Grandville, Edouard Maubert Louis Joseph
Reference : R200131858
(2011)
ISBN : 2859175237
de l'Amateur. 2011. In-4. Relié. Etat d'usage, Tâchée, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 122 pages, nombreuses illustrations en couleur hors texte, texte en 2 colonnes.. . . . Classification Dewey : 750-La peinture et les peintres
Classification Dewey : 750-La peinture et les peintres
1833 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 28 février 1833 (Planche n°250) - Hauteur: 27.3cm x Largeur: 35.8cmDimensions - Image :Hauteur: 20cmx Largeur: 28cmTitre en ht au centre : « Cérémonie des cendres politiques. // (Suite) » ; légendes en bas, de gche à dte: « Pere [Père]-Scie, // ange de la morgue. », « Madrier-Longeau, // Girafe. », « Nargout », « Guizotin // doctrinain. », « Berthe en poissarde », « Bey-dok en marlou. », « Chonaine et // Stephanus // ivres…de joie. », « leur valet // en Figaro. », « M. Vienn.. », « Air du déserteur », et, sous une partition de musique : « Le roi pas-sait [passait] etc etc » ; indications : en ht à dte : « La Caricature (Journal) Pl. 250 // N°121. »Inscription - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » ; dans l’image, en bas à gche, signature : « JJ. Grandville // E. Forest » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]Pl. n°2 de la série "Cérémonie des cendres politiques". Cf. pl. n°1 (pl. 248 du numéro 120) et pl. n°3 (pl. 251 du numéro 121). Suite du cortège dans lequel on peut reconnaître : Persil en bourreau, affublé d’un grand nez en forme de scie dont le bout est rougi par le sang, portant la coiffe de magistrat, portant un tablier de boucher où apparaît le portrait d’un homme et sur lequel peut se lire « PEINE // DE // MORT // TOUJOURS ! // 5000000000000 // AMENDES ». Il porte une hache de la main dte (décorée d’une poire), tandis que sa main gche est salie par du sang. Madier de Montjau chevauche une fausse girafe pourve de deux jambes d’hommes montées sur des échasses. La girafe est couverte par un carapaçon orné du motif de la poire à face humaine (Louis-Philippe). D’Argout en polichinelle vient ensuite, son costume ayant pris la forme de son grand nez au niveau du buste. Puis Guizot, en ecclésiastique tenant un petit ouvrage ouvert, fervent défenseur de la doctrine, « Berthe en poissarde », « Bey-dok en marlou » (identification difficile de ces deux personnages), puis Schonen, et la figure du "Constitutionnel", soutenu par l’incarnation du journal "Le Figaro" lequel, partageant depuis 1832 les idées du gouvernement, se fait maintenant le soutien de ses membres (« veut les relever de la boue dans laquelle il les a traînés si longtemps » in explication). Se trouve ensuite Viennet récitant des airs d’orgue de Barbarie décoré d’un motif de poire. La pl. se moque de son activité de poète.
Personnages représentés:Persil, Jean-Charles; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Schonen, Auguste Jean Marie de, baron; Madier de Montjau, Joseph Paulin; Viennet, Jean Pons Guillaume; Guizot, François; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
1832 Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 3, 5 janvier 1832, (Planche n°125)- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image: Hauteur: 27.8cmx Largeur: 26.6cm- Titre en bas au centre : « Résurrection de la Censure. » ; légende plus bas au centre : « Et elle ressuscita le troisième jour après sa mort » (évangile St Luc) » ; indications, en ht à gche : « N°62. », en ht au centre : « La Caricature (Journal) », en ht à dte : « Pl. 125. Inscription - Dans la lettre : Lith. de Delaporte » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro-dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas au centre, signature : « J.J. Grandville / E. Forest [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]Inscription - Sur les façades de théâtre, de gche à dte : « THEA[…] [THÉÂTRE] DE VARIÉTÉS », « […] [THÉÂTRE] NOUVEAU » ; noms des journaux indiqués sur des personnages ou des numéros épars : « CONSTITUTION[…] [CONSTITUTIONNEL] », « LA FRANCE [ ?] », « LA TRIBUNE » ; dans la boîte, sur des papiers : « PROCES du / MARECHAL / NEY » (maréchal Ney condamné à mort en 1815 ; jugé injuste par La Caricature); sur des pierres en bas,
Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Grandville & E.Forest.- Talleyrand-Périgord, Charles-Maurice de
Reference : 25197
(1833)
1833 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 28 février 1833 (Planche n°251)- Hauteur: 27.3cm-Largeur: 35.8cmDimensions - Image :Hauteur: 15cm xLargeur: 31.5cm -[sans titre] ; légendes en bas, de gche à dte et de ht en bas : « Vite main et Coussin // pleurant le 21 Janvier. », « Un monstre // en Kératry. », « Le Constitutionnel // Jocrisse. », « La gratification portée par la France nouvelle, les Débats, le // Nouvelliste, Le bonhomme Richard, Le moniteur, l’Intendant // des Casseroles. », « La Gazette et la Quotidienne, // en folies », « Mr Roule, // fournisseur des vins de la Cour », « Le Diable boiteux, // prince de bien-au-vent et de Périgord. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°121. », en ht à dte : « Pl. 251. »Inscription - Dans la lettre : « L. de Becquet, r. Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « J. J. Grand // E. For » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe] - Inscription - Sur la capuche de Villemain et Cousin : « 21 Janvier » (en référence à la date d’exécution de Louis XVI en 1793) ; sur le chapeau du Nouvelliste : « le NOUVELLISTE // Journal du Soir » et « Police »Pl. n°3 de la série "Cérémonie des cendres politiques". Cf. pl. n°1 (pl. 248 du numéro 120) et pl. n°2 (pl. 250 du numéro 121). Villemain et Victor Cousin, cachés sous des masques (loups) et enveloppés dans de grands manteaux, pleurent la chute de la monarchie qu’ils défendaient d’ailleurs auparavant. Les mouchoirs sont décorés de motifs de poires vertes. Derrière vient Kératry déguisé en monstre vert pourvu de deux cornes faites avec ses cheveux. Les incarnations des différents journaux défendant le régime portent la gratification, sous la forme d’un gros homme couché sur une civière, dont le corps est constitué de plaques avec des inscriptions. Le Constitutionnel en bouffon Jocrisse. Le Journal des « DÉBATS » en armure médiévale, le bonhomme Richard, "Le Moniteur" en vieille femme revêtu d’une calotte ornée de la cocarde tricolore, le Nouvelliste et Montalivet portant un casque en forme de poire, un brassard orné d’une fleur de lys et le visage peint en bandes bleue, blanche et rouge. La gratification est accompagnée d’un drapeau portant l’inscription « GRATIFICATION […] [GRATIFICATIONS] // accordées pour // les // Jours Gras ». Son corps est couvert de plaques grises sur lesquelles se lisent : « Fonds secret […] [secrets] », « MONITEUR », « à Mr // Vienn… // poète à // la Cour », « Bonhomme // Richard », « NOUVELLISTE », « AU FIGARO », « Aux DÉBATS », « FRANCE NOUVELLE ». Son couvre-chef porte la mention « A L’IMPRIME […] [IMPRIMERIE] // ROYALE ». Enfin, en fin de cortège, deux journaux légitimistes et carlistes incarnés par deux hommes déguisés en fous, suivis par Talleyrand, en diable, s’appuyant sur une béquille (« un diable-béni, un évêque-courtisan, le prince de Périgord » in explication). Au premier plan, « Mr Roule », portant deux seaux censés contenir du vin.
Personnages représentés:Talleyrand-Périgord, Charles-Maurice de; Bachasson, Marthe Camille, comte de Montalivet; Kératry, Auguste Hilarion de, comte Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Grandville (eigtl. Jean Ignace Isidore Gérard) (1803-1847):
Reference : 1034AG
(1840)
1840. Lithographie von Emile Lassalle. Bildgrösse: 18,5 x 14 cm. Blattgrösse: 31 x 22 cm.
Lassalle, Emile (1813-1871): Franz. Maler u. Lithograph. - Am linken u. unteren Rand gebräunt.
1834 La Caricature. Journal. Morale, Religieuse, Littéraire, Scénique - Lithographie. 480 x 295. Vic. col. 72. Planche double 362-363 de La Caricature N° 170.La Caricature, 20 fevrier 1834. Lithographie originale sur Velin blanc. Hauteur: 35.5cmx Largeur: 53cm - Image: Hauteur: 25.5cmx Largeur: 48.3cm.belle epreuve fraiche.
