Stuttgart und Zübingen, in der J. O. Cottaschen Buchhandlung, 1830. In-8 de VI-148 pp. Portrait de Lafayette en frontispice. Plan de Paris dépliant.GALLOIS (Léonard). La Dernière Semaine de Juillet 1830, ou Relation exacte de tout ce qui s'est passé sur le Boulevart (sic) St-Antoine, la Place Royale, la Place de la Bastille et la rue St-Antoine, pendant les glorieuses journées des 26, 27, 28, 29, 30, et 31 de ce mois ; écrite jour par jour, heure par heure. Paris, A.J. Denain, 1830. In-8 de 40 pp.COURS des Pairs. Procès des Ex-Ministres. Strasbourg, à l'Imprimerie de Mme Ve Silbermann, 1830. In-8 de 103 pp.EVENEMENS de Paris, des 26, 27, 28, 29, Juillet 1830 par plusieurs témoins oculaires. Chez tous les libraires, 1830. In-16 de (3)-180 pp. Ensemble 1 vol. in-8, cartonnage de l'époque.
Reference : 208123
Paris, Plon, 1853 gr. in-8, VIII-197 pp., frontispice, 7 pl. en couleurs, nbses ill. in-t., 1 tableau dépl. in-fine demi-maroquin noir à coins, dos à nerfs orné, tête dorée, couv. cons. (Vermorel). Rousseurs.
Recueil de souvenirs poétiques d'anciens élèves illustré de gravures sur bois.Exemplaire enrichi de trois dessins de Saint-Cyriens dont deux signés de Borrelli et d'un poème autographe illustré. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Au Bureau du Moniteur Universel, 1842-1851. 20 volumes in-8, demi-basane violine, dos lisse orné (reliure de l'époque).
Première et deuxième séries complètes des Bulletins mensuels de l'Académie des Sciences morales et politiques ; les 10 volumes (I-X) de la première série couvrent la période de Janvier 1842 à novembre 1846 ; les 10 volumes de la deuxième série (XI-XX) couvrent Janvier 1847 à Novembre 1851. On trouve parmi les membres successifs de cette académie : pour la philosophie, les collaborations de Victor Cousin (Adam Smith et ses ouvrages, 1846), Barthélemy Saint-Hilaire (De la logique d'Aristote, 1844), Rémusat (Fragment sur l'histoire philosophique de la littérature française, 1844) ; pour la Morale, Tocqueville (Mémoire sur la démocratie en Suisse, 1848), Gustave de Beaumont (Rapport sur la statistique civile et commerciale du Piémont et de la France, 1847) ; pour la législation, le comte Portalis (Sur la marche et le progrès des sciences morales et politiques, 1843) ; pour l'économie politique, Blanqui (Observations de M. Blanqui sur sa mission en Espagne, 1845), Villermé (Rapport touchant l'Enquête faite en Angleterre sur le travail et la condition des enfants et adolescents employés dans les mines, 1843) ; pour l'Histoire générale et philosophique, Michelet (Rapport de M. Michelet sur un ouvrage publié par M. Pascal Duprat, sous le titre de : Essai historique sur les races anciennes et modernes de l'Afrique septentrionale, 1845), Thiers etc.
Reference : 194948
Paris, Guyot et Scribe, 1842 petit in-4 oblong, 20 feuillets, broché, retenu par une ficelle. Couverture muette et comportant des déchirures (notamment au dos). Qqs feuillets cornés et brunis.
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Reference : 177446
S.l.n.d.; in-8, 16 pp., dérelié. Qqs rousseurs. Annotations à l'encre en marge.
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Reference : 663214
Paris, Hartmann, 1936 gr. in-8, 263 pp., broché.
Cinq articles publiés dans les Notices, inventaires et documents du Comité des Travaux Historiques et Scientifiques, numéro XXII.A. Appolis. Une assiette diocésaine en Languedoc à la fin de l'Ancien Régime. L. de Cardenal. Le "citoyen" de 1791 payait-il plus ou moins d'impôts que le "sujet" de 1790 ? C. Faure. Les papiers du cardinal Fesch aux Archives départementales du Rhône. E. Creveaux. L'occupation étrangère dans le département de l'Aisne en 1814 et 1815. J. Régné. La pénétration des idées nouvelles en Ardèche au début de la Monarchie de Juillet (1830-1836). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Guyot et Scribe, 1832 fort in-8, 8 ff. n. c., 996 pp., 2 ff. n. c., basane brune, dos lisse orné, tranches marbrées (reliure de l'époque). Dos, mors et coins usés.
