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Reference : 167036

‎Journal des opérations du 1er Corps du 1er janvier au 5 février 1810‎

‎Au Q.G. de Chiclana (Andalousie), 25 mars, 1810 in-folio, titre et 20 pp., en cahier. ‎


‎Très intéressant rapport présentant le bilan du début de la campagne d'Andalousie lancée par le Roi Joseph Bonaparte et son chef d'état-major le maréchal Soult. Joseph voulant légitimer son règne en Espagne et assurer son indépendance face à son frère, Soult désirant profiter de la déroute de l'Armée espagnole à Ocanas et compléter la domination française dans le pays, la campagne d'Andalousie avait été lancée dès le début de l'année 1810, avant que Napoléon n'intervienne. Près de 60,000 hommes composant le 1er, 4e et 5e Corps d'Armée sous les ordres des maréchaux Victor, Sébastiani et Mortier, ainsi que la réserve de Dessolles, se mirent en marche, avec à sa suite le Roi Joseph qui donne les ordres, et toute sa Cour.Le mémoire présente une synthèse de l'avancée et des opérations des troupes du 1er Corps d'Armée commandé par le duc de Bellune, lancées à la poursuite de l'Armée espagnole du général duc d'Albuquerque. La chronologie des événements est décrite de manière synthétique : rassemblement de toute l'armée à la Ciudad Real, passage du défilé de Despenaperros et les opérations de la Sierra Morena, l'entrée de Cordoue le 23 janvier, reconnaissance dans la région de Séville et entrée des troupes françaises dans Séville après sa reddition, le 1er février, les parades dans la cité, et la revue des troupes par Joseph, la nomination du lieutenant-général Lescotte comme gouverneur. Sont mentionnés et décrits la position et le rôle des généraux de La Tour-Maubourg, Villatte, Cassagne, Ruffin, Barrois, Beaumont, Leval, d'Aboville, Milhaut, Sébastiani… Ce rapport donne aussi un bel aperçu des intentions de l'état-major dans la poursuite de la conquête, les échanges entre les différents corps d'armées, la fuite d'une partie de l'armée espagnole dans les montagnes de la Morena, sur l'accueil de la population espagnole ainsi que sur les opérations du duc d'Albuquerque "chef de la junte insurrectionnelle espagnole" qui déserte Cordoue et Séville pour aller préparer la résistance de Cadix… Le journal se termine le 5 février 1810, au moment où Soult s'apprêtait à mettre le siège devant Cadix qui se maintiendra pendant deux ans jusqu'en août 1812. Il est d'ailleur rédigé non loin de Cadix, à Chiclana où étaient disposés les dépôts et le quartier général de l'Armée française.Ce mémoire s'achève enfin sur ce bilan de la conquête depuis la Sierra Morena jusqu'à l'occupation de Séville (2 dernières pages), déplorant l'attitude des commandants de place retenant une partie des renforts envoyés de France, donnant des mesures contre la guerrilla, faisant quelques observations sur l'équipement des soldats… : "(…) Pendant cette expédtion qui a duré 24 jours, les troupes ont constamment observé la plus exacte discipline. Tous les habitans sont restés dans leurs maisons, les seulles villes d'Adamuz et de Montoro sont été abandonnés. Quelques marches forcées et des pluies continuelles ont donné des malades ; les pertes des régimens ont été remplacées par des détachements arrivés des derrières de l'Armée. Si tous ceux qui y sont retenus par les gouverneurs des Provinces ou commandants de place rejoignaient leurs corps respectifs, les bataillons du corps d'armée présenteraient encore un effectif de 700 combattans, tandis que plusieurs sont réduits à moins de 400. L'on ne peut trop se plaindre de cet abus d'autorité (…) parce qu'il entraine une désorganisation totale de l'Armée (…) Il est constant que depuis notre entrée en Espagne, des détachements nombreux ont été dirigés de Bayonne sur les régiments, et qu'ils ne leur est pas arrivé la huitième partie des hommes dont ils étaient composés à leur départ (…). Des régiments qui seraient disposés sur la ligne (…) seraient tout à la fois en mesure de repousser de gros corps d'insurgés (…) comme d'éloigner des routes les petits corps de rebelles qui les parcourent journellement et enlèvent les courriers ou officiers en mission (…) Ainsi (…) l'esprit de corps serait conservé (…) et les pertes seraient moins considérables en hommes (…)." etc. ‎

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Reference : 173343

‎Le Dégoût du métier ou Les Conseils de l'expérience à un jeune homme qui se propose d'embrasser l'état militaire;‎

‎S.l., s.d. (vers 1800) in-4, [6] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne, soignée et très lisible (environ 30 lignes par page), en feuilles, cousu. ‎


‎Exceptionnelle diatribe en vers contre la vie militaire, rédigée par un engagé de la Révolution.La pièce est signée d'un certain citoyen Fromentel, sergent de la 33e demi-brigade, ce qui permet de la dater approximativement : en effet, créée en 1796 lors du second amalgame à partir des 10e, 90e demi-brigades et d'un bataillon de la 11e demi-brigade, la 33e demi-brigade d'infanterie de ligne ne garda cette dénomination que jusqu'au 24 septembre 1803, date à laquelle elle devint le 33e Régiment d'Infanterie de Ligne. C'est donc entre 1796 et 1803 que notre poésie a été rédigée. Au regard du contenu du texte, il est dommage que l'on ne puisse préciser l'identité et le parcours de son auteur, apparemment engagé depuis cinq ans lorsqu'il prit la plume (f. 1r, ligne 21), sensible alors à la gloire proposée aux défenseurs de la patrie, mais profondément dégoûté au moment où il rédige ces lignes. Des allusions aux campagnes d'Italie (Mantoue, Milan), et la pique finale contre Bonaparte (cf. infra) placent la rédaction après 1797.Fort peu héroïque ou martiale en effet, cette poésie au demeurant pas mal composée du tout vise à décourager un ami cherchant à s'engager dans l'armée : "Ami, que m'apprends-tu . D'où te vient ce délire ? / Le Démon des combats te possède et t'inspire ; / De ton heureux loisir, tu te sens oppressé, / Un vain désir de gloire dans ton coeur s'est glissé (...). / Imprudent ! A quels maux viens-tu te dévouer ? / Est-il quelque forfait qu'il te faille expier ? / Sais-tu bien à quel joug tu vas offrir ta tête ? "Le tableau dressé ensuite de la vie militaire est digne des détracteurs les plus féroces : "Qu'est-ce donc qu'un soldat ? C'est un sot automate, / Qu'on vante, qu'on punit, qu'on moleste & qu'on flatte, / Qu'on s'applique à plier sous un joug trop honteux, / Et qui la foudre en main n'ose dire : je veux. "L'on trouve même à la fin une opposition entre la renomméé de Bonaparte et l'anonymat des simples soldats qui concourent à sa gloire : "Mais lorsque Bonaparte enchaînant la fortune, / Venge des nations la querelle commune, / Lorsque de mille honneurs on le voit décoré, / Crois-tu que Fleur d'épine [maître d'armes] en soit moins ignoré ? / Vingt mille hommes parmi nous méritent la couronne ; / Mais dans un si grand nombre on ne connaît personne."On ne peut que souligner le caractère peu commun de ces sentiments, exprimés en pleine exaltation patriotique : si les épreuves et les déconvenues des campagnes ne les rendent pas inattendus, en revanche, leur expression aussi nette tranche avec les panégyriques de la guerre qui se répandent alors dans toutes les classes de la société. ‎