Le tsar russe Nicolas Ier est représenté tel le géant glouton Gargantua, personnage inventé par François Rabelais dans le roman éponyme (1534). Il possède une tête énorme et est attablé, attendant les mets que divers monarques doivent lui apporter à manger. Plusieurs monarques, surnommés « colossillons » dans l’explication, apportent leur tribut au tsar. Le sultan turc Mahmoud II lui a apporté la ville de « CONSTANTINOPLE [ ?] », matérialisée sous la forme d’une maquette posée dans un plat posé sur la table du tsar. François Ier d’Autriche, assis sur un tabouret, va lui donner l’ « ITALIE » (inscription sur une assiette qu’il a sur ses genoux) sous forme de « macaroni » (in explication), mais se sert d’abord, puisqu’on le voit en train de manger le plat. Guillaume IV d’Angleterre lui verse du « THE » « chauffé à la vapeur de la question belge et de la question hollandaise » (in explication) et de celle du « PORTUGAL ». Sur la table de festin du tsar se trouve une jarre dans laquelle coule d’un aigle le « SANG POLONAIS » (allusion à la non-intervention de la France pour aider le peuple polonais en 1831, tombé sous le joug de la Russie). Enfin, c’est la France qui se trouve représentée en plus grand nombre. Une grande partie des membres du gouvernement se tient en file indienne pour apporter les tributs au tsar. D’abord Louis-Philippe, tendant, accrochée à un trident décoré d’une fleur de lys, la « LIBERTÉ DE LA // PRESSE ». Thiers et Guizot, représentés de petite taille, lui apportent le « CHAPON // GAULOIS », c'est-à-dire la coq gaulois révolutionnaire, tué et prêt à être dévoré. Soult sort d’un panier l’ « obéissance // PASSIVE // De // L’armée » et les adjudications « ONEREU […] [ONEREUSES] ». Barthe vient offrir la « LOI » sur les « CRIEURS // PUBLICS » (adoptée par la France le 16 février 1834). D’Argout s’apprête à offrir les proscriptions des réfugiés (« REFUG […] [REFUGIES] // POLONAIS // ITALIENS »). Rigny apporte la « MARINE », et enfin, Lobau va offrir une seringue à clystère. Au second plan, à dte, des députés de « la chambre improstituée » (in explication), derrière une palissade, observent la scène, sans même essayer de l’empêcher. Jollivet ne regarde pas dans la bonne direction. On peut reconnaître Etienne à l’extrême dte, et peut-être Prunelle à l’extrême gche de ce groupe. La pl. met en lumière ce qu’elle considère être la soumission des pays européens à la Russie toute-puissante, dictant sa loi. La pl. se moque de la peur des monarques européens face au tsar duquel ils servent les intérêts. Les mesures autoritaires adoptées par la France vont dans le sens d’une grande répression, que la Russie applique elle-même. Recul des principes républicains et de la liberté.Personne / Personnage représenté:Thiers, Adolphe; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Etienne, Charles Guillaume; Gauthier de Rigny, Henri, comte; Mouton, Georges, comte de Lobau; Guizot, François; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Barthe, Félix; Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Jollivet, Adolphe Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
1833 Lithographie de Grandville et Desperret parue dans le N° 159 du journal la Caricature du 21 novembre 1833. planche double n°332,pli central,qques rousseurs en marge
Le pied-bot du trône de Don Carlos est une allusion à Talleyrand.- Francois Prince von Joinville (1818-1900), Ferdinand Philippe Herzog von Orleans (1810-1842), Louis-Philippe und Leopold I. von Belgien (1790-1865) sitzen auf Sesseln und beobachten das von Marschall Georges Mouton de Lobau (1770-1838) vorgeführte Marionetten-Theater. Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
1832 1832. Lithographie.[PRESTIDIGITATION]. GRANDVILLE et FOREST. Mr Bosco, prestidigitateur. Pl. 223. 250 x 225. Vic. col. 65.Planche 223 de La Caricature N° 108.La Caricature, 29 novembre 1832. Lithographie originale sur Velin blanc,un peu jaunie,plis