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1834 - 1836- Affaire Fieschi ( attentat contre Louis-Philippe à Paris) - et Prévenus d'avril ( révolte des ouvriers à Lyon)
Reference : 12283
Affaire Fieschi - Feuille in-4°, sur papier fin, lithographie de Jolliet et Souchois à Bourges, sans date (c. 1836); avec 5 portraits par Charles D. montrant au centre Joseph Fieschi, entouré de Pierre-Théodore-Florentin Pépin, Pierre Morey, Tell Bescher, Victor Boireau. C'est à la suite de l'attentat contre Louis-Philippe, organisé par Giuseppe Fieschi, le 28 juillet 1835. Il fut condamné à mort avec ses complices, en février 1836. Très rare lithographie de Jolliet-Souchois à Bourges. Traces de plis.
Prévenus d'avril. Quelques portraits (9) des prévenus et défenseurs par Alphonse Urruty, lithographie de Ligny publiés à Paris, par Bourdin Libraire. Les prévenus Marc Reverchon, Baune,Carrier, Cavaignac et les défenseurs Garnier-Pagès, Trélat, Audry de Puyraveau, Voyer-D'argenson, Anthony Thouret. C'est à la suite des émeutes du 15 avril 1834, qu'eurent les arrestations de membres de la Société des Droits de l'Homme et le procès dit des "Prévenus d'avril". (Mouillures parfois fortes).(ClBe)
Paris, Guyot et Scribe, 1836 fort in-8, [12]-1014 pp., maroquin rouge, dos à nerfs orné, roulette dorée en encadrement sur les plats, roulette intérieure, tranches dorées (reliure de l'époque).
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Paris, Guyot et Scribe, 1840 in-8, 6 ff. n. c.-1064 pp., demi-percaline aubergine (rel. de l'époque). Qqs rousseurs. Dos passé.
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Paris, Chez A. Guyot et Scribe, 1841 in-8, [8]-1071 pp., demi-basane maroquinée lie de vin, dos lisse orné (reliure de l'époque). Epidermures au mors supérieur, coupes et coins usés, petits manques de papier sur les plats. Rousseurs.
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Paris, Guyot et Scribe, 1844 fort in-8, [8]-1116 pp., basane fauve racinée, dos lisse orné (rel. de l'époque). Qqs épidermures au dos, les dorures estompées. Coins usés. Néanmoins bon exemplaire.
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Paris, Guyot et Scribe, 1846 fort in-8, [14]-1148-[24] pp., basane brune racinée, dos lisse orné (reliure de l'époque). Dos frotté, coins supérieurs abîmés.
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Paris, Guyot et Scribe, 1846 fort in-8, [14]-1148-[24] pp., basane brune racinée, dos lisse orné (reliure de l'époque). Dos et coins usés, manque à la coiffe.
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Paris, Guyot et Scribe, 1847 fort in-8, [4-6]-1160-[8] pp., basane fauve racinée, dos lisse orné (reliure de l'époque). Mouillures en début d'ouvrage.
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Paris, Imprimé par les Presses Mécaniques de Boulé, 1838 6 vol. in-8, broché. Fortes rousseurs.
"Malgré leur célébrité et leur richesse en anecdotes et en portraits, ils ne doivent être utilisés qu'avec beaucoup de précautions. Théophile Gautier n'avait-il pas surnommé leur auteur la duchesse d'Abracadabrantès".Bertier, 2. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Ponthieu et Cie, à Londres, Treuttel et Wurtz, 1827. In-8 de (3)-VI-323-(1) pp., demi-basane lie de vin, dos lisse orné de filets dorés (reliure de l'époque).
Édition originale. Rousseurs.
Paris, P. U. F., 1972 in-8, 201 pp., broché, sous jaquette illustrée. Jaquette abîmée.
