‎Arrêté du Comité de salut public de la Convention nationale, qui interdit aux amidoniers la faculté d'employer des grains propres à la nourriture de l'homme en date du 22 ventôse an 3‎

‎Paris, Impr. Nationale, An III in-8, 2 pp. ‎

‎Il est interdit d'employer dans les fabriques d'amidon d'autres grains que ceux qui seront constatés par un procès-verbal dressé par deux commissaires de la municipalité. ‎

‎Ensemble de L.A.‎

‎Amiens, 1795 3 pièces in-4, en feuilles. ‎

‎Trois missives post-thermidoriennes sur les difficultés d'approvisionnement d'une commune de la Somme très éprouvée par ailleurs par la politique de la Terreur :I. Du 23 germinal an III [12 avril 1795] : Le Conseil général de la commune d'Amiens au citoien André Dumont, représentant du peuple. Demande de secours "dans la détresse où elle [la ville] se trouve". André Dumont (1764-1838) était député de la Somme à la Convention nationale ; il sera réélu par le même département pour les Cinq-Cents. Signatures de tous les membres du Conseil.II. Du 12 frimaire an IV [3 décembre 1795] : Le Conseil général de la commune d'Amiens à André Dumont représentant du peuple. Accompagne l'envoi d'un rapport sur les travaux de la commune relatifs aux subsistances. "Si quelqu'un a contribué efficacement à préserver notre commune des horreurs de la disette, c'est vous."III. Du 5 nivôse an IV [26 décembre 1795] : L'administration municipale d'Amiens au représentant du peuple André Dumont. Sur un secours de 6000 quintaux de grains. ‎

‎Histoire de France depuis les Temps les plus reculés jusqu’à la révolution de 1789.‎

‎Histoire de France depuis les Temps les plus reculés jusqu’à la révolution de 1789. Suivie de l’histoire de la République Française, du Directoire, du Consulat, de l’Empire, de la Restauration, de la Révolution de 1830 et du règne de Louis PHILIPPE jusqu’à 1840. 4 Tomes en 4 volumes in 8 demi-chagrin rouge, à nerfs, titre, tomaison, caissons, filets, dorés ; Filets à froid. Tome premier : Portait de l’auteur (ANQUETIL à pas de page de titre- 500 pages. Tome second : titre 563 pages. Tome troisième : couverture de livraison illustrée avec titre-566 pages, 1 page de table des matières ; Tome quatrième : texte de Charles MARCHAL, couverture de livraison en frontispice. Illustrations hors texte. Paris F.CAJANI éditeur des publications Nationales 1844. Coins plus ou moins émoussés. ‎

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‎LA JEUNESSE DE STENDHAL. Grenoble 1783-1799, Paris-Milan 1799-1802.‎

‎Paris Honoré Champion 1919. 2 volumes in-8 broché 4 feuillets non chiffrés II-XVIII 1 feuillet non chiffré 4-403pp et 4 feuillets non chiffrés 4-244pp. 1 des 100 exemplaires numérotés sur papier de Hollande, non coupé, en bon état et bien complet.‎

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‎Collection "Bibliothèque Stendhalienne".‎

‎Pensées sur l'administration de l'armée‎

‎S.l., s.d. (vers 1796) in-folio, [4] pp. n. ch., en feuille. ‎

‎Très curieux exercice de réflexions et de propositions faites, en 24 points, vraisemblablement à destination de l'Armée d'Italie, qui est évoquée deux fois dans les articles ("Nous n'appercevons pas le terme de notre séjour en Italie ; il peut se prolonger de manière à nous donner quelqu'inquiétude sur l'entretien et l'aliment d'une armée qui se grossit chaque jour"). La rareté de ce document, non signé, semble provenir de sa nature de "rapport préliminaire" interne, destiné à un petit nombre de décideurs (officiers supérieurs ?) ; la typographie semble bien indiquer de surcroît une impression faite dans la Péninsule, peut-être sur des presses régimentaires utilisant des casses locales.Aucun exemplaire au CCF ni au Worldcat. ‎