La table des matières du 5e vol. de "La Caricature" apporte des précisions au titre : « Séance d’escamotage politique. Tour du pistolet philantrope [philanthrope] ». Saint Jean Bosco est le patron des prestidigitateurs. Bosco réalisait des tours de magie au 9, rue Taitbout. Il est représenté sous l’apparence de Louis-Philippe, reconnaissable de dos à ses favoris et son toupet. Le cou orné d’une fraise, il est situé sur une estrade en hauteur, devant une table sur laquelle se trouve une maquette de la chambre des députés (le roi se rendait au Palais-Bourbon le 19 novembre 1832 afin de prononcer son discours du trône). Il lève les bras en l’air. De la main dte, il tient un petit pistolet vide. A dte, caché du public par un rideau discrètement décoré de poires, en coulisses, Gisquet se tient derrière une table et regarde le spectateur. Parmi les personnes venues assister au spectacle, situées en contrebas, se trouve Thiers en train d’administer des sels à Adèle Boury faisant un malaise. Tandis que certains membres de l’assistance ont l’air admiratif, d’autres semblent plus sceptiques, notamment à l’extrême gche (sans doute s’agit-il de républicains s’inquiétant de ce tour de magie). La pl. est avant tout une parodie de l’attentat du 19 novembre 1832 sur la personne du roi. La plupart des journaux de l’opposition, dont "La Caricature", ont dénoncé cet attentat comme étant une machination mise en place par le gouvernement lui-même. Adèle Boury témoigna en affirmant avoir aperçu l’assassin, puis s’évanouit, sous le coup de l’émotion. La presse d’opposition vit en elle un des rouages du stratagème monté par la monarchie pour faire croire à un attentat. C’est ce qui explique la présence de Thiers à ses côtés. La pl. dénonce les moyens malhonnêtes employés par le roi pour regagner la faveur populaire. Le journal satirique ministériel "La Charge" avait insinué, dans son numéro 6 (11 novembre 1832) que la presse d’opposition poussait au régicide, soit huit jours avant l’attentat. Mais la presse d’opposition refuse d’endosser cette responsabilité. Selon Erre, « la presse anti-gouvernementale accuse le pouvoir de créer artificiellement un climat d’insécurité pour justifier sa mise au pas du pays et museler l’opposition ». Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Paris, H. Fournier, 1845. In-8 de [8]-400 pages, demi-veau glacé bleu, dos à 4 nerfs orné de fleurons dorés et à froid, filets, roulettes et titre doré, plats ornés d'un double filet doré. Bords, coins et coiffe supérieures frottés, minuscules épidermures, ex-libris, rares rousseurs, surtout en début de volume.
Un frontispice, 50 hors-texte et de nombreuses illustrations en noir de Grandville, belles lettrines, bandeaux et culs-de-lampe, le tout gravé sur bois. Edition originale.
Paris Paulin et le Chevalier 1849 Pas de date mais 1849. Première édition. Réédition sous forme d'album oblong des gravures sur bois de Grandville pour les Fables de Florian tirées de l'édition Dubochet de 1842. Chaque illustration est accompagnée du titre de la fable ainsi que du passage qu'elle représente. La grande vignette de titre n'est pas signée et n'appartient pas à l'édition Dubochet. Les dernières gravures sur bois, pages 51-52, sont signées G[erard] Seguin. Annonce pour L'Illustration et table des matières à la fin. 103 gravures. Reliure en bougran bourguignon. L'ouvrage présente de fortes traces d'usage, avec des frottements aux coins et une fente au dos. Un peu de rousseur sur les bords et les pages de garde, mais dans l'ensemble un bon exemplaire, propre et bien rangé à l'intérieur. La fabuleuse imagerie anthropomorphique de Grandville abonde. Belles caricatures. 19,5 cm x 28,5 cm. Conforme à WorldCat / OCLC : 860873.
No date but 1849. First edition thus. Reissue in the form of an oblong album of Grandville 's woodcuts for Florian 's Fables taken from the Dubochet edition of 1842. Each illustration is accompanied by the title of the fable as well as the passage it represents. The large title vignette is not signed and does not belong to the Dubochet edition. The last woodcuts, pages 51-52, are signed G[erard] Seguin. Advertisement for L'Illustration and table of contents to the end. 103 engravings. Burgundy buckram binding. This has heavy signs of use, with rubbing to the corners, and splitting to the spine. A little foxing to the edges and end papers, but overall a good, clean and tidy copy inside. Grandville's fabulous anthropomorphic imagery abounds. Nice caricatures. 19.5cm x 28.5cm. Conforms to WorldCat / OCLC: 860873. .
Garnier, sd. 1851 in-8 demi-chagrin rouge, dos à nerfs, caissons richement ornés, X- 292 pp. 25 vignettes in-texte et 80 planches hors-texte gravées par Cherrier, Lacoste, Dujardin, etc. Rousseurs éparses.