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Paris, Bureau de l'observatoire des tribunaux, 1835 in-8, 448 pp., avec deux feuillets dépliants (fac-similés et plans), veau cerise, dos lisse orné de filets et large fleurons dorés, ainsi que de filets à froid, encadrement de simple filet doré et guirlande à froid sur les plats (reliure de l'époque). Abondantes rousseurs, mais bon exemplaire.
Il existe plusieurs relations officieuses des débats de ce procès célèbre, mais celle-ci est la plus complète.Or donc, il était une fois à Saumur la jeune Augustine-Marie de Morell, fille du maréchal de camp baron Charles-Robert de Morell, depuis 1832 commandant de l'Ecole de Saumur, jeune fille de seize ans, romanesque et laide. Cherchant à obtenir les faveurs du beau Emile Clément de La Roncière, au physique avantageux, l'adolescente un peu ingrate ne se remettra pas d'en être dédaignée. Manipulatrice et perverse, elle imagina alors un système de lettres anonymes, couronné, la nuit du 24 septembre 1834, par un simulacre de viol sur sa personne, avec la complicité de sa gouvernante. Ce sont ces bases très fragiles qui vaudront quand même au jeune militaire certes noceur et indocile un procès retentissant devant les Assises de la Seine (29 juin - 4 juillet 1835) et la condamnation à dix ans de réclusion. Ont joué à fond les relations de Morell avec le maréchal Soult et son clan, opposé au père de l'accusé, le général-comte Clément de La Roncière (1773-1854), pour des raisons qui remontent à la période impériale. Le jeune de la Roncière purgera huit ans, mais sera réhabilité le 16 mars 1849 sans révision du procès cependant, par Odilon Barrot, ancien avocat de la famille Morell dans le procès, et devenu Garde des Sceaux. Cette décision lui permettra de poursuivre une carrière militaire, dont le sommet sera ultérieurement le gouvernorat de Tahiti. Ex-dono poussé en lettres dorées au centre du plat supérieur : "A mon frère". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, 1846-1854 9 pièces en un vol. in-4, demi-basane havane, dos lisse orné de filets à froid et dorés, tranches mouchetées (rel. de la fin du XIXe). Dos insolé.
En dépit du titre général poussé au dos, ce recueil hétérogène est plus juridique que politique, même si la plupart des pièces qui le composent se réfèrent aux divers scandales qui marquèrent la fin de la Monarchie de Juillet :I. Cour des Pairs. Attentat du 29 juillet 1846. Arrêt du 18 août 1846. Acte d'accusation. Paris, Imprimerie Royale, août 1846, [2] ff. n. ch., 16 pp. Acte préliminaire du procès de Joseph Henry, le dernier à avoir perpétré un attentat contre Louis-Philippe pendant la Monarchie de Juillet : le 29 juillet, au cours de la célébration officielle des Trois glorieuses, il avait tiré deux coups de feu en direction de la famille royale apparaissant sur le balcon des Tuileries pour ouvrir les festivités. Il fut seulement condamné aux travaux forcés à perpétuité.II. PASQUIER (Etienne-Denis) : Cours des Pairs. Assassinat de Mme la Duchesse de Praslin. Rapport fait par M. le Chancelier de France, président de la Cour des Pairs. Paris, Imprimerie Royale, août 1847, 14 pp.III. Cours des Pairs. Assassinat de Mme la Duchesse de Praslin. Supplément aux pièces produites à la Cour. Paris, Imprimerie Royale, août 1847, 20 pp. Parmi les divers scandales qui émaillèrent les deux dernières années de la Monarchie de Juillet, l'assassinat de la duchesse de Praslin, fille unique du maréchal Sébastiani, par son époux le duc de Choiseul-Praslin, fut le plus lourd de conséquences dans l'opinion publique.IV. PARMENTIER (Marie-Nicolas-Philippe-Auguste) : Cour des Pairs. Affaire des mines de Gouhenans. Observations de M. Parmentier. Paris, Imprimerie Maulde et Renou, s.d. [1847], 34 pp.V. TESTE (Jean-Baptiste) : Cour des Pairs. Affaire des mines de Gouhenans. Observations de M. J.