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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 176153

‎Régiment de Cambrésis, composé d'un bataillon. Livret pour la revue du 3 8bre 1777 faite par M. de [Gironville] pour servir au payement de la subsistance‎

‎S.l., s.d. (1777) in-folio, [5] ff. n. ch., un feuillet vierge, demi-basane aubergine, dos lisse orné de filets dorés Dos insolé, accrocs aux deux coiffes. (reliure du XIXe s.).‎


‎Cette pièce est mi-imprimée mi-manuscrite : il s'agit en fait d'un formulaire pré-imprimé destiné à être renseigné à la main pour les revues, et il a de fait été rempli à la fois des données chiffrées exigées et de nombreuses indications de noms et de qualités des officiers. C'est en 1776 que le second Régiment de Cambrésis vit le jour par amalgame de deux bataillons du Régiment de Flandres (le premier à porter ce nom fut réformé en 1775). Ce sera l'ancêtre du 20e de Ligne (1791).Reliés à la suite deux états similaires : I. [MANUSCRIT] Inspection de 1777. Infanterie. Régiment de Bresse. Revüe faite à Crozon par Mr le Mis de Langeron lieutenant gnéral des armées du Roy le 11 septembre 1777. S.l.n.d. [1777], [7] ff. n. ch., entièrement manuscrits, trois feuillets vierges. II. [MANUSCRIT]. Régiment de Bresse. Etat de messieurs les officiers dudit régiment par rang d'ancienneté. 1780. S.l.n.d. [1780], [12] ff. n. ch. et régés, entièrement manuscrits, avec une collette complémentaire entre les ff. 11 et 12.Créé en 1776 également à partir de deux bataillons du Régiment du Poitou, le Régiment de Bresse est l'ancêtre du 26e Régiment d'Infanterie. ‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 173341

‎Régiment de Cambrésis. Livret pour servir à la revue du Commissaire des guerres passée à Bayonne, le vingtième août 1785 pour les mois de Juillet et août de la présente année‎

‎S.l. [Bayonne], s.d. (1785) in-folio, [10] ff. n. ch., les 3 derniers vierges, en feuilles. ‎


‎Il s'agit essentiellement d'un état d'effectifs, répartis compagnie par compagnie : l'effectif théorique (en corps normal et en haut des feuillets) est suivi du détail de l'effectif réalisé lors de la dernière revue (en petit corps et en bas).Créé en 1776 par la réunion de deux bataillons du Régiment de Flandres, le second Régiment de Cambrésis est l'ancêtre du 20e de Ligne (1791). Il était alors commandé par le marquis Jean-Charles-Théodore de Moges (depuis le 1er janvier 1784). Il n'arriva à Bayonne qu'en juin 1785, après une affectation à Montauban, mais y demeura jusqu'à la Révolution. ‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 221245

‎République française. 143e demi-brigade. Congé militaire‎

‎Belle-Île-en-mer, 22 vendémiaire an V (13 octobre 1796); certificat in-4 oblong (23 x 31 cm), écrit au recto, en feuille sur peau de vélin. Réparation de papier sur tout le pourtour au verso. ‎


‎Document entièrement manuscrit (et non en partie pré-imprimé comme c'est l'usage pour ce type de texte administratif).Certificat de congé absolu ("pour se retirer où bon lui plaira") accordé au sergent-major François Beauquesne, né à Château-Thierry en 1769 et engagé comme soldat au 78me Régiment d'infanterie en 1787. Il participa aux combats de Jemmapes, de Bruxelles, de Liège, à la retraite de Belgique, à l'affaire de Tirlemont, au blocus de Maubeuge, et finalement aux opérations de Vendée et du Morbihan. Il démissionna après cette dernière affectation, et partit avec les éloges habituels de son corps : "Pendant tout le cours de son service, il s'est conduit avec le courage et la bravoure d'un vrai républicain, son exactitude à remplir ses devoirs lui a de tout temps mérité l'estime de ses chefs, par son obéissance, il a toujours montré l'exemple de la plus entière subordination". ‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 211498

‎République française. - Ministère de la Guerre. - Secrétariat général. [Etats de service de Lascours de Renaud de Boulogne]‎

‎Paris, 18 mai 1850 in-folio, une page, en feuille. ‎


‎Copie certifiée conforme des états de service du général Louis-Joseph-Elisabeth-Fortuné de Lascours de Renaud de Boulogne (1786-1850), qui commença de servir en 1803 comme sous-lieutenant, et fit une belle carrière militaire de 47 ans et dix campagnes entre l'Empire et la Monarchie de Juillet.Elle a été adressée le 18 mai 1850 au général de division Antoine-Maurice-Joseph d'André (1788-1860) en réponse à une lettre du 10 mai courant. ‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 219524

‎Soldats de la République, enfans du Jura‎

‎S.l.n.d. (1799) in-4 (26 x 19 cm), 1 page. ‎


‎Sans lieu ni date, ce brouillon de proclamation militaire à des volontaires jurassiens prend cependant place à la suite des victoires de Masséna et Lecourbe contre les armées autrichiennes et russes (février à septembre 1799), comme on le lit dans le corps du texte : "Masséna et Lecourbe : ces généraux qui ont sauvé l'Helvétie et votre pays de la férocité des Russes, en détruisant en quelques jours de bataille deux grandes armées.""La patrie, en vous appelant à la défense de la liberté, a compté sur des braves qui ressembleraient à leurs aînés, dont les exploits, depuis quelques décades, ont partout ramené la victoire, suspendue quelques momens par la perfidie d'un directoire et la trahison de généraux vendus à l'étranger". ‎

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‎[MANUSCRIT - AMIRAL DE FRANCE] ‎

Reference : 223420

‎Observations [Avec :] Projet de proposition de loi‎

‎S.l.n.d. (1814) 2 opuscules in-folio, [4] ff. n. ch. ; [8] ff. n. ch., en feuilles. Bords salis. ‎


‎Dossier qui propose, sous forme d'un projet de loi, le rétablissement de la fonction et de la juridiction de l'Amiral de France, après les dispositions prises sous l'Empire."Le sénatus-consulte du 28 floréal an XII [18 mai 1804], en créant un grand-amiral, n'a établi qu'une dignité, sans jurisdiction et sans fonctions réelles. Aussi, quand celui qui en était revêtu quitta la France pour aller figurer sur un trône [Joachim Murat], ne crut-on pas devoir s'occuper de lui donner un substitut. Le véritable amiral de France, au contraire, était le chef de toute la marine du Royaume (...)". Sur ces bases, est proposé un projet de loi en 29 articles visant à ressusciter l'ancienne Amirauté, supprimer le Conseil des prises et rétablir 21 tribunaux d'amirauté, 4 conseils et une cour suprême. Le Conseil des prises maritimes se trouve particulièrement dans le viseur du rédacteur, qui en dit tout le mal possible. De fait, il sera supprimé le 9 janvier 1815, avant son rétablissement en 1854 (il existe toujours actuellement).Comme l'on sait, si la dignité d'Amiral de France existe toujours actuellement dans l'État (même sans titulaire vivant, comme pour celle de maréchal de France), elle est purement honorifique et ne confère pas de juridiction particulière sur la marine. ‎

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‎[MANUSCRIT- ARMEE DU NORD] ‎

Reference : 216896

‎Armée du nord. [Ordres du jour]‎

‎Valenciennes, Bouchain ou Oisy, 30 avril 1793-19 août 1793 in-8 carré, [137] ff. n. ch., couverts à plusieurs mains, écritures généralement moyennes et très lisibles (environ 20 lignes par page), vélin rigide à lacets, dos lisse Exemplaire un peu déboîté. (reliure de l'époque).‎


‎Carnet qui regroupe les ordres du jour de l'Armée du Nord, depuis celui du 30 avril au 1er mai 1793 à celui du 19 août de la même année. Ils sont signés successivement de Dampierre, ou de leurs adjudants-généraux (Bourgeois, Lenglet, d'Aubignac). Particulièrement troublée, cette période voit la formation soutenir l'essentiel de l'effort de guerre de la République contre ses ennemis, notamment autrichiens, et est marquée par un renouvellement frénétique des généraux au commandement.Les ff. 105-115 sont occupés par des Lettres écrites au général Baussancourt, interrompant la série des ordres du jour (entre celui du 24 au 25 et celui du 25 au 26 juillet). Elles courent du 16 mai au 8 juin 1793. François de Baussancourt (1742-1795) avait été promu général de Brigade provisoire par le général Dampierre le 12 avril 1793, pour l’armée du Nord. Il commandait l’avant garde de cette armée, lorsque les Autrichiens s’approchèrent de Bouchain le 23 mai 1793. Il s’y maintint et réussit à les repousser. Il fut néammoins suspendu de ses fonctions le 2 août 1793, comme noble, arrêté et emprisonné à Barbonne. Libéré de prison le 28 novembre 1794, il ne fut pas réintégré, et il en mourut de chagrin le 2 octobre 1795. ‎