Notice sur Florian par P.-J. Sthal. Bon état d’occasion Illustrés romantiques et modernes
Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 4, 24 mai 1832 (Planche n°165)- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image: Hauteur: 16.9cmx Largeur: 30.9cm - Titre en bas au centre : « Digestion du Bugjet [Budget] // travail administratif, politique, moral et surtout économique. » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal.) // (N°82) », en ht à dte : « Pl. 165. »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « J.J.G.E.F. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]Inscription - Sur les liasses de feuilles en bas à gche, inscriptions : « CHATEA [CHATEAUX] », « DOTATIONS // N°150 [ ?] », [ ?] PROVISOIRE » ; sur la trappe ouverte à dte, inscription : « FONDS SECRETS »
iconographie:Des gens du peuple versent leur argent sous forme de pièces de monnaie dans une grande cuve. A celle-ci est attaché un tuyau auquel boit Louis-Philippe, assis sur une banquette. Le contenu de la cuve, digéré par le roi, est ensuite avalé par les divers ministres du gouvernement (on peut y reconnaître le baron Louis et Casimir Périer sur le 2e banc, Keratry et Barthe sur le 3e) et enfin par le peuple, situé en fin de chaîne. Le diamètre du tuyau s’amenuise à mesure qu’il va vers ce dernier. Une trappe soulevée au premier plan par une personnification de "La Caricature" révèle qu’un second tuyau partant de la banquette du roi est destiné à alimenter les fonds secrets.Personnages représentés:Barthe, Félix; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Périer, Casimir; Kératry, Auguste Hilarion de, comte Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 4, 11 octobre1832 (Planche n°208)- Lithographie,pli central - ŒuvreHauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image: Hauteur: 24.6cmx Largeur: 18.4cm - Titre en bas au centre : « Donnez moi la première chose venue » ; légende plus bas au centre : « (La scène se passe chez le Pharmacien royal. – il s’agit // de composer un remède.) » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) // (N°101) », en ht à dte : « Pl. 208. » - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert n°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, Galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « JJ. G. E. F. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]Inscription - Dans le coin inf gche, deux bouteilles de « SUCS // PROTOCOLES », et un bouquet d’herbes dans un sachet portant l’inscription : « DORMITIFS ». Sur le mur du fond, à gche, un « BAROMETRE » de l’ « Enthousiasme » portant les mesures : « République », « Glace », « Froid », « Temperé [Tempéré] », « Chaud », « à son comble ». Un petit garde national, bras droit tendu sur le côté, sert d’indicateur. Sur les bocaux rangés sur les étagères au fond : de « huile // d’Amendes // Douces » contenant une amende de « mille francs », du « Medium » contenant une poire, une « Liste Civile // 1832 », de l’ « OR », du « Dupinium // Sel neutre » contenant la figure de Dupin, de l’« Ex-Carbonaro » contenant le buste de Barthe, du « Sel Marin // neutralisé », de l’ « Eau des os », du « Sulfate d’oxygène // Désoxigéné [Désoxygéné] » contenant le baron Louis de profil en pied maintenant un portefeuille (portant l’inscription « FINANCE » sous son bras), du « Vernis Copal » contenant d’Argout de profil en pied maintenant aussi un portefeuille, du « Broglium // Aristocratisé » (duc de Broglie), du « Guizotinium // Caput mortum » (Guizot). Sur la table, d’autres bocaux de « Graine // de lin », de « Mars oxidé [oxydé] », de l’ « Extrait // de // Mercure » contenant une petit figure de Thiers, de l’ « Huile // Essencielle [Essentielle] // d’Alsace » (Georges Humann), et un billet de « PILULE [PILULES] DOREES ». Une poire en guise de bouchon ferme la fiole de la « Potion selon // la Formule » de la « PENSEE // DU 13 // MARS » (ex-gouvernement de Périer). Sous la table sur laquelle repose cette fiole, se trouve un alambic contenant du « Residu [Résidu] // de l’Etat // de Siege [Siège] ». Non loin est posé par terre un récipient d’ « Essence // Légitimité ». Sur le flanc de la table de préparation sont placardés les uns sur les autres des billets : « Ordonnance // Octtob […] [Octobre] 1832 », « Police // Dissolution », « AMENDES // PRISON »