-B. Teste, Pair de France. Paris, Imprimerie Maulde et Renou, s.d .[1847], 47 pp. L'Affaire des mines de Gouhenans est l'autre nom de l'Affaire Teste-Cubières, du nom des principaux protagonistes. Il s'agit d'une corruption du ministre des travaux publics (Teste) pour obtenir la concession d'une mine de sel gemme sise en Haute-Saône. Au terme du procès, Jean-Baptiste Teste est condamné à la peine de la dégradation civique, à 94.000 francs d'amende, et à trois années d'emprisonnement. Amédée-Louis Despans-Cubières est condamné à la peine de la dégradation civique, à 10.000 francs d’amende. Marie-Nicolas-Philippe-Auguste Parmentier est condamné à la peine de la dégradation civique, à 10.000 francs d’amende. Leu-Henry-Alain Pellapra, coupable d'avoir, en 1842 et 1843, commis le crime de corruption est condamné à la peine de la dégradation civique et à dix mille francs d’amende.VI. République française. Assemblée nationale législative. Procès-verbaux de la commission de permanence de 1850. [Paris], Imprimerie de l'Assemblée nationale, Henri et Charles Noblet, janvier 1851, 57 pp.VII. VAVIN (Alexis) : Compte de la liquidiation de la liste civile et du domaine privé du Roi Louis-Philippe, rendu par M. Vavin, liquidateur général, le 30 décembre 1851. Paris, Henri et Charles Noblet, 1852, [2] ff. n. ch., vij-265 pp. VIII. Réponse à la protestation des exécuteurs testamentaires du feu Roi Louis-Philippe, contre le décret du 22 janvier. Paris, typographie de Plon frères, s.d. [1852], 37 pp. IX. [BELLEMARE (Alfred-Gustave) :] Questions importantes d'actualité. I. Droits des neutres en matière de blocus et de prises maritimes, à l'occasion de la confiscation de propriétés anglaises capturées pendant le blocus de Buenos Ayres de 1847 à 1848. - II. Déclaration de neutralité des puissances maritimes. - III. Question des lettres de marque. Les corsaires et les agents de la Russie aux Etats-Unis. Note recommandée à l'attention des gouvernemens de France et d'Angleterre. Pau, Imprimerie et lithographie de E. Vignancour, s.d. [1854], titre, 34 pp., un f. n. ch. Un seul exemplaire au CCF (BnF). Exemplaire du château des Coudreaux, avec cachet humide. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Ll. dd., 1844-1872 27 pièces in-4, en feuilles, cousues.
Très important ensemble de documents épiscopaux (lettres, circulaires, mandements) de la fin de la Monarchie de Juillet et du Second Empire, très variés dans leurs objets, mais illustrant, dans l'inimitable style épiscopal, les difficiles relations du monde catholique avec le pouvoir.Nous les présentons, classés par ordre d'auteur :BONALD (Louis-Jacques-Maurice de). / Lyon. Fils du théoricien contre-révolutionnaire Louis-Gabriel-Ambroise, Louis-Jacques-Maurice de Bonald (1787-1870), archevêque de Lyon de 1839 à sa mort, forme un peu le pendant religieux des doctrines absolutistes de son père, en sus d'un ultramontanisme déclaré qui le fit recommander à la délicate succession du cardinal Fesch. 1. Mandement (...) portant condamnation d'un livre intitulé : L'Avenir prochain de la France, etc., par M. l'abbé Nicod, curé de la Croix-Rousse. Lyon, Imprimerie d'Antoine Périsse, 1851, 35 pp. Pièce très rare et des plus intéressantes pour l'histoire de l'influence du mouvement survivantisme dans le diocèse de Lyon. L'abbé Claude-François Nicod, curé de la Croix-Rousse de 1830 à 1853, avait effectivement commis en 1850 un petit écrit ("L'Avenir prochain de la France entrevu dans les vrais principes de la société, de la liberté, de la souveraineté, soit populaire, soit nationale, et dans la révolution de 1789"). Dans une prose confuse et obscure, l'auteur annonçait