‎Discours prononcé à la suite du message du Directoire exécutif sur la victoire remportée par l'armée française et batave sur les Anglos-Russes. Séance du premier vendémiaire an 8‎

‎Paris, Imprimerie nationale, An III in-8, 4 pp., dérelié. ‎

‎"Je vous salue aussi, amis de la liberté et de l'égalité ...hommes libres de tout l'univers! La huitième année de la République française commence; elle sera votre bonheur et le nôtre".Martin & Walter, III, 25177. ‎

‎P.S. "Leroux" adjoint aux adjudants généraux‎

‎Au Q.G. à Oberingelheim, 12 vendémiaire an 4e, 4 octobre 1795 , 3 pp. bi-feuillet in-folio, en tête de l'"Armée de Rhin et Moselle devant Mayence" avec petite vignette gravée ; 2 coins intérieurs rognés avec très léger manque. Sinon très bon état. ‎

‎Extrait pour copie d'un ordre du jour de l'état-major de l'Armée, concernant diverses mesures prises par la Convention par décret du 28 fructidor, sur le paiement des soldes ; suivent les instructions pour la mise en application du décret, mesures données par les adjudants généraux Pille, Liebert, Aubertin, et signé ici par "Leroux, adjoint aux adjudants généraux" du 6e Régiment de dragons et les 2 chefs de brigade de droite et de gauche ;"(…) art. 1er, à compter du 1er vendémiaire prochain, les officiers de tous grade des armées de terre & de mer en activité de service jouiront d'un suplément de solde de huit livres en numéraire par mois ; art. 2e, ce suplément de solde leur sera payé le 30 de chaque mois (…) ; Il résulte de ce décret que l'indemnité est la même pour les officiers de tout grade et de toute arme ; que l'activité de service est une condition essentielle pour en jouir (…). Les officiers d'artillerie et de génie, les commandants amovibles et adjudant de place seront payé de cette indemnité sur les revues des commissaires des Guerres (…) ; enfin les militaires composant le grand Etat-Major de l'armée, les adjoints et aide de camp, recevront ce suplément de solde sur les ordonnnces des commissaires ordonnateurs (…)." Ce supplément calculé au prorata de la durée de service des militaires, il devra être fourni un état nominatif par les différents conseils de régiments ; il est précisé dans la note qu'un payeur divisionnaire établi au quartier général, "acquitera la solde des troupes situées sur la rive gauche du Rhin et Binge et Openheim, celle située sur la rive droite et qui faisait partie de l'armée de Rhin et Moselle avant le passage du fleuve."Suivent des mesures propres à l'organisation du service d'état-major : "Les divisions composant le corps d'armées devant Mayence sont invitées à fournir dans le plus court délai, chacun sept boulangers (…). Les chefs des bataillons qui seront de service enverront régulièrement au bureau de l'état-major à Bodenheim, à quatre heures du soir et à quatre heure du matin, leurs rapports de visites des postes (…)."Petite vignette révolutionnaire en-tête (inconnu de Boppe & Bonnet). ‎

‎L.S. au commissaire des Guerres Chappuy chargé de la Police des places de Coni et Cera‎

‎Au Q.G. à Milan, 7 prairial an 6, 1798 in-folio, 2 pp. sur papier en-tête du commissaire ordonnateur Aubernon, Armée d'Italie, vignette gravée, filigrane. ‎

‎Intéressante lettre administrative du commissaire ordonnateur, datée du 7 prairial (26 mai 1798), concernant la délivrance du certificat aux invalides de guerre :"(…) J'ai décidé que désormais le certificat du Conseil d'administration attestant les blessures des guerres serait joint à la revüe de solde ; que néanmoins cette formalité ne serait pas exigible pour les invalides dont les corps se trouveraient dans l'intérieur de la France (…) ; que l'invalide ne garderait pour titre, que le certificat de visite des officiers de santé (…)."Originaire d'Antibes, Philippe Aubernon (1757-1832) avait été nommé commissaire des guerres en octobre 1792, lors de la formation de la 1ère Armée des Alpes-Maritime sous Anselme. Commissaire ordonnateur en 1793, il fut chargé de l'administration et du ravitaillement de l'Armée d'Italie et des troupes présentes au siège de Toulon. Il est ensuite aux ordres de Massena puis de Scherer, prend part à la victoire de Loano. Lorsque Bonaparte vint assumer le commandement de l'armée d'Italie, il nomma Philippe Aubernon ordonateur en chef de son armée (novembre 1797). Constamment aux côtés du général en chef, Aubernon lui rendit de rééls services notamment à la bataille d'Arcole. Après la paix de Campo-Formio, il demeura en Italie et prendra part au siège de Gênes sous Massena.Belle vignette révolutionnaire. ‎

