Paris, Picard, 1977. In-8, 557 pp., broché.
Avec figures dans le texte.
Tours, Gibert-Clarey, 1961 in-8, VII-178 pp., pl., index, broché. Cachet.
Forme le tome LV des Mémoires de la société archéologique de Touraine. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Armand Colin, 1909, in-12, 310 pp, tableau synoptique des principaux personnages, reliure demi-basane carmin, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés (qqs petites taches au dos de la reliure), bon état
Les vieilles légendes germaniques qui constituent l'histoire du Nibelungenlied, œuvre d'un jongleur autrichien qui vivait autour de 1200, remontent à une époque bien plus reculée que le XIIe ou le XIIe siècle. Les sources originales en langue allemande ont disparu ; mais elles avaient été exploitées, du IXe au XIIe siècle, par des poètes islandais dans une vingtaine des poèmes héroïques de l'Edda, par un prosateur islandais dans la Saga des Völsungs et par un prosateur norvégien dans le roman intitulé la Saga de Thidrek. La Chanson raconte les exploits de Siegfried, prince détenteur du trésor des Nibelungen, pour aider le roi burgonde Gunther à conquérir la main de Brunehilde, puis son mariage avec Kriemhild, la sœur de Gunther. Son assassinat par le traître Hagen initie une longue vengeance menée par Kriemhild et dont l'issue est le massacre des Burgondes sur les rives du Danube... — "« Le poème dont la traduction suit, nous dit M. Firmery dans son intéressante introduction, semble avoir été écrit en Autriche, aux confins du XIIe et du XIIIe siècle, par un poète dont nous ne savons rien, pas même le nom. » Voilà un beau sujet de méditations philosophiques et d’hypothèses littéraires. Les Allemands n’ont pas encore trouvé d’Homère pour leur Iliade, découverte elle-même, par grand hasard, vers le milieu du XVIIIe siècle, dans les bibliothèques du château de Hohenems et du monastère de Saint-Gall, et publiée d’abord par les Suisses Bodmer et Myller. La première édition allemande, celle de von der Hagen, ne parut qu’en 1820 ; le public cultivé du XVIIIe siècle finissant était encore trop imprégné de culture française pour se passionner au récit d’aventures des ancêtres barbares. Le roi de Prusse, Frédéric II, qu’on essayait d’intéresser au manuscrit récemment sauvé de la poussière, déclarait sans ambages qu’il n’en donnerait pas même un dé de poudre. Ce n’est en somme qu’au début du XIXe siècle que la critique allemande s’attacha à l’étude de l’épopée nationale. Elle n’y épargna dès lors ni son temps ni sa peine. Mais il s’en faut qu’elle ait dissipé toute l’obscurité qui entoure les origines du poème. M. Firmery, dans son introduction, ne s’attarde pas à discuter des problèmes qui partagent encore les philologues germanisants. Il écrit pour le grand public, celui qui n’a pas à rougir de ne rien entendre au moyen haut-allemand, et se propose de lui faire goûter l’un des grands poèmes de l’humanité, dans une traduction scrupuleusement exacte, mais volontairement dépouillée de tout appareil scientifique. C’est à peine si, de-ci de-là, le traducteur éclaire et fortifie sa version, dans un passage délicat ou controversé, par une référence à la traduction allemande de notre chanson de Roland, parue au XIIe siècle, ou de tel poème chevaleresque de notre Chrestien de Troyes. (...) Il y a dans ce texe d’une époque demi-barbare, un tel fond d’humanité permanente que le lecteur moderne a beau tourner les premières pages de l’œil un peu détaché du critique; bientôt le décor l’intéresse, l’atmosphère l’impressionne, les figures vivantes l’obsèdent, une émotion subtile le gagne ; il se surprend à déplorer la mort de Sifrid, en beauté, au milieu de la forêt en fleurs, à compatir aux douleurs de Kriemhilde, à aimer Rüdiger, modèle de toute chevalerie, à maudire, non sans l’admirer pour son intrépidité plus qn’humaine, le traître et valeureux Hagen. Et il ne peut plus quitter la vieille histoire qu’il ne l’ait lue, strophe par strophe, jusqu’à la dernière ligne de la dernière aventure. Non, à en juger d’après notre plaisir, il ne nous semble pas que le traducteur ait perdu sa peine." (E. Lepointe, Revue Pédagogique, 1909)
Paris, Typographie de Ambroise Firmin Didot, 1861 in-8, 56 pp., broché. Couverture un peu défraîchie.