la venue d'un "réparateur" des maux que la révolution de 1789 avait diffusés à profusion, et ce réparateur, troisième libérateur après Moïse et Jésus, n'était autre que le baron de Richemont, à savoir un des plus remarquables imposteurs ayant réussi à se faire passer pour Louis XVII, décrit comme semblable au Christ. Le cardinal de Bonald était, comme toute sa famille, un bon légitimiste, mais là, le bouchon a dû lui sembler être poussé un peu loin ... Tout le reste de l'ouvrage baigne dans les fumées de l'eschatologisme politique et religieux propre au survivantisme depuis Martin de Gallardon, et la mode en était vraiment passée, même chez les âmes naïves, en ces années 1850 (Richemont est au demeurant mort dans l'archidiocèse de Lyon, à Gleizé, au château de Vaurenard, en août 1853).2. Lettre circulaire de S. Em. Mgr le Cardinal de Bonald, archevêque de Lyon et de Vienne, adressée au clergé de son diocèse. Lyon, Imprimerie d'Antoine Périsse, s.d. [1851], 2 pp. Très brève missive du 12 février 1851 qui a pour objet de faire connaître au clergé lyonnais la soumission obtenue de Claude-François Nicod, curé de la Croix-Rousse de 1830 à 1853 (cf. pièce précedente). 3. Lettre pastorale (...) à l'occasion du Carême de 1855. Ce qui allume la colère de Dieu. Lyon, Imprimerie d'Antoine Périsse, 1855, 18 pp. Quels sont donc les actes qui provoquent le courroux divin, lequel s'exprime par les épidémies et les mauvaises récoltes ? Eh bien, le travail du dimanche ("la profanation du dimanche"), la lecture de fictions et les divertissements (pardon, "la corruption des moeurs"), les danses ("corruptrices" elles aussi). Il ne manque que la sodomie, mais ce doit être un oubli, et puis à Lyon, ça n'existe pas.4. Lettre adressée à S. Exc. M. le ministre de l'Instruction publique et des cultes, à l'occasion de la circulaire de M. le ministre de l'Intérieur sur la publication des mandements et lettres pastorales. Lyon, Imprimerie de Jean-Baptiste Pélagaud, s.d. [1860], 6 pp. Le contexte est celui de la multiplication des mandements et lettres épiscopaux protestant contre l'envahissement des possessions temporelles de la Papauté. Le ton menaçant adopté par maints épiscopes rendit nerveux le ministère de l'Intérieur, et il dut rappeler à l'ordre les contrevenants. La mercuriale ne fut évidemment pas du goût de Leurs Grandeurs.DONEY (Jean-Marie). / Montauban. Issu de l'institution si particulière du grand séminaire de Besançon, Jean-Marie Doney (1794-1871) fut évêque de Montauban de 1843 à sa mort. Il ne sortit pas de la commune médiocrité des prélats français du XIXe siècle, en dépit de ses convictions mennaisiennes, déjà dépassées quand il fut nommé au siège de Montauban à la suite d'une opportune intervention de Montalembert.5. Mandement (...) à l'occasion du retour du Souverain Pontife dans la ville de Rome. Montauban, Charles Forestié fils, s.d. [1850], 11 pp. Sur le retour à Rome de Pie IX, le 12 avril 1850, après un exil de presque deux ans à Gaète.6. Mandement (...) pour le Carême de l'an de grâce 1852. Montauban, Charles Forestié fils, s.d. [1852], 15 pp. Après une exhortation de base à la sauce pieuse, renferme essentiellement les dispositions prises pour les dispenses du jeûne du Carême et celles préparatoires au Jubilé.7. [Lettre à ses confrères dans l'épiscopat]. Montauban, Charles Forestié fils, s.d. [1852], 20 pp. Du 31 juillet 1852. Critique, sous forme d'"observations confidentielles" (mais livrées à la publication), l'initiative de modération prise par Mgr Dupanloup dans l'affaire des classiques "païens", et sa demande d'une déclaration commune de l'épiscopat français, pour éviter de mettre l'Eglise catholique en porte-à-faux dans la ridicule querelle éducative soulevée par Gaume. Doney fut