‎L.S. (griffe) au citoyen Gaspard Pinet invalide pensionné, retiré à Chatillon d'Azergue par Lyon‎

‎Paris, 13 pluviôse an 4e, 2 février 1796 , 1 pp. bi-feuillet in-folio, en-tête du ministre de la Guerre avec vignette, adresse au verso avec cachet du ministère, apostille à l'intérieur ; plis marqués. ‎

‎Adresse du ministre concernant une inscription dans la compagnie de vétérans nationaux détachée à Lyon. N'ayant plus de place, le ministre propose la compagnie stationnée au Puy et demande de lui faire parvenir son brevet de pension pour pouvoir statuer. Pièce contresignée par le commissaire des Guerres "Blanchon", chargé de la 5e Division du ministère, bureau des Vétérans, avec apostille sur la décision du ministre.Officier vétéran de la guerre des Amériques, Aubert-Dubayet (1757-1797) avait été élu député de l'Isère à la législative dont il fut un temps le président. Il servira à l'Armée du Rhin dès 1792, promu général en avril 1793, employé en Vendée puis à nouveau en Allemagne à Mayence sous Kléber ; plusieurs fois arrêtés et emprisonné sous la Terreur, il aura à justifier de sa conduite républicaine. Le Directoire le nommera commandant l'Armée des Côtes de Cherbourg (1795), ministre de la Guerre (1795-1796), ambassadeur près la Porte ottomane. ‎

‎Souscription autographe signée sur un mémoire‎

‎Paris, 14 frimaire an 4, 5 décembre 1795 , 2 pp. 1/2 bi-feuillet in-folio, en-tête du "Rapport du département de la Guerre" avec vignette ronde de l'Armée de Terre. ‎

‎Souscription autographe signée d'Aubert-Dubayet, alors ministre de la Guerre, concernant un mémoire d'un capitaine "au 1er Bataillon des Amis de la République" sollicitant une retraite en considération de ses infirmités et son admission à la Maison nationale des Invalides ; "(…) L'on observe au ministre que l'art. 2 du titre 1e de la Loi du 16 may 1792, porte qu'il ne sera reçu à la maison nationales des militaires invalides que des militaires estropiés au service ou qui auront atteint l'âge de caducité. Le Cit. de Laplace qui jouit dune pension de 197ll 17 s qu'il vait obtenue le 31 xbre 1797 lors de la supression de la Garde nationale parisienne soldée, ne parait pas réunir les conditions exigées (…)." Le rapport observe cependant qu'il a deux certificats attestant des suites de fatigues de la guerre jointe à la surdité et à la faiblesse de sa vue, et demande son admission aux invalides.Suit la note autographe du ministre qui approuve l'admission, "attendu que le citoyen Delaplace a parfaitement bien servi au siège de Mayence et dans la Vendée (…)."Officier vétéran de la guerre des Amériques, Aubert-Dubayet (1757-1797) avait été élu député de l'Isère à la législative dont il fut un temps le président. Il servira à l'Armée du Rhin dès 1792, promu général en avril 1793, employé en Vendée puis à nouveau en Allemagne à Mayence sous Kléber ; plusieurs fois arrêtés et emprisonné sous la Terreur, il aura à justifier de sa conduite républicaine. Le Directoire le nommera commandant l'Armée des Côtes de Cherbourg (1795), ministre de la Guerre (1795-1796), ambassadeur près la Porte ottomane. ‎