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Demetra Atlanti della Storia Broché 1997 In-8 (15 x 21 cm), broché, 127 pages, texte en italien ; très bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Paris, Techener, 1855 in-8, [2] ff. n. ch., XL pp., 458 pp., demi-chagrin brun à coins, dos à nerfs, double filet doré sur les plats, tête dorée (reliure de l'époque).
Edition originale. Chanoine de Langres, Guillaume Flamang ou Flameng (1455-1520) composa plusieurs pièces pour les fêtes organisées dans sa ville à l'occasion des entrées royales et solennelles. Cette Vie de saint Didier, en 10 200 vers, fut jouée en 1482 par 116 acteurs pendant trois jours consécutifs.Denis, 341. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Techener, 1855 in-8, [2] ff. n. ch., XL pp., 458 pp., broché.
Edition originale. Chanoine de Langres, Guillaume Flamang ou Flameng (1455-1520) composa plusieurs pièces pour les fêtes organisées dans sa ville à l'occasion des entrées royales et solennelles. Cette Vie de saint Didier, en 10 200 vers, fut jouée en 1482 par 116 acteurs pendant trois jours consécutifs.Denis, 341. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Nevers, Gremion, Paris, Champion, 1925. in-8, 1f.-IIIpp.-365 pages -1f. Broché.
Édition originale publiée par P. Destray. Ce second tome réunit les pièces justificatives et quelques documents inédits, ainsi que les tables de lieux et de noms des deux volumes. On y trouve ainsi le texte de nombreux billets, comptes, quittances, lettres... (Pérrinet-Gressart, Jean de Lucenay, Jean Godet, Jean de Troncey, Durand Damours, Bertrand Galope...). (Le tome I, qui manque ici, concerne les années 1404-1430). - H. de Flamare (Sens en 1851 - 1911), fut archiviste des Alpes-Maritimes de 1876 à 1881. Il dirigea ensuite les Archives départementales de la Nièvre. Ce savant historien, archéologue et généalogiste a, dans ses nombreuses investigations, exhumé une foule de documents se rapportant à la province nivernaise. La publication des deux volumes est posthume. (Surugue p. 614. – Catal. Dupont, n°119). - Exemplaire frais, non coupé.
Limoges Imprimerie Societé des Journaux et publications du Centre 1937 1 vol. broché plaquette in-8, agrafée, 18 pp. Couverture usée, sinon bon état intérieur.
Paris, François Regnault, 1518 circa in-4 gothique à deux colonnes (13 x 20 cm), (10)-162-(6) ff. (sign. a6, b4, A-X6, AA-GG6); maroquin noir, dos orné à nerfs, double encadrement de filets dorés, armes dorées au centre des plats, dentelle intérieure, tranches dorées (Koehler). Restaurations discrètes à l’angle supérieur des dix derniers feuillets ; quelques pâles mouillures.
Rare édition française de la Vie de Saint Bernard traduite du latin par Guillaume Flameng, sortie des presses de François Regnault avec sa grande marque typographique à l'éléphant sur le dernier verso (Renouard 940).« Ouvrage dans lequel se lisent plusieurs passages très singuliers, et différentes pièces de vers. On l'attribue à Guillaume Flameng sans doute parce qu'il se trouve des vers de ce religieux au commencement et à la fin du livre et qu'au premier prologue en vers il est dit : composé par Guillaume flameng, jadis chanoine de Langres de meurant à Clairvaux » (Brunet).Guillaume Flameng (Langres 1455? - Clairvaux 1540?) auteur de La Devote Exortation, a composé divers ouvrages notamment une Passion de Saint Didier jouée à Langres en 1482, chapitre où il obtint une prébende.Feuillet de titre orné au recto d’un bois (8 x 10 cm) illustré d’une Vierge à l’enfant avec St Bernard agenouillé recevant le lait du sein de Marie et au verso d’un bois pleine-page (10,5 x 13 cm) montrant un copiste (Saint Bernard ?) en sa bibliothèque.La Vie de Saint Bernard en sept livres fut imprimée une première fois circa 1491 (Dijon Metlinger) puis réimprimée à Troyes en 1510 : les cinq livres liminaires ont été traduits du latin par Guillaume Flameng (les vies de la mère et de la soeur de Saint Bernard sont extraites du saint par Jehan L’Hermite) tandis que les deux derniers sont de sa composition suivis de pièces en vers adressées à Saint Bernard et Monseigneur Sainct-Denis, martyr et apostre de France.Bel exemplaire aux armes de François-Florentin-Achille, baron de Seillière, propriétaire du château de Mello avec son cachet en marge du feuillet aii. Catalogue des livres rares et précieux des XVe, XVIe et XVIIe siècles provenant de la bibliothèque de Monsieur Ch.-L. Fière (1933), n°111 avec reproduction du titre ; Brunet V, 1189 ; Goff F-192 ; Bechtel V-139 ; Fairfax-Murray, French n°571. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
In-8, broché, couverture muette, 57 p., petites gal. de vers. Dunkerque, typ. Benj. Kien, s.d. (ca 1875).