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‎[MANUSCRIT - ARMÉE DE SAMBRE-ET-MEUSE] ‎

Reference : 222998

‎[Journal]‎

‎S.l., s.d. (1796) in-folio, [468] pp. n. ch., couvertes d'une écriture moyenne, régulière, assez lisible (environ 40/45 lignes par page), vélin souple, dos lisse muet, tranches marbrées Gardes refaites. (reliure moderne).‎


‎Passionnantes lettres de campagnes.Il s'agit d'un ensemble incomplet (la numérotation commence à 37), regroupant de nombreuses missives chiffrées 37-1055 et s'étageant seulement du 8 ventôse au 21 germinal an IV [27 février - 10 avril 1796]. De nombreuses lettres sont adressées au général Jean-Auguste Ernouf (1753-1827) comme chef d'état-major ; ce qui correspond à la période où il exerça ces fonctions à la tête de l'Armée de Sambre-et-Meuse, commandée alors par le général Jourdan, soit du 4 juillet 1794 au 20 septembre 1796. Dès lors, en raison du très grand nombre de missives expédiées sur une si courte durée, de leur nature diverse (billets à des particuliers, circulaires générales, consignes détaillées, réponses hiérarchiques, etc.), et avec des destinataires extrêmement variés (commissaires des guerres, expéditeurs et inspecteurs des vivres, représentants en mission, etc.), on a certainement affaire à un registre général concernant toute l'armée : les expéditeurs ne sont pas précisés, mais sont probablement multiples. À partir du 7 germinal seulement [27 mars 1796], figure une localisation qui est successivement : Berghem - Cologne - Düren, et qui correspond au passage des unités de la Hollande conquise en 1795 à la Rhénanie (pour y affronter l'armée autrichienne). Il va de soi que tous les aspects des unités en campagne sont abordés, mais spécialement ceux tenant au ravitaillement, aux fourrages, aux vins, ce qui laisse suggérer une provenance depuis le commissariat des guerres.Cf. Six I, 425. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] BIDEAU (Étienne)‎

Reference : 221139

‎Sport. - Cyclisme‎

‎S.l. [Fès], s.d. (1956-58); cahier petit in-8, [86] ff. n. ch., 7 ff. vierges, avec de nombreux dessins au crayon de bois ou à l'encre noire et colorisés, ainsi que quelques petites photographies en couleurs contrecollées, en feuilles spiralées, sous jaquette à rabats. ‎


‎Sous un titre fantaisiste tracé sur le protège-cahier qui sert de jaquette, sans doute destiné à égarer les investigations des gradés, il s'agit d'un "cahier de bidasse" appartenant à un appelé du 2me escadron du 4e Régiment de Spahis marocains, alors stationné à Fès, avant d'être déplacé à Pforzheim au moment de l'indépendance du Maroc. Aucun élément biographique n'est à repérer tout au long du texte.Ce cahier est très soigneusement rédigé et illustré ; l'absence de mouillures ou de marques diverses doit être notée, car elle est très inhabituelle pour ce genre de texte, généralement trimbalé au hasard des affectations et des déplacements. Il est également agrémenté de nombreux cachets officiels utilisés en douce pour en marquer les pages (c'était une des règles de ces compositions). En revanche, son contenu n'offre vraiment aucune surprise par rapport aux très nombreux spécimens du même "genre littéraire", si l'on ose dire. Pour résumer :1. Une orthographe et une grammaire très défectueuse, plus en tout cas que la moyenne des conscrits de l'époque. - 2. La présence des deux obsessions majeures de tout appelé qui se respecte : les femmes (abondance de pin-ups dévêtues dans l'iconographie, fréquence des chansons et poésies salaces, récurrence de sentences désobligeantes qui feraient actuellement s'évanouir la moins inclusive des féministes) ; la quille (sans cesse désirée, sans cesse mise en scène par des décomptes). - 3. Beaucoup de plaisanteries sur la vie de quartier, les misères endurées de la part de l'encadrement (les sous-officiers surtout, directement au contact des appelés), la mauvaise qualité de la nourriture, etc. Bref, tout ce qui faisait l'ordinaire des jeunes appelés du contingent avant que le président Jacques Chirac ne décide la suppression du service militaire.On se contentera, pour donner une idée, du début d'un morceau typique de ce cahier (l'orthographe a été corrigée) : "Quand il rentre au quartier / Pour accomplir ses 18 mois, / Le bleu regarde d'un oeil terne / Ce que devient son nouveau chez soi. / Très vite, il se mécontente / De la soupe et du logement, / Et, pour tromper sa longue attente, / Il chantonne tout doucement : / Vive la quille". LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] BLAZER (Ferdinand-Justin-Louis)‎

Reference : 215693

‎[Correspondance active]‎

‎Lieux divers, 1916-1921 15 pièces in-12 ou in-8, en feuilles. ‎


‎Ensemble de lettres et de billets formant la correspondance active du général Ferdinand Blazer (1857-1937) avec le capitaine A. Blaizot, "brave compagnon des tranchées d'Alsace" et interprète militaire pendant la guerre.Capitaine d'état-major en 1891, Blazer était déjà général de brigade au début de la guerre de 1914, qu'il termina comme général de division. Il termina sa carrière comme inspecteur général adjoint des effectifs (1918), aimable sinécure, avant d'être admis dans le cadre de réserve. Quand commence cette correspondance, il semble mis en "disponibilité" dans sa famille à Aix suite à un conflit sur le front avec un "grand chef" non précisé, mais qui, pourrait bien être Joffre. Il revient plusieurs fois sur l'affaire dans les lettres, sans qu'il soit possible de déterminer exactement l'objet du litige. 1. Billet du 13 avril 1916 (sur un imprimé de correspondance des armées de la République). - 2. Lettre du 29 mai 1916 (un bifeuillet in-12, portant des traces de réparations maladroites). - 3. Lettre du 6 juin 1916 (un bifeuillet in-12). Sur la mort de la grand-mère de Blaizot. - 4. Billet sur carte postale (représentant Blazer ?) du 30 juin 1916. - 5. Lettre du 13 janvier 1917 sur papier de deuil (un bifeuillet in-12). Sur la mort de Justin Blazer (1854-1916), bijoutier de son état. - 6. Lettre du 21 janvier 1917 (un feuillet in-8). - 7. Lettre du 5 février 1917 (un bifeuillet in-12 sur papier de deuil). Sur sa nomination comme adjoint au général commandant la 11e Région militaire à Nantes, ce qui met un terme à sa période de disponibilité sans le satisfaire vraiment ("C'est bien loin du front"). - 8. Billet du 6 février 1917 (sur un imprimé de correspondance des armées de la République). - 9. Lettre du 26 février 1917 (un double bifeuillet in-12 sur papier de deuil). Sur un épisode maritime auquel a participé son fils Marcel Blazer (1896-1932), embarqué sur l'Arc (le sauvetage des naufragés du navire de transport l'Amiral Magon). Le navire fut torpillé et coulé le 25 janvier 1917 à 11h 10 lors d’une traversée Marseille – Salonique par le sous-marin U 39 avec 900 hommes du 40ème RI à 135 milles du Cap Matapan. Il sombra en 10 minutes. Le nombre exact de victimes serait de 211. - 10. Lettre du 26 avril 1918 (un bifeuillet in-8). Sur sa nomination comme inspecteur général des effectifs ("une réparation. J'aurais préféré l'être sur le front, mais il pas eu moyen de m'y faire renvoyer") et sur ses trois enfants. - 11. Lettre du 15 octobre 1918 (un bifeuillet in-8). Essentiellement des nouvelles familiales. - 12. Billet sur carte postale (On les aura ! rayé et remplacé par : On les a !) du 11 novembre 1918 ("Voici la victoire. Dans l'avenue, une foule chante la Marseillaise et acclame le maréchal Foch, mon voisin"). - 13. Lettre du 14 décembre 1919 (un bifeuillet in-8). Sur la nomination de Blaizot à Strasbourg (et son futur mariage). - 14. Billet du 21 janvier 1921. - 15. Lettre du 16 mars 1921 (bifeuillet in-12 sur papier de deuil). Lettre de recommandation pour sa fille Anne Blazer (1898-1976), une des premières femmes à sortir de Centrale, afin que Blaizot lui trouve un poste d'ingénieur dans une usine alsacienne.Le ton général de cette brève mais instructive correspondance peut se résumer à deux extraits bien sentis : "Et croyez bien, mon cher ami, que j'aime encore mieux être dans ma peau d'honnête soldat, que sous leur livrée de valets ou de courtisans" (lettre 1). / "Plus j'y songe, et moins je trouve que j'ai eu tort. Je ne regrette que la vivacité vis-à-vis du grand chef dont je vous ai parlé" (lettre 2). ‎