en effet l'un des rares évêques à approuver sans réserve la position si délirante de l'abbé Gaume dans son Ver rongeur (1851). Il faut dire que Jean-Joseph Gaume avait été l'élève de l'abbé Doney au grand séminaire de Besançon. DONNET (Ferdinand-François-Auguste). / Bordeaux.8. Lettre de M. l'archevêque de Bordeaux à M. Odilon-Barrot, président de la Commission de la Chambre des députés chargée d'examiner le projet de loi sur la liberté d'enseignement. S.l.n.d. [1844], 28 pp. Suivi de missives où le prélat réitère ses inquiétudes auprès du roi Louis-Philippe, du Garde des Sceaux, de l'archevêque de Paris, et au ministre des Affaires étrangères. Récemment promu à l'archevêché de Bordeaux (1839), le futur cardinal Donnet (1795-1882) inaugura son interminable épiscopat par une opposition aussi bruyante que possible au projet de loi de 1844 sur la liberté de l'enseignement secondaire.9. [comme président] Lettre des évêques de la province de Bordeaux à l'occasion du Concile tenu à Agen au mois de septembre 1859. Bordeaux, Imprimerie G. Gounouilhou, s.d. [1861], 17 pp. A ne pas confondre avec la Lettre synodale des mêmes évêques publiée à Agen à la fin du concile. Notre missive, datée du 19 décembre 1860 est destinée aux fidèles, et énumère, en 18 points, des banalités pieuses. A noter cependant que l'un des points principaux de ce concile provincial concerna (déjà) la séparation des trois évêchés "coloniaux" (Basse-Terre, Saint-Pierre et Saint-Denis de la Réunion) de la province ecclésiastique de Bordeaux, à laquelle ils avaient été rattachés à leur création en 1850 pour des raisons liées aux communications ; mais cette séparation attendit 1905 pour se réaliser. Au CCF, exemplaires seulement à la BnF, La Rochelle et Périgueux.DUPANLOUP (Félix). / Orléans.10. Lettre de Mgr l'évêque d'Orléans à son clergé relative à la collation des grades théologiques dans le diocèse d'Orléans. Paris, Charles Douniol, 1872, 15 pp. in-8. De tout temps préoccupé des questions d'éducation, Félix Dupanloup veniat d'obtenir de Pie IX le renouvellement par bref du privilège accordé en 1855 au diocèse d'Orléans de conférer au clergé diocésain les grades canoniques.GINOUILHIAC (Jacques-Marie-Achille). / Grenoble et Lyon.11. Lettre circulaire (...) sur les accusations portées dans la presse contre l'encyclique de N.S.P. le Pape et le Syllabus. Grenoble, Typographie Baratier, 1865, 54 pp. C'est peu dire que la promulgation de l'encyclique Quanta cura (8 décembre 1864) avec sa théorie de condamnations de presque tous les types de modernité idéologique, sociale et politique, fit grand bruit dans la presse française indépendante ; il y eut un véritable tollé, pas toujours de bonne foi au demeurant. La position épiscopale fut, à chaque fois singulière (il n'existait aucun organe commun, canonique ou légal, d'expression de l'épiscopat en tant que corps) et délicate (en fonction de ses tendances théologiques personnelles). Ce fut le cas de Jacques Ginouilhiac (1806-1875), qui fut évêque de Grenoble de 1853 à 1870, avant d'être élevé au siège primatial de Lyon en remplacement du cardinal de Bonald. Il avait la réputation d'un modéré et se devait d'ailleurs se ranger parmi les opposants à l'infaillibilité lors du Concile du Vatican (la fameuse "minorité"), ce qui lui coûta le chapeau de cardinal, et il demeura un des rares archevêques de Lyon à ne pas le recevoir.LADOUE (Thomas-Casimir de). / Auch et Nevers.12. Lettre-circulaire adressée au clergé et aux fidèles du diocèse d'Auch par le vicaire capitulaire, le siège vacant, à l'occasion de la mort de Monseigneur Antoine de Salinis. Auch, J.