Tiré-à-part. Envoi de l'auteur à "Monsieur Caverne".
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Lille, Librairie Centrale, 1888. In-12, rel. de l'ép. demi-toile enduite lie de vin, dos lisse orné de filets à froid, titre doré, couv. cons., 348 pp. Qq. annotations et soulignements au crayon. Edition originale.
Dos lég. insolé, papier bruni, couv. et titres salis et restaurés, ex. correct. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Paris: Imprimerie nationale, 1998. Couverture rigide toile. Claude Huygens, photographies. In-4. 186 pages. Recherche historique de grande qualité accompagnée de recettes réactualisées.
Très bon état général. Intérieur frais et agréable, jaquette en bon état également.
Michel Lévy, Paris 1863, 15x23cm, relié.
Édition originale sur papier courant. Reliure en demi chagrin sapin, dos à cinq nerfs, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, ex-libris encollé sur une garde, reliure de l'époque. Quelques légères rousseurs sans gravité. Rare envoi autographe signé de Gustave Flaubert à (Louis) de Carné, journaliste et historien dont Flaubert possédait plusieurs ouvrages référencés dans l'inventaire de sa bibliothèque. L'intérêt que portait Flaubert à l'uvre de Carné n'était toutefois pas toujours bienveillant. On retrouve en effet des notes critiques sur ses articles dans les dossiers de Bouvard et Pécuchet. D'autre part, la parution de Salammbô coïncide avec l'élection controversée de Louis de Carné à l'Académie Française, qualifiée de coup d'état clérical par une partie de l'opinion publique. Elle était en effet le résultat de la fronde organisée par Mgr Dupanloup contre l'autre candidat, Emile Littré, auteur d'une définition matérialiste de l'homme qui déchaîna la fureur des partis religieux et Orléanistes. Flaubert évoque le scandale de cette élection dans une lettre aux Goncourt du 6 mai 1863: «Avez-vous suffisamment vitupéré Sainte-Beuve et engueulé l'Académie à propos de la nomination Carné?» Bien qu'il précède sans doute légèrement cette élection, cet envoi de Flaubert à Carné est un curieux hommage d'un écrivain accusé naguère «d'offense à la morale publique et à la religion» à un futur représentant du pouvoir religieux au sein même de la prestigieuse Académie. Précieux exemplaire comportant un envoi autographe et agréablement établi en reliure de l'époque. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Michel Lévy frères, Paris 1863, 14x22cm, relié.
Édition originale. Reliure en demi chagrin bleu marine, dos lisse légèrement foncé sans gravité orné de triples filets dorés, plats de papier marbré, tranches mouchetées, reliure de l'époque. Envoi autographe signé de Gustave Flaubert au jurisconsulte et homme politique rouennais F[rédéric] Deschamps: « hommage de la plus haute considération, souvenirs d'amitié». Frédéric Deschamps est «une des lumières du barreau rouennais et l'un des citoyens les plus estimés de la Normandie» (Biographie nationale des contemporains, Glaeser, 1878). Egalement républicain engagé aux côtés de Jules Sénard, mais aussi écrivain et poète, il défendra contre la mairie de Rouen la proposition de Flaubert d'édifier une statue en hommage à Louis Bouilhet. Une partie de la correspondance entre Gustave Flaubert et Frédéric Deschamps est conservée à l'Institut de France. Précieux exemplaire en reliure d'époque enrichi d'un amical envoi autographe signé de l'auteur à l'un des membres du cénacle rouennais. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Siedler, 2002. In-4, hardcover mit Schutzumschlag, 254 Seiten.