La pl. étudie la composition du nouveau ministère, en remplacement de celui de Casimir Périer, qui s’acheva le 16 mai 1832. Après un long moment sans ministère, le gouvernement de Soult fut justement formé le jour de la publication de la pl., le 11 octobre 1832. Louis-Philippe, dont le visage n’est visible que de trois quarts dos, est le pharmacien qui prépare un remède. Soult, le nouveau président du conseil, au fond, hésite, dans son choix de nouveaux ministres, entre différents bocaux pour la préparation. La France, sous une figure de femme portant une forteresse sur la tête, assise en face du roi, attend que la préparation médicamenteuse qui lui est destinée, soit achevée. Au fond à gche, dans la petite ouverture, Lobau verse un liquide dans une seringue à clystère. La pl. est inquiète vis-à-vis du nouveau gouvernement qui va remplacer le précédent. Au vu des ingrédients que Soult est en train de choisir, la pl. a toutes les raisons d’être craintive. La patiente malade risque de ne pas guérir malgré ce nouveau médicament en préparation. Autrement dit, la France.Personne / Personnage représenté:Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Mouton, Georges, comte de Lobau Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
1832 Lithographie - Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 3, 9 février 1832, (Planche n°135) - Œuvre :Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image: Hauteur: 19.1cmx Largeur: 23.4cm- Titre en bas au centre : « Encore une fois… Madame, voulez vous ou ne voulez vous pas divorcer, vous êtes parfaitement libre. » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) / (N°67.) », en ht à dte : « Pl. 135. »- Dans la lettre : « Lith. de Delaporte. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « JJ. Grand / E. For. / H. Del. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, Eugène Forest, lithographe, et « H. Del. » ( ?)]Inscription - Sur le papier tenu par Louis-Philippe : « Loi Du / Divorce / 1831 / Article » ; sur les papiers posés sur la table : « Promesse / avec […] », « Allian[…] [Alliance] / Liber[…] [Liberté] », « HOTEL / DE / VILLE » (allusion au prétendu programme de l’hôtel de ville auquel se référa fréquemment l’opposition républicaine, mais dont Louis-Philippe nia l’existence); sur les journaux jonchant le sol en bas à dte : « NÉMÉSIS », « LA CARICATURE », « La Tribune », « La Révolu[…] [Révolution] / de 1830 » (journaux de l’opposition); sur les cadres accrochés au mur du fond : « VALMY », « Jemmapes » ; à gche sur le mur, étiquettes d’un calendrier avec les dates des Trois GlorieusesDescription iconographique:La table des matières donne une précision sur le titre : « Le divorce d’Harpagon et de la Liberté ». Scène de ménage entre Louis-Philippe et la figure de la France républicaine, incarnée par une femme portant un bonnet phrygien à cocarde tricolore. Le roi brandit la loi du divorce de 1831 de la main gche et une masse de la main dte. Tous les éléments présents dans cet intérieur tendent à rendre sensible le décalage entre la fidélité aux idées républicaines rappelée par le roi (pendule de l’hôtel de ville, pavé de la révolution de juillet sous verre, tel une relique, son engagement révolutionnaire dans les batailles de Jemmapes et Valmy rappelé dans les tableaux accrochés au mur), et la réalité, c’est-à-dire, son éloignement de l’idéal révolutionnaire (coq enchaîné, buste brisé de La Fayette, journaux de l’opposition jetés à terre), et traitement infligée à la République, son épouse, dont il veut divorcer. La pl. met ainsi en lumière la volonté du roi de rompre avec les principes républicains.En outre, la pl. constitue une allusion à la loi sur le rétablissement du divorce qui venait d’être votée par la Chambre des députés (janvier 1832) et rejetée par les Pairs. Sur le même thème, cf. article du numéro 47, p. 367-370.Personne / Personnage représenté:Du Motier de La Fayette, Gilbert, marquis; Louis-Philippe Ier, roi des Français
iconographie:La table des matières donne une précision sur le titre : « Le divorce d’Harpagon et de la Liberté ». Scène de ménage entre Louis-Philippe et la figure de la France républicaine, incarnée par une femme portant un bonnet phrygien à cocarde tricolore. Le roi brandit la loi du divorce de 1831 de la main gche et une masse de la main dte. Tous les éléments présents dans cet intérieur tendent à rendre sensible le décalage entre la fidélité aux idées républicaines rappelée par le roi (pendule de l’hôtel de ville, pavé de la révolution de juillet sous verre, tel une relique, son engagement révolutionnaire dans les batailles de Jemmapes et Valmy rappelé dans les tableaux accrochés au mur), et la réalité, c’est-à-dire, son éloignement de l’idéal révolutionnaire (coq enchaîné, buste brisé de La Fayette, journaux de l’opposition jetés à terre), et traitement