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‎[MANUSCRIT] BOYER DE CRÉMILLES (Paul-Louis-Hyacinthe)‎

Reference : 167353

‎Mémoire de Mr de Crémille sur la disposition à faire pour la garnison de la frontière depuis la Meuse jusqu'à Dunkerque en temps de guerre‎

‎S.l.n.d. (1743) in-4, [6] ff. n. ch. couverts d'une écriture moyenne et très lisible (environ 25 lignes par page), en feuilles, avec ruban. ‎


‎Cadet aux Gardes Françaises dès 1717, mestre de camp depuis 1735, maréchal général des logis en 1742, Boyer de Crémilles fut employé en 1741-1743 à la reconnaissance des frontières des Pays-Bas entre Dunkerque et la Meuse, dans le cadre de la préparation des campagnes de 1741 (armée de Bohême) et de 1743. C'est exactement la situation qu'il décrit au début de son court mémoire : "Le premier arrangement que j'ai d'abord envoyé à M. d'Argenson [Marc-Pierre de Voyer de Paulmy d'Argenson, secrétaire d'Etat à la Guerre de 1743 à 1757], par rapport aux garnisons qu'il me paroissoit nécessaire de mettre sur les frontières de Flandres depuis Dunkerque jusqu'à la Meuse n'a été faite que dans la supposition qu'il n'y auroit qu'une partie des troupes des Alliés qui passeroit pour hyverner dans les Pays-Bas et que le reste pourroit aller prendre des quartiers dans les Païs d'Hannovre et dans le Hunsrück (...)". La modification de ce plan initial le conduit à proposer un état général des troupes à placer dans les postes des Flandres, d'Artois et du Hainaut, qui occupe intégralement les feuillets suivants. ‎

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‎[MANUSCRIT - CANAUX] LAFITTE-CLAVÉ (André-Joseph de)‎

Reference : 152965

‎Mémoire [et devis estimatif] sur le projet du canal militaire de jonction de la Sambre à l'Escaut de Landrecy à Thiant, village situé entre Valenciennes et Bouchain‎

‎Cambrai, 1782 2 parties en un vol. in-4, [35] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine, moyennement lisible (environ 40/45 lignes par page), en feuilles. Première page un peu salie, mais bon exemplaire. ‎


‎Un des intéressants manuscrits dus à l'activité infatigable de Lafitte-Clavé comme officier du génie affecté à Cambrai de 1779 à 1783.Ce Mémoire sur la communication entre la Sambre et l'Escaut complète le projet de liaison entre la Sambre et l'Oise qui avait été élaboré par le même Lafitte l'année précédente (1780), et auquel l'introduction fait explicitement allusion. Les mêmes préoccupations (surtout militaires) et les mêmes considérations techniques structurent ce texte, qui se divise en sections : 1. Eaux nécessaires au point de partage. - 2. Tracé et ouvrages du canal projeté. - 3. Avantages militaires et utilité commerciale du canal. - 4. Moyens nécessaires à l'exécution, dépenses. Puis vient le devis précis des besoins en terres, maçonneries et indemnités à accorder). ‎

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‎[MANUSCRIT] CAZALS ‎

Reference : 172777

‎Relation du siège d'El-Arich‎

‎ (1800) , 28 pp. in-4 en cahier. ‎


‎Extrait d'un rapport justificatif adressé au général en chef Kléber, par Cazals, chef de bataillon du génie qui commandait au fort d'El-Arich : "J'ai l'honneur de vous rendre compte, mon général, que l'armée ottomane commandée par le Grand Vizir Jouseph Pacha, ayant quitté le camp qu'elle occupait à Gaza, est venue faire le siège du fort d'El-Arich (…). Il s'agit de la description spectaculaire du siège d'El Arich, qui débuta le 22 décembre 1799, et se termina par la capitulation du fort après plusieurs mutineries de la garnison, suivie du massacre des prisonniers français par les janissaires ottomans. A travers le récit de cette affaire qui eut un grand retentissement, on pourra percevoir les signes de la démoralisation de l'Armée d'Orient dont Cazals esquissent les causes in fine : l'esprit d'insubordination et de révolte qui s'étaient déjà manifestés à Damiette et Alexandrie, le mauvais état des finances de l'Egypte et les arriérés de soldes, le sentiment d'abandon de la métropole, etc. Cazals commence son rapport sur la situation géographique du fort, l'état de la garnison et de l'artillerie, avant de détailler ses mesures de défenses ; "(…) Dès l'arrivée de l'armée ottomane, j'avais fait combler les citernes environnantes, disposer les batteries, renforcer leurs parapets, blinder les portes des magasins (…) Les parapets étaient garnis de sacs de terre, on levait des échafaudages de charpente pour faire la fusillade (…), pendant que les mineurs et les ouvriers construisaient des galleries et les cadres nécessaires pour les contre-mines indispensables en avant de chaque tour (…). Je prenais en un mot toutes les mesures nécessaires pour concourir à une défense utile (…).Suit le déroulement des événements qui allaient précipiter la chute du fort d'El-Arich : mise en place du blocus par les Ottomans, l'arrivée du grand Vizir, les progrès de l'ennemi qui bombardait le fort, le détails des différents combats et des tentatives de sorties des Français, la pétition en faveur de la reddition, les différentes mutineries d'une partie de la garnison, et l'ouverture des portes aux avant-gardes ennemis, etc. ; "(…) Dans l'enceinte du fort, une pluie de balles nous occasionnait une perte considérable. Le lieutenant du génie Piquet, en faisant réparer une embrasure endommagée par le canon ennemi reçut un coup mortel, près de 60 hommes de toutes armes furent mis hors de combat pendant cette attaque vigoureuse. Cependant le plus grand tumulte régnait dans la lunette où étaient les grenadiers, et dans le fort, les soldats criaient hautement qu'il fallait se rendre, ne voulaient plus se battre, refusait de faire feu, disant qu'ils n'avaient aucun espoir d'être secourus, que l'ennemi minait toutes les tours, qu'on les voulait sacrifier, etc. Je représentais vivement de mon côté tout ce que notre position avait davantageux (…) Je rappellais la révolte du 3 lors de laquelle ils me tenaient les mêmes discours séditieux (…). Soit que la garnison fut travaillé par les ennemis, soit que l'insurection soit venue de son propre mouvement, tout fut inutile (…). Les grenadiers et une partie de la garnison venaient de livrer la lunette, leurs armes et leurs personnes à l'ennemi. Au-dedans, les troupes méconnaissant tout sentiment de devoir et d'honneur, avaient eu la lacheté d'introduire les Osmanlis dans la place qu'elles devaient deffendre ; ils s'y trouvaient déjà en plus grand nombre que les français. Treize de leurs étendards étaient arborés sur le rempart, cependant le drapeau national flottait encore. Alors seulement, je demandai à capituler afin de sauver (…) le peu de braves qui restaient encore (…)."Cazals fait alors état de la signature de la capitulation, les conditions honorables garanties par le colonel anglais Douglas, la description de l'entrée des troupes turques dans le fort qui massacrèrent les prisonniers, le détail des supplices, etc. ; "(…) Le fort d'El-Arich ne tarda pas à présenter malgré la capitulation, le spectacle affreux d'une place prise d'assaut : de toute part on égorgeait, et coupait des têtes, les blessés furent massacrés (…) ; la tour à l'Est de la porte où étaient presque toutes les poudres et munitions de guerre après une explosion terrible, sauta en l'air ; elle engloutit sous ses décombres les Français et les Turcs (…). Le massacre continua, la milice turque se conduisait avec un rafinement de cruauté qu'on aura peine à croire. 22 français qui se trouvèrent sur une tour ayant été placés successivement sur un canon eurent la tête tranchée à coup de pioches (…)."Ces événements auront pour conséquence la discussion de la convention d'El-Arich en janvier 1800 ; Kléber qui n'a plus d'espoir quant à l'envoi de renfort de Bonaparte en France, y accepte le principe d'une évacuation de l'Egypte auprès du Grand Vizir, tandis que Desaix et Poussielgue négocieront avec Sidney Smith les sauf-conduits anglais. Cazals (1774-1813) servira encore à Heliopolis en mars 1800, nommé chef de brigade du génie par Kléber, se distinguera à la reprise du Caire et d'Alexandrie, avant de rentrer en France fin 1801. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT]. CLARKE (Henri-Jacques-Guillaume).‎