‎Histoire politique de la Révolution française Origines et développement de la Démocratie et de la République (1789-1804). Deuxième édition‎

‎Paris, Librairie Armand Colin, 1903 fort gr. in-8, XII-805 pp., index, demi-basane caramel, dos à nerfs ornés de filets dorés Petites épidermures sur les mors et sur un nerf. (reliure postérieure).‎

‎L'auteur se propose de montrer comment les principes de la Déclaration des droits de l'homme – et plus particulièrement le principe de l'égalité des droits et celui de la souveraineté nationale – ont été mis en œuvre, de 1789 à 1804, dans les institutions, ou interprétés dans les discours, dans la presse et dans les diverses manifestations de l'opinion publique. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Paris pendant la réaction thermidorienne et sous le Directoire du 10 thermidor an II au 19 brumaire an VIII. Recueil de documents pour l'histoire de l'esprit public à Paris‎

‎Paris, Cerf, Noblet et Quantin, 1898-1902 5 vol. gr. in-8, demi-chagrin vert, dos à nerfs Dos passé. (rel. de l'époque).‎

‎Bon exemplaire. ‎

‎La France et Paris sous le Directoire.. Lettres d'une voyageuse anglaise, suivies des lettres de Swinburne (1796-1797).‎

‎ Paris, Firmin-Didot, 1888. In-12 en demi-chagrin à la bradel postérieure, couverture conservée.. Xxiii, 319 pp. Bel état. Impressions de voyage d'une anglaise en France sous le directoire. Un témoignage modeste mais sincère sur une époque de nôtre histoire qu'on a pu juger avec passions. Ils traversent un pays encore couvert des traces de la terreur, les campagnes paraissent florissante alors que les grandes villes ont soufferts, les églises et l'éducation aussi...‎

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‎Journal de la liberté de la presse. [Avec :] Le Tribun du peuple, ou Le Défenseur des droits de l'homme‎

‎Paris, EDHIS, 1966 2 vol. in-8, [2] ff. n. ch., 338 pp., avec un tableau dépliant hors texte ; [2] ff. n. ch., 8 pp., 308 pp., brochés. ‎

‎Réimpression anastatique des 32 numéros du Journal de la liberté de la presse (an II & an III), ainsi que des numéros 34-43 de sa continuation des ans III & IV (le numéro 33 n'a jamais paru).Il s'agit du troisième périodique de Gracchus Babeuf (après le Journal de la Confédération et Le Correspondant picard), aussi rarissime que les deux autres : paru à partir du 3 septembre 1794, il changea de titre le 14 vendémiaire an III [5 octobre 1794] et sa vocation était de combattre avec la dernière énergie la réaction thermidorienne, ce qui valut au tribun une incarcération pour outrage à la Convention nationale, à la demande de Tallien. Il fut emprisonné à Arras le 19 pluviôse an III [7 février 1795].Martin & Walter, Journaux, 645 (pour l'originale). ‎

‎Les Classiques de la Révolution française publiés sous la direction d'Albert Mathiez et Georges Lefebvre. Pages choisies recueillies, commentées, annotées, avec une introduction et une bibliographie critique par Maurice Dommanget‎

‎Paris, Armand Colin, 1935 in-8, XI pp., 330 pp., broché. ‎

‎L'ouvrage fait suite à la monographie Babeuf et la Conjuration des Égaux, parue dès 1922. Le militant communiste Maurice Dommanget (1888-1976) s'était fait, en autodidacte, l'historien des grandes figures du socialisme révolutionnaire, dont évidemment ce bon Babeuf, dont la pensée et l'action forment comme le mythe d'origine du communisme révolutionnaire depuis la biographie de Buonarotti (vues que l'historiographie la plus récente s'attache à nuancer, voire à nier). Précieux exemplaire du célèbre historien de la maçonnerie Albert Lantoine (1869-1949), avec non seulement un envoi autographe de l'auteur, quelques annotations manuscrites de Lantoine sur les passages relatifs à la maçonnerie, mais surtout 6 L.A.S. de Dommanget, toutes envoyées de Morvillers (Oise), où il enseigna comme instituteur de 1911 à 1948 :1. Du 9 novembre 1935 : sur la réception de l'ouvrage de Lantoine, Histoire de La Franc-Maçonnerie française. La Franc-Maçonnerie dans L'État (1925). - 2. Du 20 novembre 1935 : annonce l'envoi de son Babeuf ainsi que de Blanqui à Belle-Île. - 3. Du 26 novembre 1935 : sur l'activité maçonnique d'Eugène Pottier. - 4. Du 11 décembre 1935 : incident postal dans l'expédition du Babeuf (déjà ..). - 5. Du 17 décembre 1935 : problème avec l'éditeur pour le Blanqui. - 6. Du 7 février 1936 : remercie pour la recension élogieuse des Pages choisies par Lantoine. ‎

