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‎Émile ZOLA‎

Reference : 86750

(1898)

‎"je souffre ici, moralement, intellectuellement, dans l'impuissance d'agir" Lettre autographe datée et paraphée, en exil pendant l'Affaire Dreyfus‎

‎15 décembre 1898 | 13.50 x 20.50 cm | quatre pages sur un bifeuillet‎


‎Lettre autographe paraphée d'Emile Zola, datée de sa main du 10 avril 1898. Quatre pages à l'encre noire sur un bifeuillet, adressée à la femme d'Octave Mirbeau. Trace de pli horizontal inhérent à l'envoi, de très rares et discrètes rousseurs sur le premier feuillet. Particularité de cette correspondance d'exil, Zola choisit d'omettre sa signature dans ses lettres - ou comme ici, de parapher seulement, se prévenant de la censure ou des enquêtes de police. Publiée dans ses uvres complètes, t. XXV, éd. F. Bernouard, 1927, p. 820. Déchirante lettre de Zola écrite dans l'exil le plus total, la retraite la plus ignorée, le silence le plus absolu. L'écrivain justicier est reclus en Angleterre, contraint de quitter Paris après avoir été condamné à la peine maximale pour avoir écrit "J'accuse !" é pendant ces heures cruelles. * Après son historique cri du cur dans l'Aurore, Zola est condamné une première fois par le jury de la Seine le 23 février 1898 à un an de prison et troismille francs d'amende. Le jugement est annulé en cassation, et l'affaire est renvoyée devant les assises de Versailles, qui ne retiennent que trois lignes sur les huit cent que comptent "J'accuse !" comme chef d'accusation. Pour ne pas accepter un tel étouffement des débats, la défense de Zola décida de faire défaut, et la condamnation fut confirmée. Le soir même de sa sortie mouvementée du Palais de Justice, Clémenceau et son avocat Labori lui conseillèrent de quitter le pays avant que le jugement ne pût devenir exécutoire. L'écrivain peine à supporter cet exil volontaire, si contraire à son caractère, et s'épanche dans cette missive qu'il adresse à la femme de Mirbeau, qui fut pour lui un inconditionnel soutien aux côtés de son mari. Il ne cache pas le sentiment de culpabilité qui le ronge, et expose sa stratégie: «Chère Madame et amie, quelle bonne et réconfortante lettre vous m'avez écrite! J'avoue que j'avais un peu besoin de ce cordial, car l'homme nerveux et passionné que je suis n'est pas fait pour l'exil, pour la résignation et le silence. Vous avez parfaitement deviné que ma torture est d'être à l'abri, dans trop de paix et de sécurité, pendant que les autres se battent. Et vous savez que ma résolution était prise de ne rien dire à personne et de rentrer un beau matin. Maintenant, voilà que vous m'écrivez, et vous n'êtes pas la seule, tout le monde m'écrit que je dois rester où je suis sous peine de déchaîner les pires catastrophes. Je n'en crois rien, je l'avoue, je reste convaincu que mon projet était brave, même utile, et que nous aurions été une fois de plus vainqueurs. Mais, devant l'opinion unanime, je dois m'incliner. Comme je l'écris à Labori, c'est le plus gros sacrifice que j'aie encore fait à la cause, car on n'imagine pas tout ce que je souffre ici, moralement, intellectuellement, dans l'impuissance d'agir où je me trouve. Ét je ne parle pas de mon pauvre cur, arraché à tout ce qu'il aimé. Quant à quitter ce pays, je ne le tenterai même pas. Toute ma souffrance en serait renouvelée. J'y ai longuement réfléchi, toutes les bonnes raisons sont que je reste où je suis, même si l'affaire doit durer encore des mois. Il me semble que cela est mieux, car il ne manquerait plus que j'aille me divertir au soleil, pendant qu'on se bat. Vous devinez déjà les articles de la presse immonde, la France vendue à l'Italie, pour les trente deniers de Judas. Dites à votre mari combien je l'aime et l'admire. Le voilà jeté dans l'action, lui aussi, et if s'y comporte superbement. Merci aussi à tous les deux pour l'affection dont vous entourez ma chère femme, vous dévouant à nos intérêts, veillant à ce qu'elle ne soit pas seule, à Paris au milieu de la bataille. Je suis infiniment touché de votre tendresse, et c'est une de mes grandes consolations. Je me permets de vous embrasser, chère madame et amie, et d'embrasser aussi votre vaillant mari, de tout cur.» Alors que son propre camp le contraint à l'exil, les événements s'enchaînent en France à la s‎

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‎Émile ZOLA‎

Reference : 86710

(1898)

‎"mon seul but est le peu de vérité que nous réussirons sans doute à faire encore" Lettre autographe datée et signée à propos de l'Affaire Dreyfus‎