Reference : 225693

‎Copie de la lettre écrite par le Ministre de la guerre au commissaire ordonnateur de la 17e Division militaire‎

‎Paris, 21 janvier 1813 in-folio (32 x 20 cm), en feuille. ‎


‎Copie anopistographe, avec mention des signatures de l'originale.Sur les formulaires de paiement des soldes de retraite : "Monsieur, il m'a paru nécessaire de prescrire quelques changements dans la rédaction du mandat de paiement des soldes de retraite, dont le modèle vous a été adressé sous le n° 3 article 39 de l'Instruction du 5 juillet 1810". Suivent les modifications apportées. ‎

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‎[MANUSCRIT - COLONIES] ‎

Reference : 219521

‎Chambre des députés. Projet de loi sur la défense des colonies‎

‎Paris, s.d. (vers 1890); in-4, [7] pp. n. ch., couvertes d'une écriture moyenne et très lisible, quelques biffures, en feuilles. ‎


‎Rédigé sur papier à en-tête de la Chambre des députés.Réparties en 8 titres, ces dispositions prévoient l'organisation de la défense des vieilles (titre II - Antilles et Guyane, Réunion et Diego-Suarez, Nouvelle-Calédonie, Sénégal) et nouvelles colonies (titre III - Indochine). Le texte semble antérieur à l'expédition de Madagascar. ‎

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‎[MANUSCRIT] DALBARADE (Jean)‎

Reference : 222994

‎République française. - Vivre libre ou mourir. Ordre pour remplir provisoirement les fonctions d'enseigne entretenu, au citoyen Lazare Parère, chef de timonerie à Brest‎

‎Paris, 25 frimaire an II (15 décembre 1793) in-folio (41 x 25 cm), avec une belle vignette en-tête à motif maritime gravée par Alexandre Tardieu d'après Gatteaux, en feuille. ‎


‎Pièce manuscrite avec signatures autographes de Jean Dalbarade (1743-1819, ministre de la marine et des colonies du 10 avril 1793 au 2 juillet 1795), de L'Épervier, de Garniez.Un enseigne entretenu était un officier auquel tous les services étaient comptés à l'année et sans interruption, à la différence du régime ordinaire (où on ne touchait de solde qu'en service actif). ‎

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‎[MANUSCRIT- ESPAGNE 1808] ‎

Reference : 201860

‎Recueil d'ordres du corps d'observation des Côtes de l'Océan. 2e cahier contenant 40 pages et 31 ordres‎

‎S.l.n.d. in-8 carré, paginé 40 à 81, ‎


‎Très intéressant document sur la présence française en Espagne au printemps 1808 (mars-mai).La table qui ouve le document nous révéle le contenu : ordres du jour et lettres de mission.Tous les aspects de l'administration militaire de Murat y sont évoqués. ‎

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‎[MANUSCRIT - GUERRE DE LA PENINSULE] LASCOURS (Fortuné de)‎