‎Vues des champs de bataille de Napoléon en Italie dans les années 1796, 1797 et 1800. Dessinées sur les lieux par M. Bagetti, capitaine ingénieur-géographe. Gravées et terminées au Dépôt de la Guerre, sous la direction de M. le Lieutenant-Général Pelet‎

‎Paris, 1835 in-plano (68,5 x 52 cm), [4] ff. n. ch. (titre et table des planches), et 68 grandes planches à double page, gravées par Perdoux, Desaulx, Cardano, Misbach, Schroeder, Lameau, Fortier, etc., d'après les dessins de Bagetti ; le tout monté sur onglets demi-maroquin vert, dos lisse Taches et rousseurs à certaines planches, trace de pliure à la page de titre. (reliure à l'imitation).‎

‎RARISSIME SUITE DE VUES MILITAIRES sur les campagnes d'Italie, représentant les villes, bourgs et champs de bataille qui furent le théâtre des opérations dans les deux campagnes d'Italie menées sous la direction de Bonaparte.Bien complet de la planche 40bis, annoncée à la table, et représentant le bourg de Bignasco.Elle ne figure pas dans les exemplaires des dépôts publics qui annoncent tous 67 planches.L'exemplaire du Prince de la Moskowa qui est passé entre nos mains ne comportait pas non plus cette planche.L'intérêt de ces vues n'est pas seulement historique, car elles témoignent d'une utilisation déjà romantique du paysage et de la nature comme arrière-plan et en même temps signe de l'activité humaine qui s'y déroule, à savoir ici la guerre : car les lieux, naturels ou construits, admirablement reproduits, n'y forment pas seulement un décor, mais annoncent et représentent l'action dont ils sont partie prenante, résultat d'autant plus surprenant que, à la différence d'autres scènes non italiennes, l'artiste ne fut pas sur les lieux au moment des combats, mais reprit, quelques années plus tard, les scènes par des esquisses crayonnées souvent assez sommaires, comme on le verra ci-après. L'on pourra contempler longuement les villes, et les quelques monastères qui sont représentés (comme le Saint-Bernard) : la vérité du paysage italien est frappante pour celui qui a eu l'occasion de déambuler, en touriste, aux heures chaudes, dans les plaines du nord du pays, ou d'aborder une ville, un bâtiment, repliés sur leur torpeur.Le Piémontais Giuseppe Pietro Bagetti (1764-1831), peintre paysagiste et ingénieur-géographe, eut deux carrières successives. La première, au service de Victor-Amédée III, Roi de Sardaigne, son souverain naturel, qui avait tôt remarqué son talent, lui permit d'accompagner, à partir de 1793, les troupes piémontaises stationnées dans le Comté de Nice puis envoyées à Toulon au moment de l'occupation de ce port par les Anglais. A son retour, il fut chargé d'enseigner la topographie militaire à l'Ecole du Génie de Turin. C'est à ce titre qu'il assista, mais de loin, à la première campagne d'Italie, et à la conquête du Piémont par les Français.Sa seconde carrière commence à la fin de fructidor an VIII [septembre 1800] quand, sur la proposition des généraux Dupont et Oudinot, il entra au Cabinet historique et topographique, dirigé par l'adjudant-général Brossier. Affecté au cours de l'an IX auprès de l'Armée d'Italie comme capitaine ingénieur-géographe, sous les ordres du général Brune, il dut y exécuter, d'après nature et sous la direction de Joseph-François-Marie Martinelli, dit de Martinel, une série d'aquarelles relatives aux actions militaires des deux campagnes italiennes sous les ordres de Bonaparte. En réalité, sur place, l'artiste se contentait de prendre des croquis rapides et quelques notes ; c'est une fois revenu à Paris que Brossier lui donnait des directives précises pour la réalisation des scènes, souvent émanées de Napoléon lui-même, très attentif, comme l'on sait, à suivre l'exécution des oeuvres racontant sa gloire. La plupart de ces aquarelles originales se trouvent actuellement au Château de Versailles, et ce depuis 1834 et la constitution des collections du Musée de l'histoire française voulu par Louis-Philippe.Bagetti travailla ainsi pendant huit ans et acheva environ 80 tableaux commandités, pas seulement sur la période italienne de Bonaparte (il avait par exemple suivi l'Empereur à Austerlitz, en Russie, et y exécuta aussi des vues). Bien après la fin de l'Empire et le retour de Bagetti à Turin (1815), ce furent 67 des vues des champs de bataille italiens qui furent publiées sous l'ordre du lieutenant-général Pelet, et elles forment le recueil exceptionnel que nous présentons, lequel semble n'avoir connu qu'un assez faible tirage.Trois exemplaires au CCF (BnF, Sainte-Geneviève, Lyon). Cf. La Liberté en Italie vue par les artistes du Dépôt de la Guerre (catalogue d'exposition du Service historique de l'Armée de Terre, 1996). ‎