-A. Portes, s.d. [1861], 12 pp. Du 2 février 1861. C'est le 30 janvier de la même année que mourut Louis-Antoine de Salinis, après un bref épiscopat de quatre années à Auch. Vicaire général de l'archidiocèse, Thomas-Casimir de Ladoue (1817-1877) sera ultérieurement préconisé évêque de Nevers (1873).LANDRIOT (Jean-François). / Reims. Jean-Baptiste-François Landriot (1816-1874) fut archevêque de Reims de 1866 à sa mort, transféré de La Rochelle. Il ne gouverna que peu de temps le diocèse dont les travaux du Concile du Vatican et la maladie l'éloignèrent successivement. A noter qu'il fut, à Vatican I, l'un des rares pères de la minorité. 13. Instruction pastorale et mandement de Mgr l'archevêque de Reims, pour le saint temps de Carême 1869. Reims, P. Dubois, 1869, 34 pp., [2] ff. n. ch. Essentiellement une exhortation spirituelle des plus classiques en ce temps quadragésimal : la faute, le péché, la rédemption, etc.PARISIS (Pierre-Louis). / Langres et Arras.14. Instruction pastorale et mandement de Monseigneur l'évêque de Langres, sur le chant de l'Eglise, suivis de l'ordonnance pour le saint temps de Carême de l'an de grâce 186. Langres, Laurent fils, 1846, 42 pp. Evêque de Langres de 1834 à 1851, Pierre-Louis Parisis (1795-1866) figura parmi les prélats français dont le zèle ultramontain fut constamment le plus exalté : à ce titre, il introduisit dans le diocèse de Langres le rit romain et imposa le chant grégorien pour la célébration de tous les offices. Cette instruction pastorale tourne essentiellement autour de la règlementation de la musique et du chant dans la liturgie du diocèse.15. Instruction pastorale de Monseigneur l'évêque de Langres, sur le droit divin dans l'Eglise. Paris, A. Sirou et Desquers, 1846, 29 pp. Commençant par un exposé ecclésiologique assez classique à l'époque, cette instruction du très ultramontain Parisis (1795-1866) se termine par des consignes regardant la surveillance des écoles primaires, qui était en partie dévolue au clergé paroissial.16. Mandement (...) pour la publication de l'encyclique du 19 janvier 1860. Arras, Alphonse Brissy, s.d. [1860], 11 pp. Sur l'encyclique Nullis certe, remerciant les catholiques du monde entier pour leur soutien pendant la Guerre de 1859. Devenu évêque d'Arras en août 1851, Pierre-Louis Parisis intensifia encore, si possible, ses tendances ultramontaines.SALINIS (Louis-Antoine de). / Amiens et Auch.17. Mandement (...) pour le Carême de l'an de grâce 1851 et pour la publciation de l'indulgence plénière en forme de jubilé accordée par N. S. P. le Pape Pie IX. Amiens, Imprimerie de Lenoel-Herouart, s.d. [1851], 29 pp.18. Mandement (...) pour le Carême de l'an de grâce 1854. Amiens, Imprimerie de Lenoel-Herouart, s.d. [1854], 19 pp.19. Mandement (...) qui prescrit des prières à l'occasion de la Guerre d'Orient. Amiens, Lenoel-Herouart, s.d. [avril 1854], 23 pp. A l'occasion des débuts de la guerre contre la Russie, on notera tout un développement de théologie historique des plus archaïques sur la nature de l'Empire des Tsars, qui serait ontologiquement ennemi de l'Eglise catholique.20. Instruction pastorale de Mgr l'évêque d'Amiens, pour le Carême de l'an de grâce 1856, sur la paix. Amiens, Imprimerie de Lenoel-Herouart, s.d. [1856], 16 pp. Ce devait être le dernier Carême présidé à Amiens par Louis-Antoine de Salinis, évêque de cette ville depuis 1849, puisqu'il fut élévé le 16 juin 1856 à l'archevêché d'Auch.21. Lettre pastorale de Monseigneur l'archevêque d'Auch, à l'occasion de son installation. Auch, J.-A. Portes, s.d. [1856], 8 pp. C'est en 1856 que Louis-Antoine de Salinis (1798-1861) fut transféré du siège d'Amiens qu'il occupait depuis 1849 à celui d'Auch. Cette promotion récompensa l'adhésion de l'ancien mennaisien au régime impérial autoritaire.22. Mandement (...) pour le saint temps de Carême. Auch, J.-A. Portes, s.d. [1857], 23 pp.23. Mandement (...) pour le saint temps de Carême. Auch, J.