Reference : 215912

‎[Correspondance active]‎

‎Lieux divers, 1808-1810 76 pièces in-8 ou in-4, en feuilles. ‎


‎Très important dossier qui documente la Guerre de la Péninsule vue à travers la correspondance privée de Louis-Joseph-Elisabeth-Fortuné Reynaud de Bologne de Lascours (1786-1850), entièrement passé sous la protection attentive du général Horace Sébastiani, qui semble avoir pris le jeune homme en affection, et qui, en tout cas, en fit son aide-de-camp au 4e Corps de l'Armée d'Espagne de 1808 à 1811. La partie la plus intéressante est celle de la Campagne d'Andalousie (III).La presque totalité des lettres sont adressées à son père, Jérôme Reynaud de Bologne de Lascours (1761-1835), également ancien militaire, et qui était alors membre du Corps législatif (et notamment questeur de 1810 à 1813), mais quelques-unes sont adressées à sa mère, ou belle-mère (Jérôme a été marié deux fois). La suite de la correspondance est très décousue, comme on s'en convaincra en examinant les dates. Aussi, sauf mention particulière, les lettres sont destinées à Jérôme de Lascours, curieusement appelé "mon bon ami" plus que "mon bon père" ou encore "mon cher père" :I. Année 1808.1. De Bordeaux, le jeudi 13 octobre (un bifeuillet in-4, sur son voyage jusqu'à Bordeaux, étape vers Bayonne et l'Espagne). - 2. Du 28 octobre (un bifeuillet in-4, sur les opérations dans la région de Vitoria, "Je suis toujours très bien avec le général [Sébastiani] et avec mes camarades"). - 3. De Bilbao, le 2 novembre (6 pp. in-8, missive très détaillée sur les opérations dans et autour de la ville). - 4. De Bilbao, le 2 novembre (un bifeuillet in-8). - 5. De Vitoria, le 6 novembre (un bifeuillet in-4, sur son entretien avec Napoléon : "J'ai vu l'Empereur qui est ici depuis hier soir. Il m'a tenu une heure, me faisant beaucoup de questions. Comme j'étais porteur des dépêches du Mal Lefèvre, on ne m'avait pas annoncé comme aide-de-camp de Séb[astiani], en entrant chez lui, il me dit : Qui êtes-vous donc ? Comment vous appelez-vous ? - Lascours. - Ah c'est cela ! - J'ai eu l'honneur de venir déjà trois fois, ai-je repris. - Oui, oui, c'est cela, a t-il dit en m'interrompant. L'objet de ma mission n'offrait aucune occasion de pouvoir espérer quelque faveur, mais il m'a vu, m'a reconnu, et c'est toujours quelque chose."). - 6. Du 18 novembre (un bifeuillet in-4, sur les récompenses à espérer, dont la Légion d'honneur pour Lascours). - 7. De Talavera, le 19 décembre (un bifeuillet in-8). - 8. De Talavera, le 22 décembre (un bifeuillet in-4, sur l'attente d'ordres nouveaux pour se porter en avant).II. Année 1809.9. D'Avila, le 7 janvier (5 pp. in-8, sur les opérations militaires depuis le 22 décembre 1808). - 10. De Madrid, le 14 janvier (un bifeuillet in-4, sur le maréchal Lefebvre). - 11. De Madrid, le 20 janvier (un bifeuillet in-4, adressé à sa mère, sur son ennui à Madrid "cette ville offre peu de ressources en amusements", et sur les 10 000 prisonniers faits par le maréchal Victor sur les troupes du duc de l'Infantado). - 12. De Madrid, le 22 janvier (un bifeuillet in-4, sur l'entrée du roi Joseph à Madrid). - 13. De Madrid, le 29 janvier (un bifeuillet in-4, sur son départ éventuel pour Talavera, "Même dans le cas où nous pourrions nous battre, je crois que nous n'en retirerions rien de profitable puisque l'Empereur n'est plus à la tête de l'armée", critiques très vives de Lefebvre). -14. De Madrid, le 2 février (un bifeuillet in-4, sur son séjour prolongé à Madrid et l'habillement des femmes madrilènes). - 15. De Madrid, le 7 février (un bifeuillet in-8, spéculations sur une nouvelle guerre avec l'Autriche). - 16. De Madrid, le 26 février (un bifeuillet in-4, sur les opérations de la semaine écoulée). - 17. De Madrid, le 28 février (un bifeuillet in-4, à sa mère, sur la mort d'Alfred du Faÿ de La Tour-Maubourg). - 18. De Madrid, le 11 mars (un bifeuillet in-4, détails sur sa maison et ses chevaux). - 19. De Madrid, le 15 mars (un bifeuillet in-4, sur le maréchal Lefebvre et son aide-de-camp). - 20. Du 14 mai 1809 (un bifeuillet in-8). - 21. Du 19 mai (un bifeuillet in-8, sur la campagne d'Autriche). - 22. Du 26 mai un bifeuillet in-8. - 23. Du 27 mai (5 pp. in-8, nouvelles de Sébastiani). - 24. Du 3 juin (un bifeuillet in-4, sur la guérilla et ses perspectives de récompense). - 25. Du 10 juin (un bifeuillet in-4, entièrement consacré à l'importation de mérinos). - 26. De Madrid, le 15 juin (un bifeuillet in-8). - 27. De Madridejos, le 20 juin (un bifeuillet in-4). - 28. De Madridejos (vers Tolède), du 4 juillet (un bifeuillet in-4, opérations de la Mancha, et retrait sur la ligne du Tage). - 29. De Madridejos, le 7 juillet (un bifeuillet in-4, adressé à sa mère, sur la visite du Roi Joseph aux armées). - 30. De Madrid, le 14 juillet (un bifeuillet in-8, sur une maladie de Sébastiani). - 31. De Madrid, le 15 juillet (un bifeuillet in-4, à sa mère, sur les distractions qu'il prend à Madrid, "actuellement beaucoup plus agréable que lorsque nous l'habitions"). 32. De Madrilejos, le 20 juillet (un bifeuillet in-8, reprise des opérations). - 33. Du 20 juillet (un bifeuillet in-4, à sa mère, contenant surtout des nouvelles de connaissances). - 34. Du 31 juillet (un bifeuillet in-8, sur la meurtrière bataille de Talavera). - 35. De Valdemoro, le 4 août (un bifeuillet in-8, sur le même objet). - 36. De Tolède, le 9 août (un bifeuillet in-8, sur le même objet). - 37. De Madridejos, le 13 août (un bifeuillet in-4, poursuite des opérations). - 38. De Madrid, le 18 août (un bifeuillet in-4, repos à Madrid). - 39. De Madrid, le 23 août (12 pp. in-4, reprend très longuement, et de façon détaillée cette fois toutes les opérations militaires depuis un mois). - 40. De Madrid, le 29 août (un bifeuillet in-4, état détaillé de la maison et de l'écurie du jeune homme : "Je suis toujours content de mon valet de chambre ; je suis même fort heureux dans ce rapport-là car presque tous mes camarades ont beaucoup à se plaindre de leurs domestiques"). - 41. De Guadalajara, le 9 septembre (un bifeuillet in-8, détails sur son logement dans le palais des Ducs de l'Infantado). - 42. De Madrid, le 19 septembre (un bifeuillet in-8). - 43. De Madrid, du 21 septembre (5 pp. in-8, à sa mère, nouvelles privées). - 44. De Madrid, le 25 septembre (un bifeuillet in-4, revient sur la proposition de Jérôme de Lascours de servir contre les Anglais à Anvers). - 45. De Madrid, le 2 octobre (un bifeuillet in-4). - 46. De Madrid, le 5 octobre 1809 (6 pp. in-8, à sa mère). - 47. De Madrid, le 15 octobre (un bifeuillet in-8, sur un éventuel retour en France). - 48. De Madrid, le 1er novembre (un bifeuillet in-8, sur la paix de Schönbrunn). - 49. De Madrid, le 11 novembre (un feuillet in-4). - 50. De Madrid, le 21 novembre (un bifeuillet in-8, sur la bataille d'Ocana). - 51. De Madrid, le 8 décembre (un bifeuillet in-8, tranquillité madrilène après la victoire d'Ocana). - 52. De Madrid, le 20 décembre (un bifeuillet in-8, nouvelles personnelles). III. Année 1810.53. De Madrid, le 4 janvier (un bifeuillet in-8, sur le prochain départ de Madrid). - 54. De Los Infantes (Vilanueva de Los Infantes), le 14 janvier (un bifeuillet in-8, , sur la marche sur l'Andalousie). - 55. De Baeza, le 23 janvier (un bifeuillet in-8, passage de la Sierra Morena, premiers combats en Andalousie). - 56. De Alcala La Real, le 28 janvier un bifeuillet in-8, approche de Grenade). - 57. De Grenade, le 31 janvier (un bifeuillet in-8, arrivée dans Grenade). - 58. De Malaga, le 7 février (un bifeuillet in-4, entrée dans Malaga). - 59. De Malaga, le 11 février (un bifeuillet in-4). - 60. De Grenade, le 15 février (un bifeuillet in-8, soumission de presque toute l'Andalousie). - 61. De Grenade, le 4 mars (un bifeuillet in-8, félicité son père sur sa nomination de questeur). - 62.-63. De Grenade, le 21 mars (deux bifeuillets in-4 et in-8, sur une course de 8 jours dans les montagnes et à Almeria). - 64. De Grenade, le 24 mars (un bifeuillet in-8). - 65. De Grenade, le 25 mars (un bifeuillet in-8, sur son avancement et un éventuel retour de Sébastiani en France). - 66. De Grenade, le 27 mars (un bifeuillet in-8). - 67. De Grenade, le 2 avril (un bifeuillet in-8, sur la prise de Valence). - 68. De Grenade, le 1er mai (un bifeuillet in-8). - 69. Idem (5 pp. in-8, , sur le mariage de l'Empereur et la prise de la Guadeloupe). - 70. De Grenade, le 5 juin (8 pp. in-4, sur sa nomination à la Légion d'Honneur). - 71. De Grenade, le 13 juin (un bifeuillet in-8, dispositions à prendre pour l'éducation de la fille unique de Sébastiani, Fanny, alors âgée de 3 ans). - 72. De Grenade, le 20 juin (5 pp. in-4, projets de Sébastiani d'acquérir une terre à proximité de Paris). - 73. De Grenade, le 24 juin (un bifeuillet in-8, sur Fanny Sébastiani). - 74. De Grenade, le 26 juillet (7 pp. in-8, s'inquiète de l'éventuelle présence de son père au bal du 1er juillet 1810 à l'ambassade d'Autriche et à l'incendie qui s'ensuivit). - 75. Du 4 novembre (un bifeuillet in-8). - 76. De Grenade, du 10 novembre (7 pp. in-8). LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT - GÉNIE] ‎

Reference : 170842

‎Mémoire sur la tête de pont de Neuwied‎

‎S.l., (1796) in-folio, (16) pp. ‎


‎Le présent mémoire de génie militaire étudie la question suivante : Doit-on entreprendre de garder pendant tout l'hyver l'ouvrage en avant des portes de Neuwied ?Neuwied est une localité de l'actuel Rhénanie-Palatinat sur les rives du Rhin. Le manuscrit est à ressituer dans le contexte de son occupation par l'armée francaise de Sambre-et-Meuse en 1796. C'est un document de topographie et de génie, technique et d'une grande clareté. ‎

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‎[MANUSCRIT] [HEBERT (Pierre-Nicolas)]‎

Reference : 219277

‎Histoire abrégée des Connestables [- des maréchaux] de France‎

‎S.l., s.d. (fin XVIIIe) in-4, 2 ff. vierges, ff. 4-126, couverts d'une écriture très fine, appliquée et lisible (environ 35/40 lignes par page), avec des collettes aux ff. 36 et 50, ff. 127-156 vierges, table chronologique des maréchaux aux ff. 157160, ff. 161-164 vierges, demi-vélin rigide, dos lisse, tête mouchetée Exemplaire parfois rogné court en tête. (rel. du XIXe s.).‎


‎Une des copies manuscrites de l'un des ouvrages de Pierre-Nicolas Hébert (1691-1766), né et mort à Coulommiers. Il dispose ses notices biographiques (connétables jusqu'à la suppression de l'office en 1627, puis maréchaux) par ordre chronologique.Reçu avocat au Parlement de Paris le 19 avril 1712, il obtint une charge d'écuyer valet de garde-robe du roi Louis XV le 21 juillet 1718, charge qu'il occupa jusqu'au 25 juin 1760, année de son admission comme vétéran pensionnaire du roi. Mais en fait, sa passion fut de se consacrer à des travaux historiques, et en particulier sur l'histoire de la ville de Coulommiers, dont il est considéré comme le premier historien. Il réalisa ainsi notamment avec minutie une copie d'une grande quantité d'actes relatifs à sa ville natale et en constitue un recueil. Aucune de ses compositions ne connut d'impression, mais elles circulèrent généralement sous forme manuscrite parmi les connaisseurs.Exemplaire de G. Ogier de Baubry, avec vignette ex-libris héraldique contrecollée sur les premières gardes.Notice manuscrite moderne sur l'auteur, contrecollée en regard de l'ex-libris. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT - HÔPITAUX MILITAIRES DE BÂLE] ‎