‎Réponse de L.N.M. CARNOT, citoyen français, l'un des fondateurs de la République, et membre constitutionnel du Directoire exécutif. Au rapport fait sur la conjuration du 18 fructidor au conseil des Cinq-Cents. Par J. CH. Bailleul, au nom d'une commission spéciale.‎

‎ An VI 1798 8 Floréal an VI de la République [avril 1798], 118 p., demi-basane postérieur, environ 18x11cm. Dos insolé, des frottements d'usage sur la reliure, des rousseurs et des pages roussies, une tache dans la marge supérieure de la moitié des pages, bon état pour le reste.‎

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‎Lazare Nicolas Marguerite Carnot (1753-1823). Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.‎

‎Un général de l'an Deux. Charles Sériziat (1756-1802). Histoire d'une famille lyonnaise sous la Révolution. Avec une préface de M. A. Chuquet‎

‎Lyon, A. Rey, 1913 gr. in-8, X-348 pp., front., pl., index, broché. ‎

‎A participé à l'armée des Pyrénées avant celles d'Italie et d'Égypte.1/550 ex. numérotés sur vélin. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Un général de l'an Deux. Charles Sériziat (1756-1802). Histoire d'une famille lyonnaise sous la Révolution. Avec une préf. de M. A. Chuquet‎

‎Lyon, A. Rey, 1913 gr. in-8, X-348 pp., frontispice, planches, index, demi-basane fauve, dos à nerfs, couverture conservée Taches sombres sur la reliure, dos passé. Rousseurs. (reliure de l'époque).‎

‎A participé à l'armée des Pyrénées avant celles d'Italie et d'Égypte.1/550 exemplaires numérotés sur vélin. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Charlieu pendant la Révolution‎

‎Roanne, Souchier, 1913 fort gr. in-8, VI-VI-448 pp., ill. in-t. à pleine page, 15 planches dont 1 plan, demi-chagrin brun, dos à nerfs, couverture conservée Dos en partie passé. (reliure de l'époque).‎

‎Ex-libris Bibliothèque de Barante. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Journal d' Un Déporté Non Jugé‎

‎ 1835 Editions Chatet, Fournier Jeune, Paris, 1835. 2 tomes en un volume, demi-chagrin époque, dos orné. (lii), 272, 328 pages‎

‎De minimes taches, reste un très bon exemplaire avec un dos très décoratif ‎

‎L.A.S. au citoyen Püs Commissaire du Directoire exécutif près l'administration municipale du 1er arrondissement‎