‎Médan, 10 avril 1898 | 13.50 x 20.50 cm | une page et demie sur un bifeuillet‎


‎Lettre autographe signée d'Emile Zola, datée de sa main du 10 avril 1898. Une page et demie à l'encre noire sur un bifeuillet, adressée à Octave Mirbeau. Traces de plis inhérentes à l'envoi, quelques rousseurs en marge extérieure. Publiée dans sa Correspondance, éd. B. Bakker, Presses de l'Université de Montréal et Editions du CNRS, 1978-1995, t. IX, p. 186; les bibliographes sont partagés sur l'identité du destinataire, et proposent également son éditeur Charpentier, qui était resté à ses côtés et avait joué le rôle de garde du corps au mois de février 1898, pendant le premier procès. Immense missive de l'écrivain justicier, résilient et même enjoué après avoir été condamné à la peine maximale pour avoir écrit "J'accuse !", et conséquemment relaxé après la cassation de l'arrêt le condamnant. Sans surprise après "J'accuse !", le ministre de la Guerre poursuit Émile Zola pour diffamation devant la cour d'assises de la Seine. Le procès se déroule à Paris du 7 au 23 février dans un contexte de tension extrême et de menaces de guerre civile.Zola écope d'un an de prison et trois mille francs d'amende, sous les hourras de la foule féroce: "Mon sacrifice est fait"affirme-t-il dans cette lettre. Comme l'indique justement Alain Pagès, "intervenir au nom de l'autorité de sa plume et de sa renommée littéraire relève tout à la fois de l'audace et de la nécessité."Zola est conscient des risques encourus, alors que son article a l'effet escompté et fait redémarrer l'affaire, lui donnant une nouvelle dimension sociale et politique. Transporté par sa totale abnégation, il prend la décision de justice avec philosophie: "Nous nous attendions à la nouvelle secousse, et elle nous a laissé très gais, heureux du repos que nous prenons ici." Parti de la capitale après un procès d'une violence inouïe, Zola jouira bien peu du repos de sa maison de Médan : le lendemain même de cette lettre, lors d'une sortie à vélo, l'écrivain est pris à partie par neuf soldats et quelques jeunes gens qui crient 'À bas Zola! Vive l'armée!'en lui jetant des pierres. "je ne suis très fort que parce que je m'attends à tout et que mon seul but est le peu de vérité que nous réussirons sans doute à faire encore. Après, mon Dieu, qu'importe !" Cette courageuse tirade se rapproche indéniablement des mots qu'il eut au commencement de l'affaire, après ses premiers articles défendant le capitaine : "Tant pis pour les conséquences, je suis assez fort, je brave tout !". Désormais condamné pour son engagement, l'écrivain réitère ici sa décision de faire éclore la vérité à tout prix, qu'il avait déjà répétée comme une litanie dans les lignes de "J'accuse !" . Précieuse et exceptionnelle lettre d'un Zola loin d'être découragé par sa première condamnation, dont la confirmation en appel le contraindra à l'exil. Il mourra avant de voir le fruit de ses combats et la réhabilitation de Dreyfus. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Émile ZOLA - (Arthur MEYER)‎

Reference : 84893

(1893)

‎Lettre autographe datée et signée adressée au magnat de la presse Arthur Meyer à qui il recommande Louis de Robert "... vous trouveriez sans doute en lui un excellent rédacteur pour "Le Gaulois"‎

‎Paris 5 Avril 1893 | 13.50 x 20.50 cm | une page et demie‎


‎Lettre autographe datée et signée d'Emile Zola, 23 lignes à l'encre noire sur une page et demie, adressée au patron de presse Arthur Meyer Pliures inhérentes à l'envoi postal. Emile Zola intervient auprès d'Arthur Meyer, patron du journal à grand tirage "Le Gaulois", en faveur de son ami Louis de Robert : "Vous sentirez comme moi que c'est un garçon d'avenir, et je suis convaincu que vous l'utiliserez... Je le connais et je désire qu'il travaille." en qui il reconnait un écrivain de talent : "Me permettrez-vous de vous recommander un de mes jeunes confrères Louis de Robert, dont j'ai lu les chroniques charmantes. Je crois que vous devriez l'encourager, le mettre à l'essai, car vous trouveriez en lui un excellent rédacteur pour "Le Gaulois"..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎[ÉTATS-GÉNÉRAUX]. ‎

Reference : 236187

‎Le Réveil du Tiers-État. c'est-à-dire de la Nation ; ou Principes d'ordre social‎

‎Paris, EDHIS, 1977 in-8, [2] ff. n. ch., 99 pp., broché. ‎


‎Réimpression anastatique de l'édition de 1789. Tirage limité à 150 exemplaires numérotés à la presse (94/150). Moins connu que celui de Sieyès, ce pamphlet pose de manière plus rigoureuse les nouveaux principes politiques portés par le Tiers. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎ÉTIÉVANT (Alfred).‎

Reference : 35503870

(1897)

‎Mémoires d’une pièce de 5 francs.‎

‎Paris, Bibliothèque Française, Paris, Bibliothèque Française1897 ; in-12, couv. cartonnée imprimée (à la date de 1898). 64 pp.ÉDITION ORIGINALE. Livret pédagogique à l’usage des écoles primaires. Sous forme de conte il donne à l’enfant quelques notions générales d’économie politique, “afin qu’il ne puisse plus ignorer les règles élémentaires de la production, de la distribution et de la circulation des richesses.”Alfred Étiévant est né à Besançon en 1845. Il fut rédacteur en chef du “Petit Troyen”.‎


Librairie du Manoir de Pron - Montigny sur Canne

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‎ÉVRARD (René)‎

Reference : 155816

‎Les Artistes et les usines à fer.. Oeuvres d'art inspirées par les usines à fer‎

‎Liège, Éditions Solédi, 1955 in-8, [5]-107-[7] pp., nbses ill. in et hors-t., broché. ‎


‎Hommage manuscrit de l'auteur sur la deuxième garde. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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