Reference : 147998

‎Armée du Rhin. Exercice de l'an 9. Hôpital m[ilitai]re de Basle. Bordereau des sommes payées en l'an neuf pour acquitter les dépenses de l'an huit (...)‎

‎Bâle, vent. an 9 (mars 1801) in-folio, en feuille (41 x 26 cm). Bord droit un peu effrangé, avec fente latérale, mais bon exemplaire. ‎


‎Daté du 30 ventôse an IX [21 mars 1801], cet état a été certifié conforme au registre par l'économe (signature illisible), et vérifié par le commissaire des guerres chargé de la police de l'hôpital. Il s'étend sur seulement six mois (vendémiaire à ventôse), et donne la situation des dépenses (gages, fournitures) et recettes. ‎

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‎[MANUSCRIT]. JENNEPIN (Alfred).‎

Reference : 228936

‎Une erreur historique à rectifier. Fausse identification du général Charbonnier, commandant en chef de l'Armée des Ardennes en 1794, avec le général Deverchin dit Gayette ou Gaillette‎

‎S.l., s.d. (vers 1900) in-8, [12] ff. n. ch. sur papier réglé, écriture moyenne et très lisible, nombreuses ratures et biffures, en feuilles sous chemise de carton souple de remploi (une couverture imprimée du tome II de l'Histoire de la ville de Maubeuge, du même Jennepin). ‎


‎Petit dossier regroupant des notes mal coordonnées et des débuts de rédaction."Parmi les erreurs historiques locales qui ont pris créance sur les personnages des guerres de la Révolution, l'une des mieux assises et des plus répandues dans le peuple d'abord, et par suite chez les historiens belges et même de la frontière française, c'est bien l'identification du général Louis Charbonnier avec l'adjudant-général François-Joseph Deverchin ..."La confusion dont le respectable érudit se fait le noble pourfendeur prendrait origine dans le surnom de Deverchin (1746-1807) : il était en effet appelé familièrement le '"général Charbonnier"' ou encore le "général Gaillette", parce qu'il avait été charbonnier dans sa jeunesse et, à la suite de ses études à l'Université de Louvain, géomètre et directeur de houillères à Wasmes. Pour le reste, sa carrière militaire n'a rien à voir avec celle de Louis Charbonnier, né et mort à Clamecy (1754-1833).L'instituteur et directeur de pensionnat Alfred Jennepin (1836-1914) fut aussi historien, membre de diverses sociétés archéologiques de sa région. Il consacra son œuvre d’érudition et d’histoire à Cousorle, Bousignies-sur-Roc, mais aussi Maubeuge (Histoire de la ville de Maubeuge, depuis sa fondation jusqu'en 1790, publié en 1889), et à la valorisation des industries locales (Petits cours pratique de calcul appliqué à la marbrerie, Monographie de la marbrerie dans l'arrondissement d'Avesnes, et Histoire de l'industrie lainière dans l'arrondissement d'Avesnes). Il contribua enfin à un ouvrage collectif consacré à l’histoire militaire du département : La Défense nationale dans le Nord, de 1792 à 1802, publié à Lille entre 1890-1893. Un monument inauguré en 1923 lui rend hommage dans sa commune, route Nationale, et le collège de la ville, inauguré en 1971, porte son nom. ‎

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‎[MANUSCRIT] [LA BOËSSIERE DE CHAMBORS (Louis-Joseph-Jean-Baptiste de)]‎

Reference : 222956

‎Mon recueil‎

‎S.l., s.d. (vers 1812) 4 parties en 2 forts vol. in-folio, titre, 623 pp., [2] ff. n. ch. de table ; 147 pp., 345 pp., 405 pp., [5] ff. n. ch. de table, le tout couvert d'une écriture fine, élégante et très lisible (environ 30 lignes par page), avec de nombreuses collettes, quelques illustrations dans le texte, et 12 planches hors texte (dont 5 imprimées, 7 manuscrites), demi-basane fauve granitée à coins, dos lisses ornés de filets et dents-de-rat dorés, pièces de titre cerise, tranches mouchetées de rouge Charnières en parties fendues, nombreuses épidermures, manques de cuir au vol. II. (rel. de l'époque).‎