‎Paris, 4 vendémiaire an 7, 25 septembre 1798 , 1 pp. bi-feuillet in-4, en-tête du "Secrétaire général du Ministère de l'Intérieur" avec vignette et devise républicaine, adresse au verso avec cachet de franchise du ministère. ‎

‎Le secrétaire décline une invitation comme membre d'une Société littéraire ; "Je ne me connais aucun titre, citoyen, pour être admis dans une Société littéraire ou savante. J'ai à la vérité, un respect profond pour les lettres et les sciences et pour ceux qui les cultivent, mais ce sentiment de surcroit suffie pour mériter l'honorable adoption que vous voulez bien m'offrir (…)."Personnage obscur à qui on a attribué des liens avec le duc d'Orléans avant la Révolution, ou encore avec le conventionnel La Marque, J.P. Barbier-Neuville avait été employé en 1798, sur la recommandation de Quinette, au ministère de l'Intérieur par Lucien Bonaparte qui le chargea notamment de surveiller le journal révolutionnaire "L'Ami des Lois" dirigé par Langlois. Le Directoire lui avait offert auparavant une place de secrétaire de légation en Suède, mais le roi Gustave IV refusa de recevoir l'ambassadeur français et son secrétaire. Sous le Consulat et l'Empire, Barbier-Neuville conserva son poste au sein du ministère dans la "division des hospices, bâtiments civils, établissement des sciences, lettres et arts" puis lors des Cents Jours, comme "Directeur des correspondances". Remarqué en 1815 pour sa fidélité à l'Empereur à la tête d'une compagnie de Garde nationale lors de l'entrée des troupes alliée à Paris, Neuville fut remercié par la suite par son ministre Vaublanc. ‎

‎Mémoires de Barras, membre du Directoire. Publiés avec une Introduction générale, des Préfaces et des Appendices par George DURUY.-‎

‎Paris. Hachette. 1895. 1896. 4 volumes in-8 (150 x 230mm) dos lisses basane fauve ornés de frises or, pièces de titre brun vert, de tomaison noires, plats et gardes marbrés, signets, Tome I: Ancien Régime. Révolution, LXXXIII, 372 pages, 2 portraits dont un en frontispice, 1 fac-similé et 2 cartes. Tome II: Le Directoire jusqu'au 18 fructidor, XVI, 543 pages, 2 portraits. Tome III: Le Directoire du 18 fructidor au 18 brumaire, XXXVI, 526 pages, 2 portraits. Tome IV: Consulat, Empire, Restauration, Index analytique, XXXII, 548 pages, 1 portrait et 2 fac-similés d'autographes. Mention de 2e édition sur les 2 premiers tomes. Bords de feuilles lgt brunis sinon beaux exemplaires bien reliés (reliures postérieures).‎

‎Mémoires de Barras - Tome II Le directoire jusqu'au 18 Fructidor [Tome II seul]. ‎

‎ Librairie Hachette et Cie P., Hachette, 1895, reliure demi veau bleu, dos à cinq nerfs, fleurons dorés et titre à froid, portrait de Barras en frontispice et portrait de Joséphine hors-texte, XVI-543 , frottement d'usage coins piquants; exemplaire solide dans une reliure d'époque. Propre.‎

‎ Bon Etat N'hésitez jamais à nous joindre directement. Réponse immédiate pour d'autres titres non répertoriés sur LRB . Franco de port pour la France par MONDIAL RELAY dés 30 euros pour les ouvrages modernes . Paiement immédiat par Paypal . Chèques ( fractionnement possible) et virement acceptés. Nous accompagnons toutes les étapes de vos achats. Achat et déplacement France Suisse pour vos propositions de ventes ( chiffrages et partages) .‎

‎Mémoires de Barras. Collection Chroniques, Mémoires et Récits..‎

‎Paris, Editions Littéraires et Artistiques, 1946. 14 x 20, 452 pp., broché, bon état (quelques annotations).‎

‎introduction, biographie et notes par Paul Gergnet.‎