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Reference : 219436

‎Liberté. - Egalité. Les Commissaires du Directoire exécutif près les armées d'Italie et des Alpes au ministre de la Guerre à Paris.‎

‎Modène, vendémiaire an V (octobre 1796); in-folio (37 x 25 cm), [3] pp. n. ch., couvertes d'une écriture moyenne, soignée et très lisible, en feuille. ‎


‎Le rapport concerne entièrement des questions de fournitures aux armées, et spécialement celles d'un certain St. Esteben, pour une quantité de 40 000 hémines de "bleds". "Le non paÿement de ces grains a causé leur détention dans les magazins de Gênes puisqu'aux termes des traités St. Esteban n'avait droit à en demander la livraison à ses vendeurs qu'autant qu'il serait en état de les leur faire paÿer ; de là, les faux-frais, déchet, dépérissemens etc. qui ne peuvent qu'être à la charge de celui qui a manqué au contrat, s'il n'y a pas eu de la faute du commissionnaire (...)".Belle vignette. ‎

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Reference : 207988

‎Liste nominative. 9e Compagnie. - 101e Territorial‎

‎S.l.n.d. in-8, [9] ff. n. ch., broché. ‎


‎Regroupe en fait trois listes successives : une par escouade ; un contrôle nominatif des gradés ; une par ordre d'arrivée.Comme ses homologues, le 101e Régiment d'infanterie territoriale, formé au Puy le 3 août 1914, regroupait les hommes âgés de 34 à 39 ans, considérés comme trop âgés et plus assez entraînés pour rejoindre une unité de ligne ou de réserve. Cependant, à mesure que la guerre s'éternisait, les territoriaux furent de plus en plus souvent engagés en première, cependant que les plus jeunes de leurs membres étaient reversés dans les régiments d'infanterie pour compenser les pertes. Le 1er août 1918, tous les régiments territoriaux furent officiellement dissous, et leurs hommes répartis dans les régiments d'active et de réserve. Ainsi, le 101e fut-il engagé à Verdun et subit des pertes sévères en 1916. ‎

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Reference : 208324

‎Ministère de la Guerre. - Bureau de la justice militaire. Mémoire sur l'état actuel de la législation relative à la justice militaire, et sur les moyens de l'adapter aux formes de la monarchie par de nouveaux projets de lois et d'ordonnances.‎

‎[Paris], s.d. (1824); in-folio, 4 pp., [3] pp. n. ch., écriture large et lisible (environ 25 lignes par page), en feuilles. ‎


‎Ce petit mémoire qui n'a pas fait l'objet de publication constitue en fait un vademecum préliminaire au travail de révision de la justice militaire demandé par l'Ordonnance royale du 20 août 1824 pour rattacher plus étroitement l'armée à la personne du Roi. Après une introduction générale, se trouve la première partie du texte, Coup d'oeil historique sur les dispositions législatives et réglementaires qui se sont succédées depuis 1790, complétée par un tableau indicatif des différentes lois depuis celle du 29 octobre 1790.En revanche, les deuxième et troisième parties (Discussion sur le meilleur mode à suivre / Projets de lois et d'ordonnances dressés en conséquence des discussions) manquent à notre exemplaire. ‎

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Reference : 219333

‎Ministère de la guerre. Livret de solde‎

‎S.l. [Paris], s.d. (février-juillet 1822); in-12, 12 ff. imprimés, les 5 premiers renseignés manuscritement, broché sous couverture de papier bleu. ‎


‎Livret de Gaston-François de Lévis, duc de Ventadour (1794-1863), chef d'escadron et aide-de-camp du duc d'Angoulême depuis 1814.Né en émigration, il servit cependant, sous l'Empire, comme sous-lieutenant d'infanterie. Mais, au retour des Bourbons, en 1814, il se rallia avec enthousiasme à la Restauration. Il fut créé aide de camp du duc d'Angoulême et garde du corps du Roi. En 1823, il prit part à l'expédition d'Espagne, comme chef de bataillon, puis, en 1828, à l'expédition de Morée, comme colonel. ‎

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Reference : 207106

‎[Notes d'un artilleur]. Commandant Martel‎

‎S.l., s.d. (1915-18) in-8, [68] ff. n. ch., réglés (cahier scolaire), écriture large et lisible, et [39] ff. volants, toile Bradel grise modeste, dos muet (reliure de l'époque).‎


‎La partie contenue dans le cahier couvre les dates du 10 août 1915 au 17 janvier 1916, tandis que les feuillets volants commencent le 6 décembre 1917 et se terminent le 2 novembre 1918, soit dix jours avant l'armistice.L'ensemble forme en fait un recueil de notes quotidiennes concernant les tâches à faire ou les taches accomplies ; le style est concis, le cahier étant à usage personnel, et nullement destiné à la communication, comme le confirme la graphie négligée. L'essentiel concerne l'armement, sa fabrication, des essais (séances de tir), sa livraison, ce qui laisse supposer que son auteur était affecté aux services du matériel pour l'artillerie de campagne. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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Reference : 214244

‎Procès verbal de la remise de la place de Grave au commissaire des puissances alliées‎

‎Grave [Brabant], 12 mai 1814 in-folio, [4] pp. n. ch., écriture moyenne, soignée et très lisible, en feuille. ‎


‎Copie conforme de la convention de neuf articles rédigée en quatre exemplaires le 12 mai 1814 pour la reddition de la forteresse de Grave (département des Bouches-du-Rhin, créé en 1810) restituée au nouveau royaume des Pays-Bas. Le document est signé du côté français par Maillard de Lescourt, major d'artillerie et commissaire du gouvernement français, et La Valette, commandant la place. ‎

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Reference : 216041

‎Receüil de mes campaignes depuis mil six cent quatrevingt dix sept jusques à l'année mil sept cent huict, avec des remarques tirées de divers autheurs [Avec :] Recueil de mes campaignes depuis mil sept cent neuf jusques à la paix généralle, mil sept cent quatorze, avec des remarques sur les années suivantes jusques à la fin de 1719‎

‎S.l., s.d. (1726) 2 vol. in-4, titre, 155 ff., ff. 47-49 reliés par erreur après 51, avec 12 tableaux dépliants hors texte ; titre, 137 ff. (avec de nombreuses erreurs de chiffrage), avec 29 pièces dépliantes hors texte, manuscrites ou imprimées, écriture moyenne et d'une lisibilité variable (environ 30 lignes par page), basane brune granitée, dos à nerfs cloisonnés et fleuronnés, tranches mouchetées de rouge Dos légèrement frottés. (reliure de l'époque).‎