‎Passionnant recueil constitué par la mise au net d'un grand nombre de mémoires et textes d'occasion composés à mesure de sa carrière par le jeune Louis-Joseph-Jean-Baptiste de La Boëssière de Chambors (1756-1840), fils posthume d'un gentilhomme célèbre pour avoir été accidentellement tué au retour d'une chasse par le Dauphin en 1755. D'après les dates des derniers mémoires, ce travail aurait été entrepris à la fin du service actif de l'auteur, soit entre 1812 et 1815, et il reprend quantité de textes produits depuis la fin de l'Ancien Régime jusqu'à l'Empire.Nous avons là un véritable pot-pourri reflétant bien les centres d'intérêt très variés d'un jeune gentilhomme qui semble avoir reçu une éducation fort soignée (ne serait-ce que par une écriture et une orthographe impeccables, très loin d'être communes dans la noblesse de la fin du XVIIIe siècle). Que l'on en juge par cette simple énumération des sujets traités, parfois fort savamment : grammaire, agronomie, art militaire, art des jardins, jeux, administration et finances, métrologie, etc. Quelques mémoires ne sont pas de l'auteur, mais recopiés de manuscrits d'autres qui circulaient à la fin du siècle (e.g. pièce 12). En raison du service de Chambors auprès de la Maison de Bragance de 1796 à 1807, un grand nombre de ces textes concernent le Portugal et présentent véritablement le plus grand intérêt (pièces 16, 17, 18, 20, 26-29, 33).Il ne semble qu'aucun de ces documents n'ait connu la moindre publication.Les pièces les plus remarquables et intéressantes sont les suivantes :I. Premier volume.1. Traité sur les règles et les lois du jeu de balle, par un ancien écolier de l'Université de Paris (daté de 1776, pp. 1-65, avec 5 figures dans le texte). Dédié au curé d'Arthies (Vexin) qui a servi de mentor au jeune orphelin, ce texte présente le plus grand intérêt pour l'histoire des jeux.2. Idées sur la façon dont on pourrait faire ressortir dans tout leur éclat les beautés naturelles d'Outrelaise (daté d'octobre 1778, pp. 67-73). Le château et le parc d'Outrelaize sont situés dans l'actuel département du Calvados (commune de Gouvix). Le texte est suivi d'un Discours sur quelques parties d'un jardin à l'anglaise (avril 1778).3. Mémoire pour former une légion (août 1778, pp. 78-101). Rédigé avec Alexandre de Langeron (1763-1831), le futur général au service d'Alexandre Ier.4. Description rapide de la ville et du port de Brest, et des ouvrages en partie éxécutés, en partie projettés pour sa défense (octobre 1780, pp. 127-160, avec 3 figures dans le texte).5. Réfleqsions sur l'ortografe fransaize [sic] (juillet 1781, pp. 161-178). Fantaisie personnelle de réforme orthographique, qui montre bien, s'il le fallait encore, que la question a toujours été débattue. 6. Mémoires envoyés au marquis de Ségur, secrétaire d'État à la guerre (juillet 1781, pp. 179-196). Sur les troupes à cheval et sur les officiers "à la suite".7. Réflexions sur les corvées, et sur la manière de faire et d'entretenir les grands chemins en France (juillet 1781, pp. 197-207).8. Mémoire sur les plantations (1785, pp. 208-263).9. Mémoire pour solliciter la rénovation des membres des assemblées provinciales par quart dès la fin de 1788, ou par tiers à la fin de 1789 (1787, pp. 269-281).10. Idées pour économiser sur la recette des impôts, et pour faciliter les mouvemens d'argent et la comptabilité du Trésor royal (sans date, pp. 281-317).11. Mémoire destiné à être lû à l'Assemblée provinciale de Rouen, au mois de décembre 1787, comme étant le rapport du bureau établi pour remédier aux inconvéniens de la mendicité (1787, pp. 318-353).12. Réflexions sur les administrations provinciales, par M. de Reverseau, intendant de Moulins (1787, pp. 354-373). Jean-Jacques-Philippe-Isaac Gueau de Gravelle, marquis de Reverseaux (1739-1794) fut intendant du Bourbonnais de 1777 à 1781, puis intendant de la Rochelle de 1781 à la Révolution. Ce mémoire ne semble pas avoir connu d'impression.13. Mémoire sur les bois de la vicomté de Couserans (janvier 1789, pp. 374-424). Parmi ses titres, La Boëssière était vicomte de Couserans.14. Mémoire sur la manière d'encourager le travail des plantations (1790, pp. 425-493). Il s'agit d'une autre version du mémoire précédent. 15. Mémoire sur l'administration des bois appartenant indivisément à des communuatés (1790, pp. 495-504).16. Coup d'oeil topographique sur le Portugal (1er février 1810, pp. 505-517). Le long intervalle qui sépare les pièces 15 et 16 correspond d'une part à l'émigration de La Boëssière (1792), d'autre part à ses activités en émigration, d'abord au service des Princes (1792-1796), puis du Roi de Portugal (1796-1807). Le présent mémoire reflète directement une des missions militaires qui lui furent confiées par les Bragance ; et cette expérience portugaise se poursuivit après le ralliement de l'auteur à Junot (cf. deux mémoires suivants 17, 18 et 20).17. Réflexions sur l'opération de Portugal (28 mai 1810, pp. 518-528). 18. Considérations sur le Portugal ; essai non rédigé, avec des notes de M. le baron Foy, lieutenant général (1er juin 1811, pp. 529-586).19. Note sur la ville de Talavera de la Reyna, extraite partie de divers renseignemens, et partie de l'Histoire d'Espagne du père Marianna (janvier 1812, pp. 587-613, avec un plan manuscrit de la ville contrecollé page 613).20. Projet d'une excursion en Portugal (25 octobre 1812, pp. 614-623).II. Second volume, première partie (reprenant la chronologie de départ).21. Mémoire sur le tribunal des maréchaux de France (1779, pp. 1-20).22. Remarques sur l'instruction provisoire arrêtée par le Roi concernant l'exercice et les manoeuvres de l'infanterie du 20 may 1788 (août 1788, pp. 21-51, avec une planche hors texte).23. Apperçu sur les charges personnelles et réelles : et sur leur origine, avec un projet de liquidation desdites charges (septembre 1789, pp. 74-83).24. Notes sur les pays et vicomté de Couserans (1790, pp. 98-116).25. Lettres sur les émigrés François (pp. 142-146).III. Second volume, deuxième partie.26. Réflexions sur la situation actuelle du Portugal et de sa maison royale, ainsi que sur la conduite qu'il semble que doit tenir Son Altesse royale Monseigneur le Prince du Brésil (20-24 avril 1798, [5] ff. n. ch., 74 pp.). 27. Recueil de mémoires dont l'armée portugaise est directement l'objet (1801, pp. 80-107, texte bilingue sur deux colonnes, français et portugais, avec un tableau dépliant hors texte).28. Fragmens sur la rédaction d'un code militaire en Portugal (août 1801, pp. 108-135).29. Idées sur la police des grandes villes, et principalement sur celle de Lisbonne (janvier 1802, pp. 144-167).30. mémore sur le nombre d'hommes dont une escouade, de quelque arme que ce soit, doit être composée (25 janvier 1802, pp. 168-209, texte en portugais, observations en français).31. Extrait relatif aux mesures tiré de l'Histoire de l'astronomie moderne, par M. Bailly (1804, pp. 210-345, avec 5 tableaux dépliants hors texte).IV. Second volume, troisième partie.32. Brouillon informe d'essais historiques sur la campagne de 1795 faite le long des bords du Rhin, par les troupes de l'Empereur et de l'Empire sous les ordres des feld-maréchaux impériaux comtes de Clairfayt et de Wurmser, et par les troupes de la République de France, commandées par les généraux Pichegru et Jourdan (Londres, 1796, 287 pp.). L'auteur est bien trop modeste : on a affaire à une histoire très complète de cette campagne, en douze longs chapitres, suivis d'un abondant appareil de notes (complété par des collettes assez nombreuses, des tables et un copieux index alphabétique). 33. Pièces relatives à l'habillement de l'armée portugaise (1807, pp. 289-405). Parmi lesquelles un imprimé, Decreto em que Sua Magestade regula as distinçoes, de que devem usar nos seus uniformes os generaes, e officiaes militares. [Lisbonne], Imprimerie royale, s.d. [1806], [2] ff. n. ch., 36 pp., avec 5 planches dépliantes hors texte, dont une aux contours rehaussés de couleurs.De surcroît, on trouve au début du second volume une pièce imprimée :SCOTT (James) : A sermon preached at Park-Street chapel, on the 19th of April 1793 : being the day appointed for a general fast. Londres, J. Robson, T. Becket, J. Walter, W. Richardson, J. Pridden, 1793, [2] ff. n. ch., 15 pp. [= pp. 117-135, suivies d'une traduction en français]. Il s'agit d'une prédication dont la vente devait aider à soulager les prêtres français émigrés à Londres.Vignette ex-libris du Comte de Chambors contrecollée sur les premières gardes. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] LACRETELLE (Charles-Nicolas)‎

Reference : 190847

‎[Correspondance et pièces]‎

‎S.l.n.d. 70 pièces in-4 ou in-8, en feuilles. ‎


‎Important dossier essentiellement manuscrit centré autour de l'activité militaire du général Charles-Nicolas Lacretelle (1822-1891), fils du colonel Louis-François-Marie Lacretelle (1784-1859), qui avait servi sous l'Empire et s'était illustré au siège de Saragosse. La plupart des documents sont cependant relatifs à une courte période de sa carrière. En effet, promu colonel le 30 décembre 1857, puis général de brigade le 13 août 1865, il fut employé cette année-là à la répression de la révolte des indigènes de la province d'Oran, et ce sont surtout ces opérations qui sont couvertes par l'ensemble des documents réunis ici. Basé à Sidi-bel-Abbès, il effectua plusieurs razzias vers le sud pour repousser les coalitions de tribus :1. Correspondance passive : soit 43 missives reçues entre le 12 décembre 1859 et le 14 novembre 1866, la majeure partie d'entre elles étant concentrée sur la période du 14 octobre au 16 novembre 1865, et émanant des subordonnés du général dans l'entreprise de pacification de la région d'Oran.2. Treize dépêches télégraphiques, du 2 octobre au 11 novembre 1865.3. Un Journal de marche (cahier in-4, [5] ff. n. ch. renseignés, [26] ff. vierges). Il couvre la période du 18 octobre au 13 novembre [1865], avec les opérations de bel-Abbès à El-Aricha.4. Observations résult ant de l'examen de la loi du 27 juillet 1872 sur le recrutement de l'armée ([6] ff. n. ch.).5. On joint un imprimé : Notes sur l'application de la loi du 24 juillet 1873. Paris, J. Dumaine, s.d. [1873], in-4 de [2]-48 pp. de texte autographié (couvertures détachées). Avec 11 pp. manuscrites d'observations sur ces notes rédigées par le baron Jules-Joseph Fririon (1805-1893), alors en disponibilité, et datées du 15 avril 1874.6. Trois lettres de transport militaire au nom du général Lacretelle (12 mars 1870, 12 mars et 13 mars 1879).7. Un ensemble de sept pièces éparses, sans rapport avec le reste du dossier.Avec : une photocopie d'une brochure sur le général : Le Général Lacretelle. Angers, Imprimerie Burdin et Cie, 1888, 32 pp., avec un portrait. En effet, le général se convertit sur le tard à la vie politique, et fut deux fois élu député du Maine-et-Loire pour les rangs conservateurs. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] LAS CASES (Louis de)‎

Reference : 221827

‎Campagne de Crimée 1853, 1854, 1855 [Sur le plat supérieur :] Lettres de Crimée de Mr. le Vte de Las Cases, lieutenant de vaisseau‎

‎S.l., s.d. (vers 1860) in-4, titre (détaché), 202 pp., couvertes d'une écriture fine, régulière, extrêmement soignée (environ 25 lignes par page), présentant aussi des notes infra-paginales de la même main, des biffures et ajouts au crayon de bois semblent postérieurs à la rédaction, de même que quelques ajouts marginaux à l'encre d'une autre main, demi-chagrin Bradel bouteille, dos muet orné de filets à froid, encadrements de filets à froid sur les plats de toile chagrinée, titre poussé en lettres dorées au centre du plat supérieur, tranches jaunes Plat supérieur un peu taché. (reliure de l'époque).‎