Sehr gutes Exemplar, leichte Lagerspuren.
Payot, 1980, in-8°, 353 pp, 13 cartes, biblio, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
L'émigration bretonne s'inscrit depuis la préhistoire dans un vaste courant d'échanges entre les deux rives de la Manche. Elle a touché tout le nord de la Gaule, surtout à partir du IVe siècle avant J.-C. Mais les Bretons n'ont jamais été absents en Armorique. Ils ont aidé les Vénètes contre César, et il y avait des Britanni sur la côte picarde au Ier siècle de notre ère. L'auteur fait une large place au problème des langues parlées en Armorique et montre pourquoi la langue des Bretons, à peu près identique à l'origine au gaulois du nord de la Gaule, s'est maintenue jusqu'au XXe siècle, alors que le norois ou le francique avaient disparu depuis longtemps. — "Dans la vieille controverse qui oppose les tenants du breton comme survivance du celtique continental, et ceux du breton comme langue insulaire introduite par de tardives immigrations dans la péninsule armoricaine, c'est aujourd'hui la première de ces deux thèses qui, à quelques nuances près, semble prévaloir. M. Léon Fleuriot, titulaire de la chaire de langues celtiques à l'université de Rennes et auteur du précieux Dictionnaire des gloses en vieux breton (1964), vient de livrer au public le fruit des recherches qu'il poursuit depuis bien des années dans un domaine peu ou mal connu des romanistes, celui du monde celtique. M. Fleuriot est breton, parle breton, il est un linguiste particulièrement compétent et voit les problèmes de plus haut, avec plus de sérénité et d'objectivité qu'on ne le fait d'ordinaire : la « celtomanie » n'est pas son fait. C'est en linguiste qu'il étudie le problème des origines de la Bretagne, mais en s'appuyant constamment sur les données de l'histoire. (...) De ce livre attachant ressort l'impression d'un va-et-vient continuel, au fil des siècles, des relations entre le Continent et la Grande-Bretagne ; et, en effet, le monde celtique n'est pas scindé en continentaux et en insulaires : la coupure est d'ordre linguistique et le monde brittonique, de part et d'autre de la mer, est un. Les échanges culturels, commerciaux, conflictuels même ont été constants entre un rivage et l'autre ; et c'est pourquoi les immigrants d'origine insulaire qui, au cours des six premiers siècles, se sont peu à peu fixés en Gaule extrême-occidentale n'y ont certainement pas trouvé une langue fort différente de la leur : en terrain familier, ils ont pu faire perdurer un langage qui avait ses racines ancrées au sol même : c'est aujourd'hui le breton." (Marianne Mulon, Bibliothèque de l'École des chartes, 1981)
[Chez P. G. Le Mercier, Desaint & Saillant, Herissant, Durand, Le Prieur] - FLEURY , Abbé
Reference : 41986
(1758)
1 vol. in-12 reliure d'époque pleine basane marbrér, Desaint & Saillant, Herissant, Durand, Le Prieur, Paris, 1758, 624 pp.
Etat très satisfaisant (rel. lég. frottée avec petit mq. en coiffe en tête)
Paris, Ed. du CNRS, 1969. In-8, rel. éd. pleine toile bleue roi, titre doré, blason doré sur le plat sup. sous rodhoïd, 234 pp., 1 pl., 1 carte dépliante, table de concordance, ouvrages cités, index des noms et des mots in fine. Tampons de bibliothèque, ex-libris, qq. marques marginales au crayon. Rare.
Collection : Sources d'histoire médiévale, publiées par l'Institut de Recherche et d'Histoire des Textes. Très bon ex. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Poitiers, Henri Oudin ; P., Th. Le Clerc Jeune, 1843, in-8°, xxiv-432 pp, reliure demi-basane brune, dos lisse avec titres et doubles filets dorés (rel. de l'époque), dos lég. frotté, bon état. Edition originale
Histoire de Sainte Radégonde (née en Thuringe vers 519), femme de Clotaire. La reine des Francs se retira de la Cour pour fonder l'abbaye de Sainte-Croix à Poitiers et fut la protectrice de Venance Fortunat. Elle mourut en 587.