‎Très intéressants mémoires-journaux de guerre (et de paix) qui faisaient partie d'un ensemble plus important (les volumes sont tomés 2 et 3 aux dos), mais qui couvrent de façon cohérente les opérations de la Guerre de Succession d'Espagne et la période de paix qui suivit Utrecht. Ils furent rédigés entre 1715 et 1726, comme on peut en inférer d'un passage en II, 54 ("C'est dans cette heureuse et tranquille retraite que je me suis occupé à mettre succinctement au net les remarques faictes pendant mes campaignes").Leur auteur se découvre par la correspondance insérée au volume II (en regard du f. 54) et qui contient les échanges qu'il a eus en 1716-1717 avec l'administration de la guerre concernant ses pensions de retraite : il s'appelle Boscher ou Bocher, était maréchal des logis et se retira à Montivilliers (actuellement en Seine-Maritime). Le début d'une lettre adressée à la Reine (cf. pièce jointe "in fine") permet de le présenter mieux : "Boscher cy devant premier mareschal des logis de la Compagnie des Chevau-légers de Vostre Majesté, dans laquelle il a eu l'honeur de servir pendant trente quatre années sans interruption de campaigne dans le temps mesme de quatre considérables blessures". Un brave à trois poils, appartenant à l'une des unités de la prestigieuse Gendarmerie de France donc, dont on apprend incidemment (lettre du comte de Coetanfao du 2 décembre 1716) qu'il avait perdu un bras au service du Roi, ce qui est confirmé dans le récit même (cf. infra) A l'époque, la fonction de maréchal des logis gardait encore son sens primitif d'officier chargé du logement et du cantonnement des troupes. De surcroît, l'homme est explicitement un des clients et protégés du maréchal de Villars comme on l'apprend sur la fin (cf. II, 51 : "La protection de monsieur le mareschal duc de Villars m'avoit esté si favorable auprès du Roy qu'elle me fit obtenir le 22 de décembre 1712 de Sa Majesté une pension de cinq cent livres pour mon bras perdû") ; il effectua toute sa carrière aux Chevau-légers de la Reine (créés en 1660 pour Marie-Thérèse d'Autriche).I. Volume I.Il commence juste après la paix conclue en 1697 avec l'Espagne et l'Empire (traités de Ryswick), et égrène quelques activités courantes, avant de se plonger dans l'acceptation du Testament de Charles II et dans la guerre générale qui s'ensuivit, et que l'historiographie dénomme comme "Guerre de Succession d'Espagne", mais qui constitua en réalité une lutte acharnée pour maintenir l'équilibre européen. Dès lors, sont détaillées toutes les marches, opérations, batailles auxquelles la compagnie de Boscher participa, avec de nombreuses précisions visuelles, qui rendent le document précieux : campagnes en Italie du nord en 1701-1703 ; venue de Philippe V en Italie du Nord pour défendre ses possessions transalpines ; bataille de Luzzara (15 août 1702) ; transfert de la compagnie d'Italie à l'Armée du Rhin (mars-mai 1703) ; siège de Vieux-Brisach ; reprise de Landau ; campagne de Bavière en 1704 ; la désastreuse bataille de Höchstädt (ou de Blenheim, 13 août 1704) ; campagne de la Moselle en 1705-1706 ; campagnes d'Allemagne en 1707 et de Flandres en 1707-1708 ; bataille d'Audenarde (11 juillet 1708) ; siège de Lille.On peut difficilement imaginer relation plus concrète : comme elle n'émane pas d'un officier général ou d'un officier de liaison entourant ces derniers, elle suit au plus près la vie de l'unité, entremêlant ses marches et opérations aux nouvelles politiques et princières qui parviennent régulièrement aux armées. Une table des lieux très utile termine le volume (ff. 102-105), la fin du texte étant occupée par des pièces d'intérêt général (recueil d'extraits littéraires, de maximes françaises ou latines, de présentation des différents Etats de l'Europe, etc.).II. Volume II.Il débute juste après la catastrophique campagne de 1708, qui ouvrait la route de Paris aux armées alliées, et sur laquelle le jugement de notre auteur est avisé : "Si dans la dernière campaigne, l'armée des Alliés en Flandre s'estoit trouvée beaucoup plus nombreuse que la nostre, elle n'en profita pas moins de la contrariété de nos généraux dans la résolution qu'il falloit prendre pour empescher ses progrès, que de sa supériorité en troupes." De fait, c'est la division du commandement et les luttes de chefs qui furent les plus préjudiciables à la France dans le conflit.Suivant toujours la fortune de Villars, Boscher raconte en détail la bataille de Malplaquet (9-11 septembre 1709), qui amorça un changement net dans le paysage uniforme des revers français face à Marlborough et au Prince Eugène. Mais, ayant perdu le bras gauche dans le combat (l'amputation eut lieu immédiatement derrière les lignes, cf. f. 7), il passe rapidement sur les opérations des annnées 1710-1714, auxquelles il n'a probablement pas participé aussi activement à cause de sa mutilation. Il demeura néammoins en service jusqu'en novembre 1713 et la prise des quartiers d'hiver. Après la publication de la paix qui suivit la signature du Traité de Rastatt (6 mars 1714), les unités de gendarmerie restèrent stationnées pendant quelques mois encore. La mort de Louis XIV est l'occasion d'une longue rétrospective de son règne qui occupe les ff. 44-47. Désormais en retraite à l'âge de 55 ans, Boscher touche une pension d'invalidité de 500 livres (portée à 700 par le Régent), en sus de sa pension de retraite de maréchal des logis (200 livres) et des appointements de réforme, en tout 1400 livres de rente. Il s'en montre apparemment content, en dépit de quelques regrets clairement formulés : "Je sçavois que peu de maréchaux des logis auparavant moy avoient obtenu une retraite aussi advantageuse, ce ne fut cependant pas sans regret que je quitois un corps si distingué parmi la milice, où j'avois servi avec tant dattache et dagrément depuis trente quatre ans, et où je me voiois le premier à avoir part aux promotions puisque de mes quatre aisnés, un avoit la commission de colonel et les trois autres celle de lieutenant colonel ..." (f. 51).Du coup, le reste du texte est consacré à ses démarches pour la liquidation de ses pensions, ainsi qu'à celles effectuées par la suite pour leur revalorisation (ff. 52-54), rien que de classique à toute époque pour ceux qui ont cessé de servir. Le tout est ensuite complété par la notation d'événements dont il est désormais le témoin, et non plus l'acteur, comme il l'exprime au f. 54 : "Je continue à escrire ce que j'aprens qui se passe depuis la paix généralle. J'y adiouteray aussi ce que jay trouvé de curieux dans les livres qui m'ont servi d'occupation." De fait, le reste du volume forme une chronique de seconde main poursuivie jusqu'en 1726.III. Les pièces annexes jointes en hors texte ne manquent non plus pas d'intérêt pour les effectifs militaires engagés dans toutes les opérations du conflit :[Volume I :] 1. Estat des troupes du Roy dans Crémone lorsque Mr. le Prince Eugène voulut exécuter son entreprise (f. 8). - 2. Ordre de bataille en Italie en 1702 (f. 12). - 3. Ordre de bataille de l'armée impérialle le 15 daoust 1702 à Luzara [Luzzara] (f. 18). - 4. Estat de l'armée de l'Empereur en Italie commandée par Mons. le Prince Eugène en 1702 (f. 19). - 5. Disposition des troupes pour circonvallation de Brisach, 1703 (f. 31). - 6. Copie de la lettre de Monsieur de La Serre aide-major de la gendarmerie à Mons. de Chamillart (f. 57). - 7. Ordre de bataille de l'armée de la Moselle, 1705 (f. 61). - 8. Armées d'Allemaigne commandées par Mons. le Mareschal Duc de Villars en 1707 (f. 81). - 9.-10. Ordre de bataille de l'armée de Flandres, 1707 [et des armées sous les ordres de Marlborough] (f. 83). - 11.-12. Ordre de bataille de l'armée de Flandres au camp de Breme Lalleu [Braine-L'Alleud] le 18 juin 1708 [et troupes de Marlborough] (f. 90). [Volume II :] 1. Lettre d'un seigneur retiré à La Haye à un de ses amis à la Cour (f. 1). - 2. Plan de la bataille de Malplaquet [imprimé et rehaussé de couleurs, avec un feuillet de légende en regard] (f. 7). - 3. Armée du Roy en 1710 commandée par Monsieur le Mareschal Duc de Villars (f. 13). - 4. Lettre de Mr. de Feuquières au Roy écrite deux heures avant sa mort, en janvier 1711 (f. 14). - 5. Ordre de bataille de l'armée du Roy en Flandre commandée par Monsieur le Mareschal de Villars en 1711 (f. 14). - 6. Troupes des Alliés en Flandre en 1712 (f. 16). - 7. Ordre de bataille de l'armée de Flandre en 1712 (f. 16). - 8. Estat des troupes destinées pour le siège de Lendau [Landau] en 1713 (f. 25). - 9. Estat des troupes de l'armée de Monseigneur le Mareschal Duc de Villars en Allemaigne, 1713 (f. 26). - 10. Investissement de Fribourg en 1713 au quartier-général qui estoit à Zeingen [Zähringen] (f. 29). - 11. Discours de Monseigneur le Mareschal Duc de Villars à l'Académie Françoise (f. 38). - 12. Plénipotières [sic] à Utrecht (f. 39). - 13. Règlement fait par S.A.R. Monseigneur le Duc d'Orléans Régent, concernant la gendarmerie [imprimé] (f. 48). - 14. Discours de S.A.R. Monseigneur le Duc d'Orléans prononcé au Parlement le 2 7bre 1715 (f. 50). - 15.-24. Correspondances personnelles de 1716-1717 (f. 54). - 25. Epitaphe de Charles XII de Suède (f. 82). - 26. Copie de la lettre écrite par Monsieur Le Blanc secrétaire d'Estat de la guerre à M. le comte de Coetanfao (f. 96). - 27. Instruction que S.A.R. a fait expédier aux directeurs & inspecteurs généraux d'infanterie (2 ff. imprimés). - 28. Nomination aux éveschez & abbayes vacantes. Du 8 janvier 1721 (2 ff. imprimés). - 29. Etat du ciel pendant l'éclipse totale du soleil qui doit arriver à Paris le 22 may 1724 (une gravure dépliante).Il est enfin à noter que la pagination continue du dernier volume recouvre aussi l' insertion d'imprimés que l'auteur a voulu joindre à sa narration, soit, dans l'ordre :I. Manifeste sur les sujets de rupture entre la France et l'Espagne (Paris, Imprimerie royale, 1719, folioté 69-80). - II. Ordonnances du Roy, pour régler le rang que tiendront à l'avenir dans la cavalerie, les officiers des compagnies des gendarmes & chevaux-légers de ses ordonnances, composant le corps de la gendarmerie (Paris, Imprimerie royale, 1719, folioté 92-95). - III. Arrest de la Cour de Parlement, qui ordonne la suppression d'un imprimé contenant quatre pièces (...) (Paris, veuve de François Muguet, Hubert Muguet, Louis-Denis de La Tour, 1719, folioté 96-99). - IV. Lettre du Roy écrite à Mr. le Marêchal Duc de Berwick (...) ((Paris, Imprimerie royale, 1719, folioté 100-102). - V. Arrest de la Cour de Parlement, qui ordonne la suppression d'un imprimé (...) (Paris, veuve de François Muguet, Hubert Muguet, Louis-Denis de La Tour, 1719, folioté 103-106). - VI. Ordonnance du Roy, portant augmentation des troupes, tant de gendarmerie, de cavalerie & de dragons que d'infanterie (Paris, Imprimerie royale, 1719, folioté 121-126).On joint : Une copie de lettre non datée, mais probablement de 1726, adressée à la Reine (un feuillet in-4 écrit au recto). ‎