‎Manuscrit inédit, à la fois passionnant sur la participation de la marine aux opérations de la Guerre d'Orient en Crimée, et émouvant par sa composition : tout en effet laisse à penser qu'il forme la mise au propre en continu, par la mère de l'auteur, des lettres envoyées par son fils à sa famille pendant sa campagne. Comme elle survivra encore longtemps à la mort de ce dernier, ainsi que d'ailleurs à celle d'autres de ses enfants, cette mise par écrit revêt un caractère particulier ; et le don fait du livre à un petit-fils (cf. infra) en accentue encore le caractère.I. L'auteur, Louis de Las Cases (20 juillet 1821 - 28 avril 1861), fils d'Adolphe de Las Cases (1782-1880) appartient à une branche de la famille du célèbre mémorialiste, sans que la parenté exacte puisse être déterminée facilement. En tout cas, la longue lettre adressée le 2 janvier 1855 atteste des liens qui existaient entre ces cousins éloignés : destinée au "comte de Las Cases, fils de celui qui fut à Sainte-Hélène, et frère du comte de Las Cases, sénateur, mort en 1854, après huit jours de mariage", elle présente des condoléances à Barthélémy de Las Cases (1811-1877), second fils du mémorialiste, pour le deuil imprévu de son frère aîné Emmanuel-Pons-Dieudonné de Las Cases (1800-1854, il avait accompagné son père à Sainte-Hélène). Les deux cousins se tutoient, ce qui signifie plus qu'une relation lointaine, surtout dans ce milieu. Il est fait également fait allusion dans cette lettre au décès, la même année 1854, d'un autre cousin, Auguste de Las Cases, fils d'Alexandre-François de Las Cases (1769-1836), frère cadet d'Emmanuel (1766-1842).Entré à l'École navale en 1837, Louis de Las Cases fut nommé lieutenant de vaisseau en 1848. C'est avec ce grade qu'il participa à la Guerre d'Orient sur le Iéna, vaisseau de 90 canons, sur lequel il avait déjà navigué en 1840. Le bâtiment était commandé par le capitaine de vaisseau Louis-Marie Rapatel (1808-1859).II. L'ensemble de ces lettres fut à destination de ses proches, ses parents (mais surtout sa mère), et ses frères et soeurs, Gaston (1820-1908), Gabriel (1823-1916), Clotilde (1827-1892), Sidonie (1829-1859), mais surtout son cadet Henri, 1833-1855, qui se destinait également à une carrière militaire. Elles s'étagent du 10 juin 1853 (Toulon, avant le départ) au 21 juillet 1855 (Hôpital des soeurs de la Charité, à Péra, avant le rapatriement sanitaire en métropole). 1. Leur objet est très varié : la navigation et les opérations militaires ne les remplissent pas uniquement, mais elles sont parsemées de nombre de détails familiaux ou intimes, qui offrent un réel intérêt pour la vie de la famille Las Cases au XIXe siècle : fragmentée en plusieurs branches, et ce, depuis le XVIe siècle, il semble qu'elle ait maintenu une liaison entre ses membres. La plupart de ses membres masculins sont engagés dans une carrière militaire, et la préparation à Saint-Cyr occupe beaucoup Louis à propos de ses frères. De même, notons que la piété et les sentiments religieux occupent une grande place dans cette correspondance ; apparemment, tous les membres de la famille partageaient une foi sincère et orientée vers les oeuvres, mais également portée à l'acceptation des épreuves et de la mort prématurée, thème certes très présent dans la piété de l'époque, mais particulièrement soulignée dans les lettres du jeune marin.2. La navigation de Toulon aux Dardanelles, puis au Bosphore occupe les 35 premières pages, ainsi que des attestations de l'amitié avec le jeune officier avec Abel Bergasse (le futur amiral Du Petit-Thouars, 1832-1890), nommé lieutenant de vaisseau au choix en janvier 1854, au début de la campagne. Le récit des opérations ne commence, lui, qu'à partir de la lettre du 14 décembre 1853, alors que la guerre n'est pas encore déclarée (elle ne le sera du côté anglo-français que le 27 mars 1854), mais que les navires des deux puissances occidentales ont déjà pris de solides mouillages préventifs en Mer Noire. Las Cases donne ainsi une relation de la défaite ottomane de Sinope (30 novembre 1853), où l'escadre ottomane fut pulvérisée par les obus explosifs de l'amiral Pavel Nakhimov qui pilonna également le port. Suit une période d'incertitudes et de nouvelles contradictoires qui correspond exactement aux atermoiments diplomatiques des Occidentaux qui vont de la bataille de Sinope à la rupture des relations diplomatiques par Nicolas Ier le 16 février 1854. À partir de la lettre du 24 avril 1854, rédigée devant Odessa, les récits d'opérations s'enchaînent dans des missives souvent longues et très détaillées. L'Iéna stationne devant Sébastopol ou Eupatoria et le récit du débarquement des 15-17 septembre 1854 occupe toute la lettre des pp. 69-76. En novembre 1854, Louis passa de l'Iéna au Henri-IV, il servit ensuite un moment à terre et ses lettres relatent la défense obstinée de la place de Sébastopol par les Russes. En décembre 1854, il fut proposé par le chef d'escadrons Osmond pour une promotion au grade de capitaine de frégate (mais il ne devait jamais l'obtenir, pour des raisons qui demeurent obscures, et qui sont déplorées dans une note de la p. 124). La lettre à son père du 9 février 1855 détaille avec précision et ses fonctions sur le Henri-IV et le nombre d'hommes sous ses ordres. Enfin, le 20 février 1855, Las Cases fut bléssé par un éclat d'obus lors d'un engagement à terre pour défendre une batterie. Les dernières lettres (20 février - 21 juillet 1855) reflètent une convalescence d'abord rapide, puis une brève reprise du service, et enfin une hospitalisation chez les soeurs de la Charité de Péra : atteint le 6 juillet 1855 d'une dysenterie violente, qui frappait la plupart des soldats, il fut rapatrié à Constantinople, puis en France, ce qui mit un terme à cette correspondance (la dernière lettre est du 21 juillet). III. Est joint, sous le titre d'Appendice, un bifeuillet volant in-4, couvert d'une encre en partie décolorée et narrant les événements survenus après le retour de Louis de Las Cases malade à Toulon : accompagné de son ami Bergasse, il arriva en août 1855 dans le port, où il fut transféré à l'Hôpital militaire. Au bout de trois semaines, il fut ramené par son frère aîné Gaston de Las Cases (1820-1908) à Paris, et il fut conduit dans la propriété familiale du Bordelais avec son frère Henri, jeune Saint-Cyrien agonisant. Ce dernier mourut le 18 octobre 1855.Louis épousa ensuite en janvier 1856 Amélie de Monbadon. Il perdit la même année 1859 sa soeur Sidonie (la mère du possesseur de ce manuscrit, cf. infra ) et son épouse (le 10 octobre), puis en 1860 son beau-père le comte Julien-Casimir-Amédée de Monbadon. Enfin, appelé à faire partie de l'expédition du Mexique, sur le vaisseau La Foudre, il succomba à une attaque de choléra le 28 avril 1861 à Toulon.IV. Enfin, on trouve également une attestation de Congé de réforme pour Ernest de Camiran (le possesseur de notre exemplaire) en date du 24 avril 1882. Engagé volontaire en juin 1872 et incorporé dans le 17me régiment de Dragons, ce dernier, versé en 1881 dans l'armée territoriale, ne pouvait plus servir en raison de "varices volumineuses" [sic]. Exemplaire offert à Ernest de Majance de Camiran, fils de Michel-Léon de Majance de Camiran et de Sidonie de Las Cases (1829-1859), donc neveu de l'auteur, par son grand-père ou sa grand-mère, comme l'indique le long ex-dono manuscrit sur les premières gardes : "Pour mon cher petit-fils Ernest de Camiran, j'espère qu'en lisant les lettres de son vertueux oncle, il s'inspirera des sentiments d'affection pour sa famille, de dévotion et de fidélité envers son Dieu, et du courage militaire pour défendre son pays et son souverain". Ce texte, non signé, ne permet pas de dire s'il émane d'Adolphe de Las Cases ou de son épouse Esclarmonde de Raigecourt (1797-1872). Comme la plupart des lettres du recueil ont été adressées à cette dernière, il semble probable que l'ex-dono provienne d'elle, comme de même la rédaction du texte elle-même. ‎

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