-A. Portes, s.d. [1858], 31 pp.24. Mandement (...) pour le saint temps de Carême. Auch, J.-A. Portes, s.d. [1859], 6 pp.25. Lettre circulaire de Monseigneur l'archevêque d'Auch au clergé de son diocèse, et mandement pour le saint temps de Carême de l'an de grâce 1860. Auch, J.-A. Portes, s.d. [1860], 20 pp. 26. Circulaire de Monseigneur l'archevêque d'Auch à l'occasion de la Guerre d'Italie. Auch, J.-A. Portes, s.d. [1859], 8 pp. Admirable exemple de la position épiscopale située quelque part entre le marteau et l'enclume en ce début d'année 1859 où fut décidée l'intervention italienne : citant tour à tour la circulaire du ministre de l'Instruction publique et des cultes demandant des prières publiques spéciales pour le succès des armes de la France et l'encyclique Cum sancta Mater de Pie IX (27 avril 1859), l'archevêque jongle avec ses devoirs de sujet de Napoléon III et son attachement à la papauté menacée, sans le dire, par les événements.27. Lettre (...) à l'occasion de l'encyclique du pape Pie IX et de la paix. Auch, J.-A. Portes, s.d. [1859], 7 pp. Sur la brève lettre Qui nuper du 18 juin 1859, par laquelle Pie IX clamait sur la "persécution" infligée aux catholiques en Italie. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
vol. in-8, 200x130, jolie reliure demi cuir, couvertures conservées, 128pp, bel exemplaire Paris, chez Menard, 1837 ref/118
L'ouvrage propose une analyse historique détaillée de l'évolution de la monarchie française, avec un focus sur la période qui va depuis ses origines jusqu'à la Révolution de 1848. L'objet principal étant : l'examen de l’histoire de la monarchie française, justification des formules politiques et sociales utilisées depuis l’origine de la monarchie française (Moyen Âge) jusqu'à 1848 (Révolution et chute de la monarchie). L’auteur explique les raisons derrière les décisions politiques, sociales et monarchiques, en analysant les textes historiques, et avec une explication détaillée des évolutions institutionnelles et politiques françaises, ainsi que la perspective critique sur les événements majeurs ayant conduit à la fin de l’Ancien Régime. Cet ouvrage est un travail de synthèse historique rigoureux sur la monarchie en France, avec une attention particulière à la justification des choix politiques qui ont marqué son évolution.
Paris-Lyon, 1862 3 vol. in-8, V-6 à 395 pp., 416 pp. et 405 pp., 1 f. d'errata, portrait photographique en frontispice du tome 1, demi-basane violine, dos à nerfs (rel. de l'époque). Rousseurs éparses, qqs mouillures, plus fortes au tome 2.
Seconde édition, tout aussi rare que la première.Le premier volume retrace les débuts de la carrière de Raymond d'Aiguy en Haute-Garonne et à Niort. Le second nous emmène en Alsace, notre auteur étant nommé au parquet de Colmar ; il est par la suite nommé avocat général à Bastia de 1842 à 1844. Son témoignage sur la Corse à cette période est particulièrement intéressant. C'est de Lyon (tome 3) qu'il assiste à l'avènement du Prince-Président. Il raconte ses souvenirs de magistrat dans cette ville et assiste au passage des troupes en partance pour la Crimée.Peu connus, ces souvenirs ont été rédigés par l'auteur pour ses enfants.Le portrait photographique n'était pas présent dans les exemplaires précédemment rencontrés.Bertier, 7.Exemplaire de l'auteur ou d'un membre de sa famille, avec l'ex-libris d'Aiguy, offert par le petit-fils de l'auteur (envoi). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris. Firmin Didot. 1838. In-8 (142 x 225mm) broché, couverture jaune imprimée, 32 pages + 4 pages; Du remboursement et de la conversion de la rente à 5 p. %. Examen de l'ouvrage publié sous ce titre par Jules Ouvrard Fils. Bon exemplaire, non coupé.