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Reference : 219357

‎Relation de la bataille de Champaubert (10 février 1814)‎

‎S.l., s.d. (1914-1916) grand in-folio (56 x 40 cm), en feuilles. ‎


‎Cet ensemble d'amateur, mêlant texte manuscrit (écriture fine et lisible), illustrations et coupures de presse, se compose de la façon suivante :I. Six bifeuillets chiffrés [Planche] 7-13, comportant chacun un titre, un exposé et/ou une iconographie :1. Relation de la bataille de Champaubert (planche 7) : [2] ff. de texte, plus un encart volant sur le monument commémoratif érigé dans la localité.2. Charge des cuirassiers du général Bordesoule (planche 8) : une page dde texte, avec une petite carte contrecollée et en plus une gravure de Pourvoyeur d'après Langlois, contrecollée.3. Convois de prisonniers de guerre et de blessés français à Paris, mars 1814 (planche 9) : une page de textes (extraits de Houssaye, des souvenirs du peintre Lamy, et des Mémoires d'un bourgeois de Paris), avec 3 cartes postales contrecollées.4. Bataille de Montmirail. Le champ de bataille (planche 10) : une page de texte sur trois colonnes agrémenté de 6 cartes postales et accompagné d'une grande gravure lithographiée par Motte, d'après Marin Lavigne.5. Les Gardes d'honneur à la Bataille de Montmirail (11 février 1814) (planche 12) : une page de texte, avec 3 cartes contrecollées, dont deux en couleurs, un feuillet volant (Les Marie-Louise de la campagne de 1814) et une grande photogravure à double page.6. Les Cosaques aux armées alliées, Campagne de France (planche 13) : une page de texte sur deux colonnes (extrait d'un texte de Jean Richepin, daté de 1916), et 2 illustrations dont une en couleurs.II. Un feuillet isolé , non chiffré : 7. Regroupant deux extraits de presse (le numéro 284 du Journal politique du département de l'Aube, 19 septembre 1822 ; un extrait du Journal de l'Aube, même date). Sur des cérémonies commémoratives des déprédations de 1814 dans le département.Il semble que l'on ait affaire à un pot-pourri composé à partir de pièces diverses par un amateur de la Campagne de 1814. La numérotation des parties montre qu'il nous manque plusieurs éléments. Faut-il appliquer à l'ensemble ou seulement à la planche 7 ce qui est dit dans le feuillet isolé sur le monument ? En voici le texte : "Ce qui précède a été extrait d'une série d'articles (il y en a 13 ou 14) intitulés ''Il y a cent ans : autour de la bataille de Montmirail" de Edgar Grosjean (...) publiés entre le courant de janvier et la fin de février 1914, à l'occasion de la restauration de la colonne commémorative". En réalité, le texte de Grosjean parut d'abord en 1900 à l'adresse de Châlons-sur-marne, et connut ensuite plusieurs rééditions (1905, 1908). Il est possible que l'ouvrage n'ait fourni que les explications de la planche 7. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 176153

‎Régiment de Cambrésis, composé d'un bataillon. Livret pour la revue du 3 8bre 1777 faite par M. de [Gironville] pour servir au payement de la subsistance‎

‎S.l., s.d. (1777) in-folio, [5] ff. n. ch., un feuillet vierge, demi-basane aubergine, dos lisse orné de filets dorés Dos insolé, accrocs aux deux coiffes. (reliure du XIXe s.).‎


‎Cette pièce est mi-imprimée mi-manuscrite : il s'agit en fait d'un formulaire pré-imprimé destiné à être renseigné à la main pour les revues, et il a de fait été rempli à la fois des données chiffrées exigées et de nombreuses indications de noms et de qualités des officiers. C'est en 1776 que le second Régiment de Cambrésis vit le jour par amalgame de deux bataillons du Régiment de Flandres (le premier à porter ce nom fut réformé en 1775). Ce sera l'ancêtre du 20e de Ligne (1791).Reliés à la suite deux états similaires : I. [MANUSCRIT] Inspection de 1777. Infanterie. Régiment de Bresse. Revüe faite à Crozon par Mr le Mis de Langeron lieutenant gnéral des armées du Roy le 11 septembre 1777. S.l.n.d. [1777], [7] ff. n. ch., entièrement manuscrits, trois feuillets vierges. II. [MANUSCRIT]. Régiment de Bresse. Etat de messieurs les officiers dudit régiment par rang d'ancienneté. 1780. S.l.n.d. [1780], [12] ff. n. ch. et régés, entièrement manuscrits, avec une collette complémentaire entre les ff. 11 et 12.Créé en 1776 également à partir de deux bataillons du Régiment du Poitou, le Régiment de Bresse est l'ancêtre du 26e Régiment d'Infanterie. ‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 173341

‎Régiment de Cambrésis. Livret pour servir à la revue du Commissaire des guerres passée à Bayonne, le vingtième août 1785 pour les mois de Juillet et août de la présente année‎

‎S.l. [Bayonne], s.d. (1785) in-folio, [10] ff. n. ch., les 3 derniers vierges, en feuilles. ‎


‎Il s'agit essentiellement d'un état d'effectifs, répartis compagnie par compagnie : l'effectif théorique (en corps normal et en haut des feuillets) est suivi du détail de l'effectif réalisé lors de la dernière revue (en petit corps et en bas).Créé en 1776 par la réunion de deux bataillons du Régiment de Flandres, le second Régiment de Cambrésis est l'ancêtre du 20e de Ligne (1791). Il était alors commandé par le marquis Jean-Charles-Théodore de Moges (depuis le 1er janvier 1784). Il n'arriva à Bayonne qu'en juin 1785, après une affectation à Montauban, mais y demeura jusqu'à la Révolution. ‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 221245

‎République française. 143e demi-brigade. Congé militaire‎

‎Belle-Île-en-mer, 22 vendémiaire an V (13 octobre 1796); certificat in-4 oblong (23 x 31 cm), écrit au recto, en feuille sur peau de vélin. Réparation de papier sur tout le pourtour au verso. ‎


‎Document entièrement manuscrit (et non en partie pré-imprimé comme c'est l'usage pour ce type de texte administratif).Certificat de congé absolu ("pour se retirer où bon lui plaira") accordé au sergent-major François Beauquesne, né à Château-Thierry en 1769 et engagé comme soldat au 78me Régiment d'infanterie en 1787. Il participa aux combats de Jemmapes, de Bruxelles, de Liège, à la retraite de Belgique, à l'affaire de Tirlemont, au blocus de Maubeuge, et finalement aux opérations de Vendée et du Morbihan. Il démissionna après cette dernière affectation, et partit avec les éloges habituels de son corps : "Pendant tout le cours de son service, il s'est conduit avec le courage et la bravoure d'un vrai républicain, son exactitude à remplir ses devoirs lui a de tout temps mérité l'estime de ses chefs, par son obéissance, il a toujours montré l'exemple de la plus entière subordination". ‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 211498

‎République française. - Ministère de la Guerre. - Secrétariat général. [Etats de service de Lascours de Renaud de Boulogne]‎

‎Paris, 18 mai 1850 in-folio, une page, en feuille. ‎


‎Copie certifiée conforme des états de service du général Louis-Joseph-Elisabeth-Fortuné de Lascours de Renaud de Boulogne (1786-1850), qui commença de servir en 1803 comme sous-lieutenant, et fit une belle carrière militaire de 47 ans et dix campagnes entre l'Empire et la Monarchie de Juillet.Elle a été adressée le 18 mai 1850 au général de division Antoine-Maurice-Joseph d'André (1788-1860) en réponse à une lettre du 10 mai courant. ‎

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‎[MANUSCRIT]. ‎

Reference : 233522

‎Signaux des armées navales, ou Recueil des phrases qu'il peut être nécessaire de signaler pour communiquer à une armée navale (escadre ou division) les ordres du général, choisies dans celles qui ont été adoptées par les majors de nos armées dans la guerre présente depuis 1778, principalement par Mr. le chevalier Du Pavillon, de qui est la méthode qui sert de baze à tous les autres avec l'addition des escadres imaginaires de l'invention de Mr. de Mazavédo, major de l'armée espagnole sous les ordres du général dom Luis de Cordua [= Luis de Cordova y Cordova, 1706-1796].‎

‎S.l., s.d. (vers 1780), in-8, titre, 59 pp., [61] ff. n. ch., couverts de deux graphies différentes (cf. infra), vélin vert rigide, dos lisse, tranches rouges Coiffes rognées, un mors supérieur fendu. (reliure de l'époque).‎


‎Ce très intéressant livret a été rédigé à deux époques différentes par deux scripteurs bien distincts :1. La première partie, très lisible et soignée, correspondant aux ff. paginés 1-159, remonte à la Guerre de l'Indépendance américaine, dans laquelle, comme chacun sait, la marine française joua un rôle déterminant. À cette première rédaction correspondent, à la fin du livret, la table des matières (Table des articles contenus dans ce volume) qui occupe le dernier feuillet, ainsi que deux chapitres très courts placés avant ce dernier (Signaux pour une flotte à la suitte d'une escadre ou sous son escorte, un feuillet ; Signaux et ordres tant à la voile qu'à l'ancre pour une flotte escortée par une escadre, deux feuillets).2. La seconde partie occupe des ff. originellement laissés vierges et fut remplie à la Restauration par un scripteur à la graphie cursive et malaisée à déchiffrée ; elle porte la date de 1816 et commence par une introduction sur la différence des usages entre 1787 et 1817. Elle se continue par une explicite "Comparaison des signaux actuels avec les usages de 1780 à 1792", qui atteste du changement d'ère, mais aussi du remploi du livret primitif. Les annexes finales portent des dates encore plus récentes : un extrait des Annales maritimes de 1821 ; une note de janvier 1823 sur la "langue télégraphique universelle".Dans les deux cas, l'essentiel du texte est composé de la correspondance des numéros avec les phrases servant à communiquer.Comme expressément indiqué au titre, le texte s'inspire des principes et du système exposés dans la célèbre Tactique navale (Brest, 1779) du chevalier Jean-François du Cheyron du Pavillon (1730-1782), mort des suites des blessures reçues à la Bataille des Saintes. Considéré comme l'un des principaux inventeurs des communications navales avant l'invention de la radio, il avait élaboré une méthode très simple à base de seulement trois pavillons pour chaque signal, un supérieur pour l'unité, un intermédiaire pour les dizaines, et un inférieur pour les centaines, treize pavillons suffisant pour donner neuf cent quatre-vingt-dix-neuf combinaisons. Quant à l'amiral Luis de Cordova, également cité, il est connu en particulier pour avoir commandé, pendant la guerre d'indépendance des États-Unis, la flotte combinée franco-espagnole lors de la tentative de débarquement en Angleterre (1779). Mais sa carrière maritime au service de Sa Majesté catholique est bien plus riche et s'est déroulée sur près de soixante ans. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 219524

‎Soldats de la République, enfans du Jura‎

‎S.l.n.d. (1799) in-4 (26 x 19 cm), 1 page. ‎


‎Sans lieu ni date, ce brouillon de proclamation militaire à des volontaires jurassiens prend cependant place à la suite des victoires de Masséna et Lecourbe contre les armées autrichiennes et russes (février à septembre 1799), comme on le lit dans le corps du texte : "Masséna et Lecourbe : ces généraux qui ont sauvé l'Helvétie et votre pays de la férocité des Russes, en détruisant en quelques jours de bataille deux grandes armées.""La patrie, en vous appelant à la défense de la liberté, a compté sur des braves qui ressembleraient à leurs aînés, dont les exploits, depuis quelques décades, ont partout ramené la victoire, suspendue quelques momens par la perfidie d'un directoire et la trahison de généraux vendus à l'étranger". ‎

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‎[MANUSCRIT - AMIRAL DE FRANCE] ‎

Reference : 223420

‎Observations [Avec :] Projet de proposition de loi‎

‎S.l.n.d. (1814) 2 opuscules in-folio, [4] ff. n. ch. ; [8] ff. n. ch., en feuilles. Bords salis. ‎


‎Dossier qui propose, sous forme d'un projet de loi, le rétablissement de la fonction et de la juridiction de l'Amiral de France, après les dispositions prises sous l'Empire."Le sénatus-consulte du 28 floréal an XII [18 mai 1804], en créant un grand-amiral, n'a établi qu'une dignité, sans jurisdiction et sans fonctions réelles. Aussi, quand celui qui en était revêtu quitta la France pour aller figurer sur un trône [Joachim Murat], ne crut-on pas devoir s'occuper de lui donner un substitut. Le véritable amiral de France, au contraire, était le chef de toute la marine du Royaume (...)". Sur ces bases, est proposé un projet de loi en 29 articles visant à ressusciter l'ancienne Amirauté, supprimer le Conseil des prises et rétablir 21 tribunaux d'amirauté, 4 conseils et une cour suprême. Le Conseil des prises maritimes se trouve particulièrement dans le viseur du rédacteur, qui en dit tout le mal possible. De fait, il sera supprimé le 9 janvier 1815, avant son rétablissement en 1854 (il existe toujours actuellement).Comme l'on sait, si la dignité d'Amiral de France existe toujours actuellement dans l'État (même sans titulaire vivant, comme pour celle de maréchal de France), elle est purement honorifique et ne confère pas de juridiction particulière sur la marine. ‎

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‎[MANUSCRIT- ARMEE DU NORD] ‎

Reference : 216896

‎Armée du nord. [Ordres du jour]‎

‎Valenciennes, Bouchain ou Oisy, 30 avril 1793-19 août 1793 in-8 carré, [137] ff. n. ch., couverts à plusieurs mains, écritures généralement moyennes et très lisibles (environ 20 lignes par page), vélin rigide à lacets, dos lisse Exemplaire un peu déboîté. (reliure de l'époque).‎


‎Carnet qui regroupe les ordres du jour de l'Armée du Nord, depuis celui du 30 avril au 1er mai 1793 à celui du 19 août de la même année. Ils sont signés successivement de Dampierre, ou de leurs adjudants-généraux (Bourgeois, Lenglet, d'Aubignac). Particulièrement troublée, cette période voit la formation soutenir l'essentiel de l'effort de guerre de la République contre ses ennemis, notamment autrichiens, et est marquée par un renouvellement frénétique des généraux au commandement.Les ff. 105-115 sont occupés par des Lettres écrites au général Baussancourt, interrompant la série des ordres du jour (entre celui du 24 au 25 et celui du 25 au 26 juillet). Elles courent du 16 mai au 8 juin 1793. François de Baussancourt (1742-1795) avait été promu général de Brigade provisoire par le général Dampierre le 12 avril 1793, pour l’armée du Nord. Il commandait l’avant garde de cette armée, lorsque les Autrichiens s’approchèrent de Bouchain le 23 mai 1793. Il s’y maintint et réussit à les repousser. Il fut néammoins suspendu de ses fonctions le 2 août 1793, comme noble, arrêté et emprisonné à Barbonne. Libéré de prison le 28 novembre 1794, il ne fut pas réintégré, et il en mourut de chagrin le 2 octobre 1795. ‎

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‎[MANUSCRIT - ARMÉE DE SAMBRE-ET-MEUSE] ‎

Reference : 222998

‎[Journal]‎

‎S.l., s.d. (1796) in-folio, [468] pp. n. ch., couvertes d'une écriture moyenne, régulière, assez lisible (environ 40/45 lignes par page), vélin souple, dos lisse muet, tranches marbrées Gardes refaites. (reliure moderne).‎


‎Passionnantes lettres de campagnes.Il s'agit d'un ensemble incomplet (la numérotation commence à 37), regroupant de nombreuses missives chiffrées 37-1055 et s'étageant seulement du 8 ventôse au 21 germinal an IV [27 février - 10 avril 1796]. De nombreuses lettres sont adressées au général Jean-Auguste Ernouf (1753-1827) comme chef d'état-major ; ce qui correspond à la période où il exerça ces fonctions à la tête de l'Armée de Sambre-et-Meuse, commandée alors par le général Jourdan, soit du 4 juillet 1794 au 20 septembre 1796. Dès lors, en raison du très grand nombre de missives expédiées sur une si courte durée, de leur nature diverse (billets à des particuliers, circulaires générales, consignes détaillées, réponses hiérarchiques, etc.), et avec des destinataires extrêmement variés (commissaires des guerres, expéditeurs et inspecteurs des vivres, représentants en mission, etc.), on a certainement affaire à un registre général concernant toute l'armée : les expéditeurs ne sont pas précisés, mais sont probablement multiples. À partir du 7 germinal seulement [27 mars 1796], figure une localisation qui est successivement : Berghem - Cologne - Düren, et qui correspond au passage des unités de la Hollande conquise en 1795 à la Rhénanie (pour y affronter l'armée autrichienne). Il va de soi que tous les aspects des unités en campagne sont abordés, mais spécialement ceux tenant au ravitaillement, aux fourrages, aux vins, ce qui laisse suggérer une provenance depuis le commissariat des guerres.Cf. Six I, 425. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] BIDEAU (Étienne)‎

Reference : 221139

‎Sport. - Cyclisme‎

‎S.l. [Fès], s.d. (1956-58); cahier petit in-8, [86] ff. n. ch., 7 ff. vierges, avec de nombreux dessins au crayon de bois ou à l'encre noire et colorisés, ainsi que quelques petites photographies en couleurs contrecollées, en feuilles spiralées, sous jaquette à rabats. ‎


‎Sous un titre fantaisiste tracé sur le protège-cahier qui sert de jaquette, sans doute destiné à égarer les investigations des gradés, il s'agit d'un "cahier de bidasse" appartenant à un appelé du 2me escadron du 4e Régiment de Spahis marocains, alors stationné à Fès, avant d'être déplacé à Pforzheim au moment de l'indépendance du Maroc. Aucun élément biographique n'est à repérer tout au long du texte.Ce cahier est très soigneusement rédigé et illustré ; l'absence de mouillures ou de marques diverses doit être notée, car elle est très inhabituelle pour ce genre de texte, généralement trimbalé au hasard des affectations et des déplacements. Il est également agrémenté de nombreux cachets officiels utilisés en douce pour en marquer les pages (c'était une des règles de ces compositions). En revanche, son contenu n'offre vraiment aucune surprise par rapport aux très nombreux spécimens du même "genre littéraire", si l'on ose dire. Pour résumer :1. Une orthographe et une grammaire très défectueuse, plus en tout cas que la moyenne des conscrits de l'époque. - 2. La présence des deux obsessions majeures de tout appelé qui se respecte : les femmes (abondance de pin-ups dévêtues dans l'iconographie, fréquence des chansons et poésies salaces, récurrence de sentences désobligeantes qui feraient actuellement s'évanouir la moins inclusive des féministes) ; la quille (sans cesse désirée, sans cesse mise en scène par des décomptes). - 3. Beaucoup de plaisanteries sur la vie de quartier, les misères endurées de la part de l'encadrement (les sous-officiers surtout, directement au contact des appelés), la mauvaise qualité de la nourriture, etc. Bref, tout ce qui faisait l'ordinaire des jeunes appelés du contingent avant que le président Jacques Chirac ne décide la suppression du service militaire.On se contentera, pour donner une idée, du début d'un morceau typique de ce cahier (l'orthographe a été corrigée) : "Quand il rentre au quartier / Pour accomplir ses 18 mois, / Le bleu regarde d'un oeil terne / Ce que devient son nouveau chez soi. / Très vite, il se mécontente / De la soupe et du logement, / Et, pour tromper sa longue attente, / Il chantonne tout doucement : / Vive la quille". LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] BLAZER (Ferdinand-Justin-Louis)‎

Reference : 215693

‎[Correspondance active]‎

‎Lieux divers, 1916-1921 15 pièces in-12 ou in-8, en feuilles. ‎


‎Ensemble de lettres et de billets formant la correspondance active du général Ferdinand Blazer (1857-1937) avec le capitaine A. Blaizot, "brave compagnon des tranchées d'Alsace" et interprète militaire pendant la guerre.Capitaine d'état-major en 1891, Blazer était déjà général de brigade au début de la guerre de 1914, qu'il termina comme général de division. Il termina sa carrière comme inspecteur général adjoint des effectifs (1918), aimable sinécure, avant d'être admis dans le cadre de réserve. Quand commence cette correspondance, il semble mis en "disponibilité" dans sa famille à Aix suite à un conflit sur le front avec un "grand chef" non précisé, mais qui, pourrait bien être Joffre. Il revient plusieurs fois sur l'affaire dans les lettres, sans qu'il soit possible de déterminer exactement l'objet du litige. 1. Billet du 13 avril 1916 (sur un imprimé de correspondance des armées de la République). - 2. Lettre du 29 mai 1916 (un bifeuillet in-12, portant des traces de réparations maladroites). - 3. Lettre du 6 juin 1916 (un bifeuillet in-12). Sur la mort de la grand-mère de Blaizot. - 4. Billet sur carte postale (représentant Blazer ?) du 30 juin 1916. - 5. Lettre du 13 janvier 1917 sur papier de deuil (un bifeuillet in-12). Sur la mort de Justin Blazer (1854-1916), bijoutier de son état. - 6. Lettre du 21 janvier 1917 (un feuillet in-8). - 7. Lettre du 5 février 1917 (un bifeuillet in-12 sur papier de deuil). Sur sa nomination comme adjoint au général commandant la 11e Région militaire à Nantes, ce qui met un terme à sa période de disponibilité sans le satisfaire vraiment ("C'est bien loin du front"). - 8. Billet du 6 février 1917 (sur un imprimé de correspondance des armées de la République). - 9. Lettre du 26 février 1917 (un double bifeuillet in-12 sur papier de deuil). Sur un épisode maritime auquel a participé son fils Marcel Blazer (1896-1932), embarqué sur l'Arc (le sauvetage des naufragés du navire de transport l'Amiral Magon). Le navire fut torpillé et coulé le 25 janvier 1917 à 11h 10 lors d’une traversée Marseille – Salonique par le sous-marin U 39 avec 900 hommes du 40ème RI à 135 milles du Cap Matapan. Il sombra en 10 minutes. Le nombre exact de victimes serait de 211. - 10. Lettre du 26 avril 1918 (un bifeuillet in-8). Sur sa nomination comme inspecteur général des effectifs ("une réparation. J'aurais préféré l'être sur le front, mais il pas eu moyen de m'y faire renvoyer") et sur ses trois enfants. - 11. Lettre du 15 octobre 1918 (un bifeuillet in-8). Essentiellement des nouvelles familiales. - 12. Billet sur carte postale (On les aura ! rayé et remplacé par : On les a !) du 11 novembre 1918 ("Voici la victoire. Dans l'avenue, une foule chante la Marseillaise et acclame le maréchal Foch, mon voisin"). - 13. Lettre du 14 décembre 1919 (un bifeuillet in-8). Sur la nomination de Blaizot à Strasbourg (et son futur mariage). - 14. Billet du 21 janvier 1921. - 15. Lettre du 16 mars 1921 (bifeuillet in-12 sur papier de deuil). Lettre de recommandation pour sa fille Anne Blazer (1898-1976), une des premières femmes à sortir de Centrale, afin que Blaizot lui trouve un poste d'ingénieur dans une usine alsacienne.Le ton général de cette brève mais instructive correspondance peut se résumer à deux extraits bien sentis : "Et croyez bien, mon cher ami, que j'aime encore mieux être dans ma peau d'honnête soldat, que sous leur livrée de valets ou de courtisans" (lettre 1). / "Plus j'y songe, et moins je trouve que j'ai eu tort. Je ne regrette que la vivacité vis-à-vis du grand chef dont je vous ai parlé" (lettre 2). ‎

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‎[MANUSCRIT] BOYER DE CRÉMILLES (Paul-Louis-Hyacinthe)‎

Reference : 167353

‎Mémoire de Mr de Crémille sur la disposition à faire pour la garnison de la frontière depuis la Meuse jusqu'à Dunkerque en temps de guerre‎

‎S.l.n.d. (1743) in-4, [6] ff. n. ch. couverts d'une écriture moyenne et très lisible (environ 25 lignes par page), en feuilles, avec ruban. ‎


‎Cadet aux Gardes Françaises dès 1717, mestre de camp depuis 1735, maréchal général des logis en 1742, Boyer de Crémilles fut employé en 1741-1743 à la reconnaissance des frontières des Pays-Bas entre Dunkerque et la Meuse, dans le cadre de la préparation des campagnes de 1741 (armée de Bohême) et de 1743. C'est exactement la situation qu'il décrit au début de son court mémoire : "Le premier arrangement que j'ai d'abord envoyé à M. d'Argenson [Marc-Pierre de Voyer de Paulmy d'Argenson, secrétaire d'Etat à la Guerre de 1743 à 1757], par rapport aux garnisons qu'il me paroissoit nécessaire de mettre sur les frontières de Flandres depuis Dunkerque jusqu'à la Meuse n'a été faite que dans la supposition qu'il n'y auroit qu'une partie des troupes des Alliés qui passeroit pour hyverner dans les Pays-Bas et que le reste pourroit aller prendre des quartiers dans les Païs d'Hannovre et dans le Hunsrück (...)". La modification de ce plan initial le conduit à proposer un état général des troupes à placer dans les postes des Flandres, d'Artois et du Hainaut, qui occupe intégralement les feuillets suivants. ‎

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‎[MANUSCRIT - CANAUX] LAFITTE-CLAVÉ (André-Joseph de)‎

Reference : 152965

‎Mémoire [et devis estimatif] sur le projet du canal militaire de jonction de la Sambre à l'Escaut de Landrecy à Thiant, village situé entre Valenciennes et Bouchain‎

‎Cambrai, 1782 2 parties en un vol. in-4, [35] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine, moyennement lisible (environ 40/45 lignes par page), en feuilles. Première page un peu salie, mais bon exemplaire. ‎


‎Un des intéressants manuscrits dus à l'activité infatigable de Lafitte-Clavé comme officier du génie affecté à Cambrai de 1779 à 1783.Ce Mémoire sur la communication entre la Sambre et l'Escaut complète le projet de liaison entre la Sambre et l'Oise qui avait été élaboré par le même Lafitte l'année précédente (1780), et auquel l'introduction fait explicitement allusion. Les mêmes préoccupations (surtout militaires) et les mêmes considérations techniques structurent ce texte, qui se divise en sections : 1. Eaux nécessaires au point de partage. - 2. Tracé et ouvrages du canal projeté. - 3. Avantages militaires et utilité commerciale du canal. - 4. Moyens nécessaires à l'exécution, dépenses. Puis vient le devis précis des besoins en terres, maçonneries et indemnités à accorder). ‎

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‎[MANUSCRIT] CAZALS ‎

Reference : 172777

‎Relation du siège d'El-Arich‎

‎ (1800) , 28 pp. in-4 en cahier. ‎


‎Extrait d'un rapport justificatif adressé au général en chef Kléber, par Cazals, chef de bataillon du génie qui commandait au fort d'El-Arich : "J'ai l'honneur de vous rendre compte, mon général, que l'armée ottomane commandée par le Grand Vizir Jouseph Pacha, ayant quitté le camp qu'elle occupait à Gaza, est venue faire le siège du fort d'El-Arich (…). Il s'agit de la description spectaculaire du siège d'El Arich, qui débuta le 22 décembre 1799, et se termina par la capitulation du fort après plusieurs mutineries de la garnison, suivie du massacre des prisonniers français par les janissaires ottomans. A travers le récit de cette affaire qui eut un grand retentissement, on pourra percevoir les signes de la démoralisation de l'Armée d'Orient dont Cazals esquissent les causes in fine : l'esprit d'insubordination et de révolte qui s'étaient déjà manifestés à Damiette et Alexandrie, le mauvais état des finances de l'Egypte et les arriérés de soldes, le sentiment d'abandon de la métropole, etc. Cazals commence son rapport sur la situation géographique du fort, l'état de la garnison et de l'artillerie, avant de détailler ses mesures de défenses ; "(…) Dès l'arrivée de l'armée ottomane, j'avais fait combler les citernes environnantes, disposer les batteries, renforcer leurs parapets, blinder les portes des magasins (…) Les parapets étaient garnis de sacs de terre, on levait des échafaudages de charpente pour faire la fusillade (…), pendant que les mineurs et les ouvriers construisaient des galleries et les cadres nécessaires pour les contre-mines indispensables en avant de chaque tour (…). Je prenais en un mot toutes les mesures nécessaires pour concourir à une défense utile (…).Suit le déroulement des événements qui allaient précipiter la chute du fort d'El-Arich : mise en place du blocus par les Ottomans, l'arrivée du grand Vizir, les progrès de l'ennemi qui bombardait le fort, le détails des différents combats et des tentatives de sorties des Français, la pétition en faveur de la reddition, les différentes mutineries d'une partie de la garnison, et l'ouverture des portes aux avant-gardes ennemis, etc. ; "(…) Dans l'enceinte du fort, une pluie de balles nous occasionnait une perte considérable. Le lieutenant du génie Piquet, en faisant réparer une embrasure endommagée par le canon ennemi reçut un coup mortel, près de 60 hommes de toutes armes furent mis hors de combat pendant cette attaque vigoureuse. Cependant le plus grand tumulte régnait dans la lunette où étaient les grenadiers, et dans le fort, les soldats criaient hautement qu'il fallait se rendre, ne voulaient plus se battre, refusait de faire feu, disant qu'ils n'avaient aucun espoir d'être secourus, que l'ennemi minait toutes les tours, qu'on les voulait sacrifier, etc. Je représentais vivement de mon côté tout ce que notre position avait davantageux (…) Je rappellais la révolte du 3 lors de laquelle ils me tenaient les mêmes discours séditieux (…). Soit que la garnison fut travaillé par les ennemis, soit que l'insurection soit venue de son propre mouvement, tout fut inutile (…). Les grenadiers et une partie de la garnison venaient de livrer la lunette, leurs armes et leurs personnes à l'ennemi. Au-dedans, les troupes méconnaissant tout sentiment de devoir et d'honneur, avaient eu la lacheté d'introduire les Osmanlis dans la place qu'elles devaient deffendre ; ils s'y trouvaient déjà en plus grand nombre que les français. Treize de leurs étendards étaient arborés sur le rempart, cependant le drapeau national flottait encore. Alors seulement, je demandai à capituler afin de sauver (…) le peu de braves qui restaient encore (…)."Cazals fait alors état de la signature de la capitulation, les conditions honorables garanties par le colonel anglais Douglas, la description de l'entrée des troupes turques dans le fort qui massacrèrent les prisonniers, le détail des supplices, etc. ; "(…) Le fort d'El-Arich ne tarda pas à présenter malgré la capitulation, le spectacle affreux d'une place prise d'assaut : de toute part on égorgeait, et coupait des têtes, les blessés furent massacrés (…) ; la tour à l'Est de la porte où étaient presque toutes les poudres et munitions de guerre après une explosion terrible, sauta en l'air ; elle engloutit sous ses décombres les Français et les Turcs (…). Le massacre continua, la milice turque se conduisait avec un rafinement de cruauté qu'on aura peine à croire. 22 français qui se trouvèrent sur une tour ayant été placés successivement sur un canon eurent la tête tranchée à coup de pioches (…)."Ces événements auront pour conséquence la discussion de la convention d'El-Arich en janvier 1800 ; Kléber qui n'a plus d'espoir quant à l'envoi de renfort de Bonaparte en France, y accepte le principe d'une évacuation de l'Egypte auprès du Grand Vizir, tandis que Desaix et Poussielgue négocieront avec Sidney Smith les sauf-conduits anglais. Cazals (1774-1813) servira encore à Heliopolis en mars 1800, nommé chef de brigade du génie par Kléber, se distinguera à la reprise du Caire et d'Alexandrie, avant de rentrer en France fin 1801. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT]. CLARKE (Henri-Jacques-Guillaume).‎

Reference : 225693

‎Copie de la lettre écrite par le Ministre de la guerre au commissaire ordonnateur de la 17e Division militaire‎

‎Paris, 21 janvier 1813 in-folio (32 x 20 cm), en feuille. ‎


‎Copie anopistographe, avec mention des signatures de l'originale.Sur les formulaires de paiement des soldes de retraite : "Monsieur, il m'a paru nécessaire de prescrire quelques changements dans la rédaction du mandat de paiement des soldes de retraite, dont le modèle vous a été adressé sous le n° 3 article 39 de l'Instruction du 5 juillet 1810". Suivent les modifications apportées. ‎

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