infligée à la République, son épouse, dont il veut divorcer. La pl. met ainsi en lumière la volonté du roi de rompre avec les principes républicains.En outre, la pl. constitue une allusion à la loi sur le rétablissement du divorce qui venait d’être votée par la Chambre des députés (janvier 1832) et rejetée par les Pairs. Sur le même thème, cf. article du numéro 47, p. 367-370.Personnages représentés:Du Motier de La Fayette, Gilbert, marquis; Louis-Philippe Ier, roi des Français Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique volume 4, 25 octobre1832 (Planche n°211)- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 35.6cmx Largeur: 27cm - Image: Hauteur: 24.5cmx Largeur: 20.6cm - Titre en bas au centre : « Elèvement des immondices » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) // N°103. », en ht à dte : « Pl. 211. » - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, r. Childebert, 9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, Galerie Véro-Dodat. » ; dans l’image, en bas à gche, signature : « G. F. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]Inscription - Sous le pied droit du roi, deux feuilles avec inscriptions : « 60 » pour l’une, et « la v’la la grande // Ordonnance // qui vient de // paraitre // tout à l’heure » pour l’autre ; sous les pieds de d’Argout, deux feuilles avec inscriptions : « Exposition // Annuelle » pour l’une, et « BEAUX ARTS » pour l’autre ; aux pieds de Soult, deux feuilles avec inscriptions : « Circulaire » pour l’une, et « ETAT DE SIEGE » pour l’autre.iconographie:La table des matières du 4e vol. de "La Caricature" apporte une précision au titre : « (Promotion des 60 pairs) ». Louis-Philippe, à gche, pousse avec un balai vers la pelle de d’Argout des figurines représentant les pairs de France prêts à être jetés dans la charrette qui les emmènera vers le « PALAIS DU LUXEMBOURG ». Soult, à dte, en jette quelques-uns avec sa pelle. Les hommes sont habillés en charetiers. Une poire se trouve dans le coin inf. droit. La pl. dénonce la nomination de soixante pairs de France. Le titre joue sur la ressemblance entre les mots « enlèvement » et « élèvement ».Personnages représentés:Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Louis-Philippe Ier, roi des Français
Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 4, 13 septembre 1832 (Planche n°199) - Lithographie - Œuvre: Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image: Hauteur: 19.7cmx Largeur: 29.7cm - Titre en bas au centre, sous une portée musicale : « Il faut céder à l’octroi et comment s’en dé-fen-dre [défendre] »; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal.) // (N°97.) », en ht à dte : « Pl. 199. »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, Galerie véro dodat » [éditeur] ; dans l’image, sur la pancarte du bar, signature : « E.F.J.G. » [Eugène Forest, lithographe, et Jean-Jacques Grandville, dessinateur]Inscription - Sur la pancarte du bar, annonce du prix du vin : « VIN // à // 15 // 6 [barré] Sols // le litre » ; sur le sachet tenu par l’homme en train de manger à gche : « VIANDE // A LA // main » ; sur le baril tenu par un cuisinier : « Impôt sur // l’huile commune » ; sur la botte de paille : « IMPÔT // sur // le Foin » ; sur le pantalon de la personnification de l’octroi : « OCTROI // 1832 » ; à dte sur l’engin du paysan et sur le cochon : « IMPOSE » ; sur le bœuf : « SUR IMPOSE » ; sous les mains d’un enfant : « POUSSIERISME »iconographie:Observations : cf. explication p. 775 ; description, analyse : la personnification de l’octroi, de face, au premier plan : un être aux longues canines, aux ongles fourchus, et à la panse bien pleine. Il étend les bras sur des représentants du peuple. A gche, des hommes buvant et mangeant. A dte, des paysans, ainsi qu’une mère de famille assise par terre avec ses quatre enfants. Tous ont l’air effrayé de voir le monstre de l’octroi. La pl. dénonce la politique du gouvernement qui tend à imposer l’octroi sur toutes les marchandises, y compris celles de première nécessité (comme celles qui sont présentées dans la pl.), entraînant ainsi un appauvrissement considérable des masses populaires. D’après l’explication, il n’est qu’un moyen pour résister au pouvoir de l’octroi qui affaiblit surtout les pauvres gens: « c’est de faire fortune ». L’octroi participe à l’appauvrissement des plus miséreux, tandis qu’il n’handicape que très peu les privilégiés : en cela, « l’octroi est un digne soutien de la meilleure des républiques » (in explication), désignant ainsi ironiquement la monarchie de juillet et son injustice.
Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
1833 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 14 mars 1833 (Planche n°256)- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 27.3cmx Largeur: 35.8cm - Image: Hauteur: 17.6cmx Largeur: 22.8cm - Titre en bas au centre : « L’AFFICHEUR. » ; légende plus bas au centre : « (dans le fond, la Gazette et le Constitutionnel.) », « Le Constitutionnel. voilà la grande nouvelle qui vient de paraître, c’est l’extrait du Moniteur !! La Gazette. voilà le grand // dementi [démenti] donné au moniteur touchant l’affaire de S.A.R. Madame la Duchesse de Berry ! » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°223. [123] », en ht à dte : « Pl. 256. » - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « JJ Gran // EF » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]
L’affiche que le roi s’apprête à coller mentionne le titre « LE DESHONNEUR // D’UNE COUSINE », dont les mots sont à l’envers ; les autres affiches portent des titres en lien avec l’affaire : la première fait la publicité de la pièce de théâtre « COELINA…. // ou // L’Enfant du Mystère », drame en trois actes par Guilbert-Pixerécourt, datant de 1800. La deuxième est une affiche pour : « IL MATRIMONIO // SEGRETTO », opéra en deux actes créé en 1792, basé sur Le mariage clandestin par George Colman le Vieux et David Garrick. La troisième : « BARNAVE // par // J. JANIN // 3 vol. » fait référence au roman historique datant de 1831, composé d’une suite d’épisodes sur l’agonie de l’Ancien Régime. La quatrième affiche est une réclame pour : « L’ORPHELIN // DE LA // CHINE » (pièce de théâtre écrite par Voltaire en 1755) et « LA MERE // COUPABLE » (drame en cinq actes de 1792 écrit par Beaumarchais et dont le thème parle d’adultère et d’enfant illégitime). La cinquième contient une illustration et mentionne « AU MANTEAU Respectueux // du Père Noé // [ ?]n Tailleur… ». La sixième fait la publicité pour la « CHRONIQUE // Scandaleuse // du // Palais-Royal // Sous la Régence // 10 Vol. in 8° ». Sur le mur, des graffitis : l’un représente une poire, l’autre le profil de d’Argout avec son grand nezDescription iconographique:Au coin d’une rue, Louis-Philippe, reconnaissable à son toupet et à ses favoris, est représenté en afficheur. De dos, il se penche pour faire tremper son balai dans le petit cours d’eau de la rue (« (il trempe son pinceau dans la boue) » d’après l’explication) afin de mouiller le dos de l’affiche qu’il s’apprête à coller au mur. Les affiches déjà présentes sur le mur ont toutes, ou presque, un rapport avec le mariage de la duchesse du Berry et ou avec l’enfant que celle-ci attend. Dans la partie dte de la composition, deux personnages sont occupés à vendre leurs journaux. L’un est Le « CONSTITUTIONEL [CONSTITUTIONNEL] », journal du centre gche, représenté sous les traits d’un homme opulent coiffé d’un chapeau dont la forme se rapproche de celle d’une poire. Il tient dans ses mains des exemplaires du journal titré « MARIAGE ». Ce numéro se fait le relais de la déclaration de la duchesse de Berry dans le journal Le Moniteur. Tandis qu’un autre journal, La « GAZETTE », organe des royalistes, est représenté sous les traits d’une vieille femme portant des sabots. Elle se charge de vendre des exemplaires du numéro apportant un démenti à cette nouvelle. Au fond à dte, l’épicier « philippiste » de la boutique, dont l’enseigne est « TAMERLAN Fils, [ ?] » : il « se frotte les mains et rit de son rire malin ». Il s’agit de l’incarnation des défenseurs de la monarchie de juillet, qui se réjouit de la nouvelle, puisque celle-ci discrédite désormais complètement les légitimistes et écarte une des forces contestataires de la monarchie de juillet. Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français. Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
1832 Planche double, numérotée 145 et 146, d'une suite de quatre, publiée dans le journal la Caricature n°72, du 15 mars 1832. Feuille double page, conservée pliée avec Planche double, numérotée 149 et 150, d'une suite de quatre, publiée dans le journal la Caricature n°74, du 29 mars 1832.et Feuille double page, Planche double, numérotée 151 et 152, d'une suite de quatre, publiée dans le journal la Caricature n°75, du 5 avril 1832. Feuille double page, La marche de Gros Gras et Bête [quatre planches doubles]. (Titre de l'ensemble) - LithographieDimensions - Œuvre Hauteur: 36.5cmx Largeur: 54.5cm- Planche double, numérotée 145 et 146,149 et 150,151 et 152 - d'une suite de quatre, publiée dans le journal la Caricature n°72, du 15 mars 1832. Feuille double page, conservée pliée, gravure à l'intérieur
la serie incomplete des 3 planches doubles en noir Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €