René Julliard 1957, in-12 carré broché sous jaquette illustrée, 277 p. (petit manque en haut du dos de la jaquette, sinon très bon état) Edition originale sur papier ordinaire de ce témoignage célèbre, J.J.S.S. ayant été "rappelé" six mois pendant la guerre d'Algerie.
Editions France-Empire Broché avec jaquette 1958 In-8 (14,5 x 19,5 cm.), broché sous jaquette illustrée, 285 pages ; frottements aux coiffes / bords / coiffes / mors de la jaquette, par ailleurs bel état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
SIGALA, Louis, Inspecteur général honoraire, ancien Directeur Régional de l'Éducation Physique et des Sports en Algérie (1948-1962)
Reference : 124153
(1986)
1986 Collection Africa Nostra, Montpellier - 1986 - In-4, broché, couverture illustrée - 93 pages - Nombreuses photographies en N&B in et hors-texte
Bon état Bon
Paris, Plon, Les Documents de la Tribune Libre n°34, 1958, in-8, broché, 109p. Bon état. Ex. du service de presse. Envoi de l'auteur. Résumé tapuscrit contre-collé sur la page de garde.
NB : En ces derniers jours de l'année, les questions et commandes sont traitées dans les 24h et les envois reprendront à partir du 5 janvier. Merci.
Paris : Flammarion, impr. 2005. In-8 (24 cm), couverture souple illustrée, 16 p. de pl. hors texte en noir, en appendice, choix de documents. - Bibliogr. p. 419-426. Index, 434 pages, 600 gr.
Très bel état
Plon, 1956, in-8°, 305 pp, 15 photos hors texte et 5 fac-similés, broché, pt déchirure sans mque réparée au 1er plat, bon état, envoi a.s.
"Parmi les mémoires et ouvrages politiques, il faut d'abord citer l'important témoignage de J. Soustelle : “Aimée et souffrante Algérie”, plaidoyer certes, mais humain et attachant quelle que soit l'opinion portée sur l'œuvre de l'ancien gouverneur général promoteur de l'intégration. Des textes, de nombreuses références, l'analyse détaillée d'une politique qui s'est efforcée d'être constructive font de cet ouvrage un utile instrument de travail. J. Soustelle a précisé ses thèses dans une réponse à R. Aron : “Le Drame algérien et la décadence française”." (Revue française de science politique, 1959) — Né en 1912, professeur agrégé de philosophie et diplômé d’ethnologie à vingt ans, Jacques Soustelle visita de 1932 à 1935 des régions peu connues du Mexique et se spécialisa dans l’étude des langues et des civilisations autochtones. Après sa thèse de doctorat, soutenue en 1937, il assura la sous-direction du Musée de l’Homme aux côtés du professeur Rivet, puis enseigna pendant deux ans au Collège de France d’Outre-Mer. La guerre modifia profondément l’orientation de sa carrière. Mobilisé, envoyé en mission en Amérique Latine peu avant l’armistice, Jacques Soustelle rallia les Forces françaises libres. Le Général de Gaulle le désigna à Londres comme Commissaire national à l’Information en 1942, puis Directeur général des Services spéciaux à Alger en 1943. Après avoir été ministre de l’Information du cabinet du Général de Gaulle, puis ministre des Colonies en 1945, il se retira quelque temps de la vie politique. Il devint en 1948, Secrétaire général du Rassemblement du Peuple français. Elu député du Rhône en 1951 il est désigné comme Gouverneur général de l’Algérie le 26 janvier 1955, mission qu'il accomplira jusqu'au 31 janvier 1956. L’expérience de cette année algérienne se trouve dans “Aimée et souffrante Algérie”.
La Table Ronde, 1965, in-8°, 238 pp, traces de papier collant en début et fin de volume, broché, bon état
"Non, le chef de l'État ne nous a pas sauvés des vices d'un régime périmé : il lui a substitué un pouvoir arbitraire et illégitime, dangereux aujourd'hui, désastreux pour demain. – Non, sa politique aventureuse ne restaure pas la grandeur de la France, mais isole notre pays, rebute ses alliés, fait le jeu d'une entreprise totalitaire, nous écrase sous un fardeau disproportionné à nos ressources. – Non, l'abandon de l'Algérie n'a pas été le dernier acte d'une décolonisation généreuse, mais une capitulation qui a porté à la nation un coup irréparable et qui a plongé dans un malheur immérité toute une fraction de notre peuple. – Déjà, en peu de temps – car que sont trois ans pour l'Histoire ? –, la réponse inexorable des faits montre assez qui avait raison. Je ne doute pas qu'il en sera de même, et de plus en plus, à mesure que passeront les années." (Jacques Soustelle) — "Ce livre a été écrit « quelque part en Europe » ; il présente de la France un tableau extrêmement sombre (« J'entends monter des prisons les gémissements de détenus politiques...», « Mes oreilles résonnent du tintamarre de la radio et de la télévision qui, conformément aux principes de Goebbels...», etc.). J. S. s'efforce de réfuter tous ceux qui ont approuvé la politique du général de Gaulle en Algérie et qui conservent leur confiance au chef de l'Etat. Parmi les noms les plus cités : Louis Terrenoire, François Mauriac, Mgr Duval, le « prince » de Broglie, « les improbables auteurs d'une certaine Histoire de l'O.A.S. ». Il est toutefois à noter que J. S. ne s'en prend jamais directement au général de Gaulle ; le lecteur a constamment l'impression qu'il n'a pas pu ou n'a pas voulu, consciemment ou non, le mettre à la portée de ses attaques." (Revue française de science politique, 1965)
Plon, 1957, pt in-8°, 70 pp, broché, bon état (Coll. Tribune libre)
"... la position de Raymond Aron était pour le moins atypique dans le panorama des « engagements » en faveur de l'Algérie, comme le reconnut son principal adversaire, le gaulliste Jacques Soustelle, selon lequel « sans doute M. Raymond Aron n'appartient-il pas à la phalange qui s'acharne depuis des années à rompre les amarres entre la France et l'Algérie ». Mais, selon l'ancien gouverneur général de l'Algérie, Aron était plutôt le représentant le plus illustre de la « Nouvelle Droite », qui rejoignait la « Nouvelle Gauche » dans le « défaitisme » aux dépens de l'Algérie française : celle-ci s'adressait au « coeur » de l'opinion publique française, tandis que le professeur de la Sorbonne se tournait vers son « portefeuille »..." (Lucia Bonfreschi, Le libéralisme face au processus de décolonisation. Le cas de Raymond Aron, Outre-mers, 2007)
Editions de l'Alma, 1962, in-8°, 326 pp, broché, bon état
"Gaulliste et résistant de 1940, membre du Comité National de Londres, chef des services d'action secrète en 1943-1944, Commissaire de la République puis chef des services d'action secrète en 1943-1944, commissaire de la République puis ministre après la Libération, Jacques Soustelle, devenu leader parlementaire du R.P.F., assume en 1955 la charge de Gouverneur général de l’Algérie face à la rébellion naissante. Trois ans plus tard, au 13 mai, il joue un rôle déterminant et prend une responsabilité primordiale dans les évènements qui ont ramené le Général de Gaulle au pouvoir. Ministre de la Ve république, il rompt avec le régime et son chef en janvier 1960. Pourquoi ? Ce livre est le premier témoignage d’un observateur, qui fut aussi un acteur, sur la naissance et les débuts de la Ve République, et sur le déroulement du drame algérien jusqu’à la fin de l’année 1961. Engagé, son auteur ne se défend certes pas de l’être, et définit avec vigueur ses positions idéologiques et politiques ; en même temps, il fait oeuvre d’historien en révélant pour la première fois bien des faits ignorés dont à été formée la trame de cette période agitée. Son livre constitue un document dont nul, quelles que soient ses tendances, ne peut récuser la valeur."
Couverture souple. Broché. 327 pages.
Livre. Editions de l'Alma, 1962.
Editions du Fuseau Editions du Fuseau,1964. In-8 broché sous jaquette de 315 pages. Bon état
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Librairie Académique Perrin Cartonné avec jaquette 1970 In-8 (14,1 x 20,9 cm), cartonné avec jaquette, 338 pages ; plats légèrement gondolés, marques d'usage sur la jaquette, par ailleurs assez bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Editions Bouchène, 2000, gr. in-8°, 196 pp, broché, bon état, envoi a.s.
Pour la première fois, un ouvrage est entièrement consacré à des « libéraux » d'Algérie. Pendant la période 1954-1962, un groupe d'étudiants d'Alger a pris beaucoup de risques pour s'affirmer « à contre-courant » du mouvement de l'Algérie française. Les éléments biographiques, les aperçus historiques, la réflexion critique exercée à chaud, à partir de « choses vues », montrent les difficultés et la force de leur engagement. Ici, la nostalgie n'empêche pas la lucidité. Autour de Jean Sprecher, professeur de lettres, qui a pris l'initiative d'évoquer son parcours et celui de ses amis, se retrouvent, pour une contribution originale, Alain Accardo, universitaire, Antoine Blanca, diplomate, Jean-Paul Ducos, professeur de mathématiques et arabisant, Claude Oliviéri, agrégé de lettres classiques et Charles Géronimi, neuropsychiatre. Regards croisés sur une réalité complexe et dramatique, mais aussi matériau de premier ordre pour une Histoire qui reste encore à écrire. Ce témoignage constitue une pièce inédite d'un dossier qui suscite un regain d'intérêt au moment où le devoir de mémoire s'impose en France comme en Algérie. — "La population européenne de l’Algérie coloniale n’était pas constituée uniquement d’individus réactionnaires et bornés. Une petite minorité se singularisait en s’exprimant à « contre-courant ». L’ouvrage de Jean Sprecher décrit les prises de conscience et les actes d’un groupe d’étudiants qui, s’ils n’ont pas eu une grande influence sur les événements, se sont manifestés quand ils l’ont pu et de manière suffisamment courageuse pour sortir du drame algérien « la tête haute ». Dans un premier temps, l’auteur rappelle, entre autres, comment il était clair pour qui voulait bien s’en apercevoir qu’une coalition d’intérêts locaux faisait la loi sur place. Celle-ci faisait en sorte que les « Français d’origine algérienne » demeurent des citoyens de seconde zone, et cet état des choses avait toujours été entériné par le pouvoir politique métropolitain. Dans une seconde étape, Jean Sprecher, étudiant à Alger pendant la guerre, expose ses prises de positions et actions au sein d’un groupe de jeunes « libéraux et progressistes » dans un « Comité Etudiant d’Action Laïque et Démocratique ». Il en retrace l’itinéraire jusqu’à la fin des événements en particulier ceux de l’exode tragique d’une communauté, imposé par la bêtise sanguinaire de l’OAS. Le triste exploit de cette organisation fascisante qui manipulait ou terrorisait la communauté d’origine européenne a consisté à interdire tout avenir commun en Algérie. Avec le recul, et connaissant les problèmes de l’Algérie des années 1990- 2000, on est amené à reconsidérer le cours qu’aurait pu prendre l’Histoire, si une proportion bien plus importante d’Européens d’origine avait pu demeurer sur cette terre. Un des autres étudiants qui intervient dans l’annexe de l’ouvrage, Antoine Blanca, avoue avoir rêvé d’une nouvelle Andalousie où auraient cohabité de manière fructueuse plusieurs communautés, plusieurs cultures, plusieurs religions, rappelant que l’Andalousie du Moyen Age était la région la plus riche d’Europe." (Pierre Grou, Confluences Méditerranée, 2001)
Editions Calmann-Lévy, 1967, illustrations photos en noir hors texte, couverture évidée en forme de lucarne, broché, 312pp. bon état, 190x120 . (p3)
Phone number : 33 05 49 26 70 36
Couverture souple. Broché. 125 pages.
Livre. Editions Gallimard (Collection : Découvertes Gallimard), 2003.
P., La Découverte, 1991, in-8°, 368 pp, broché, bon état (Coll. Essais). Edition originale
Mise en lumière des mécanismes de fabrication de l'oubli, en France comme en Algérie. — De 1954 à 1962, quelque deux millions de Français ont fait la guerre aux Algériens. Plusieurs décennies après, cette "guerre sans nom" n'est toujours pas reconnue dans toutes ses dimensions par l'histoire nationale. Et le refoulement de sa mémoire continue à ronger comme une gangrène les fondements mêmes de la société française. De l'autre côté de la Méditerranée, un refoulement symétrique mine la société algérienne : la négation par l'histoire officielle de pans entiers de la guerre de libération n'est pas pour rien dans la guerre civile qui déchire le pays depuis 1992. Pour comprendre les causes de cette double occultation, Benjamin Stora tente dans cet essai d'éclairer les mécanismes de fabrication de l'oubli, en France comme en Algérie. Il démontre comment ceux-ci se sont mis en place dès la guerre elle-même : du côté français, c'est la négation de l'existence de la guerre, le refus obstiné de reconnaître la réalité de la torture et des exécutions sommaires ; du côté algérien, c'est la violence de la guerre civile secrète qui opposa le FLN et le MNA, ou le massacre en masse des harkis à l'été 1962, perpétré par les ralliés de la vingt-cinquième heure. L'auteur montre également comment les mensonges de la période 1954-1962 seront à leur tour, dans les décennies suivantes, enfouis dans les mémoires par les amnisties ou les non-dits d'une histoire éclatée, telle qu'elle ressort des livres ou des films consacrés à la guerre. — "Benjamin Stora entreprend avec succès d'expliquer les raisons de ce non-dit collectif, son livre inaugure un autre regard sur une page d'histoire surchargée et mal lisible." (Laurent Theis, Le Nouvel Observateur)
La Découverte La Dcéouverte, 1991. In-8 broché, 370 pages. Cachet de bibliothèque et étiquette de codification au premier plat néanmoins bon état
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
La découverte La découverte, 1991. In-8 broché de 368 pages. Rares passages soulignés discrètement au crayon de papier. Bon état
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
STORA (Benjamin) et Mohammed HARBI (dir.).
Reference : 122700
(2004)
ISBN : 9782221100240
Laffont, 2004, fort gr. in-8°, 728 pp, chronologie, biblio, index, broché, bon état
Il faut, dit-on, deux générations à la mémoire collective pour digérer un passé douloureux. Cinquante ans après le déclenchement de l'insurrection algérienne, le 1er novembre 1954, le moment paraît enfin venu de mettre un terme à une amnésie qui a trop longtemps duré. Tel est le défi qu'ont relevé Mohammed Harbi et Benjamin Stora en rassemblant certains des meilleurs spécialistes de la question pour une mise à plat dépassionnée, objective, de ce qui reste notre dernier grand drame national. Vingt-cinq historiens, toutes générations, toutes nationalités, toutes origines confondues, font donc ici le point sur la connaissance historique de la guerre d'Algérie. Privilégiant une approche thématique plutôt que chronologique, centrée sur les acteurs et le travail de mémoire, ils brossent un panorama aussi complet que possible du conflit algérien. Sans sacrifier au relativisme, la politique doit aujourd'hui céder le pas à la critique historique : c'est en ce sens que cet ouvrage est appelé à faire date, en permettant de regarder le passé en face, de cesser de le mythifier ou de s'en détourner, pour simplement le comprendre.
Albin Michel Albin Michel, 2016. In-8 broché de 233 pages. Très bon état.
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Nouvelles Editions Latines, 1964, in-12, 156 pp, broché, bon état
Paris. La Table Ronde. 1964. In-8 (141 x 200mm) broché, couverture blanche imprimée en vert et noir, 396 pages. Fines piqûres tout au long du livre.
Edition censurée avec des coupures de texte, l'édition originale, intégrale, mise en vente le 6 décembre 1963 à 9 h. du matin, a été saisie le jour même.
La Table Ronde 1963, in-8 broché, 396 p. (quelques traces brunes sans gravité sur les plats de couverture, sinon très bon état, avce bandeau de l'éditeur) Edition originale sur papier ordinaire de ce qui reste le premier témoignage historique d'un des chefs de l'OAS, ce tome premier étant le seul paru.
Revue de 68 pages, format 205 x 265 mm, illustrée, brochée, bon état
Bulletin périodique édité par l'Association des Collectionneurs d'Insignes et de Décorations, association d'études historiques fondée en 1944. Au sommaire : Histoire d'un insigne : le premier escadron de chasseurs à cheval libanais ; Les insignes du 3e Régiment de Tirailleurs Marocains (ex 63e RTM) ; Aviation : SAL 33 "La Hache d'A. Bordage" ; L'Ordre du Lys ; L'Ordre du sang ; L'armée de l'air dans la Guerre d'Algérie
Phone number : 04 74 33 45 19
Plon, 1958, in-8°, 180 pp, 29 photos et une carte, broché, jaquette illustrée lég. abîmée, bon état
Les réactions des principaux acteurs du 13 mai à Alger, par Alain de Sérigny, directeur de “L'Echo d'Alger”, qualifié par de Gaulle de "grand journal des pieds noirs". — "D'une révolution on peut toujours faire un livre. À peine consommée, celle du 13 mai, celle qui provoqué la chute de la IVe République, a suscité des vocations d'annalistes. M. Alain de Sérigny a été mêlé aux événements qu'il relate ; il en décrit les péripéties, en recherche les causes, en dit les buts. Ayant pris parti, c'est-à-dire fait œuvre de partisan, il a fourni un utile témoignage aux historiens, qui, eux, prennent toujours sur l'histoire un salutaire retard." (E. Mannoni, Le Monde)